"Puisque Dieu, par conséquent, nous justifie par la Médiation du Christ, Il nous Acquitte, non pas par l'aveu de notre innocence personnelle, mais par une imputation de la justice ; de sorte que nous, qui sommes injustes en nous-mêmes, sommes considérés comme Justes en Jésus Christ."
Je me réjouis de Ta Parole comme celui qui trouve un grand butin !
Psaume 119-162
Enseigne moi Tes voies Ô Eternel ! Je marcherai dans Ta fidélité. Dispose mon cœur à la saine et sainte crainte de Ton Nom
Psaume 86-11
Car Dieu n'a ni mépris ni dédain pour les peines du misérable, Et Il ne lui cache point Sa Face ; Mais Il l'écoute quand il crie à Lui.
Psaume 22-24
Je serai leur Dieu. Je leur donnerai un même cœur et une même voie, afin qu'ils me craignent toujours, pour leur bonheur et celui de leurs enfants après eux.
Jérémie 32 : 38/39
A Dieu Seul, Notre Sauveur, par Jésus Christ Notre Seigneur, soient Gloire, Majesté, Force et Puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles ! Amen,
Jude 1-25
J'ai demandé une chose à l’Éternel, [et] je la requerrai [encore], c'est que j'habite en la Maison de l’Éternel tous les jours de ma vie, pour contempler la Présence Ravissante de l’Éternel, et pour visiter soigneusement Son Palais.
Psaume 27-4
Que Notre Dieu de Paix qui a ramené d'entre les morts Le Grand Berger des brebis, par Le Sang d'une Alliance Éternelle, Notre Seigneur Jésus, nous rende aptes à tout ce qui est bien pour faire Sa Volonté ; qu'Il fasse en nous ce qui Lui est agréable par Jésus Christ à qui soit La Gloire aux siècles des siècles ! Amen !
Hébreux 13-20,21
Souvenez vous des Conducteurs qui annoncent la Parole de Dieu, considérez quelle a été la fin de leur vie, et imitez leur foi.
Hébreux 13-7
Calvin Jean :
- La foi repose sur la connaissance, pas sur une pieuse ignorance.
- C'est l'Esprit qui nous régénère afin que nous cessions d'avoir envie de nous conduire nous-mêmes, mais qu'influencés et dirigés par lui, le peu de bien qui est en nous provienne de sa grâce.
- La vraie et pure religion ne se retient pas seulement de mal faire par crainte de punition, mais parce qu'elle aime et révère Dieu comme Père.
- Les Écritures Saintes doivent être lues avec l’intention d’y trouver Christ. Qui s’écarte de ce but se fatiguera toute sa vie dans l’étude sans jamais parvenir à la connaissance de la Vérité.
Luther Martin :
- Dieu est tellement la bonté même, que tout ce qui part de son initiative ne peut procurer qu’une joie intense. Il n’accable pas, Il réconforte.
- Il ne sert à rien à un arbre de croître, de fleurir si, avec ses fleurs, il ne porte pas de fruits. Beaucoup, justement, périssent tout en fleurs.
- Enseigne-nous, ô Père, à ne pas nous confier en nous-mêmes ou en nos belles entreprises, mais à tout attendre de ton infatigable bonté. Que la tristesse de vivre souvent en désaccord avec Ta Volonté ne nous submerge pas, mais plutôt que Ta Miséricorde s'étende à toute notre vie et la fertilise.
Pascal :
- La connaissance de Dieu sans celle de sa propre misère fait l’orgueil. La connaissance de sa misère sans celle de Dieu fait le désespoir. La connaissance de Jésus-Christ fait le milieu, parce que nous y trouvons et Dieu et notre misère.
Toussaint Pierre :
- C'est ma gloire d'être appelé Hérétique par ceux dont je vois que la vie et la doctrine sont opposées à Jésus Christ.
Twain Mark :
- "La plupart des gens sont dérangés par les passages dans les Écritures qu'ils ne comprennent pas; mais pour moi, j'ai toujours remarqué que les passages qui me troublent le plus sont ceux que je comprends."
Citations autres :
- Aimer, accueillir, aider, partager, guider…. C’est la voie royale dont parle Jésus dans l’Evangile, celle qui ne laisse, ni ne laissera jamais de regrets.(Y.C.)
Au reste frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable,
tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable,
tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange,
soit l’objet de vos pensées .
(Philippiens 4. 8)
Liens et associations Protestants fraternels réciproques avec :
(Pour tout renseignement et autres, écrire àContact)
Refuge Protestant,
Refuge Protestant est membre du comité directeur de Foi & Vie Réformées(à savoir, adhère et collabore à et pour la promotion et diffusion de la pensée et vision du monde réformées, comprises dans le cadre historique et confessionnel des textes symboliques de la Réforme du XVIème siècle, tels que la Confession de foi dite de "La Rochelle". Pour devenir membre de l'Association Foi & Vie Réformées, cliquerici.
Par quelle voie, par quels instruments l’Évangile est-il fidèlement transmis depuis deux mille ans ? Une telle transmission est-elle seulement possible, ou bien n’est-elle qu’un leurre, une vue de l’esprit, quelque chose qui ne s’est en fait jamais réalisé mais aurait été (et serait toujours) fantasmé par les générations suivantes ?
La question s’est posée dès le début de l’ère chrétienne à ceux qui proclamaient la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, notamment Paul de Tarse, l’auteur de treize lettres comprises dans le Nouveau Testament, reçues et acceptées par les Églises chrétiennes comme détenant une autorité apostolique authentique, en tant que mandatée et certifiée par celui qui se trouve au centre de l’Évangile, Jésus-Christ lui-même. Cette autorité apostolique, contestée par certains du temps du vivant de Paul, mais rapidement établie par l’ensemble de la chrétienté d’alors, ne pouvait aucunement dépendre de mesures coercitives ou d’un complot quelconque. C’est la nature du message proclamé et son fondement qui l’ont établie. En tant qu’homme, Paul termina sa carrière d’apôtre exécuté sous l’empereur Néron en raison de sa foi en Jésus-Christ comme Seigneur (kurios).
Dans sa seconde lettre à Timothée, rédigée peu avant cette exécution, Paul parle justement de la transmission de l’Évangile qui lui a été confié (ainsi qu’aux autres apôtres du Christ) et il en définit les modalités. Les versets 1 à 13 du second chapitre de cette lettre, cités ici, serviront à préciser ces modalités en cinq points centraux (citation à partir de la version Segond révisée, « La Colombe ») :
Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est en Christ-Jésus. Et ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins, confie-le à des hommes fidèles, qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres. Souffre avec moi comme un bon soldat du Christ-Jésus. Il n’est pas de soldat en campagne qui s’embarrasse des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé, et l’athlète n’est pas couronné, s’il n’a combattu suivant les règles. Le laboureur qui peine doit être le premier à recueillir les fruits. Comprends ce que je dis : car le Seigneur te donnera l’intelligence en tout.
Souviens-toi de Jésus Christ, ressuscité d’entre les morts, issu de la descendance de David, selon mon Évangile, pour lequel je souffre jusqu’à être lié comme un malfaiteur. Mais la parole de Dieu n’est pas liée. C’est pourquoi je supporte tout à cause des élus, afin qu’eux aussi obtiennent le salut qui et en Christ-Jésus, avec la gloire éternelle.
Cette parole est certaine :
Si nous sommes morts avec lui,
Nous vivrons aussi avec lui ;
Si nous persévérons,
Nous régnerons aussi avec lui ;
Si nous le renions,
Lui aussi nous reniera ;
Si nous sommes infidèles,
Lui demeure fidèle,
Car il ne peut se renier lui-même.
