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Vie Protestante Réformée

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Jean Calvin

"Puisque Dieu, par conséquent, nous justifie par la Médiation du Christ, Il nous Acquitte, non pas par l'aveu de notre innocence personnelle, mais par une imputation de la justice ; de sorte que nous, qui sommes injustes en nous-mêmes, sommes considérés comme Justes en Jésus Christ."

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  Ouvrez votre maison

à l'homme sans asile.

Soyez heureux de partager ;

ne maltraitez pas l'étranger qui,

rongé de chagrin, sur vos terres s'exile...

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20 février 2022 7 20 /02 /février /2022 16:18
Prière et confiance en Dieu lorsque nous sommes dans la crainte

Ô Seigneur, quand les fondations sont détruites, que peut faire le juste ? Quand les méchants attaquent les droits pour les détruire, que peut faire le droit ? Devons-nous fuir vers les montagnes ? Non en effet, nous devons nous réfugier en toi, car tu es dans ton saint temple. Ton trône est dans les cieux et tu règnes sur tout ton domaine. Il n'y a rien qui échappe à ta vue. Il n'y a personne dont tu n'observes pas la vie. Tu testes le juste pour le corriger et le purifier. Tu pardonnes les péchés du pénitent. Tu es juste et et tu aimes les bonnes œuvres. Ne craignons pas en ces temps troublés. Ne pensons pas que déménager dans un nouvel endroit nous éloignera des troubles du monde. Trouvons plutôt en toi Notre Refuge, car tu es l'abri pour ton peuple. Nous te prions au nom de Jésus. Amen.

 

Dr Benjamin Shaw,

 

Professeur d'hébreu et d'Ancien Testament,

Greenville Presbyterian Theological Seminary

And

Reformation Bible College

 

Basée sur quatre couplets du livre d'Isaïe, chapitre 43

 

N'aie pas peur, car je t'ai racheté. Je t'ai appelé par ton nom ; tu es à moi. Quand tu marcheras dans les eaux, je serai avec toi ; tu ne couleras jamais sous les vagues. N'aie pas peur, car je t'ai racheté. je t'ai appelé par ton nom ; tu es à moi. Lorsque le feu brûle tout autour de vous, vous ne serez jamais consumé par les flammes. N'aie pas peur, car je t'ai racheté. je t'ai appelé par ton nom ; tu es à moi. Quand la peur de la solitude se profile, alors souviens-toi que je suis à tes côtés. N'aie pas peur, car je t'ai racheté. je t'ai appelé par ton nom ; tu es à moi. Souviens-toi que tu es précieux à mes yeux. N'aie pas peur, car je t'ai racheté. je t'ai appelé par ton nom ; tu es à moi. Tu es à moi, ô mon enfant, je suis ton Père, et je t'aime d'un amour parfait. N'aie pas peur, car je t'ai racheté. je t'ai appelé par ton nom ; tu es à moi.

 

Bible prière Refuge protestant
Croix Protestante Refuge Protestant

 

Metropolitan Tabernacle Londres. Texte de John Newton (Bien que les ennuis assaillent)

Bien que les ennuis assaillent, et que les dangers effraient, pourtant une chose nous sécurise, quoi qu'il advienne.

 

L'Écriture nous assure :

"Le Seigneur pourvoira".

 

Les oiseaux, sans grange ni entrepôt, sont nourris ; apprenons d'eux à avoir confiance pour notre pain.

 

Tant qu'il est écrit :

"Le Seigneur pourvoira",

 

nous obéissons à son appel, comme Abram d'autrefois, ne connaissant pas notre chemin. La foi nous rend audacieux, car bien que nous soyons des étrangers, nous avons un bon guide, et nous avons confiance.

 

Dans tous les dangers : 

'Le Seigneur pourvoira.'

 

Quand Satan apparaît, obstruant notre chemin, et nous remplissant de craintes, nous triomphons par la foi, ne pouvant nous enlever (Bien qu'il ait souvent essayé)

cette promesse réconfortante :

 

"Le Seigneur pourvoira".

 

Aucune propre force ou propre bonté que nous revendiquons depuis que nous connaissons le Grand Nom de Notre Sauveur, dans cette tour forte nous nous réfugions en sécurité :

 

"Le Seigneur pourvoira".

 

 

 

Bible
Croix Huguenote

 

Mon espoir est bâti sur rien de moins que le sang et la justice de Jésus ; je n'ose faire confiance au cadre le plus doux, mais je m'appuie entièrement sur le nom de Jésus. Sur Christ, le Rocher solide, je me tiens, tout autre sol est du sable mouvant. Quand les ténèbres semblent cacher son doux visage, je me repose sur sa grâce immuable ; dans chaque coup de vent violent et orageux, mon ancre tient malgré l'obscurité. Son Serment, Son Engagement, Son Sang me portent au travers du déluge submergeant. Soutiens-moi dans le déluge accablant ; et quand tout cède autour de mon âme, Il est tout mon espoir et mon soutien. Lorsqu'il viendra, je serai trouvé en Lui, vêtu de Sa Seule Justice, sans faute en me tenant devant Son Trône.

Bible Refuge Protestant
Croix Protestante

 

 

Genèse 12:1-13:1; 1 Chroniques 12; Psaume 11; Luc 7:36-8:3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La source même des endroits n'engagent pas sur certains domaines Refuge Protestant du point de vue doctrinal ou autres, ces sources trouvées pour la connaissance de chants communs restent libres & responsables pour eux-mêmes de leur contenu et direction

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12 décembre 2021 7 12 /12 /décembre /2021 08:10
Sur la véritable gloire du Chrétien de Jacques Saurin (1677-1730)

Sur la véritable Gloire du Chrétien,

Sermon de Jacques Saurin

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Pour moi, à Dieu ne plaise que je me glorifie,

si ce n’est en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ,

par qui le monde m’est crucifié, et moi au monde.

Galates VI, 14

 

Le Saint Esprit nous représentant, sous l’idée d’une mort et d’une crucifixion, notre renoncement au monde n’a pas seulement voulu nous marquer la nature et les degrés de cette disposition ; il a voulu aussi en marquer les difficultés.

 

Rarement meurt-on sans souffrir.

 

Les morts les plus douces sont pour l’ordinaire précédées de symptômes violents, que quelqu’un a appelé les messagers de la mort.

 

Ces messagers de la mort, ce sont des syncopes mortelles, ce sont des ardeurs brûlantes, ce sont des douleurs violentes, ce sont des tortures insupportables.

 

La crucifixion surtout était le supplice le plus violent que la justice des hommes, dirai-je ? ou leur barbarie eût jamais inventé.

 

L’imagination est effrayée, quand elle se représente un corps attaché à un poteau, suspendu par des clous, entraîné par son propre poids, dont le sang est versé goutte à goutte, et n’expirant qu’à force de souffrir.

 

Cette effrayante image est-elle outrée pour représenter les peines, les combats, les sacrifices auxquels un chrétien est appelé, et qu’il ne peut se dispenser de subir, avant que de parvenir à ce bienheureux état où la grâce avait donné à notre Apôtre d’arriver, lorsqu’il disait dans les paroles de mon texte :

 

Le monde m’est crucifié, et je suis crucifié au monde.

