Gelobet seist du, Jesu Christ
(Cantate BWV 91)
de Jean Sébastien Bach
/image%2F1498835%2F20201227%2Fob_885537_refuge-protestant-joyeux-noel.gif)
Blog Protestant Réformé
Jean Calvin
"Puisque Dieu, par conséquent, nous justifie par la Médiation du Christ, Il nous Acquitte, non pas par l'aveu de notre innocence personnelle, mais par une imputation de la justice ; de sorte que nous, qui sommes injustes en nous-mêmes, sommes considérés comme Justes en Jésus Christ."
Ouvrez votre maison
à l'homme sans asile.
Soyez heureux de partager ;
ne maltraitez pas l'étranger qui,
rongé de chagrin, sur vos terres s'exile...
BM
En cette nouvelle année,
vous souhaite
tous ses vœux les meilleurs.
Que la Grâce et la Paix
dans Notre Sauveur et Seigneur Jésus Christ
vous entoure tout au long de celle ci
pour vous et vos proches.
Que Dieu vous bénisse !
Très belle et bonne année 2021 !
Jésus Christ est le même
hier, aujourd'hui et éternellement.
(Hébreux 13-8)
Nouvelle année, même Jésus. Il est le même hier, aujourd'hui et pour toujours. Reposez-vous et comptez sur Lui Seul.
Rév. Chris Larson
Président & CEO, à Ligonier Ministries
Le principal motif d'allégresse et de joie est lorsque Dieu rétablit pour nous une pure et saine doctrine ; car aucune pénurie de froment ne devrait nous terrifier et nous alarmer autant qu'une pénurie de la Parole.
Jean Calvin,
Ne chanterai-je pas de tout mon cœur à Celui qui me rend si heureux ? **
Ne chanterai-je pas de tout mon cœur à Celui qui me réjouit tant ? Car je ne vois rien en toutes choses que Son Affection. Le rythme cardiaque de la vie n'est-il pas l'Amour de Mon Seigneur ? L'Amour porte de plus en plus ceux qui se donnent au service de Dieu. Toutes choses ont leur temps, mais l'Amour de Dieu est Eternel. Parce que Tu fais brûler mon cœur, parce que Tu M'aimes Tellement, Seigneur, je lève les mains vers Toi : Père, voici, je suis Ton Enfant. Donne moi Ta Grâce de Te Servir ici et maintenant ; Ô Dieu qui es Amour, je désire me tenir près de Toi toute ma vie, jusqu'à ce qu'après ce temps sur terre, je t'aime enfin pour Toujours au Ciel. Amen,
Lecture
Psaumes 103, 104 & 146 / Psaume 119,96 / Ecclésiaste 3 / Psaume 103,17 / Esaïe 40, 6-8 / 1 Pierre 1,24 / Psaume 139 /Psaume 17.8; 36.8 ; 57.2 ; 61.5 ; 91.4 ; Matthieu 23:37
Tout Seigneur t'appartient **
Toutes choses sont à Toi, ô Dieu, de Toi Seul sont les bénédictions que je souhaite en prière. Ton Amour et Ta Fidélité m'entoure. Tu veux m'entourer d'Amour Sage et Tendre, et tout le bien que nous ayons jamais reçu, c'est de Toi Seul Seigneur. Tu m'as appelé à la Vie pour Ta Gloire ; Tu m'as donné Ta Parole pour mon salut ; Tu m'as guidé avec frénésie, et Tu m'as élevé une corne de salut préparée par Toi. Avant de Te demander quoi que ce soit, Tu as considéré mon besoin avant de me plaindre. Tu nous aides à porter notre fardeau, Tu nous soutiens à chaque pas, même dans les pires fléaux, Tu es Notre Dieu qui nous sauve. Ô combien Tu Connais tous mes besoins auxquels Tu réponds si fidèlement ! Tu ne donnes pas une pierre pour du pain, ni un serpent pour du poisson. Qui fuit vers Toi, que Tu n'aides pas ? Tu rends un pécheur requis* (*Demandé, exigé comme nécessaire, être conforme à ce qui est demandé pour telle chose.) avant qu'il ne s'enfuie vers Toi. Tu guéris ô Jésus dans Tes Plaies, Tu Réconfortes même dans le malheur, et sous tous les coups, Tu donnes Ta Paix à mon cœur. Oh quelle Gloire a été trouvée, Ta Bénédiction de Grâce envoyée aux perdus à Bethléem ! Tu m'as vaincu dans mes péchés, et Christ pour moi a porté ses blessures sur le Golgotha. Oh ! Puis-je T'aimer comme Tu M'aimes ! Qu'une Sainte Crainte me conduise, Conduis-moi comme Ton Enfant ! Daigne permettre de gagner ces Richesses de Toi que ni la rouille ni la teigne ne dévorent, et que mes sens ne soient jamais aveuglés par un vain regard ! Je T'honorerai à jamais, ô Dieu de Majesté ! O Seigneur des Seigneurs, Toi qui es La Bonté Eternelle, tout mon cœur veut T'être consacré. Que me manquerai-je, quand Ta Main me Conduit ? Il n'y a rien à désirer, à part Ta Gloire ! Amen,
Fais-moi dès le matin entendre ta bonté ! Car je me confie en toi. Fais-moi connaître le chemin où je dois marcher ! Car j'élève à toi mon âme. (...) Auprès de toi je cherche un refuge. Enseigne-moi à faire ta volonté ! Car tu es mon Dieu. Que ton bon esprit me conduise sur la voie droite ! (Psaume 143 :8-10)*
.*Merci à Jacky Barbier pour le partage de ce verset ce 1er janvier 2021
.
.
.
.
** La source même des endroits n'engagent pas sur certains domaines Refuge Protestant du point de vue doctrinal ou autres, ces sources trouvées pour la connaissance de chants communs restent libres & responsables pour eux-mêmes de leur contenu et direction.
Joyeux Noël
à toutes et tous !
Bonne fête de la Nativité !