Le premier point qui doit être souligné par rapport à la question initiale posée, c’est que ce qui doit être transmis, le message-objet de la transmission, c’est « ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins » (2a). Il s’agit d’un enseignement, d’une doctrine de vie appelée par Paul sonÉvangile (8b). Succession de doctrine donc. Cet Évangile est le sien non pas de manière exclusive, comme s’il était la propriété de Paul, mais pour être distingué de toute version contradictoire de cet Évangile qui prétendrait détenir une autorité apostolique authentique (voir Galates 1:6-7 à cet égard). C’est donc de cet Évangile-là dont Timothée doit se souvenir. La transmission en question ne s’est pas faite de manière quasi-initiatique ou secrète, mais « en présence de beaucoup de témoins » ce qui est à la fois une indication de la portée communautaire du message, et une protection contre toute tentative de déformation par un ou plusieurs individus. L’impératif de cette transmission indique aussi son caractère diachronique, destiné à traverser les générations suivantes. L’Évangile n’a pas été annoncé pour une ou deux générations seulement.Ce dépôt doit ensuite être confié à des hommesfidèles(2b). Le caractère de fidélité exigé par Paul pour la transmission de l’Évangile implique qu’aucune déformation, aucun ajout, aucune suppression de tel ou tel élément jugé indésirable ne sauraient être tolérés. Ceci nous ramène à une injonction similaire que l’on trouve au début du quinzième chapitre de la première lettre de Paul aux Corinthiens : Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous demeurez fermes, et par lequel aussi vous êtes sauvés, si vous le retenez dans les termes où je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain.Le caractère diachronique de cette transmission de doctrine est ensuite établi au verset 2c : …qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres.La fidélité de la transmission sera proportionnelle à la capacité (ikanoi en grec) d’enseignement des transmetteurs suivants. Ce n’est donc pas à n’importe qui que cette charge de transmission peut ou doit être confiée, mais au contraire à des hommes dûment enseignés, formés et établis pour ce faire.S’il advenait que certains, lesquels ayant reçu le dépôt, soient néanmoins trouvés infidèles dans cette transmission, reniant ainsi le Christ, celui-ci les renierait au jour de sa venue en gloire (12-13).L’infidélité de certains n’annulera néanmoins jamais la fidélité du Christ : Si nous sommes infidèles, lui demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même (v. 13).De la même manière, le fait que Paul soit emprisonné, attendant son exécution prochaine au moment de la rédaction de sa seconde lettre à Timothée, ne lie pas l’Évangile à sa situation personnelle, comme s’il ne pouvait la transcender : … pour lequel je souffre jusqu’à être lié comme un malfaiteur. Mais la parole de Dieu n’est pas liée (v. 9).La fidélité du Christ envers lui-même fera toujours que de nouveaux serviteurs, fidèles quant à eux, seront en leur temps et circonstances envoyés pour proclamer l’Évangile, qui ne saurait être lié d’une quelconque manière.
Antoine de Chandieu (1534-1591), pasteur Protestant du seizième siècle ayant joué un rôle considérable dans l’établissement d’Églises réformées dans le royaume de France, a écrit quelques très belles pages sur ce thème dans son ouvrage La Confirmation de la Discipline Ecclésiastique (1566). En voici quelques extraits pour compléter ces remarques:
« A la vérité nous devons bien reconnaître que Dieu est meilleur que nous pour vouloir ce qui est bon et juste, et qu’il est plus sage que nous pour choisir les moyens qui lui sont propres. Il est certain que ceux qui voient l’Écriture Sainte, ne peuvent ignorer que Dieu a mis cet ordre en son Église, qu’il veut être gardé inviolablement, à savoir qu’un chacun indifféremment et de sa seule autorité ne puisse s’attribuer quelque office ou charge au sein de celle-ci, et particulièrement de prêcher. Mais que cet honneur lui soit réservé d’y appeler ceux qu’il lui plaira. De telle sorte que quiconque pervertit un tel ordre ne puisse être excusé de vouloir diviser l’Église et comme couper les nerfs par lesquels Dieu veut qu’elle demeure debout et en son entier.
Cela nous est enseigné si clairement par l’Apôtre, que ceux qui n’y prennent garde ferment les yeux à leur escient. Jésus-Christ, dit-il, a donné les uns pour être apôtres, et les autres pour être prophètes, les autres évangélistes, les autres pasteurs et docteurs, pour assembler les saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps du Christ (Éphésiens 4 :11). Donc puisque le Seigneur a mis cette distinction de charges en son Église, il s’ensuit qu’il n’est pas loisible à tout un chacun de s’y entremettre indifféremment. Et même, puisque l’apôtre dit que le Seigneur les a donnés, il déclare assez par cela qu’il est l’auteur d’un tel ordre, et que ceux qui s’ingèrent sans être appelés, contreviennent à son ordonnance. Et à ce propos il dit par ses Prophètes qu’il a constitué sur son peuple des gardes et des guetteurs pour l’avertir de son devoir. Et S. Paul dit des vrais Pasteurs que le Saint Esprit les a mis sur leurs troupeaux pour gouverner l’Église de Dieu (Ésaïe 62 :6 ; Jérémie 6 :17 ; Ezéchiel 33 :7 ; Actes 20 :28).
Il y a assez d’autres passages qui montrent que c’est Dieu qui envoie les annonciateurs de sa parole : comme quant notre Seigneur Jésus-Christ commandait qu’on priât le maître de la moisson afin qu’il y envoie des ouvriers (Matthieu 9 :38). Ce qui n’est pas dit seulement en général, mais aussi nous voyons comment en particulier Dieu a souvent témoigné à ses serviteurs que c’était lui qui les envoyait à son œuvre. Voilà pourquoi tant de fois il commande à Moïse de dire aux Israélites qu’il l’envoyait vers eux pour leur déclarer sa volonté. Il assure Ésaïe de sa vocation, et même par une vision admirable. Il donne du courage à Jérémie, l’assurant qu’il était envoyé par lui. Comme aussi notre Seigneur Jésus-Christ déclare à ses apôtres qu’il les envoie, leur donnant tout de suite après le Saint esprit, par la vertu duquel ils peuvent s’acquitter de leur charge. Et de même quand il apparut à Saint Paul : Je te suis, dit-il, apparu pour te constituer ministre et témoin des choses que tu as vues, et de celles dans lesquelles je t’apparaîtrai, te délivrant du peuple et des Gentils vers lesquels je t’envoie maintenant.
Et certes ce n’est pas sans cause que Dieu a voulu imprimer dans les cœurs de ses serviteurs une pleine certitude de leur vocation, mais afin que par cela ils soient munis et fortifiés contre tant de difficultés par lesquelles il faut qu’ils passent. Car qui sera celui qui ne tremble s’il appréhende à bon escient, et selon la parole de Dieu, le pesant fardeau d’une telle charge ? Est-ce une chose légère d’être ambassadeur pour Christ, messager de Dieu et dispensateur de ses secrets ? Est-ce peu de choses de porter la parole de la réconciliation de Dieu avec les hommes ? Exhorter comme si Dieu lui-même exhortait ? D’annoncer la rémission des péchés aux croyants et la condamnation aux infidèles ? De délier les uns, et lier les autres au jugement de Dieu ? Est-ce une chose humaine d’être le sel de la terre ? La lumière du monde ? Bref d’être la bouche par laquelle le Seigneur parle aux hommes, les mains par lesquelles il s’approche d’eux, afin qu’ils le voient, qu’ils le connaissent et servent selon sa volonté ? Si nous considérons ces choses à bon escient, ne dirons-nous pas avec l’Apôtre : Et qui est suffisant pour ces choses ? Il est certes très nécessaire que ceux auxquels une si grande et difficile charge est commise, cherchent ailleurs qu’en eux-mêmes les choses qui sont requises à leur devoir. Et d’où prendront-ils quelque assurance, sinon de ce qu’ils sont certains et résolus que Dieu les envoie ; et par le même moyen qu’il sera leur garant, qu’il les soutiendra sous le poids d’une si grande charge, qu’il les armera contre les assauts qui leur sont présentés, bref qu’il les pourvoira des choses qui leur sont nécessaires ?