 

Représentez-vous un chrétien, représentez-vous un homme encore novice dans l’école de Jésus-Christ, appelé tantôt à combattre des penchants qu’il a apportés au monde ; tantôt, à déraciner une habitude qui est devenue en lui une seconde nature ; tantôt, à résister au torrent de l’exemple et de la coutume ; tantôt à mortifier une passion dominante qui l’occupe, qui le possède, qui l’entraîne ; tantôt à quitter le lieu de sa naissance comme Abraham, à marcher sans savoir où il va ; tantôt à immoler un fils unique, comme ce Patriarche ; à s’arracher dans un lit de mort à des amis, à une épouse, à un enfant qu’il aime à l’égal de lui-même ; et tout cela, parce que c’est Dieu qui le veut ; et tout cela, avec cette soumission qui faisait dire à Jésus-Christ, le chef et le consommateur de la foi du chrétien, son rédempteur et son modèle :

 

Non point ce que je veux, mais ce que tu veux (Matthieu 26 :19) !

 

O croix de mon Sauveur, que vous êtes pesante, quand vous êtes imposée à des hommes qui n’ont pas encore porté l’amour pour lui à ce degré, qui rend toutes choses aisées à celui qui l’aime !

 

O sentier de la vertu qui paraissez uni à ceux qui y marchent, que le chemin qui nous conduit à vous est raboteux !

 

O joug de Jésus-Christ si aisé, fardeau léger à celui qui a accoutumé de vous porter, que vous êtes difficile à ceux qui veulent essayer leurs forces !

 

Aussi, vous le voyez, mes frères, dans le style de l’Écriture, renoncer au monde de la cupidité, c’est offrir son corps en sacrifice :

 

Je vous exhorte par les compassions de Dieu que vous présentiez vos corps en sacrifice (Romains 12 :1).

 

C’est se couper son bras, c’est s’arracher un œil (Matthieu 5 :29-30), c’est renoncer à soi-même, c’est charger sa croix : car si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à soi-même, qu’il charge sa croix (Matthieu16 :24).

 

C’est être crucifié avec Jésus-Christ, car je suis crucifié avec Jésus-Christ (Galates 2 :20) et dans notre texte : le monde m’est crucifié et je suis crucifié au monde.

 

Mon Dieu qu’il en coûte pour être chrétien !

 

Mais cette disposition, de quelque amertume qu’elle soit accompagnée, constitue pourtant la véritable gloire ; c’est le second article qu’il faut éclaircir.

 

Nous consentons de mettre ici en opposition le héros du siècle avec le héros chrétien.

 

Nous nous engageons à prouver que ce dernier l’emporte infiniment sur l’autre.

 

De quelles sources le héros du siècle prétend-il tirer sa gloire ?

 

Quelquefois de la grandeur du maître auquel il s’est dévoué.

 

On se félicite de contribuer à la gloire de ces hommes qui sont élevés au-dessus du reste du genre humain, d’être l’appui de leur trône, et d’affermir leur couronne.

 

Le maître au service duquel le chrétien se dévoue, c’est le roi des rois : c’est celui devant lequel tous les rois de la terre ne sont que comme une goutte d’eau pendant à un seau, et comme la menue poussière qui s’arrache d’une balance (Ésaïe 40 :15) : c’est celui par l’autorité duquel les rois règnent, et les princes administrent la justice (Proverbes 8 :15).

 

Il est vrai que la grandeur de cet être adorable* (*Digne d'adoration) le met au-dessus de tous nos services.

 

Il est vrai que son trône est stable à toujours, et que toutes les créatures réunies seraient incapables de l’ébranler.

 

Mais si le chrétien ne peut pas contribuer à la gloire d’un si grand maître, il la publie, il confond ceux qui l’outragent, il la fait connaître par toute la terre.

 

Quelquefois le héros du siècle tire sa gloire de la haine qu’il porte à l’ennemi auquel il livre la guerre.

 

Quel ennemi plus odieux pourrions-nous avoir, que le monde ?

 

C’est lui qui nous dégrade de notre grandeur naturelle ; c’est lui qui efface de notre âme ces traits que la divinité y avait elle-même gravés ; c’est lui qui nous fait perdre les prétentions que nous avions à une éternité bienheureuse.

 

Quelquefois le héros du siècle tire sa gloire de la noblesse de ceux qui ont marché devant lui dans la même carrière.

 

Il est glorieux, dans le monde, de succéder à ces hommes qui ont rempli l’univers de leur nom, qui ont fait marcher la terreur devant eux, et qui se sont signalés par des actions au-dessus de l’homme.

 

Le chrétien a été précédé, dans sa carrière, par les Patriarches, par les Prophètes, par les Apôtres, par les martyrs, par ces foules de rachetés de toutes les nations, de tous les peuples, de toutes les langues (Apocalypse 5 :9).

 

Ces saints hommes ont été appelés à livrer la guerre au péché, comme nous à vaincre nos passions ; à former au-dedans d’eux, comme nous, la piété, la charité, la patience, toutes les vertus.

 

Le chrétien a été précédé, dans sa carrière, par Jésus-Christ lui-même, le chef et le consommateur de la foi.

 

Nous donc, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau, et le péché qui nous environne si aisément, poursuivons constamment la course qui nous est proposée. Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi ; qui au lieu de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, ayant méprisé la honte (Hébreux 12 : 1-2).

 

Quelquefois le héros du siècle tire sa gloire de la grandeur des exploits.

 

Mais qui en opère de plus grands que le chrétien ?

 

S’affranchir du préjugé, mépriser le jugement des hommes, résister à la chair et au sang, vaincre les passions, affronter la mort, souffrir le martyre, être inébranlable sous les débris du monde croulant, et savoir s’appliquer au milieu du bouleversement universel des créatures, ces belles promesses : Quand les montagnes crouleraient, quand les coteaux se renverseraient ! ma gratuité ne se départira point de toi, l’alliance de ma paix ne bougera point (Ésaïe 54 :10).

 

Voilà les exploits du chrétien.

 

Quelquefois le héros du siècle tire sa gloire des avantages qu’il procure aux autres, des biens qu’il fait à sa patrie, des forçats qu’il délivre de leurs chaînes, des monstres dont il purge la terre.

 

Qui est, à cet égard, plus utile à la société que le chrétien ? Il en est le rempart, il en est la lumière, il en est le modèle.

 

Quelquefois le héros du siècle tire sa gloire des acclamations qu’excite son héroïsme, et de la magnificence de la couronne qui lui est préparée.

 

Mais d’où partent les acclamations qui l’enflent ?

 

Est-ce à des âmes vénales, à des courtisans, à des panégyristes à gages ; est-ce à des gens de cet ordre à applaudir, et à louer ?

 

Ont-ils seulement l’idée de la véritable gloire ? Porte, porte tes méditations, chrétien, jusqu’à la grandeur de l’être suprême !

 

Pense à cette intelligence adorable qui réunit dans son essence tout ce qu’il y a de grand !