Que Dieu bénisse
Chacune et chacun d'entre vous !
Refuge Protestant
Gelobet seist du, Jesu Christ
(Cantate BWV 91)
de Jean Sébastien Bach
Louange à toi, Jésus-Christ, pour être né homme d'une vierge, en vérité, c'est ce dont se réjouit l'armée des anges. L'éclat de la magnificence du Très-haut, l'image même de Dieu, a à l'heure fixée, pris demeure. L'enfant unique du Père éternel, lumière éternelle née de la lumière, se trouve maintenant dans la mangeoire. O hommes, contemplez donc ce qu'a fait ici la puissance de l'amour ! Dans notre pauvre corps fait de chair et de sang ! Celui-ci n'était il pas maudit, condamné, perdu ? L'éternelle bonté est vêtue. Ainsi recevra-t-il bénédiction. Dieu, pour qui le globe terrestre est trop petit, que ni la terre ni le ciel ne peuvent contenir, se révèle dans une petite crèche. Si la lumière éternelle nous rejoint ainsi, Dieu ne pourra dorénavant plus nous prendre en haine, nous qui sommes les enfants de cette lumière. Ah Peuple chrétien, allons, prépare-toi à recevoir chez toi le Créateur ! Le Puissant Fils de Dieu s'invite chez toi. Ah laisse ton cœur être touché par cet amour ; Il vient à toi pour te guider à travers cette vallée de larmes à son Trône. La misère que Dieu assume, nous a vraiment désigné un salut éternel, la surabondance des trésors célestes. En se faisant homme, il te fait participer à la splendeur des anges. Il t'installe dans leur chœur. Tout cela, Il l'a fait pour nous montrer l'immensité de son amour. Le Peuple Chrétien tout entier s'en réjouit et lui en est reconnaissant pour l'éternité.
Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et le gouvernement sera sur son épaule ; et son nom sera appelé merveilleux conseiller, le Dieu puissant, le père éternel, le prince de la paix.
.
.
La source même des endroits n'engagent pas sur certains domaines Refuge Protestant du point de vue doctrinal ou autres, ces sources trouvées pour la connaissance de chants communs restent libres & responsables pour eux-mêmes de leur contenu et direction.
Dans quel monde de ténèbres l’homme ne vit-il pas depuis la chute de nos premiers parents !
Aujourd’hui l’iniquité relève la tête plus impudemment que jamais et revendique le droit de s’appeler bien.
L’occultisme sous toutes ses formes se proclame le chemin vers la vraie spiritualité.
L’humanisme sans Dieu prétend nous libérer de tous les maux.
Les hommes en viennent, en excluant l’oeuvre victorieuse de Christ à la croix, à croire pouvoir même apprivoiser la mort, se la rendre amie.
L’immoralité réclame le droit d’être considérée l’égal, voire le supérieur du bien tel qu’il est défini par Dieu dans Sa Loi.
Celui qui n’adore pas l’humanitarisme ambiant, qui ne s’incline pas devant le pluralisme des valeurs, qui ne se vautre pas dans ce marais qu’est l’égalitarisation de toutes choses (et surtout du bien et du mal) est considéré comme anormal en attendant d’être persécuté, voir éliminé, comme ennemi du consensus antichrétien universel qui se construit sous nos yeux.
C’est ainsi que l’on travaille à la construction de cette bienheureuse démocratie qui regrouperait toute l’humanité dans un bien-être programmé pour tous sauf, bien sûr, pour ces gêneurs sous-humains - unmensch - de la béatitude matérialiste universelle que sont embryons, handicapés de toutes sortes et vieux.
Voici le paradis que nous prépare une humanité qui ne veut décidément plus entendre parler ni de repentance, ni de conversion, ni de retour à Dieu et moins encore d’une quelconque soumission à Ses Saintes Lois.
On peut bien dire d’une telle civilisation :
Mais la lumière qui est en Christ, lumière qui éclaire toute la création de Dieu, est réellement venue dans le monde.
Elle s’est révélée pour nous dans cette fête que nous célébrons à Noël, fête placée de la naissance du Seigneur des seigneurs, du Roi des rois, de Jésus-Christ, de toute éternité Lumière Divine et, aujourd’hui encore, Lumière Unique des nations.
Comme l’annonçait Zacharie :
par ce petit enfant, vrai Dieu et vrai homme, est venue la connaissance du Salut, le Pardon des péchés, l’ardente Miséricorde du Dieu Juste et Saint.
C’est cette Lumière venue parmi les hommes, qui se trouve à la base, qui est la raison d’être de tout notre travail.
Cette Lumière est déjà victorieuse de tous les ténèbres de ce pauvre monde perdu.
C’est elle qui nous conduit à travailler à percer les brouillards si épais de ce temps où les hommes se dressent plus que jamais et follement contre leur Dieu.
Que la Parole de Dieu éclaire notre chemin et que, par cette Lumière qui illumine tout homme, nos yeux puisse aussi voir la Lumière.
Amen,
Jean-Marc Berthoud,
Théologien Baptiste Réformé
.
.
Source : Calvinisme d'aujourd'hui
Car Il a rassasié l’âme qui était vide,
et rempli de biens l’âme affamée.
(Psaume 107.9.)
Il est bon d’avoir des soupirs, et plus ils sont intenses, plus ils ont de valeur.
Dieu aime à satisfaire ces désirs de nos âmes, quelque profonds et absorbants qu’ils puissent être.
Désirons beaucoup, afin que Dieu donne beaucoup.
Notre état d’âme n’est jamais sain, tant que nous sommes satisfaits de nous-mêmes et ne sentons pas de besoins.
Ces soifs d’une grâce plus grande, ces soupirs qui ne peuvent s’exprimer sont des peines qui vont croissant d’intensité; mais ces peines, nous voudrions les ressentir toujours davantage.
Oh, que ton Esprit de grâce nous fasse soupirer et crier toujours plus ardemment pour des choses toujours meilleures !
La faim n’est jamais une sensation agréable ; mais heureux ceux qui ont faim et soif de justice.