Or, bien que Dieu ait appelé de tout temps ceux qui ont reçu de lui une charge d’enseigner son Église, il n’a cependant pas toujours usé des mêmes moyens pour les y appeler. Car il a envoyé les Prophètes et Apôtres d’une façon extraordinaire, en tant qu’il n’a pas fait usage du suffrage et de l’élection des hommes en leur endroit. Pareillement lorsque l’ordre de l’Église est totalement interrompu, et que la pureté de son service est abolie, selon ce qu’il peut apparaître extérieurement, Dieu suscite extraordinairement des personnes qu’il dote de grâces propres pour rétablir l’ordre de l’Église, et remettre dessus son service en la pureté qui convient. Et comme ce sont des choses extraordinaires, elles n’ont pas toujours lieu en l’Église.
Mais quant aux ministres et Pasteurs, leur charge doit durer en l’Église jusques à la consommation du monde, ayant certains troupeaux qui leur sont assignés, afin qu’ils les nourrissent en la connaissance et crainte par la prédication de sa parole, et l’administration des sacrements qu’il a institués. Et ceux-ci sont appelés de Dieu à leur charge par le moyen des hommes : assavoir par une élection sainte et légitime, telle qu’elle nous est enseignée par la parole de Dieu. Et ainsi, bien qu’ils doivent sentir en leur conscience le témoignage de leur vocation intérieure, il faut néanmoins que la vocation extérieure et ordinaire, selon l’ordre de l’Église, y soit adjointe avant qu’ils puissent s’entremettre d’annoncer l’Évangile. Et voilà pourquoi l’apôtre spécifie et déclare si soigneusement et par le menu les choses requises à un fidèle Pasteur (Timothée 3 :1), afin que par cela l’Église connaisse mieux ceux qu’elle devra élire en une telle charge. Et même écrivant à Tite (1 :7): Je t’ai laissé, dit-il, afin que tu établisses des Anciens par les villes, comme je l’ai ordonné. S’il y a quelqu’un qui soit irrépréhensible, etc. Pour nous faire comprendre premièrement que l’élection a lieu en telle chose, et secondement qu’on doit y procéder avec grande prudence et égard, afin que l’Église soit bien pourvue. A cela appartient la remontrance qui est faite à Timothée (1 Timothée 5 :22), qu’il n’impose pas à la hâte les mains sur aucun, et ne communique point aux péchés d’autrui. Et même, (bien que Timothée doive être plutôt compté au rang des Évangélistes qui ont eu lieu au commencement avec les apôtres, qu’au rang commun des Pasteurs), l’apôtre déclare néanmoins qu’il a été élu à sa charge par l’imposition des mains de la compagnie des anciens (1 Timothée 4 :14). Et suivant cela, il est dit que S. Paul et Barnabas ordonnaient des Pasteurs dans chaque Église avec prières et jeûnes (Actes 14:23).
En somme, il nous apparaît par toute l’Écriture Sainte, qu’excepté les Prophètes, Apôtres, et ceux que Dieu a en certains temps suscités extraordinairement et sans le moyen des hommes, tous les autres qu’il a envoyés pour porter sa parole, ont reçu témoignage de leur vocation par l’ordre de l’Église, qui est comme la main de Dieu, par laquelle il élève les hommes en une telle charge.
Et tout comme Dieu approuve ceux qui avec vocation légitime s’emploient à son service, qu’il les assiste, qu’il bénit leurs labeurs et ratifie au ciel la doctrine qu’ils ont annoncée en la terre : aussi il a de tout temps condamné, rejeté et puni ceux qui sans être envoyés, se sont ingérés en quelque charge ecclésiastique. [exemples tirés de l’Ancien Testament : Jérémie 14 ; 29 :23 ; Ézéchiel 13 :7 ; Nombres. 16 1 ; Samuel 6 ; 13 ; 2 Sam. 6 ; 2 Chroniques 26].
Tous ces exemples sont suffisants pour nous retenir en notre devoir, afin que nous ne nous avancions pas outre ce qui nous sera commandé par Dieu. Car estimons-nous que si après tant de défenses, de menaces, de punitions rigoureuses contre ceux qui ont commis de telles fautes, on veut néanmoins violer et pervertir l’ordre que Dieu a établi, une telle audace et témérité puisse demeurer impunie ? Que donc l’enseignement de l’Apôtre aux Hébreux nous contienne enserrés dans les limites de notre vocation, quand parlant de la sacrificature, il dit que nul ne prend l’honneur à soi-même sinon celui qui est appelé par Dieu (Hébreux 5 :4). Comme aussi quand Saint Paul parle de la prédication de l’Évangile : Comment entendra-t-on, dit-il, sans prédication ? Et comment prêchera-t-on sinon qu’on soit envoyé ? (Romains 10 :14-15), montrant par cela que nul ne doit s’avancer pour prêcher la parole de Dieu, sinon celui à qui Dieu aura ouvert la bouche, l’appelant à un tel office. Et c’est la raison pourquoi les serviteurs de Dieu ont tant de fois allégué leur vocation, tant pour témoigner qu’ils ne s’étaient pas ingérés d’eux-mêmes, qu’aussi pour rendre les hommes plus attentifs et obéissants à la doctrine qu’ils annonçaient. Ainsi, Ésaïe, Jérémie, Ézéchiel, Zacharie, et les autres disent qu’ils sont envoyés. Ainsi Saint Paul déclare qu’il est constitué héraut pour annoncer l’Évangile. Ainsi Jésus-Christ lui-même témoigne qu’il est envoyé, et que ce qu’il fait est selon la charge qui lui est commise. »
La source même des endroits n'engagent pas sur certains domaines Refuge Protestant du point de vue doctrinal ou autres, ces sources trouvées pour la connaissance de chants communs restent libres & responsables pour eux-mêmes de leur contenu et direction.
Ces citations appartiennent à des Pères de l'Eglise, pasteurs, conducteurs, anciens, écrivains profanes ou non…. Chacune d’entre elles est une petite leçon de sagesse, ramenant toujours à l’essentiel et au principal : La Bible et son Divin Auteur qui est Dieu.