 

Contemple la divinité entourée d’anges, d’archanges, de chérubins, de séraphins ! Ecoute les concerts que ces bienheureux esprits entonnent à sa gloire ! Vois-les pénétrés, ravis, transportés des beautés divines ; employant l’éternité à les exalter, et s’écriant jour et nuit :

 

Saint, Saint, est l’Éternel des armées ! Tout ce qui est en toute la terre est sa gloire ! Amen (Ésaïe 6 :3).

 

Louange, gloire, action de grâce, honneur, puissance soit à notre Dieu aux siècles des siècles ! Amen (Apocalypse 7 :12).

 

Que tes œuvres sont grandes et magnifiques, ô Seigneur notre Dieu tout-puissant ! Tes voies sont justes et véritables ! Roi des Saints, qui ne craindrait qui ne glorifierait ton nom (Apocalypse 15 :3-4).

 

Cet être si digne de louange et si dignement loué, c’est celui qui prépare les acclamations aux vainqueurs du monde.

 

Oui, athlète chrétien ! Après que tu auras été la balayure et la raclure de ce monde (1 Corinthiens 4 :13) ; après que tu auras mortifié, martyrisé, crucifié cette chair ; après que tu auras porté cette croix qui était autrefois scandale aux Juifs et folie aux Grecs, et qui est encore aujourd’hui folie et scandale à ceux qui devraient mettre toute leur gloire à la porter ; tu seras appelé en la présence des hommes et des anges !

 

Ce grand Dieu te démêlera dans la foule, et il t’adressera cette voix :

 

Cela va bien, bon serviteur et fidèle (Matthieu 25 :21).

 

Il accomplira la promesse qu’il fait encore aujourd’hui à tous ceux qui combattent sous les étendards de la croix :

 

Celui qui vaincra, je le ferai seoir* (asseoir) sur mon trône (Apocalypse 3 :21).

 

Ah ! gloire du héros du siècle, éloges profanes, inscriptions fastueuses, trophées superbes, diadèmes plus propres à amuser des enfants qu’à occuper des hommes raisonnables !

 

Qu’avez-vous de comparable aux acclamations et aux couronnes qui attendent le héros chrétien ?

(…)

Si nous regardons cette croix par rapport à son harmonie avec toute la contradiction que Jésus-Christ a éprouvé sur la terre ; elle nous porte à nous mettre dans les dispositions de Saint Paul, et à pouvoir dire comme lui :

 

Le monde m’est crucifié, et je suis crucifié au monde.

 

Notre grand maître finit par la croix une vie passée dans le mépris, dans l’indigence, dans le détachement des sens, dans la faim, dans la soif, dans le travail, dans la mortification ; siérait-il à un chrétien de s’endormir dans les bras de l’indolence, de se livrer aux plaisirs, de se laisser enchanter par les charmes de la volupté, de ne respirer que l’aise, que les commodités, que le repos, que l’abondance ?

 

Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite, que le serviteur n’est pas plus grand que son maître (Jean 15 :18-20).

 

Si nous regardons cette croix par rapport au sacrifice qui y est offert à la justice divine, elle nous porte à nous mettre dans la disposition de Saint Paul, et à pouvoir dire comme lui :

 

Le monde m’est crucifié et je suis crucifié au monde.

 

Cette vie mondaine, ces dissipations, ces rébellions aux ordres du ciel ; en un mot cette cupidité qui fait nos délices, à quoi aboutit-elle ?

 

Voyez les carreaux * (foudre et tonnerre, par analogie avec les flèches des arbalètes appelées "carreaux") qu’elle attire sur la tête de ceux qui s’y livrent.

 

Jésus-Christ était parfaitement exempt de péché, mais il s’était chargé des nôtres, il les a portés sur le bois (1 Pierre 2 :24) et c’est pour cela qu’il a subi sur ce bois infâme tous les tourments sous lesquels sa divinité et son innocence l’ont empêché de succomber.

 

Voilà ce qui t’attend pécheur !

 

Oui, si tu n’es pas crucifié avec Jésus-Christ par la foi, tu le seras par la justice divine !

 

Et alors tous les carreaux de la justice divine fondront sur ta tête, comme ils fondirent sur la sienne !

 

Alors tu seras livré, dans un lit de mort, aux combats auxquels il fut livré dans Gethsémané ! Tu frémiras à l’idée des supplices que la vengeance divine te prépare ! Tu sueras comme des grumeaux de sang, quand tu porteras ta pensée sur le trône de justice, devant lequel tu vas être traîné ! Bien plus : alors tu seras condamné à compenser, par la longueur de ton supplice, ce que ta faiblesse te rend incapable de supporter de son poids !

 

Les siècles accumulés ne mettront point de bornes à tes tourments ! Tu seras maudit de Dieu dans l’éternité, comme Jésus-Christ le fut dans son temps ! Et cette croix que tu auras refusé de porter dans le temps, tu la porteras dans l’éternité !

 

Si nous regardons la croix de Christ, par rapport à l’atrocité de ceux qui méprisent un sacrifice si auguste, elle nous porte à revêtir les dispositions de Saint Paul, et à nous mettre en état de pouvoir dire comme lui :

 

Le monde m’est crucifié, et je suis crucifié au monde.

 

L’image que je voudrais vous tracer ici, est encore de Saint Paul. Cet apôtre nous dépeint la cupidité comme un mépris de la croix de Christ et comme un renouvellement de son supplice.

 

L’idée de la punition d’un tel crime l’absorbe et le confond ; il ne trouve point de couleurs assez vives pour le dépeindre ; et il se contente de dire, après avoir parlé des châtiments infligés à ceux qui avaient enfreint la loi de Moïse :

 

De combien pires tourments pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le fils de Dieu ; et tenu pour une chose profane le sang de l’alliance, par lequel il avait été sacrifié ! (Hébreux 10 :29)

 

Voilà ta sentence, pécheur ! La voix du sang du Fils de Dieu criera de la terre au ciel, vengeance contre toi ; Dieu te demandera compte, un jour, du sang d’un Fils qui lui est si cher.

 

Il te dira, comme Saint Pierre dit à ceux qui l’avaient versé :

 

Tu as renié le saint et le juste, tu as mis à mort le prince de la vie (Actes 3 :14-15).

 

Il te poursuivra de ses fléaux comme si tu avais répandu ce sang, et comme il a poursuivi ceux qui l’ont réellement répandu.

 

Mais pressons des motifs plus doux, et plus sortables* (convenables) à la dignité des rachetés de l’Éternel.

Si nous regardons la croix de Christ par rapport aux preuves qu’il nous y donne de sa charité, pouvons-nous trouver quelque chose de trop pénible dans les sacrifices qu’il demande de nous ?

 

Pouvons-nous trop faire pour un Jésus qui a tant fait pour nous ?

 

Quand votre cœur se révolte contre la morale de l’Évangile, quand vous êtes tentés de dire : Cette parole est rude, qui la peut ouïr (Jean 6 :60) ?