Non seulement leur faim sera apaisée, mais elle sera entièrement rassasiée.
Ils recevront, non une nourriture grossière et ordinaire, mais il leur sera servi des aliments dignes de leur Seigneur, et fourni des biens provenant de l’abondance de Dieu.
Qu’ils ne se tourmentent donc point, ceux qui soupirent à cause des besoins et de la faim qu’ils éprouvent, mais qu’ils joignent leur voix à celle du Psalmiste, qui, lui aussi, languit que Dieu se magnifie, et « qu’ils célèbrent les bontés de l’Eternel et ses merveilles parmi les fils des hommes ».
Amen,
Charles Haddon Spurgeon,
Pasteur Baptiste Réformé
Un jour le révérend écossais Mac-All, fondateur des réunions populaires, fondation Protestante à Paris, reçut une lettre dans laquelle on lui signalait une pauvre femme habitant l’un des quartiers les plus misérables de la ville.
Cette femme allait mourir et se trouvait dans le plus absolu dénuement.
A l’issue d’une réunion au Temple, le révérend Mac-All lut cette lettre à haute voix et demanda si, parmi les chrétiens qui l’assistaient dans son œuvre, il se trouvait quelqu’un qui fût disposé à visiter cette malheureuse femme et à s’informer de ses besoins.
Un chrétien s’offrit pour le faire.
L’auteur inconnu de cette lettre prévenait le révérend que ce ne serait pas chose facile de parvenir jusqu’à cette femme, car son fils chez lequel elle demeurait était un homme grossier, qui ne permettait à personne de s’approcher de sa mère.
Sans se laisser rebuter par ces détails, le chrétien partit sur le champ pour accomplir sa mission d’amour.
Après beaucoup de difficultés, il découvrit enfin, dans la partie la plus misérable du quartier de Belleville, le bouge où la malade se trouvait.
Près de la porte se tenait un individu à l’air rébarbatif qui ne pouvait être que le fils en question.
Il ne se trompait pas et, s’adressant poliment à lui, il lui demanda si Mme X ne demeurait pas dans la maison.
— Oui, que lui voulez-vous ?
— J’ai appris qu’elle était malade et j’ai pensé qu’elle serait peut-être contente de voir quelqu’un.
— Est-ce pour lui parler de religion que vous êtes venu ?
— Quand on est malade on aime avoir la visite d’un ami. Si vous étiez malade vous-même, ne seriez-vous pas heureux qu’on vint demander de vos nouvelles ?
L’homme parut s’adoucir quelque peu, en considérant la chose de ce point de vue ; mais revenant sur le motif de la visite, il déclara qu’il ne permettrait à personne de parler de religion à sa mère.
— Vous êtes un homme raisonnable, dit le chrétien. Faisons un accord. Je n’entrerai pas auprès de votre mère sans votre consentement. Vous lui direz que je suis là et vous lui demanderez si elle désire me voir. Si elle refuse, je me retirerai ; si elle consent, vous me permettrez d’entrer n’est-ce-pas ?
Après quelque résistance, l’homme consentit pourtant à ouvrir la porte.
— Mère, cria-t-il, voici un monsieur qui désire te parler, veux-tu le voir ou non ?
La réponse parvint claire et distincte à l’oreille du visiteur :
— S’il vient me parler du sang qui purifie, je le recevrai, sinon, je ne le recevrai pas !
L’étonnement du chrétien à l’ouïe de ces paroles est plus facile à imaginer qu’à décrire.
Il se tourna vers l’homme en disant :
— C’est précisément le sujet qui m’amène maintenant, vous êtes un homme d’honneur et vous allez me laisser entrer.
— Oui, un accord, c’est un accord, grommela l’homme en ouvrant la porte et en recommandant au visiteur de ne pas rester longtemps.
Il eut quelque peine à trouver en tâtonnant le misérable grabat sur lequel gisait la mourante et, s’agenouillant près d’elle, il lui dit combien il était heureux qu’elle connaisse « le sang qui purifie de tout péché ».
— Mais je ne le connais pas ! Je n’en sais rien du tout ! s’écria-t-elle avec énergie.
— C’est pourquoi j’ai dit que je vous recevrais si vous pouviez me dire quelque chose a ce sujet.
— Mais comment se fait-il que vous parliez du sang qui purifie, si vous n’en connaissez pas la valeur ? remarqua le visiteur. Comment savez-vous qu’il y a un sang qui purifie ?
— Il y a trente ans, répondit-elle, j’avais été surprise un jour par un violent orage et j’étais entrée dans un temple pour y chercher un abri. C’était l’heure du culte. J’entendis le pasteur qui disait ces mots : « Le sang de Jésus-Christ nous purifie de tout péché ». Ce fut la première et la dernière fois que j’entrai dans une église et je ne me rappelle rien de plus. Mais depuis lors, ces paroles sont restées gravées dans ma mémoire. Je vais mourir, je ne sais ou je vais. Pouvez-vous me parler du sang qui purifie ?
Ce fut une tâche bien douce d’annoncer à cette âme la nouvelle du salut parfait et déjà accompli.
Ce fut avec avidité qu’elle reçut l’Evangile.
« Le pain qui avait été jeté sur la face des eaux » se retrouvait enfin « après plusieurs jours ». (Ecclésiaste 11 : 1)
Elle accepta le sacrifice de l’Agneau avec une foi qui ne vacilla pas, et pendant les quelques semaines de vie qui lui furent encore accordées, elle rendit un témoignage clair et joyeux de la fidélité de Dieu qui l’avait ainsi, à sa dernière heure, appelée des ténèbres à Sa merveilleuse lumière.
Source : Theonoptie
Venez, chrétiens, rejoignons-nous pour chanter Alléluia ! Amen ! Eloges au Christ Notre Roi ; que tous, avec cœur et voix, se réjouissent devant Son Trône ; la louange est Son Choix Gracieux. Venons, élevons nos cœurs en haut, que les louanges remplissent le ciel ; Il est Notre Guide et Ami ; Son Amour ne finira jamais. Louons Notre Christ ! Alléluia ! Amen ! Au ciel, nous L'adorerons encore et chanterons pour toujours Sa Bonté !