- La naissance de Jésus est la plus grande lumière de l'histoire. (C.H. Spurgeon)
- Naître de nouveau n'est pas quelque chose que vous demandez ; vous n'avez pas assez de sens pour le demander, parce que vous êtes mort. Dieu fait cela par sa grâce et pour sa gloire. ( Rev. Voddie Baucham)
- Vous n'avez pas apporté de contribution à votre naissance humaine et vous ne pouvez pas contribuer à votre naissance spirituelle, c'est une œuvre divine de Dieu. C'est le côté divin du salut. (John MacArthur)
- Certains se détournent de l'ivrognerie pour s'abstenir totalement, et j'en suis assez heureux, mais c'est loin d'être un changement salvateur. D'autres se détournent des grossièretés pour des paroles décentes, et nous en sommes reconnaissants ; mais cela non plus n'est pas le salut. La véritable conversion consiste à se tourner vers le SEIGNEUR. (Charles Spurgeon)
- Le voleur repentant sur la croix est l'image la plus claire dans l'Écriture du salut venant à quelqu'un par la grâce, par la foi en dehors des œuvres. (John MacArthur)
- Il n'y a aucun acte juste que nous puissions faire qui nous vaudra une place au paradis. Nous venons au Christ les mains vides. (Randy Alcorn)
- Dans le christianisme, vous n'êtes pas réconcilié avec Dieu par votre propre vertu et votre propre mérite, mais vous êtes réconcilié à Dieu par la vertu et le mérite de son fils. (Paul Washer)
- L'expression la plus violente de la colère et de la justice de Dieu se voit dans la Croix. Si jamais une personne avait de la place pour se plaindre d'injustice, c'était Jésus. Il a été le seul homme innocent à avoir été puni par Dieu. Si nous chancelons devant la colère de Dieu, chancelons à la croix. (Rev. R.C. Sproul)
- Il n'y a que le paradis et il n'y a que l'enfer. Que vous rejetiez Jésus Christ avec haine ou que vous le rejetiez avec de bons sentiments sentimentaux, vous finissez dans le même enfer. "Tu mourras dans tes péchés" a dit Jésus. "Et là où je vais, tu ne viendras jamais parce que tu ne crois pas en moi." Soit tu crois ardemment au Christ, soit tu périras. La question est la même question que Jésus a posée à Marthe : "Croyez vous ?"(John MacArthur)
- La grâce n'est incroyable pour vous que lorsque vous réalisez à quel point vous êtes un misérable. (Burk Parsons)
- La seule chose en moi qui contribue à ma rédemption est mon péché pour lequel j'ai besoin d'être racheté. (Rev. Sinclair Ferguson)
- Le salut est par la Grâce ; cela veut dire qu'il est entièrement immérité. (Charles Spurgeon)
- En vérité, c'est à lui que vous devez aller, à notre Seigneur Jésus. Objection : Mais, hélas ! Je n'ai rien à emporter avec moi ; comment donc irais-je ? Réponse : N'as-tu pas de péchés ? Si tu en as, porte les et échange-les contre sa justice. Si tu viens à Lui, Il te donnera du repos.(John Bunyan)
- Vous ne contribuez à votre salut que par le péché qui l'a rendu nécessaire. (Jonathan Edwards)
- Jésus Christ était plus déterminé à aller à la croix que nous d'aller à l'église. ( Rev. Dale Partridge)
- La seule raison pour laquelle je suis chrétien, c'est parce que je suis un cadeau du Père au Fils, pas à cause de tout ce que je n'ai jamais fait. ( R.C. Sproul)
- Lorsque je me tiens devant Dieu le jour du jugement, Dieu va voir Jésus et Sa justice, qui sera ma couverture. (R.C. Sproul)
- Pour entrer au ciel, c’est Jésus-Christ ; il n’y en a pas d’autre. Ceux qui prétendent se sauver eux-mêmes insultent le Dieu vivant, discréditent l’œuvre parfaite de Jésus-Christ et se ferment l’accès au ciel. (Rev. Mario Veilleux)
- Une personne qui veut un sauveur de l'enfer, mais ne veut pas un sauveur du péché, n'a un sauveur de ni l'un ni l'autre. (Justin Peters)
- Si vous leur donnez un Dieu fait à leur image, je vous garantis qu'ils l'accepteront. Mais il ne sera pas le Dieu qui sauve. (Paul Washer)
- Le problème n'est jamais l'Écriture, mais nos cœurs réticents à croire ce que les Écritures enseignent clairement. (Rev. Dustin Benge)
- Le problème racinaire de l'homme n'est pas ses troubles biologiques, ses parents, ses amis ou sa société, mais son cœur corrompu. ( Rev. Joel Beeke)
- Le péché de l'homme naturel est exactement celui-ci : il désire tous les bénéfices de Dieu sans Dieu. (R.C.Sproul)
- Les hommes n'obtiennent pas la grâce par la liberté ; ils obtiennent la liberté par la grâce. (St Augustin)
- La justice est enseignée en vain par les commandements jusqu'à ce que le Christ la confère par imputation gratuite et par l'Esprit de régénération. (Jean Calvin - IRC 2.7.2.)
- Pour que l’homme puisse entrer en relation avec Dieu et obtenir quelque chose de lui, voici ce qui doit se passer : ce n’est pas à l’homme de commencer ni de poser la première pierre, mais il faut que Dieu, Dieu seul, hors de toute recherche et de tout désir de la part de l’homme, prenne les devants et lui fasse une promesse. Cette Parole de Dieu est le commencement, le fondement, le rocher sur lequel, ensuite, peuvent s’édifier toutes les œuvres, paroles et pensées de l’homme. (Martin Luther)
- Le Christ n'est pas un accessoire mineur qui transforme notre vie et l'améliore. En recevant l'Évangile, il devient notre vie. (Paul Washer)
- La grâce qui ne change pas ma vie ne sauvera pas mon âme. (Rev. Charles Spurgeon)
- Jésus n'est pas un échappatoire aux épreuves de la vie, mais il est notre ami le plus proche à travers elles. (Rev. Burk Parsons)
- Confiez votre passé à la Miséricorde de Dieu, votre présent à l'Amour de Dieu, et votre avenir à la Providence de dieu. (Augustin d'Hippone)
- Les hommes et les femmes qui refusent de reconnaître l'existence de Dieu le font, en dernière analyse, parce que c'est contraire à leur façon de vivre. Ils ne veulent pas se prosterner devant les revendications morales d'un Dieu saint sur leur vie. ( R.C. Sproul)
- Il n'y a que deux types d'hommes : les justes qui se savent pécheurs et les pécheurs qui se pensent justes. (Blaise Pascal)
- D'Athènes à Los Angeles, du premier siècle au XXIe siècle et partout entre les deux, la repentance n'est peut-être pas populaire, mais c'est toujours l'Evangile. (John MacArthur)
- Au cœur de la théologie reformée, cet axiome retentit : la régénération précède la foi. (RC Sproul)
- Dieu ne nous a pas choisis parce qu'Il aurait "vu d'avance" que nous serions saints ; Dieu nous a choisis pour que nous soyons saints. (Jean Calvin)
- Si Dieu a l'intention de régénérer une personne, Il la régénérera sans qu'elle ne puisse lui résister. (John Owen)
- La foi me rappelle en même temps ma vilenie contre Dieu et sa bonté envers moi ; elle me montre que, même si je ne mérite pas ma prochaine bouffée d'air, Dieu souhaite que je sois un héritier de la gloire. (John Bunyan)
- Osez posséder Dieu dans le pire moment. Il est Roi des rois et est capable de récompenser tous ses serviteurs. Nous sommes peut-être des perdants pour Lui ; nous ne serons jamais des perdants par Lui. (Thomas Watson)
- " L'Eternel éprouve les justes." Ils lui sont précieux, c'est pourquoi il les raffine par des afflictions. Aucun des enfants du Seigneur ne peut espérer échapper à l'épreuve, et même, si nous sommes sains d'esprit, aucun d'entre nous ne souhaiterait le faire, car l'épreuve est le canal de nombreuses bénédictions. (Charles Spurgeon)
- Nous nous inquiétons tous de perdre qui et ce qu'on aime. C'est bon d'être honnête sur notre peur de perdre. Nous devons juste nous rappeler que même lorsque nous avons peur, et lorsque nous sommes tristes et brisés, notre Seigneur ne nous aidera pas à traverser, il nous guérira,, liera nos blessures et nous portera à la maison. (Rev. Burk Parsons)
- Si la foi est le fruit de la décision de l'homme et non de la Volonté de Dieu, pourquoi donc prier Dieu pour la conversion des incroyants ? (Augustin d'Hippone)
- Qu'est ce que le libre arbitre ? Une doctrine qui magnifie l'homme. Une doctrine qui déclare que les desseins de Dieu sont faillibles car ils ne peuvent se réaliser que si les hommes le veulent. Une doctrine qui fait que la Volonté de Dieu s'exerce en fonction de la volonté des hommes. Une doctrine qui fait que l'Alliance de Grâce dépend des actions des hommes. Niant la Dépravation Totale de l'homme, cette doctrine tient Dieu pour débiteur envers les pécheurs. (Charles Spurgeon)
- Refuser le Calvinisme, c'est refuser l’Évangile de Jésus-Christ. (C.H. Spurgeon)
- Cela m'étonne que beaucoup croient que Dieu a écrasé Son Propre Fils pour nous, mais qu'Il nous laisserait quand même aller en enfer. (Rev. Voddie Baucham)