 

Quand la porte du ciel vous apparaît trop étroite, quand la chair vous exagère les difficultés du salut ; quand il vous semble que nous venons vous arracher le cœur, lorsque nous vous demandons de modérer la fougue de votre tempérament, de résister au torrent de votre cupidité, de donner quelque portion de votre bien aux pauvres, d’immoler une Dalila et une Drusille* (Voir Actes 24:24: Drusille, fille d’Hérode Agrippa I (cf Actes 12) avait déserté son premier mari, le roi d’Émèse qu’elle avait épousé à l’âge de 15 ans, pour le gouverneur Félix, un an après son mariage.) ; suivez votre Sauveur jusqu’au calvaire ; voyez-le traversant le torrent de Cédron, arrivant sur le funeste mont où il devait consommer son sacrifice ; voyez ce concours de maux qui le réduisent à s’écrier :

 

Mon Dieu, mon Dieu ! Pourquoi m’as-tu abandonné ! (Matthieu 27 :46)

 

Si vous le pouvez, tenez contre ces objets !

[p. 78]
Si nous envisageons la croix par rapport aux preuves qu’elle nous fournit en faveur de la doctrine de celui qui y a fini sa vie, elle nous porte à revêtir les sentiments de Saint Paul. Il est naturel, je l’avoue, que des êtres raisonnables, de qui l’on exige de si grands sacrifices que ceux que la religion vous demande, veuillent s’assurer de la vérité de cette religion.

 

On ne saurait prendre trop de précautions, lorsqu’il est question d’immoler des victimes si chères.

 

Le moindre doute sur cette question est capital. Mais cet article est-il susceptible du moindre doute ?

 

Jésus-Christ a scellé de son sang la doctrine qu’il a prêchée ; il a été non seulement le héros de la religion que nous vous prêchons, mais il en a été le martyr. SI nous regardons cette croix, par rapport aux forces nécessaires pour nous former aux sentiments de Saint Paul, elle nous presse encore de les revêtir.

 

Elle nous assure, de la part de Dieu, tous les secours dont nous avons besoin pour nous soutenir dans les combats auxquels elle nous appelle. Elle fonde ce raisonnement le plus juste, le plus concluant qu’aucune intelligence ait jamais formé.

 

Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui qui n’a point épargné son propre fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnerait-il point toutes choses avec lui ? (Romains 7 :30-31)


Et pour finir ce discours, par les images que nous tracions en le commençant, si nous regardons cette croix par rapport aux gloires qui l’ont suivie, elle nous presse encore de revêtir les sentiments de Paul.

 

L’idée de cette gloire soutint Jésus-Christ dans ce que son sacrifice eut de plus pénible. A la veille de le consommer, il dit à son père,

 

Père ! L’heure est venue, glorifie ton fils, afin qu’il te glorifie (Jean 12 :23, 28).

 

Je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire. Et maintenant, glorifie-moi, toi, père ! envers toi-même, de la gloire que j’ai eue par devers toi avant que le monde fût (Jean 17 : 1, 5).

 

Cette espérance ne fut point trompée. Le combat fut long, il fut rude ; mais il finit ; mais des messagers célestes vinrent le recevoir, au sortir de son tombeau ; mais une nuée vint l’enlever à la terre ; mais les portes du ciel s’ouvrirent à la voix de l’Église triomphante qui honorait son triomphe, et qui s’écriait dans le moment de son exaltation :

 

Portes, élevez vos linteaux ! Huis éternel, haussez-vous ! (Psaume 24, 7, 9).


Chrétiens, arrêtons nos regards sur cet objet. Souffrir avec Jésus-Christ, c’est s’assurer de régner avec lui. Nous ne vous déguisons point les peines qui vous attendent, dans la carrière que nous vous avons ouverte.

 

Il est dur de se refuser tout ce qui flatte, tout ce qui plaît, tout ce qui enchante.

 

Il est dur d’entendre toujours parler de difficultés à surmonter, d’ennemis à combattre, de croix à porter, de crucifixion à subir.

 

Il est dur de se mortifier, tandis que les gens du monde se réjouissent ; tandis qu’ils raffinent sur les plaisirs ; tandis qu’ils sont ingénieux à se procurer de nouveaux amusements ; tandis qu’ils distillent leur cerveau pour diversifier leur joie ; tandis qu’ils consument leur vie en jeux, en fêtes, en festins, en spectacles.

 

Le combat est long, il est violent, je l’avoue ; mais il finit, mais votre croix sera suivie des mêmes pompes que celles de Jésus-Christ : 

 

Père, L’heure est venue, glorifie ton fils.

 

Mais vous, en expirant sur votre croix, vous remettrez votre âme à votre Dieu comme il lui remit la sienne, et vous mourrez en disant :

 

Père, je remets mon esprit entre tes mains (Luc 23 :46).

 

Mais les anges viendront recevoir cette âme, pour la porter dans le sein de Dieu ; et après s’être réjouis de votre conversion, ils se réjouiront de votre béatitude, comme ils se réjouirent de la sienne. Mais dans le grand jour du rétablissement de toutes choses, vous serez portés sur les nuées au ciel, comme Jésus-Christ ; vous serez exaltés, comme lui, par-dessus tous les cieux ; et vous prendrez, comme lui, séance sur le trône de la majesté de Dieu.


C’est ainsi que la croix de Christ nous forme aux sentiments de notre apôtre ; c’est ainsi qu’elle fait que le monde nous est crucifié, et que nous sommes crucifiés au monde : C’est ainsi qu’elle nous conduit à la véritable gloire.

 

O glorieuse croix ! Tu seras toujours l’objet de ma méditation et de mes études !

 

Je ne veux me proposer de savoir que Jésus-Christ crucifié !

 

A Dieu ne plaise que je me glorifie, si ce n’est en la croix de Jésus-Christ, par qui le monde m’est crucifié, et moi au monde !

 

Dieu nous en fasse la grâce.


Amen.

Jacques Saurin

Jacques Saurin,

Pasteur Protestant Réformé

Bible (133)

Croix Huguenote

 

 

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Source : Avec les remerciements à Eric Kayayan, Pasteur et Responsable de Foi & Vie Réformées

(Pges 64 /78 sermon Jacques Saurin)

 

Foi et Vie Réformées
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4 juillet 2021 7 04 /07 /juillet /2021 17:55
La prière de Jésus pour nous donner la vie éternelle - Jean 17: 1-5

La prière de Jésus pour nous donner la vie éternelle

Jean 17: 1-5

Par Paulin Bédard

de l'Église Réformée de Beauce (Québec)

Après avoir ainsi parlé, Jésus leva les yeux au ciel, et dit :

Père, l'heure est venue ! Glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie, selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu'il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. Je t'ai glorifié sur la terre, j'ai achevé l'œuvre que tu m'as donnée à faire. Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j'avais auprès de toi avant que le monde fût.

Croix huguenote

 

Eglise Réformée de Beauce (Québec)

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Bible Refuge Protestant
Croix huguenote

 

ressources chrétiennes

 

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4 juillet 2021 7 04 /07 /juillet /2021 17:00
De I'avenir je ne sais rien d'avance, mais sans effroi, pas à pas, je m'avance puisqu'en Mon Dieu je mets ma confiance, II me conduit et Son Regard me suit

Hormis pour certains au sein de l'armée du salut ou des maisons d'assemblées de frères, qui n'a entendu un jour ces deux auteurs que sont les capitaines Roth et dont les chants d'une simplicité loin, très loin d'un émotionnel exacerbé et passager ont pu encourager, réconforter, soulager et sécher des larmes pour nombres de Chrétiens dans les difficultés et épreuves diverses ?