La source musicale même des endroits n'engagent pas sur certains domaines Refuge Protestant du point de vue doctrinal ou autres, ces sources trouvées pour la connaissance de chants communs restent libres & responsables pour eux-mêmes de leur contenu et direction
Réservez votre journée sur Zoom !
Changement en raison du second confinement actuel
remplaçant la journée sur Paris
(Webinaire gratuit)
📍 en ligne par Zoom
Pour les inscriptions :
Colloque
sur l'enseignement chrétien
Avec
---
École et transmission dans un cadre biblique
Face à la sécularisation,
quels défis principiels et pratiques ?
(Webinaire gratuit) Sujet :
École et transmission dans un cadre biblique
Face à la sécularisation, quels défis principiels et pratiques ?
📆 Samedi 21 novembre 2020
⏰ 9:00 - 17:15
📍 en ligne par Zoom
Pour les inscriptions : https://t.co/k1R1MSVH8Z
Pour les inscriptions impératives, cliquer ci-dessous :
Un mal s’est introduit parmi les croyants chrétiens, si grossier et si incongru, que les plus "myopes" spirituels ne peuvent manquer de le voir.
Au cours des dernières années, il s’est répandu fort rapidement comme du levain qui agit jusqu'à ce que toute la pâte soit levée.
Rarement Satan a proposé aux assemblées quelque chose d’aussi rusé :
II les a amenées à admettre la nécessité de présenter aux gens des distractions afin de les gagner.
Le témoignage de l’Eglise n’a cessé de perdre de son Influence.
Les puritains parlaient encore droitement.
On est alors devenu indifférent, et l’on n’a plus ressenti tragiquement les influences mondaines, qui ne tardèrent pas à être tolérées en marge par les assemblées.
Aujourd’hui, elles sont officialisées par cet argument : l’on peut ainsi atteindre les grandes masses.
Voici une première réponse :
Nulle part l’on ne trouve dans l’Ecriture qu’il faille, comme mission d’une Assemblée Chrétienne, présenter des distractions aux gens.
Si cela était du domaine des œuvres spirituelles, Christ ne l’aurait-Il pas mentionné ?
II a recommandé :
Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la Bonne Nouvelle à toute la création.(Marc 16;15).
C’est clair, n’est-ce pas ?
Et tout aussi clair eût été ceci, qu’Il aurait ajouté :
"...et offrez des distractions à ceux qui n’accueillent pas l’Evangile avec beaucoup d’intérêt".
Mais nous ne trouvons pas de tels mots.
II semble bien qu’Il n’y pensait nullement.
Prenons un autre passage biblique:
Ephésiens 4 : 11-12 Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, 12 pour le perfectionnement des saints en vue de l'oeuvre du ministère et de l'édification du corps de Christ,
Où placer là les amuseurs ?
L’Esprit Saint ne les mentionne pas.
Les prophètes furent-ils persécutés pour avoir fait rire les auditeurs ?
Ne serait-ce pas plutôt parce qu’ils refusaient de le faire? (...)
Deuxièmement : Offrir des distractions est en opposition directe à la Doctrine et à la Vie de Christ et de tous Ses Apôtres.
Quelle était la position de l'Eglise vis-à-vis du monde ?
"Vous êtes le sel..." (Matthieu 5,13), et non pas ceux qui sucent une tétine !
Le sel est rejeté, il n’est pas absorbé pour le plaisir.
Brève et sèche, cette déclaration "...laisse les morts ensevelir leurs morts" (Mathieu 8,22).
Jésus le pensait avec une Sainte Solennité !
Si Jésus-Christ avait introduit davantage d'éléments gais et agréables dans Ses Prédications, Il n’aurait pas perdu de Sa popularité (dans le cas exposé en Jean 6, 60-69).
Je ne vois nulle part qu’Il ait dit :
"Cours après eux, Pierre, et dis-leur qu’à partir de demain, nous présenterons un nouveau genre de religion, attrayant avec de brèves prédications. Nous offrirons au peuple une soirée agréable. Dis-leur que les gens s’y sentiront certainement très bien. Vite, Pierre, nous devons absolument attirer du monde!"
Jésus éprouvait de la compassion pour les pécheurs ; Il soupire et pleure sur eux, mais Il n’essaya jamais de les distraire.
C’est en vain que l'on chercherait dans les épîtres néo-testamentaires une trace d'un Evangile distrayant.
Le Message Biblique est : "Sortez du monde, restez en dehors, et tenez-vous purs de ses œuvres !"
Les premiers Chrétiens avaient une confiance illimitée dans l'Evangile ; ils ne se servaient d’aucune autre arme.
Après que Pierre et Jean eurent été emprisonnés pour avoir prêché publiquement, une Assemblée se réunit pour prier (Actes 4).
La prière formulée ne fut pas :
"Seigneur, fais que Tes serviteurs puissent montrer à ces gens, par des distractions inoffensives et bien mûries, quel peuple joyeux nous, chrétiens, nous sommes."
Ils ne se laissaient pas dissuader de prêcher Christ.
Ils n’avaient pas de temps à consacrer à l'organisation de distractions.
Dispersés par des persécutions, ils allèrent partout pour prêcher l'Evangile.
Le monde en fut remué.
Là réside la différence avec nous, chrétiens d’aujourd'hui.
"Oh Seigneur, purifie l’Assemblée de toute la pourriture et de toute l’absurdité dont le diable l’a chargée, et ramène-nous aux méthodes apostoliques !"
Finalement, "l'amusement chrétien" rate le vrai but.
Il provoque des ravages chez les nouveaux convertis.
Que les insouciants et les moqueurs, qui remercient Dieu de ce que l’Eglise les a rencontrés à mi-chemin, se lèvent et rendent témoignage.