- Dans l'histoire récente, aucun autre mouvement n'a fait plus pour endommager la cause de l'évangile, déformer la vérité et étouffer l'articulation de saines doctrines. La théologie charismatique et pentecôtiste ont transformé l'église évangélique en un cloaque de l'erreur et un terreau pour les faux enseignants. Il a déformé le culte authentique par un "émotionalisme" débridé, pollué la prière avec du charabia privé, contaminé la vraie spiritualité avec un mysticisme non biblique et corrompu la foi en la transformant en une force créative pour parler des désirs du monde en l'existence. En élevant l'autorité de l'expérience sur l'autorité des Écritures, le Mouvement Charismatique comme Pentecôtiste ont détruit le système immunitaire de l'église - accordant sans critique le libre accès à toutes les formes imaginables d'enseignement et de pratique hérétiques. (John MacArthur)
- Si nous déformons l'Evangile, cela influencera et affectera tout ce en quoi nous croyons en rapport avec la Foi Chrétienne. (RC. Sproul)
- L'église moderne produit des personnes passionnées avec des têtes vides qui aiment le Jésus qu'ils ne connaissent pas très bien. (Rev. Voddie Baucham)
- Les nouveautés théologiques sont les graines de l'apostasie. (Rev. Phil Johnson)
- Un temps viendra où, au lieu de bergers nourrissant leurs moutons, l'église aura des clowns divertissant les chèvres. (Charles Spurgeon)
- Le monde et l'église souffrent d'un évangile superficiel, prêché par des hommes superficiels avec une doctrine superficielle. (Paul Washer)
- Trop de gens choisissent une église par le style plutôt que par le fond, par les amitiés plutôt que par la doctrine, par le divertissement plutôt que par l'exposition. (x)
- Lorsque des prophètes auto-clamés cherchent à reconditionner l'Évangile pour le rendre plus pertinent ou plus attirant pour la culture, nous ne devons pas les suivre. (Paul Washer)
- Il vaudrait mieux qu'un prédicateur se brise le cou en montant en chaire s'il ne vit pas d'abord par l'exemple divin (Jean Calvin)
- Je ne peux pas supporter quand les chrétiens ont plus d'espoir dans leur parti politique que dans la glorieuse résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ.(Paul Washer)
- Si les parents ont élevé leurs enfants pour qu'ils soient de grands médecins, avocats, athlètes ou musiciens mais n'ont pas formé leurs enfants à les honorer et obéir à Dieu, ils ont échoué.(Rev. Voddie Baucham)
- Nous ne sommes pas libres de faire ce qui est bien à nos propres yeux. Nous sommes appelés à faire ce qui est bien aux yeux de Dieu.(R.C. Sproul)
- Les pasteurs qui prêchent fidèlement la Parole de Dieu ne seront qualifiés d'ennuyeux que par ceux qui recherchent autre chose que la prédication fidèle à la Parole de Dieu. (Rev. Burk Parsons)
- Une personne qui veut un sauveur de l'enfer, mais ne veut pas un sauveur du péché, n'a un sauveur ni de l'un ni de l'autre. (Justin Peters)
- Nous avons une génération de gens qui pensent qu'ils peuvent se tenir devant le tribunal de Dieu malgré leurs péchés. (RC. Sproul)
- Une adoration arrogante est un oxymore, une contradiction dans les termes. (R.C. Sproul)
- Le pouvoir sauveur du nom de Jésus ne se transmet pas en récitant ses syllabes, mais en faisant confiance à la personne qui porte le nom. ( R.C. Sproul)
- Un dieu qui est tout amour, toute grâce, toute miséricorde, aucune souveraineté, aucune justice, aucune sainteté, et aucune colère, est une idole. (RC Sproul)
- La Bible ne dit jamais que Dieu est Amour, Amour, Amour ; ou Miséricorde, Miséricorde, Miséricorde ; ou Colère, Colère, Colère ; ou Justice, Justice, Justice ; mais elle dit qu'Il est Saint, Saint, Saint, et que la terre entière est remplie de sa Gloire. (R.C. Sproul)
- La sainteté de Dieu n'est pas seulement le plus majestueux de ses attributs, mais c'est l'attribut dont découlent tous les autres. (R.C. Sproul)
- Les personnes qui aiment vraiment Jésus Christ aiment ce qui est juste, vertueux et saint. (John MacArthur)
- Je ne me glorifierai pas même dans mon orthodoxie, car même cela peut être un piège si j'en fais un dieu... Réjouissons-nous en Lui dans toute sa plénitude et en Lui seul. (Rev. Martyn Lloyd-Jones)
- Sur la gloire du Christ je voudrais fixer toutes mes pensées et tous mes désirs, et plus je verrai la gloire du Christ, plus les beautés peintes de ce monde se faneront à mes yeux et je serai de plus en plus crucifié à ce monde. (John Owen)
- Nous ne sommes pas des pécheurs parce que nous péchons. Nous péchons parce que nous sommes pécheurs. (RC Sproul)
- N'abandonnez jamais la prière, même si Satan vous suggère que c'est en vain que vous criez à Dieu. Priez malgré lui : "Priez sans cesse !". (Charles Spurgeon)
- Plus nous sommes proches de Dieu, plus le moindre péché nous causera une profonde tristesse. (RC Sproul)
- La confession devrait être une activité quotidienne pour le chrétien dont le pèlerinage tout entier est caractérisé par un esprit de repentance. (RC Sproul)
- Savoir que Dieu sait tout de moi et que pourtant Il m'aime, est vraiment ma consolation ultime. (RC Sproul)
- Je chercherai l'Eternel et j'attendrai. Je ne m'arrêterai pas, même si l'Eternel garde le silence et ne dit pas un mot de réconfort. Il aimait tendrement Jacob, et pourtant il l'a fait lutter avant qu'il ait reçu la bénédiction. (John Bunyan)
- Mon espérance vit, non pas parce que je ne suis pas un pécheur, mais parce que je suis un pécheur pour lequel Jésus Christ est mort ; ma confiance n'est pas que je suis saint, mais qu'étant impie, Il est ma Justice. (Charles Spurgeon)
- Voyez l'amour incroyable de Dieu en faisant de nous ses fils et filles. Nous avions besoin d'un Père, mais Lui n'avait pas besoin de fils. Nous donner le Christ, c'est plus que si Dieu nous avait donné le monde entier. Il peut créer davantage de mondes, mais Il n'a plus de Christ à donner. (Thomas Watson)
- Il peut démolir ce que le péché a construit et bâtir ce que le péché a détruit ; ce qui nous était impossible lui est facile, et il nous a dit d'attendre de sa présence des moments de rafraîchissement. Quoi qu'il en soit, viens, Seigneur Jésus. (John Newton)
- Quand Dieu écrit nos noms dans le "Livre de vie de l'agneau", il ne le fait pas avec une gomme à portée de main. Il le fait pour l'éternité. (R.C. Sproul)
- C'est une bonté qui nous pardonne plus de transgressions qu'il n'y a de moments dans notre vie et qui oublie autant de folies qu'il y a de pensées dans notre coeur. Il ne se contente pas de soulager nos besoins, il nous rétablit dans notre dignité. (...) Que peut-on désirer de plus que sa bonté a accordé ? Il nous a cherchés quand nous étions perdus et nous a rachetés quand nous étions captifs ; il nous a pardonnés quand nous étions condamnés et nous a ressuscités quand nous étions morts. (Stephen Charnock)
- Chaque jour, nous avons besoin que notre regard soit redirigé de nous-mêmes vers Dieu. (Rev. Sinclair Ferguson)
- Dieu ne veut pas seulement que l'on ressente de la gratitude, mais que l'on témoigne de notre reconnaissance par nos vies. (R.C. Sproul)
- Christ est la sagesse pour nous enseigner, la justice pour nous acquitter, la sanctification pour nous orner ; il est ce don royal et princier, il est le pain des anges, la joie et le triomphe des saints ; il est tout en tout. (Thomas Watson)
- Satan est présent dans toutes vos épreuves, mais il accomplit les grands desseins de Dieu, pour sa plus grande confusion et pour votre bien. ( Thomas Goodwin)
- Au travers des afflictions, Dieu attire toutes les grâces du Saint Esprit vers un exercice constant, diligent et vigoureux, pour purifier l'âme de la pollution du péché. (John Owen)
- Dieu a toute vie, toute gloire, toute bonté, toute béatitude en Lui-même et par Lui-même ; et Il est seul en Lui-même et pour Lui-même tout suffisant, n'ayant besoin d'aucune créature qu'Il a faite, ni ne tirant aucune gloire d'elles, mais manifestant seulement Sa propre gloire en, par, a et sur elles. Il est la seule source de tout être, de qui, par qui et pour qui sont toutes choses ; et il a sur elles la domination la plus souveraine, pour faire par elles, pour elles, ou sur elles tout ce qu'il Lui plaît. A ses yeux, toutes choses sont ouvertes et manifestes, sa connaissance est infinie, infaillible et indépendante de la créature, de sorte que rien n'est pour Lui contingent ou incertain. Il est très saint dans tous ses conseils, dans toutes ses œuvres et dans tous ses commandements. Les anges, les hommes et toute autre créature Lui doivent le culte, le service ou l'obéissance qu'Il lui plaît d'exiger d'eux. (Confession de foi de Wesminster 2.2)
- Oh, j'aspire à être utile aux âmes, et tout le reste peut aller où il veut. (Charles Spurgeon)
- Dieu est non seulement la référence normative pour ce qui est bien et vrai, mais il est aussi le standard ultime de la beauté. (R.C. Sproul)
- Toute mon espérance n'est que dans l'étendue de ta miséricorde. Donne moi ce que tu ordonnes et ordonne ce que tu veux. (Augustin)
Pourquoi s’adresser à Dieu dans la prière ? Sur la nature de la prière selon la Bible, lisons la réponse que donne à cette question le catéchisme de Heidelberg, cet excellent manuel de piété chrétienne rédigé il y a bientôt cinq siècles. Lisons la série de questions et de réponses qui font partie du quarante-cinquième dimanche de ce catéchisme:
116 Pourquoi devons nous prier ?
Parce que la prière est la principale partie de la reconnaissance que Dieu réclame de nous; et parce que Dieu ne veut donner sa grâce et son Saint-Esprit qu’à ceux qui les lui demandent par des prières ardentes et continuelles et qui l’en remercient.
117 Que faut-il pour que la prière soit agréée et exaucée par Dieu ?
Premièrement, que nous demandions du fond du cœur au seul vrai Dieu qui s’est révélé à nous dans sa Parole tout ce qu’Il nous a ordonné de requérir de lui; deuxièmement que nous connaissions, droitement et à fond, notre pauvreté et notre misère afin de nous humilier devant sa majesté; troisièmement, que nous nous appuyions sur cette ferme assurance que, sans tenir compte de notre indignité, Il exaucera sûrement notre prière pour l’amour du Seigneur Jésus-Christ, comme Il nous l’a promis dans sa Parole.
118 Que Dieu nous a-t-il ordonné de lui demander?
Tout ce qui est nécessaire pour l’esprit et pour le corps et que le Seigneur Jésus-Christ a rassemblé dans la prière qu’il nous a lui-même enseignée.
119 Que dit cette prière?
Notre Père qui es aux cieux
Que ton Nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel;
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour,
Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés,
Ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du mal;
Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen
Le catéchisme poursuit ensuite son explication du Notre Père, qu’on appelle aussi l’oraison dominicale (c’est-à-dire la prière du Seigneur):
120 Pourquoi le Christ nous a-t-il commandé de nous adresser à Dieu comme à notre Père?
Afin d’éveiller en nous, dès le commencement de notre prière, le respect filial et la confiance en Dieu qui doivent être à la source de notre prière, car Dieu est devenu notre Père par le Christ. Il veut bien moins nous refuser ce que nous lui demandons avec foi que nos pères ne le font pour les choses ordinaires.
121 Pourquoi est-il ajouté: qui es aux cieux?
Afin que nous n’ayons aucune idée terre-à-terre de la majesté céleste de Dieu et que nous attendions de sa toute-puissance tout ce qui nous est nécessaire pour le corps et pour l’âme.
122 Quelle est la première demande?
Que ton nom soit sanctifié, c’est-à-dire: donne-nous d’abord de te connaître droitement, de te sanctifier, de te célébrer, et de te louer dans toutes tes œuvres en lesquelles brillent ta toute-puissance, ta sagesse, ta bonté, ta justice, ta miséricorde et ta vérité. Donne-nous aussi de régler toute notre vie, nos pensées, nos paroles et nos actes de telle sorte que ton Nom ne soit jamais blasphémé à cause de nous, mais plutôt honoré et glorifié.
123 Quelle est la deuxième demande?
Que ton règne vienne, c’est-à-dire: règne sur nous par ta Parole et ton Esprit de telle sorte que nous nous soumettions de plus en plus à toi. Maintiens et fais croître ton Église. Renverse les œuvres du Diable, toute puissance qui s’élève contre toi et tous les méchants complots formés contre ta sainte Parole, jusqu’à ce que vienne l’accomplissement de ton Royaume lorsque tu seras tout en tous.
124 Quelle est la troisième demande?
Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel, c’est-à-dire: Que tous les hommes et nous, nous renoncions à notre propre volonté et que, sans aucun murmure, nous obéissions à sa volonté qui seule est bonne, et qu’ainsi chacun s’acquitte de son devoir et de sa vocation aussi promptement et fidèlement que les anges dans le ciel.
125 Quelle est la quatrième demande?
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. C’est-à-dire: veuille nous pourvoir de tout ce qui est nécessaire à l’existence afin que nous reconnaissions que tu es la source unique de tout bien et que, sans ta bénédiction, ni nos soins, ni nos travaux, ni même tes dons ne nous profiteraient; et qu’ainsi nous détournions notre confiance de toutes les créatures pour ne la placer qu’en toi.
126 Quelle est la cinquième demande?
Pardonne nous-nos offenses comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, c’est-à-dire: à cause du sang du Christ, veuille ne pas nous imputer, à nous pauvres pécheurs, toutes nos fautes et le mal qui nous est toujours attaché; donne-nous également de trouver en nous ce témoignage de ta grâce: la ferme résolution de pardonner de bon coeur à notre prochain.
127 Quelle est la sixième demande?
Ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du mal, c’est-à-dire: puisque nous sommes si faibles que nous ne saurions subsister un instant, et que, de plus, nos ennemis mortels – le Diable, le monde et notre propre chair – nous assaillent sans cesse, veuille nous soutenir et nous fortifier par la puissance de ton Saint Esprit. Ainsi seulement nous pourrons leur résister avec courage et ne pas succomber dans ce combat spirituel, jusqu’à ce qu’enfin nous remportions une pleine victoire.
128 Comment conclus-tu cette prière?
Car c’est à toi qu’appartiennent, aux siècles des siècles, le règne, la puissance et la gloire, c’est-à-dire: nous te demandons tout cela parce que tu es notre Roi et qu’ayant tout en ta puissance, tu peux et tu veux nous accorder tout bien; ainsi la gloire en revient non pas à nous mais éternellement à ton saint Nom.
129 Que signifie ce petit mot: Amen ?
Amen veut dire: c’est sûr et certain ! Ma prière est bien plus sûrement exaucée par Dieu que je ne sens dans mon coeur le désir qu’elle le soit.
Le chant des psaumes en langue vernaculaire, qu’il soit individuel, familial ou communautaire (dans le cadre du culte), a sans aucun doute été un marqueur de l’identité protestante depuis la Réforme du seizième siècle. Foi et Vie Réformées a déjà publié des extraits de la Préface de Jean Calvin au recueil des psaumes publié à Genève en 1543 en conclusion d’un article sur la préparation, l’impression et la diffusion du Psautier de 1562 (cliquer ici).
De son côté Martin Luther écrivait ce magnifique texte dans la préface au psautier allemand (1531-1545) :
Tout chrétien, qui veut prier et se recueillir, devrait se servir du Psautier. Il serait bon que tout chrétien se familiarisât à tel point avec lui, qu’il le sache par cœur, mot à mot, et puisse en citer, en toute circonstance, un passage approprié. Car, en vérité, tout ce qu’un cœur pieux désire exprimer en une prière, il le trouve formulé dans les Psaumes d’une façon si parfaite et si émouvante, qu’aucun homme ne saurait mieux le dire. Le Psautier nous enseigne et nous console précisément par la prière. Il s’accorde au « Notre Père » et le « Notre Père » se retrouve en lui d’une façon si parfaite que l’un nous sert à comprendre l’autre et que les deux rendent le même son.