 

Placer sa foi en Christ et se confier en Lui en toutes circonstances, c'est cette assurance certaine auquel chaque élu peut se placer. 

De I'avenir je ne sais rien d'avance, mais sans effroi, pas à pas, je m'avance puisqu'en Mon Dieu je mets ma confiance, II me conduit et Son Regard me suit

"Ne crains rien, car je suis avec toi. Ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu. Je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite triomphante. "

Esaïe 41.10

1.

 

Sur cette Terre où Dieu veut que j'habite

Au jour d'orage en son cœur je m'abrite

Et son amour ne m'abandonne pas

 


Refrain

 

De I'avenir je ne sais rien d'avance

Mais sans effroi, pas à pas, je m'avance

Puisqu'en mon Dieu je mets ma confiance

II me conduit et son regard me suit

 


2.

 

Quand sur ma route un obstacle se dresse

Quand je me blesse au caillou du chemin

Sans hésiter à mon Dieu je m'adresse

II prend alors ma main faible en sa main

 

 

Refrain

 

De I'avenir je ne sais rien d'avance

Mais sans effroi, pas à pas, je m'avance

Puisqu'en mon Dieu je mets ma confiance

II me conduit et son regard me suit

 


3.

 

Quand finira le chemin de ma vie

Quand j'atteindrai le rivage éternel

Dieu m'ouvrira dans sa grâce infinie

Tous les sentiers de la gloire du ciel

 

 

Refrain

 

De I'avenir je ne sais rien d'avance

Mais sans effroi, pas à pas, je m'avance

Puisqu'en mon Dieu je mets ma confiance

II me conduit et son regard me suit

 

De I'avenir je ne sais rien d'avance, mais sans effroi, pas à pas, je m'avance puisqu'en Mon Dieu je mets ma confiance, II me conduit et Son Regard me suit

Prière

 

Seigneur, parfois quand je regarde le monde qui m'entoure, mes soucis et autres, je me sens terriblement accablé par l'anxiété et mes pensées commencent à tourner en boucle.

 

Oh Mon Dieu, aide-moi s'il Te plaît. 

 

Tes Pensées sont plus élevées que mes pensées, et Ta Manière de faire est bien Meilleure que la mienne. 

 

Tu Donnes de l'espoir aux désespérés et de la force aux faibles.

 

Toi Seul peux renouveler mon intelligence et me rappeler Ton Appel qui est ma destinée.

 

Une fois de plus, aide-moi aujourd'hui à déposer à Tes Pieds chaque pensée qui voudrait me rendre captive.

 

Rappelle-moi que Tu es avec moi et que Tu Continues à m'instruire et me conduire.

 

Conseille-moi pendant que je médite Ta Parole et aide-moi à T'être obéissant et appliquer Tes Vérités dans ma vie.

 

Donne-moi la force dont j'ai besoin pour faire ce qui est juste et droit à Tes Yeux, et aide-moi à Te Suivre par Ta Grâce sachant que Tu nous l'as promis de ne jamais nous abandonner, étant désormais Ton Enfant racheté par le sang précieux de Jésus Ton Fils. 

 

Amen,

 

De même aussi l'Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu'il nous convient de demander dans nos prières. Mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables ; et celui qui sonde les cœurs connaît quelle est la pensée de l'Esprit, parce que c'est selon Dieu qu'il intercède en faveur des saints. Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.

Romains 8:26-28

 
Bible
huguenot Cross

 

 

 

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La source même des endroits n'engagent pas sur certains domaines Refuge Protestant du point de vue doctrinal ou autres, ces sources trouvées pour la connaissance de chants communs restent libres & responsables pour eux-mêmes de leur contenu et direction.

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23 juin 2021 3 23 /06 /juin /2021 18:35
La transmission fidèle de l'Evangile

Par quelle voie, par quels instruments l’Évangile est-il fidèlement transmis depuis deux mille ans ?  Une telle transmission est-elle seulement possible, ou bien n’est-elle qu’un leurre, une vue de l’esprit, quelque chose qui ne s’est en fait jamais réalisé mais aurait été (et serait toujours) fantasmé par les générations suivantes ?

La question s’est posée dès le début de l’ère chrétienne à ceux qui proclamaient la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, notamment Paul de Tarse, l’auteur de treize lettres comprises dans le Nouveau Testament, reçues et acceptées par les Églises chrétiennes comme détenant une autorité apostolique authentique, en tant que mandatée et certifiée par celui qui se trouve au centre de l’Évangile, Jésus-Christ lui-même. Cette autorité apostolique, contestée par certains du temps du vivant de Paul, mais rapidement établie par l’ensemble de la chrétienté d’alors, ne pouvait aucunement dépendre de mesures coercitives ou d’un complot quelconque. C’est la nature du message proclamé et son fondement qui l’ont établie. En tant qu’homme, Paul termina sa carrière d’apôtre exécuté sous l’empereur Néron en raison de sa foi en Jésus-Christ comme Seigneur (kurios).

Dans sa seconde lettre à Timothée, rédigée peu avant cette exécution, Paul parle justement de la transmission de l’Évangile qui lui a été confié (ainsi qu’aux autres apôtres du Christ) et il en définit les modalités. Les versets 1 à 13 du second chapitre de cette lettre, cités ici, serviront à préciser ces modalités en cinq points centraux (citation à partir de la version Segond révisée, « La Colombe ») :

Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est en Christ-Jésus. Et ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins, confie-le à des hommes fidèles, qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres.  Souffre avec moi comme un bon soldat du Christ-Jésus.  Il n’est pas de soldat en campagne qui s’embarrasse des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé, et l’athlète n’est pas couronné, s’il n’a combattu suivant les règles.  Le laboureur qui peine doit être le premier à recueillir les fruits.  Comprends ce que je dis : car le Seigneur te donnera l’intelligence en tout.

Souviens-toi de Jésus Christ, ressuscité d’entre les morts, issu de la descendance de David, selon mon Évangile, pour lequel je souffre jusqu’à être lié comme un malfaiteur.  Mais la parole de Dieu n’est pas liée.  C’est pourquoi je supporte tout à cause des élus, afin qu’eux aussi obtiennent le salut qui et en Christ-Jésus, avec la gloire éternelle.

 Cette parole est certaine :

Si nous sommes morts avec lui,

Nous vivrons aussi avec lui ;

Si nous persévérons,

Nous régnerons aussi avec lui ;

Si nous le renions,

Lui aussi nous reniera ;

Si nous sommes infidèles,

Lui demeure fidèle,

Car il ne peut se renier lui-même.