Que ceux qui portent de lourds fardeaux prennent la parole, eux qui auraient trouvé la paix lors d’un concert "chrétien".
Qu’ils se lèvent, les alcooliques à qui une pièce de théâtre "chrétienne" aurait donné une impulsion décisive vers leur conversion !
Personne portant en vérité la réalité Chrétienne justement ne se lèvera !
L'évangélisation au moyen de la distraction n’a amené personne à se convertir.
Ce dont nous avons besoin aujourd’hui est une étude, faite avec foi, de la Parole de Dieu, allant de pair avec une vie spirituelle sérieuse, où un élément découle de l'autre comme le fruit procède de la racine.
II nous faut un enseignement biblique, qui touchera notre intelligence et nos coeurs d’une manière telle que nous en deviendrons ardents pour le Seigneur.
Amen,
Charles Spurgeon,
Pasteur Baptiste Réformé
Chant interprété par l'Eglise Protestante Timothée
1
Oh, prête l’oreille à mes instructions :
Voici la sagesse des temps anciens.
Elle fut donnée aux générations,
À tous les fidèles témoins.
Refrain
Nous ne cacherons pas à nos descendants
(Nous dirons à nos descendants)
Combien notre Seigneur seul est tout puissant.
(Que Dieu est tout puissant)
Nous ne cacherons pas les œuvres de Dieu.
(Gloire et puissance)
Gloire, honneur et puissance au plus haut des cieux !
(Au plus haut des cieux !)
Plaçons notre confiance en Dieu, dans le seul vrai Dieu !
(Il est le seul vrai Dieu.)
2
Ce que nous avons appris à connaître,
Toute vérité reçue de nos pères,
Disons-le aussi à ceux qui vont naître ;
Que nos enfants croient et espèrent !
Psaume 78
1.
Sois attentif, mon peuple, à ma parole,
Prête l’oreille à ma voix qui console;
Et, méprisant les vanités du monde,
Viens méditer ma doctrine profonde;
Car sur des tons et graves et hardis,
Je veux chanter les œuvres de jadis.
2.
Nous les avons avec soin écoutées,
Quand nos aïeux nous les ont racontées;
À nos enfants nous les ferons connaître,
Et même à ceux qui sont encore à naître;
Nous leur dirons du Monarque des cieux
La force immense et les faits glorieux.
3.
Avec Jacob Dieu fit son alliance,
Et d’Israël sa loi fut la science;
Il commanda qu’elle fût enseignée
De père en fils, de lignée en lignée,
Et qu’on transmît à la postérité
Ce monument de sa rare bonté.
4.
Dieu veut qu’en lui soit toute leur attente,
Qu’à leur esprit sa gloire soit présente,
Qu’à son service ils demeurent fidèles,
Loin d’imiter leurs ancêtres rebelles,
Quand, obstinés dans leurs égarements,
Ils furent sourds à ses commandements.
PAUSE 1
5.
Tels d’Éphraïm les enfants se montrèrent.
Bien qu’exercés à l’arc dont ils s’armèrent,
Dans les combats on les vit tous en fuite,
Perdre courage, et manquer de conduite.
À l’Éternel ils faussèrent leur foi,
Abandonnant les sentiers de sa loi.
6.
Du Souverain les divines merveilles,
Qu’il fit pour eux grandes et sans pareilles,
En un moment se virent oubliées;
Ses vertus, dis-je, en Tsoan déployées,
Et que l’Égypte éprouva sous les yeux
De leurs ingrats et perfides aïeux.
7.
Son bras fendit les eaux les plus profondes;
Il fit passer son peuple entre les ondes,
En retenant la mer amoncelée.
De jour la troupe est conduite et voilée
Par le nuage, et la flamme à son tour
Fait dans la nuit pour eux un nouveau jour.
8.
Des durs rochers, frappés par sa puissance,
Il fit sortir des eaux en abondance;
On vit soudain de leurs arides veines,
Par mille endroits, couler mille fontaines,
Et se former des lacs et des ruisseaux,
Pour rafraîchir le peuple, et ses troupeaux.
PAUSE 2
9.
Mais, endurcis dans leur vieille habitude,
Ils n’ont montré que de l’ingratitude;
Péchant toujours contre le Dieu suprême,
Ils ont douté de sa puissance même,
Et désiré, comme en dépit des cieux,
Des mets exquis aux plus stériles lieux.
10.
Dieu, dirent-ils, dans ces terres désertes
Nous ferait-il voir nos tables couvertes?
Du roc frappé mille sources s’ouvrirent,
Qui de leurs eaux notre soif éteignirent;
Ne pourrait-il apaiser notre faim,
Nous envoyer de la chair et du pain?
11.
Dieu les ouït; sa colère enflammée
Contre Jacob fut enfin allumée,
Et d’Israël l’injuste défiance,
De l’Éternel réveilla la vengeance,
Quand, méprisant sa force et son appui,
Ils n’eurent plus leur confiance en lui.
12.
Car, même avant ces plaintes avenues,
Il avait fait commandement aux nues,
Comme s’il eût du ciel ouvert la porte,
Que de la manne il plût en telle sorte
Que ces mutins pour apaiser leur faim,
Vissent tomber du ciel même du pain.
PAUSE 3
13.
L’homme mortel, ô merveilles étranges!
Était nourri du pain même des anges
Qu’à pleines mains on recueillait sans peine.
Ce n’est pas tout, d’une force soudaine
Dieu fit lever en l’air un double vent,
L’un au midi, l’autre vers le levant.
14.
Un tourbillon de vent et de poussière
Est moins obscur que n’est la fourmilière
D’oiseaux volants tombés dans cet orage;
La mer a moins de sable en son rivage
Qu’il n’est d’oiseaux par tout le camp semés,
Pour contenter ces ventres affamés.
15.
De tous aussi l’avidité si grande
Avec excès se gorgea de viande;
Dieu remplissant leur vaste convoitise,
Leur faim cessa, non pas leur gourmandise;
Car on voyait les corps froids et mourants
Avoir encor la chair entre les dents.