Ce qui donne la plus grande valeur à ces paroles, c’est qu’elles sont prononcées en présence de Dieu et lui sont adressées : de là leur sérieux et leur vie. Car, quand on parle aux hommes de ces choses, le cœur est moins engagé, il y a moins de flamme, de vie et d’insistance. C’est pourquoi le Psautier est le livre de chevet de tous les saints et chacun y trouve, en toutes circonstances, des prières et des paroles qui s’adaptent à son cas et correspondent à tel point à ses besoins qu’elles semblent avoir été écrites uniquement pour lui, et qu’il ne saurait en formuler, en trouver, en souhaiter de meilleures. Cela nous sert à acquérir la certitude que, quand ces paroles nous plaisent et répondent à nos propres sentiments, nous sommes réellement dans la communion des saints, qui ont éprouvé ce que nous-mêmes nous expérimentons, parce que leur chant s’accorde avec le nôtre…
En résumé, si tu veux un tableau vraiment vivant et coloré de la sainte Église chrétienne, prends en main un Psautier et tu verras dans un miroir parfait ce qu’est la chrétienté. Tu y apprendras aussi à te connaître réellement toi-même, de même que Dieu et toutes les créatures.
Notre Seigneur, qui nous a enseigné à prier les Psaumes et l’Oraison dominicale, et qui nous les a donnés, veuille aussi nous accorder un esprit de prière, afin que nous priions avec joie et avec une foi réelle, fermement et sans cesse ; car nous en avons besoin. C’est ainsi qu’il l’a ordonné, et c’est ce qu’il attend de nous. Qu’il soit loué, honoré et béni à jamais : Amen.
Je dois repasser dans mon esprit sur les soins que Dieu a pris de moi, dans un temps, où je paraissais destitué de tout secours humain ; et comment il m’a placé dans l’état heureux, où je me trouve.
Certainement tu es celui qui m’as tiré hors du ventre de ma mère, et qui as fait ma sûreté lorsque j’étais aux seins de ma mère. J’ai été mis en ta charge dès la matrice. Tu es mon Dieu fort dès le ventre de ma mère.
Psaume 22.10,11
Réflexions
I.
Mieux vaut se retirer vers l’Éternel, que de s’assurer sur l’homme.
Que trouve-t-on dans l’homme pour fonder notre confiance ?
Ignorance, malice, légèreté, faiblesse. Tous ces défauts sont quelques fois réunis.
Un seul est suffisant pour rendre l’homme un appui inutile.
En vain cet homme accrédité m’a-t-il promis sa protection, si je ne compte que sur lui, je ne reposerai point en assurance ?
Qui me répondra de sa vie pour une journée entière ? Qui ne peut se soutenir soi-même, peut-il servir d’appui solide aux autres ?
II.
Abandonnons l’appui de la créature pour ne nous reposer, désormais, que sur le Créateur, qui est béni aux siècles des siècles.
L’homme est changeant ; Dieu est toujours le même.
L’homme est mauvais ; Dieu est souverainement bon.
L’homme marche dans les ténèbres, il ne sait où il va, ni où il conduit ceux qui le suivent ;
Dieu est lumière, et il n’y a en lui aucunes ténèbres.
L’homme passe comme une ombre ; Dieu est l’Éternel, l’immortel, l’immuable.
Le moindre obstacle peut arrêter l’homme, et ruiner tous ses projets ; Dieu dirige tous les évènements, et sa volonté est souverainement efficace.
Ô ! aveuglement incompréhensible, de préférer l’appui d’un faible mortel, même de tous les hommes réunis, à la protection de Dieu, qui est le rocher des siècles !
III.
Je m’aveuglerais volontairement, si je ne reconnaissais que Dieu m’a conduit, protégé et dirigé d’une manière sensible. Combien de fois les créatures, sur lesquelles je devais, à ce qui semble, compter, m’ayant abandonné, Dieu m’a-t-il fait naître des appuis nouveaux ?
À ces féconds il en a fait succéder des troisièmes ; me montrant, en même temps, et la fragilité de la créature, et l’immuable bonté du Créateur.
IV.
Ne dois-je pas conclure des soins paternels de mon Dieu, que quand même mon père et ma mère m’abandonneraient, que quand même je serais délaissé de tout appui humain, et privé de l’affection de mes amis et de mes protecteurs, le Seigneur me recueillera ?
Qu’il est doux de penser que Dieu nous a fait du bien !
Les faveurs reçues, si l’on en a profité, deviennent les arrhes des grâces que Dieu se prépare de nous accorder dans la suite.
Mon âme, ne t’abats point dans tes maux. L’Éternel qui t’a mille fois consolée et réjouie, te délivrera encore.
Refuser de s’abandonner entièrement à Dieu, dans tout ce qui peut nous arriver, n’est-ce pas avancer l’une ou l’autre de ces impiétés ; ou, que c’est à notre industrie, que nous devons notre conservation, et ce que nous sommes, ou, que nous avons à nous plaindre de la manière, en laquelle Dieu nous a conduits jusqu’ici ?
V.
Vouloir que Dieu nous protège, et ne pas vouloir exécuter ce qu’il nous ordonne, n’est-ce pas imiter la folie de celui, qui se choisirait un guide, et qui pourtant refuserait de marcher dans le chemin qu’il lui indiquerait ?
Dieu soutient toutes ses créatures, mais il chérit ses bien-aimés comme la prunelle de son œil ; et avec plus de tendresse que la mère ne chérit l’enfant qu’elle allaite.
Le moyen sûr de se perpétuer le secours de Dieu, c’est de priser ce secours ; de la demander ; de s’en servir, et d’avoir une confiance sans bornes en ce Dieu, qui daigne nous favoriser de sa protection.
Prière
C’est bien avec justice, ô mon Dieu ! que tu es appelé le Père des orphelins. Privé de tout secours, tu as été mon soutien et mon refuge. Tu as pourvu, comme par miracle, à mon éducation ; et dans le temps où je devais, ce semble, être abandonné de tous. Tu m’as fait naître des appuis et des protecteurs.
Tous les jours, ô Père des grâces ! tu as renouvelé sur moi tes gratuités (grâces), et tes dernières faveurs l’ont toujours emporté sur les premières. Oh ! si donc, ô mon Dieu ! mon amour pour Toi avait crû à proportion, quel zèle ! quelle affection ! quel attachement n’aurais-je point, ô Dieu ! malgré mes froideurs, et mes ingratitudes ; mais ajoute à toutes ces grâces, celle de les sentir vivement, et de les rapporter à ta gloire.
C’est à Toi seul que je dois tous les avantages qui m’environnent. Qu’on voie, ô Père de grâce ! que c’est Toi qui m’as conduit dans l’état où je me trouve, et que j’y vis suivant les ordres de ta volonté.
Fais que je suive en tout tes désirs ; que j’épouse ta cause ; et que je paraisse ne vouloir dépendre que de Toi, ô Père céleste ! à qui je dois tout ce que je suis, et de que j’attends ce qui peut me rendre heureux.
Amen !
Pasteur Protestant Réformé
Pierre Roques
Le tableau de la conduite du chrétien qui s’occupe sérieusement du soin de son salut.
Un jour, quelqu’un m’a demandé si j’étais plutôt de gauche ou de droite. A ma question de savoir ce qu’il entendait par gauche et droite, il m’a dit : en résumé, une personne de gauche insistera davantage sur la notion de justice tandis qu’une personne de droite insistera davantage sur celle d’ordre.
Que cette définition soit juste ou non, pertinente ou très approximative, elle appelle quelques remarques. La première consiste à se demander si la justice peut subsister, voire exister, sans l’ordre, et inversement. Là où règne le désordre, peut-on s’attendre à ce que règne une justice impartiale et honnête ? Et là où règne l’injustice, de quel ordre s’agit-il ? D’un ordre injuste, qui n’est rien d’autre qu’un désordre moral. Alors, par rapport à ces catégories, faut-il être plutôt centriste que de gauche ou de droite ? Le juste milieu serait-il la solution ? Cinquante pour cent de justice et cinquante pour cent d’ordre suffisent-ils à faire l’affaire ?