  • Le premier point qui doit être souligné par rapport à la question initiale posée, c’est que ce qui doit être transmis, le message-objet de la transmission, c’est « ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins » (2a). Il s’agit d’un enseignement, d’une doctrine de vie appelée par Paul son Évangile (8b).  Succession de doctrine donc. Cet Évangile est le sien non pas de manière exclusive, comme s’il était la propriété de Paul, mais pour être distingué de toute version contradictoire de cet Évangile qui prétendrait détenir une autorité apostolique authentique (voir Galates 1:6-7 à cet égard).  C’est donc de cet Évangile-là dont Timothée doit se souvenir.  La transmission en question ne s’est pas faite de manière quasi-initiatique ou secrète, mais « en présence de beaucoup de témoins » ce qui est à la fois une indication de la portée communautaire du message, et une protection contre toute tentative de déformation par un ou plusieurs individus.  L’impératif de cette transmission indique aussi son caractère diachronique, destiné à traverser les générations suivantes.  L’Évangile n’a pas été annoncé pour une ou deux générations seulement. Ce dépôt doit ensuite être confié à des hommes fidèles (2b). Le caractère de fidélité exigé par Paul pour la transmission de l’Évangile implique qu’aucune déformation, aucun ajout, aucune suppression de tel ou tel élément jugé indésirable ne sauraient être tolérés.  Ceci nous ramène à une injonction similaire que l’on trouve au début du quinzième chapitre de la première lettre de Paul aux Corinthiens : Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous demeurez fermes, et par lequel aussi vous êtes sauvés, si vous le retenez dans les termes où je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain. Le caractère diachronique de cette transmission de doctrine est ensuite établi au verset 2c : …qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres. La fidélité de la transmission sera proportionnelle à la capacité (ikanoi en grec) d’enseignement des transmetteurs suivants.  Ce n’est donc pas à n’importe qui que cette charge de transmission peut ou doit être confiée, mais au contraire à des hommes dûment enseignés, formés et établis pour ce faire. S’il advenait que certains, lesquels ayant reçu le dépôt, soient néanmoins trouvés infidèles dans cette transmission, reniant ainsi le Christ, celui-ci les renierait au jour de sa venue en gloire (12-13). L’infidélité de certains n’annulera néanmoins jamais la fidélité du Christ : Si nous sommes infidèles, lui demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même (v. 13). De la même manière, le fait que Paul soit emprisonné, attendant son exécution prochaine au moment de la rédaction de sa seconde lettre à Timothée, ne lie pas l’Évangile à sa situation personnelle, comme s’il ne pouvait la transcender :  … pour lequel je souffre jusqu’à être lié comme un malfaiteur.  Mais la parole de Dieu n’est pas liée (v. 9). La fidélité du Christ envers lui-même fera toujours que de nouveaux serviteurs, fidèles quant à eux, seront en leur temps et circonstances envoyés pour proclamer l’Évangile,  qui ne saurait être lié d’une quelconque manière.
Antoine de la Roche Chandieu

Antoine de Chandieu (1534-1591), pasteur Protestant du seizième siècle ayant joué un rôle considérable dans l’établissement d’Églises réformées dans le royaume de France, a écrit quelques très belles pages sur ce thème dans son ouvrage La Confirmation de la Discipline Ecclésiastique (1566).  En voici quelques extraits pour compléter ces remarques:

« A la vérité nous devons bien reconnaître que Dieu est meilleur que nous pour vouloir ce qui est bon et juste, et qu’il est plus sage que nous pour choisir les moyens qui lui sont propres.  Il est certain que ceux qui voient l’Écriture Sainte, ne peuvent ignorer que Dieu a mis cet ordre en son Église, qu’il veut être gardé inviolablement, à savoir qu’un chacun indifféremment et de sa seule autorité ne puisse s’attribuer quelque office ou charge au sein de celle-ci, et particulièrement de prêcher.  Mais que cet honneur lui soit réservé d’y appeler ceux qu’il lui plaira.  De telle sorte que quiconque pervertit un tel ordre ne puisse être excusé de vouloir diviser l’Église et comme couper les nerfs par lesquels Dieu veut qu’elle demeure debout et en son entier.

Cela nous est enseigné si clairement par l’Apôtre, que ceux qui n’y prennent garde ferment les yeux à leur escient.  Jésus-Christ, dit-il, a donné les uns pour être apôtres, et les autres pour être prophètes, les autres évangélistes, les autres pasteurs et docteurs, pour assembler les saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps du Christ (Éphésiens 4 :11). Donc puisque le Seigneur a mis cette distinction de charges en son Église, il s’ensuit qu’il n’est pas loisible à tout un chacun de s’y entremettre indifféremment.  Et même, puisque l’apôtre dit que le Seigneur les a donnés, il déclare assez par cela qu’il est l’auteur d’un tel ordre, et que ceux qui s’ingèrent sans être appelés, contreviennent à son ordonnance.  Et à ce propos il dit par ses Prophètes qu’il a constitué sur son peuple des gardes et des guetteurs pour l’avertir de son devoir.  Et S. Paul dit des vrais Pasteurs que le Saint Esprit les a mis sur leurs troupeaux pour gouverner l’Église de Dieu (Ésaïe 62 :6 ; Jérémie 6 :17 ; Ezéchiel 33 :7 ; Actes 20 :28).

Il y a assez d’autres passages qui montrent que c’est Dieu qui envoie les annonciateurs de sa parole : comme quant notre Seigneur Jésus-Christ commandait qu’on priât le maître de la moisson afin qu’il y envoie des ouvriers (Matthieu 9 :38).  Ce qui n’est pas dit seulement en général, mais aussi nous voyons comment en particulier Dieu a souvent témoigné à ses serviteurs que c’était lui qui les envoyait à son œuvre.  Voilà pourquoi tant de fois il commande à Moïse de dire aux Israélites qu’il l’envoyait vers eux pour leur déclarer sa volonté.  Il assure Ésaïe de sa vocation, et même par une vision admirable.  Il donne du courage à Jérémie, l’assurant qu’il était envoyé par lui.  Comme aussi notre Seigneur Jésus-Christ déclare à ses apôtres qu’il les envoie, leur donnant tout de suite après le Saint esprit, par la vertu duquel ils peuvent s’acquitter de leur charge.  Et de même quand il apparut à Saint Paul : Je te suis, dit-il, apparu pour te constituer ministre et témoin des choses que tu as vues, et de celles dans lesquelles je t’apparaîtrai, te délivrant du peuple et des Gentils vers lesquels je t’envoie maintenant.