16.
Du Tout-puissant la main juste et sévère
Sur les plus grands fit tomber sa colère;
Il retrancha de son saint héritage
Les plus vaillants dans la fleur de leur âge;
Et toutefois ce peuple criminel
N’entendit pas la voix de l’Éternel.
PAUSE 4
17.
Aussi, depuis ils virent leurs années
Par son courroux à peu de jours bornées;
Chacun enfin sentant sa mort présente,
Craint, mais trop tard, de Dieu la main pesante;
Dès le matin on les voit disposés
À réclamer du Seigneur les bontés.
18.
Chacun alors dit et redit sans cesse
Qu’en tous les temps Dieu fut leur forteresse,
Que du Très-Haut la force souveraine
Fut leur refuge et les tira de peine;
Mais ce langage, et soumis et flatteur,
Est en leur bouche et ne part point du cœur.
19.
Jamais leur âme inconstante et légère
Ne fut soumise aux lois de Dieu leur Père;
Et cependant sa pitié secourable
Couvrit souvent leur crime détestable;
Dieu modéra le feu de son courroux,
Et se retint, tant il est tendre et doux.
20.
Il se souvint que la nature humaine
N’est après tout qu’une figure vaine,
Qui fuit soudain comme le vent qui passe.
Combien de fois, abusant de sa grâce,
Ce peuple fier l’a-t-il mécontenté!
Combien de fois dans le désert tenté!
PAUSE 5
22.
L’Égypte vit ses miracles terribles;
Tsoan trembla des prodiges horribles
Que fit sa droite en cent et cent manières;
L’eau devint sang aux sources, aux rivières;
Et loin d’en boire après ce changement,
On frémissait à la voir seulement.
23.
On vit dans l’air, par millions volantes,
Des légions de mouches dévorantes;
Par son pouvoir des grenouilles formées
À les punir se montraient animées.
Il donne aux vers les fruits de ces méchants,
Et leurs moissons aux insectes des champs.
24.
Leurs pampres verts sentirent ses tempêtes;
De leurs figuiers il abattit les têtes;
Et leurs troupeaux, confondus pêle-mêle,
Furent frappés des feux et de la grêle;
Tout éprouva son courroux rigoureux,
Et sa fureur fondit toute sur eux.
25.
Les messagers de sa juste vengeance
Les poursuivaient partout à toute outrance.
Pour leur supplice, une mortelle peste
Fit en tous lieux un ravage funeste;
Et tout d’un coup, leurs yeux virent périr
Tout le bétail qui devait les nourrir.
PAUSE 6
26.
Leurs premiers-nés, par un choix mémorable,
Furent frappés de l’ange redoutable.
Aux pavillons de Cam, race traîtresse,
Dieu retrancha les chefs de la jeunesse;
Puis il mena son peuple, à grands troupeaux,
Dans le désert par des sentiers nouveaux.
27.
D’un roi barbare on vit l’armée éteinte
Dans cette mer où nos aïeux, sans crainte,
Tous à pied sec avaient trouvé passage.
Dieu les mena, soutenant leur courage,
Vers le saint mont qu’après divers combats
Il s’est acquis lui-même par son bras.
28.
De Canaan les nations il chasse;
Il établit Israël en leur place,
Lui partageant leur maisons désolées:
Mais oubliant ces grâces signalées,
Ce peuple indigne offensa l’Éternel,
Et méprisa son traité solennel.
29.
Leurs coeurs ingrats, et leurs âmes légères
L’ont irrité, comme avaient fait leurs pères;
À l’arc qui trompe ils ont été semblables,
Servant l’idole, en leurs haut lieux damnables.
Ils firent tant, que le grand Dieu jaloux
Laisse sur eux déborder son courroux.
PAUSE 7
30.
Dieu fut enfin si las de leurs caprices,
Si mécontent de leurs noires malices,
Qu’il retira d’Israël sa clémence,
Et que Silo, le lieu de sa présence,
Où si longtemps il avait habité,
Dans son courroux fut pour toujours quitté.
31.
Son bras livra son arche prisonnière
À la merci d’une main meurtrière;
Et délaissant les siens dans les alarmes,
Les fit périr par la force des armes;
Tant son dépit fut alors enflammé
Contre Israël, jadis son peuple aimé.
32.
Des feux ardents les jeunes dévorèrent;
Dans le mépris les vierges demeurèrent,
Sans posséder l’honneur du mariage;
Des prêtres saints on fit un grand carnage;
Les veuves même à peine, en ces malheurs,
Eurent le temps de répandre des pleurs.
33.
Enfin pourtant, comme l’on voit qu’un homme
Plein de vapeurs et vaincu par le somme
Tout en sursaut s’écrie et se réveille,
Dieu se leva pour rendre la pareille
Aux ennemis du peuple d’Israël,
Et les couvrit d’un opprobre éternel.
PAUSE 8
34.
Mais il priva Joseph de sa présence;
Pour Éphraïm il n’eut plus d’indulgence,
Et Juda seul fut sa tribu chérie.
C’est en Sion qu’il règne, et qu’on le prie,
C’est sur ce mont, agréable à ses yeux,
Qu’il éleva son palais glorieux.
35.
Cette montagne, à son nom consacrée,
Est par sa main pour toujours assurée,
Autant et plus que le globe du monde;
Et Dieu, qui voit les cœurs et qui les sonde,
Choisit David qu’à peine on connaissait,
Le retirant des troupeaux qu’il paissait.
36.
Il le chercha jusqu’en ce lieu champêtre,
Et lui donna son peuple pour le paître;
Il lui commit Israël son partage,
Son peuple acquis et son saint héritage;
Ainsi David avec soin l’a mené,
Et sous sa main justement gouverné.
Ces citations appartiennent à des Pères de l'Eglise, pasteurs, conducteurs, anciens, écrivains profanes ou non…. Chacune d’entre elles est une petite leçon de sagesse, ramenant toujours à l’essentiel et au principal : Christ, la Bible et Son Divin Auteur qui est Dieu.