Si tel est notre choix, il faudra rapidement convenir qu’il manquera toujours quelque part cent pour cent de ce que l’on recherche : cinquante pour cent d’ordre et cinquante pour cent de justice manqueront toujours à l’appel. Le vrai problème n’est-il pas que notre esprit est déformé, inclinant toujours à opposer quelque part ordre et justice car incapable d’envisager que ces deux notions sont inséparables, même si elles peuvent être distinguées ? On doit chercher à atteindre chacune d’entre elles pour que l’autre puisse aussi apparaître et fleurir de manière concomitante. Mais là où l’ordre est abusivement amalgamé à l’oppression, et la justice faussement assimilée au laissez-faire, on ne risque sûrement pas de parvenir à la manifestation harmonieuse des deux !
Dans bien des milieux qui se disent chrétiens, une opposition artificielle entre ordre et justice s’exprime lorsqu’on commence par s’opposer à la notion même de justice divine : celle qui exige la rétribution pleine et entière des transgressions commises par les hommes pécheurs contre la sainteté de Dieu. On trouve cette notion insupportable. A partir de ce rejet, on rejette tout de go l’ordre restauré par le Dieu sauveur entre lui et les humains à travers le plan de rédemption qu’il a accompli en Jésus-Christ. Car c’est ce dernier qui, accomplissant parfaitement la justice divine, a permis le rétablissement de cette relation. Si ordre et justice doivent prévaloir de manière harmonieuse entre les humains, ce ne peut être qu’en plongeant le regard de la foi dans cette œuvre-là, qui vient d’en-haut.
Écoutons l’apôtre Jacques, qui nous parle dans sa lettre de désordre et de justice (3.16-18) : Làoù il y a jalousie et rivalité, il y a du désordre et toute espèce de pratiques mauvaises. La sagesse d’en-haut est d’abord pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, sans partialité, sans hypocrisie. Le fruit de la justice est semé dans la paix par les artisans de paix.
Notre Dieu dans les cieux, nous bénissons ton nom aujourd'hui en tant que seul vrai Dieu des cieux et de la terre.
Nous t'adorons pour ta miséricorde et ta grâce, pour n'avoir pas donné aux pécheurs pitoyables ce que nous méritons.
Au lieu de cela, tu nous as donné ton Fils par qui nous avons le pardon de nos péchés et les nombreux avantages qui en découlent : l'assurance de ton amour, la paix de la conscience, la joie dans le Saint-Esprit, l'augmentation de la grâce et la persévérance jusqu'au bout.
Nous te remercions de ne pas nous avoir traités comme nos péchés le méritent.
Nous avouons que nous manquons souvent et avons honte de notre faible zèle.
S'il te plaît, aide-nous à lutter pour la piété et la sainteté sans lesquelles personne ne verra le Seigneur.
Accorde-nous une mesure supplémentaire de ton Esprit aujourd'hui afin que nous puissions rechercher d'abord ton royaume et ta justice.
Nous prions cela au nom du Seigneur Jésus-Christ.
Amen.
.
.
William F Hill Jr
Révérend du Temple Réformée
de Providence Church à Evansville dans l'Indiana (USA)
Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. (...) car, quand je suis faible, c'est alors (qu'en Christ) je suis fort.
Corinthiens 12/9-10
Car ce n'est pas en mon arc que je me confie, ce n'est pas mon épée qui me sauvera ;
mais c'est toi qui nous délivres (...). Nous nous glorifions en Dieu chaque jour, et nous célébrerons à jamais ton nom.
Psaumes 44/6-9
.
Découvrez la production musicale de la Chorale Protestante Timothée, le but étant qu’elle soit avant tout inspirée par la Parole de Dieu et à son service. Les voix accompagnées des instruments expriment la foi chrétienne et cherchent à communiquer une grâce à ceux qui l’écoutent. Les interprètes sont des membres de l’équipe de la maison d’accueil d’Anduze ainsi que des assemblées du Gard et de l’Hérault. Réunie régulièrement pour des répétitions, la chorale participe occasionnellement aux cultes et réunions d’Églises, sollicitée également à l’occasion d’événements particuliers dans les temples des Cévennes ou ailleurs. si vous souhaitez entendre et/ou acheter leurs CD,
Un protecteur souverain j'ai, Invisible, mais toujours à portée de main, immuablement fidèle pour sauver, Tout-puissant pour gouverner et commander. Il sourit, et mon confort abonde ; sa grâce comme la rosée descendra ; et les murs du salut entourent l'âme qu'Il se plaît à défendre. Inspirateur, fondement de mon espérance et auditeur de la prière, toi Mon Dieu, je l'avoue, tu m'as aidé jusqu'à présent. Je songe aux années passées dans lesquelles tu as prouvé ma défense ; tu ne renonceras pas non plus enfin à un pécheur si fidèlement aimé. Berger et gardien des tiens, mon tout à ton alliance prends soin de moi. Etant mon Bouclier et mon Soleil, la nuit n'est pas ténèbres pour moi ; et aussi vite que mes moments s'écoulent, Ils ne me rapprochent que plus de Toi.
Que te dirai-je, mon Seigneur et mon Dieu, après tant de grâces que tu m'as faites aujourd'hui, mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé devant la face de tous les peuples, la lumière des nations, la gloire d'Israël; laisse maintenant aller ton serviteur. Il est vrai que je n'ai pas vu des yeux de mon corps avec Siméon, le Sauveur que tu nous as donné, et je ne l'ai pas tenu entre mes bras comme ce saint homme; mais je l'ai vu des yeux de mon esprit et de ma foi; non seulement j'ai contemplé les sacrés signes de son corps et de son sang, et je les ai tenus entre mes mains; mais j'ai embrassé par ma foi ce divin Rédempteur, et je l'ai logé dans mon cœur.
Bénédict Pictet
Béni sois-tu notre Dieu, notre Père, Dieu d’amour, Dieu de vérité, Dieu de toute grâce. Nous te bénissons de nous avoir donné Jésus-Christ, notre Seigneur. Car lui, le Fils unique est descendu des cieux, du sein du Père sur la terre pour te glorifier ; pour que ton nom soit sanctifié, pour que ton règne vienne, pour que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Et, ayant tout accompli en perfection, tu l’as glorifié ; tu l’as élevé au plus haut des cieux et fait siéger à ta droite couronné de plusieurs diadèmes. (...)
En ce temps de commémoration, nous aimons à tourner nos regards vers l’histoire pour y admirer ta fidélité, ta bienveillance, ta miséricorde envers ton Église, qui a subsisté jusqu’à ce jour et que tu continues fidèlement de bâtir. (...)
C’est pourquoi, nous te prions qu’en nous souvenant de nos pères spirituels, nous soyons à notre tour, animés de la même foi ; cette foi active, fervente, qui s’empare de tes promesses et marche avec persévérance, fixant les yeux sur Jésus, pour atteindre le prix de l’appel céleste.
Car toi Seigneur, tu es le même, hier, aujourd’hui et éternellement, veillant inlassablement sur tes Églises. (...)
Nous te rendons grâce pour le ministère de ta Parole qui édifie ton Église ; qu’elle nous soit encore exposée aujourd’hui ; ouvre les oreilles de nos cœurs pour écouter ses exhortations, ses avertissements, ses répréhensions, ses encouragements, ses consolations ; et accorde-nous la volonté et la force d’y conformer nos vies.
Oui, que ta Parole, pure lumière, éclaire et guide tous nos pas pour que nous puissions, notre Dieu, te glorifier ici-bas.
À toi, notre Dieu, notre Père, qui nous transportas sans retour dans le royaume de Jésus, fils de ton amour.
À toi soit honneur et sagesse, Dieu d’amour, Dieu de vérité. A toi la force et la richesse durant toute l’éternité !
Et nous prosternant devant toi, nous te bénissons ! Amen.
Pour lire l'ensemble complet de la prière d'intercession sur le site Par la Foi,
" J'avoue que je donnerais à peine un penny pour tout salut que je pourrais perdre. La vie éternelle est la chose dont nous avons besoin, la Vie de Dieu, qui ne peut jamais changer ou être enlevée de nous, et c'est ce qui est donné à toutes celles et ceux qui croient en Jésus Christ."
Car, lorsque que nous étions
encore sans force,
Christ, au temps marqué,
est mort pour des impies
(Romains 5-6)
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.