Et certes ce n’est pas sans cause que Dieu a voulu imprimer dans les cœurs de ses serviteurs une pleine certitude de leur vocation, mais afin que par cela ils soient munis et fortifiés contre tant de difficultés par lesquelles il faut qu’ils passent. Car qui sera celui qui ne tremble s’il appréhende à bon escient, et selon la parole de Dieu, le pesant fardeau d’une telle charge ?  Est-ce une chose légère d’être ambassadeur pour Christ, messager de Dieu et dispensateur de ses secrets ? Est-ce peu de choses de porter la parole de la réconciliation de Dieu avec les hommes ? Exhorter comme si Dieu lui-même exhortait ? D’annoncer la rémission des péchés aux croyants et la condamnation aux infidèles ?  De délier les uns, et lier les autres au jugement de Dieu ? Est-ce une chose humaine d’être le sel de la terre ? La lumière du monde ? Bref d’être la bouche par laquelle le Seigneur parle aux hommes, les mains par lesquelles il s’approche d’eux, afin qu’ils le voient, qu’ils le connaissent et servent selon sa volonté ? Si nous considérons ces choses à bon escient, ne dirons-nous pas avec l’Apôtre : Et qui est suffisant pour ces choses ? Il est certes très nécessaire que ceux auxquels une si grande et difficile charge est commise, cherchent ailleurs qu’en eux-mêmes les choses qui sont requises à leur devoir. Et d’où prendront-ils quelque assurance, sinon de ce qu’ils sont certains et résolus que Dieu les envoie ; et par le même moyen qu’il sera leur garant, qu’il les soutiendra sous le poids d’une si grande charge, qu’il les armera contre les assauts qui leur sont présentés, bref qu’il les pourvoira des choses qui leur sont nécessaires ?

Or, bien que Dieu ait appelé de tout temps ceux qui ont reçu de lui une charge d’enseigner son Église, il n’a cependant pas toujours usé des mêmes moyens pour les y appeler.  Car il a envoyé les Prophètes et Apôtres d’une façon extraordinaire, en tant qu’il n’a pas fait usage du suffrage et de l’élection des hommes en leur endroit.  Pareillement lorsque l’ordre de l’Église est totalement interrompu, et que la pureté de son service est abolie, selon ce qu’il peut apparaître extérieurement, Dieu suscite extraordinairement des personnes qu’il dote de grâces propres pour rétablir l’ordre de l’Église, et remettre dessus son service en la pureté qui convient.  Et comme ce sont des choses extraordinaires, elles n’ont pas toujours lieu en l’Église.

Mais quant aux ministres et Pasteurs, leur charge doit durer en l’Église jusques à la consommation du monde, ayant certains troupeaux qui leur sont assignés, afin qu’ils les nourrissent en la connaissance et crainte par la prédication de sa parole, et l’administration des sacrements qu’il a institués.  Et ceux-ci sont appelés de Dieu à leur charge par le moyen des hommes : assavoir par une élection sainte et légitime, telle qu’elle nous est enseignée par la parole de Dieu.  Et ainsi, bien qu’ils doivent sentir en leur conscience le témoignage de leur vocation intérieure, il faut néanmoins que la vocation extérieure et ordinaire, selon l’ordre de l’Église, y soit adjointe avant qu’ils puissent s’entremettre d’annoncer l’Évangile.  Et voilà pourquoi l’apôtre spécifie et déclare si soigneusement et par le menu les choses requises à un fidèle Pasteur (Timothée 3 :1), afin que par cela l’Église connaisse mieux ceux qu’elle devra élire en une telle charge.  Et même écrivant à Tite (1 :7)Je t’ai laissé, dit-il, afin que tu établisses des Anciens par les villes, comme je l’ai ordonné.  S’il y a quelqu’un qui soit irrépréhensible, etc. Pour nous faire comprendre premièrement que l’élection a lieu en telle chose, et secondement qu’on doit y procéder avec grande prudence et égard, afin que l’Église soit bien pourvue.  A cela appartient la remontrance qui est faite à Timothée (1 Timothée 5 :22), qu’il n’impose pas à la hâte les mains sur aucun, et ne communique point aux péchés d’autrui.  Et même, (bien que Timothée doive être plutôt compté au rang des Évangélistes qui ont eu lieu au commencement avec les apôtres, qu’au rang commun des Pasteurs), l’apôtre déclare néanmoins qu’il a été élu à sa charge par l’imposition des mains de la compagnie des anciens (1 Timothée 4 :14).  Et suivant cela, il est dit que S. Paul et Barnabas ordonnaient des Pasteurs dans chaque Église avec prières et jeûnes (Actes 14:23).

En somme, il nous apparaît par toute l’Écriture Sainte, qu’excepté les Prophètes, Apôtres, et ceux que Dieu a en certains temps suscités extraordinairement et sans le moyen des hommes, tous les autres qu’il a envoyés pour porter sa parole, ont reçu témoignage de leur vocation par l’ordre de l’Église, qui est comme la main de Dieu, par laquelle il élève les hommes en une telle charge.

Et tout comme Dieu approuve ceux qui avec vocation légitime s’emploient à son service, qu’il les assiste, qu’il bénit leurs labeurs et ratifie au ciel la doctrine qu’ils ont annoncée en la terre : aussi il a de tout temps condamné, rejeté et puni ceux qui sans être envoyés, se sont ingérés en quelque charge ecclésiastique. [exemples tirés de l’Ancien Testament : Jérémie 14 ; 29 :23 ; Ézéchiel 13 :7 ; Nombres. 16 1 ; Samuel 6 ; 13 ; 2 Sam. 6 ; 2 Chroniques 26].

Tous ces exemples sont suffisants pour nous retenir en notre devoir, afin que nous ne nous avancions pas outre ce qui nous sera commandé par Dieu.  Car estimons-nous que si après tant de défenses, de menaces, de punitions rigoureuses contre ceux qui ont commis de telles fautes, on veut néanmoins violer et pervertir l’ordre que Dieu a établi, une telle audace et témérité puisse demeurer impunie ?  Que donc l’enseignement de l’Apôtre aux Hébreux nous contienne enserrés dans les limites de notre vocation, quand parlant de la sacrificature, il dit que nul ne prend l’honneur à soi-même sinon celui qui est appelé par Dieu (Hébreux 5 :4).  Comme aussi quand Saint Paul parle de la prédication de l’Évangile : Comment entendra-t-on, dit-il, sans prédication ? Et comment prêchera-t-on sinon qu’on soit envoyé ? (Romains 10 :14-15), montrant par cela que nul ne doit s’avancer pour prêcher la parole de Dieu, sinon celui à qui Dieu aura ouvert la bouche, l’appelant à un tel office.  Et c’est la raison pourquoi les serviteurs de Dieu ont tant de fois allégué leur vocation, tant pour témoigner qu’ils ne s’étaient pas ingérés d’eux-mêmes, qu’aussi pour rendre les hommes plus attentifs et obéissants à la doctrine qu’ils annonçaient.  Ainsi, Ésaïe, Jérémie, Ézéchiel, Zacharie, et les autres disent qu’ils sont envoyés.  Ainsi Saint Paul déclare qu’il est constitué héraut pour annoncer l’Évangile.  Ainsi Jésus-Christ lui-même témoigne qu’il est envoyé, et que ce qu’il fait est selon la charge qui lui est commise. »

 

Amen,

 

Eric Kayayan Foi et Vie Réformées

Eric Kayayan,

Pasteur Protestant Réformé

Texte : Jean Calvin

 

Bible
Croix Huguenote

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : Foi et Vie Réformées

Foi et Vie Réformées

 

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23 décembre 2020 3 23 /12 /décembre /2020 18:18
Noël, l'espoir pour les désespérés !

Noël - l'espoir pour les désespérés

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Jésus dit : " Venez à moi, tous ceux qui travaillent et sont lourds en charge, et je vous donnerai le repos." (Matthieu 11:28)

Le sang de Jésus-Christ parle aux gens à qui rien d'autre ne parle.