(Refuge Protestant)
Dans les préceptes de la loi, le Seigneur n'accepte que la justice parfaite, dont nous sommes privés, et se présente en exécuteur sévère des peines que nous méritons. Mais en Christ, sa face brille devant nous pleine de grâce et de douceur, alors que nous sommes de pauvres et indignes pécheurs. (Jean Calvin "Institution de la Religion Chrétienne")
Ne confonds pas ta repentance et ta foi comme ta justice. Votre seule justice est la justice imputée du Christ. (Jonathan Song)
La foi me rappelle en même temps ma vilénie contre Dieu et sa bonté envers moi ; elle me montre que même si je ne mérite pas ma prochaine bouffée d'air, Dieu souhaite que je sois un héritier de la gloire. (John Bunyan)
Le «Jésus moderne» est trop gentil pour affronter le péché, trop faible pour s'attaquer à l'erreur et trop impuissant pour réaliser un changement réel sans que nos agendas ne l'aident. Ce n'est pas le Christ de l'Écriture. (Rev. Dustin Benge)
La foi voit un plus grand bien en Christ que dans tous les trésors terrestres. (RichardSibbes)
Le premier auteur de toutes sortes de bien, c’est le Père qui nous plante de sa main ; et le commencement de vie est en Christ, depuis que nous commençons à prendre racine en lui. Quand il s’appelle le vrai cep, c’est comme s’il disait : ‘Je suis vraiment le cep ; les hommes se travaillent donc en vain à chercher vigueur ailleurs, d’autant qu’il ne viendra point de bon fruit d’ailleurs que des ceps qui seront produits de moi . (Jean Calvin, Commentaires sur Jean 15.1)
Chaque vent hurlant dans les tempêtes de la vie est destiné à nous rapprocher du Christ. (Steven Lawson)
Jésus est venu pour chercher et sauver ceux qui sont perdus. Il est celui qui cherche et nous sommes ceux qui le fuient. (R.C. Sproul)
Jésus-Christ atteste qu’il est aimé de son Père, en tant qu’il est le Chef de l’Eglise ; comme de fait cela nous est plus que nécessaire ; car celui qui sans le Médiateur cherche comment il est aimé de Dieu s’entortille en un labyrinthe, auquel il ne trouvera ni entrée ni issue. Pour cette raison, il nous faut dresser les yeux sur Jésus-Christ, auquel nous trouverons le témoignage et gage de l’amour de Dieu tout évident ; car l’amour de Dieu a été pleinement répandu sur lui, afin que de lui il découlât sur ses membres… Ainsi donc, nous pouvons contempler en lui comme en un miroir l’amour et la bonté paternelle de Dieu envers nous tous ; car il n’est point aimé à part, ni pour son profit particulier, mais afin de nous joindre au Père avec lui. (Jean Calvin, Commentaires sur Jean 15.9)
"En moi, dit Christ, reluit et est au vif représentée la similitude des choses que je requiers de vous ; car vous voyez bien comment je suis vraiment adonné à rendre une parfaite obéissance à mon Père, et comme je persévère en cette vocation. Lui aussi de son côté m’a aimé, non point pour un moment, ou quelque peu de temps, mais il continue perpétuellement son amour envers moi." Or cette conformité entre le Chef et les membres doit être incessamment devant nos yeux, non seulement afin que les fidèles s’étudient à se former à l’exemple du Christ, mais afin qu’ils aient bonne confiance d’être tous les jours réformés par son Esprit de bien en mieux, pour cheminer en nouveauté de vie jusqu’à la fin. (Jean Calvin, Commentaires sur Jean 15.10)
Le diable ne combat pas la religion. Il est bien trop intelligent pour ça. Il produit un christianisme contrefait, tellement ressemblant au vrai que certains chrétiens n'osent pas s'exprimer contre lui. (V. Havner )
Beaucoup d’Églises aujourd’hui ne se différencient guère des salles de spectacles ou des théâtres du monde. Voulant à tout prix être pertinentes et cool, elles imitent soigneusement les styles à la mode et les tendances de la culture populaire. (John Mac Arthur)
A ne pas offenser, beaucoup d'églises se compromettent, de tels événements sont fondés sur une philosophie pragmatique : si une chose produit l'effet désiré, alors elles la feront. Le résultat est une église d'adaptant aux pécheurs et non à Dieu, et certainement pas une église terrifiante pour les pécheurs. C'est un divertissement façonné à l'image du monde païen, où les méthodes et les stratégies prédominent sur les Écritures, la doctrine et la puissance spirituelle. Alors que le monde devient de plus en plus réfractaire à l’Évangile, l'église qui s'adapte aux pécheurs doit se compromettre de plus en plus pour demeurer attirante. En refusant de n'être offensante pour personne, elle met l'accent sur les émotions physiques au lieu de l'adoration spirituelle ; sur l'affirmation au lieu de la conviction ; sur le sentimentalisme au lieu de la théologie ; sur le divertissement au lieu de l'édification et sur la frivolité au lieu de la solennité. (John Mac Arthur)
Préserve-nous de tous les dangers auxquels nous sommes naturellement exposés, mais surtout des tentations du Diable. Ne permets pas que nous T'offensions par nos paroles, par nos actions, et par nos pensées. Que la méditation de notre cœur, que les discours de nos bouches, et que les actions de nos mains, Te soient agréables, ô Notre Grand Dieu ! Que nos cœurs soient purifiés par la Foi, et que nos yeux soient détournés des vains objets, et que nos oreilles soient fermées à toutes les séductions du monde. (Bénédict Pictet)
Si la foi n'était qu'une question de sentiments, alors lorsque les choses tournent mal et que les sentiments changent, la foi disparaîtra. Mais la foi n'est pas seulement une question de sentiments, la foi occupe tout l'homme, y compris son esprit, son intellect et sa compréhension. La foi est la réponse à la Vérité. (Martyn Lloyd-Jones)
Un homme qui est satisfait de sa propre justice ne valorise pas Christ. (Thomas Manton)
D’où vient que nous soyons justifiés par la foi ? C’est que, par elle, nous saisissons la justice du Christ, qui nous réconcilie avec Dieu. Or, nous ne pouvons saisir cette justice sans avoir aussi la sanctification… Christ ne justifie personne sans le sanctifier en même temps. Ces bienfaits sont joints par un lien permanent. Quand Christ nous illumine de sa sagesse, il nous rachète ; quand il nous rachète, il nous justifie ; quand il nous justifie, il nous sanctifie. Comme il n’est question, maintenant, que de justice et de sanctification, arrêtons-nous sur ces deux grâces. Bien qu’il faille les distinguer, elles sont inséparablement liées en Christ. Voulons-nous recevoir la justice en Christ ? Il nous faut, d’abord, posséder Christ. Or, nous ne pouvons le posséder sans être participants de sa sanctification puisqu’il ne peut pas être coupé en morceaux. Puisqu’il en est ainsi, le Seigneur Jésus ne donne jamais à quelqu’un la jouissance de ses biens sans se donner lui-même ; il les accorde avec largesse tous deux ensemble, jamais l’un sans l’autre. On voit donc combien cette formulation est vraie : nous ne sommes pas justifiés sans les œuvres, bien que ce ne soit pas par les œuvres, puisque la sanctification n’est pas moins contenue dans la participation de Christ, dans laquelle réside notre justice. (Jean Calvin - Institution de la Religion Chrétienne III, 16, 1)
Je pense que Dieu dans sa miséricorde infinie (et non dans une méchanceté implacable) nous place dans des circonstances difficiles afin que nous criions : sauve-nous, Dieu de notre salut, rassemble-nous, et retire-nous du milieu des nations, Afin que nous célébrions ton saint nom et que nous mettions notre gloire à te louer ! (Douglas Bond ) sur 1 Chroniques 16:35
Je crois que c'est le privilège du chrétien de porter toutes ses peines à son Dieu, qu'elles soient petites ou grandes. J'ai souvent prié Dieu au sujet d'une question dont vous ririez si je devais en parler. (Charles Spurgeon)
La seule façon d’avoir une reconnaissance durable, dans les bons comme dans les mauvais moments, est de demander humblement à notre Père de nous rendre reconnaissants et de lui demander chaque jour de nous rendre encore plus reconnaissants. (...)" "Que le nom de l’Éternel soit béni !" (Job 1.21) (Burk Parsons)
Il est agréable de temps en temps d'avoir la possibilité d'entendre une variété de prédicateurs, mais les meilleurs et les plus grands d'entre eux ne sont que des instruments ; certains peuvent plaire à l'oreille mieux que d'autres ; mais personne ne peut atteindre le cœur plus loin que le Seigneur ne veut l'ouvrir. (John Newton)
Il est irrationnel de nier l'existence de Dieu. (R.C. Sproul)
Au matin de la résurrection, nous dirons tous: 'C'est bon pour moi que j'ai été affligé.' Nous remercierons Dieu pour chaque tempête. (JC Ryle)
Christ Roi n'est pas une simple figure de proue de l'Église. Il est LE chef de l'église. (Rév. Andrew Smith)
La Bible est le sceptre par lequel le Roi Céleste dirige Son Eglise. (Jean Calvin)
Lorsque nous prions, rappelons qui nous sommes et à qui nous nous adressons. (R.C. Sproul)
Seul Dieu pourvoit aux conditions nécessaires pour qu'une personne ait la foi en Christ ; c'est pourquoi nous parlons de « sola gratia », car c'est par la grâce seule que nous sommes sauvés. (RC Sproul)
(Psaume 42)
---
Espère encore, et tu chanteras la louange
de Celui qui est ton Dieu,
La source éternelle de ta santé.
Mon âme aspire, O Dieu,
Pour Toi et Ta Grâce rafraîchissante.
Pour toi, Mon Dieu, mon âme assoiffée est en peine ;
O quand verrai-je Ta Face, Majesté Divine ?
Pourquoi est tu agité et abattu mon âme ?
Faites confiance à Dieu, qui emploiera son aide pour vous,
Et changez ces soupirs en hymnes de joie reconnaissants.
Espère encore, et tu chanteras la louange
De Celui qui est Ton Dieu,
La Source Éternelle de ta santé.
Approche, mon âme au propitiatoire
Où Jésus répond à la prière ;
Tombe humblement devant Ses Pieds,
Car nul ne peut y périr.
Sa Promesse est mon Seul Plaidoyer ;
Tu appelles les âmes accablées vers Toi,
Et tel, Ô Seigneur, je suis.
Je me suis prosterné sous une charge de péché,
Par Satan douloureusement pressé ;
Par des guerres extérieures et des craintes intérieures,
Je viens à Toi pour me reposer !
Sois Mon Bouclier et Ma Cachette,
Afin que, à l'Abri de Ton Côté,
Je puisse faire face à mon féroce accusateur,
Et lui dire que Tu es mort pour moi.
Ô Amour Merveilleux qui a saigné, est mort,
Qui a porté la croix et la honte.
Que des pécheurs coupables comme moi,
Pourrais plaider Ton nom bienveillant !
Pauvre âme, maintenant tourmentée par la tempête,
Sois tranquille, reçois Ma grâce promise.
C'est Jésus qui parle !
« Éloigne de moi le bruit de tes cantiques. Je n’écoute pas le son de tes luths. Mais que le droit coule comme de l’eau, et la justice comme un torrent intarissable. » Amos 5:23-24
.
Source : Ressources Chrétiennes,
Charles Spurgeon
" J'avoue que je donnerais à peine un penny pour tout salut que je pourrais perdre. La vie éternelle est la chose dont nous avons besoin, la Vie de Dieu, qui ne peut jamais changer ou être enlevée de nous, et c'est ce qui est donné à toutes celles et ceux qui croient en Jésus Christ."