 

Le sang du Christ ne donne Son Invitation qu'à certaines personnes.

 

A qui l'Invitation de la croix du Christ est elle adressée ?

 

Il s'agit de ceux vivant d'échecs, ces gens qui savent qu'ils ont mal tourné, ces gens qui sont remplis d'un sentiment de honte, les gens qui sont fatigués et malheureux dans la lutte.

 

Jésus dit : " Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai le repos." (Matthieu 11-28)

 

Il parle de gens qui travaillent pour vivre une propre, bonne et saine vie.

 

C'est ce que cela signifie en travaillant et en étant lourd en charge - la Loi de Dieu, les Commandements, les idéaux moraux.

 

Vous avez essayé, sué et jeûné, mais vous avez échoué misérablement.

Est-ce que vous pensez que tout dans votre vie est un échec, que tout est sans espoir ?

 

Est-ce que vous vous méprisez et ne vous sentez pas bien ?

 

Fatigué, désespéré, et au-dessus de tout, triste et misérable !

 

Rien ne peut vous réconforter.

 

Les plaisirs du monde se moquent même de vous.

 

La vie vous a déçu, et vous êtes triste, malheureux, et en plus de tout cela, vous avez un sentiment de culpabilité en vous.

 

Votre conscience vous harcèle, et vous savez que vous êtes indigne ; vous savez que votre vie est un échec cuisant ; vous savez  qu'il n'y a pas d'excuse, vous vous savez coupable.

 

Mais encore pire, vous savez que vous êtes impur, vous savez que votre cœur est impur.

 

Car c'est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols et tout le reste. (Matthieu 15-19)

 

Le cœur est le problème, et vous en êtes venu à constater que vous êtes pourri, qu'en vous il n'y a rien de bon.

 

Malheureux, dites-vous, qui me délivrera ? 


Et ensuite, en plus de tout cela, vous êtes envahi par un sentiment de peur.

 

Vous avez peur de la vie, vous avez peur de vous-même et de vos propres faiblesses, vous avez peur de demain.

 

Vous avez peur de la mort, vous savez que cela arrive et vous ne pouvez rien faire à ce sujet.

 

Oh, qu'est-ce qu'il y a au-delà ? Les pensées viennent à vous de ce " voyage inconnu à partir duquel aucun voyageur ne revient. "

 

La mort approche, arrive, et vous êtes là, vous ne pouvez rien faire, vous vous sentez coupable, pleins de peur envers Dieu, du jugement, de l'enfer, la terreur et l'alarme vous possèdent.

 

Vous vous sentez totalement sans espoir, sans défense, complètement impuissant. 

 

Vous avez essayé si souvent, seulement pour échouer.

 

Vous avez pris vos résolutions, mais vous ne les avez jamais gardées...

 

Vous vous dites, je ne suis pas bon, je suis damné, je suis perdu, je suis indigne, je suis une masse de pollution.

 

" Oh, misérable homme que je suis ! " en moi ( c' est-à-dire dans ma chair ) n'habite aucune bonne chose" (Romains 7:24, 18).


Et c'est ce qui est chose incroyable avec la Croix de Christ.

 

Cela arrive à une telle personne, et c'est à elle plus que tout autre, je dirai même, au-dessus de tous les autres, qu'elle apporte Sa Gracieuse et Sa Glorieuse Invitation.

 

Qu'est-ce que cela vous dit ?

 

Je ne parle pas à des personnes auto-satisfaites et pieuses en ce moment, convaincu que vous vous êtes vu dans toute l'horreur de votre auto-duperie.

 

Je parle bien à ceux qui sont sur le terrain, qui traînent, rampent dans leur impuissance totale, avec la culpabilité et le sentiment d'impureté et de honte, ayant perdu leur chasteté, leur pureté, leur moralité, leur tout.

 

Pour quelqu'un comme cela, je dirais : " vous qui êtes loin, la Croix vous parle avec sympathie." 

 

Cet homme (Jésus-Christ) mourant sur cette croix était connu comme l'ami des publicains et des pécheurs.

 

Il a été honni et insulté par les "bons" et les "religieux" parce qu'Il s'est assis, a mangé et bu avec des publicains et des pécheurs. Christ avait de la sympathie.


Mais pas seulement cela, Christ vous dira qu'Il est prêt à vous accepter.

 

Le monde "retrousse sa jupe" et passe. Il vous laisse seul, il ne veut pas s'associer avec vous, vous êtes descendu, tombé, vous appartenez aux ordures et aux caniveaux, et le monde est trop "respectable" pour avoir un quelconque intérêt pour vous.

 

MAIS en voici un (Jésus-Christ) qui est Prêt à vous recevoir et à vous accepter.

 

En voici un avant tout qui vous donne le Repos.

 

Christ promet, en disant : "Venez à moi, vous tous qui travaillez et êtes chargés, lourds, et je vous donnerai le repos" -

 

Fin à cette lutte vaine, futile et inutile.

 

"Asseyez-vous" dit-Il, "et écoutez Mon Sang coulant pour vous est en train de parler. "

 

"Arrêtez, abandonnez vos activités. Tout comme vous êtes, Je suis Prêt à vous Recevoir ; dans vos guenilles, dans votre crasse et saleté, dans votre bassesse - reposez-vous enfin !"


Qu'est-ce qu'il y a d'autre ? Pardon, Le Pardon.

 

La Croix de Jésus-Christ parle de Pardon, de Pardon ! De Joie et de Paix avec Dieu.

 

Il vous dit que Dieu est Prêt à vous Pardonner ; le Sang de Jésus-Christ vous dit ça.

 

Il dit : " Écoutez-moi, votre péché a été puni. Je suis ici (sur la croix) parce que c'est la punition du péché. Écoutez-Moi, dit le sang de Jésus-Christ. Mon Sang a été versé pour que vous puissiez et soyez Pardonné, Pardonné, en Paix avec Dieu."

 

Oh, Dieu merci, il y a aussi une Purification ici.

 

Lorsque vous sentez votre bassesse et que vous voyez les imperfections et les taches de l'iniquité sur vous, vous apprenez que :


Il y a une fontaine remplie de sang,
Tiré des veines d'Emmanuel,
Et les pécheurs plongés sous ce flot, sous cette inondation,
Perdent toutes leurs taches de culpabilité.

Le voleur mourant s'est réjoui de voir,
Cette Fontaine dans son jour ;
Et moi, aussi vil que lui,
Lavé de tous mes péchés.


 

C'est ce que dit le Sang de Jésus-Christ.

 

Pour que cela vous dise que dans votre misère, de votre misère ! Vous pouvez avoir de la Joie, de la Beauté au lieu des cendres.

 

Vous serez une Nouvelle Nature. vous aurez ENFIN un Nouveau Départ dans la Vraie Vie.

 

Il vous donnera la capacité et force pour résister à tout ce qui vous a fait tomber, abattu, et Il vous donnera ENFIN un espoir Éternel.

 

Le Sang de Jésus-Christ dit que le fils de Dieu a Porté Toute votre punition, que tout ce qui se tenait, se trouvait entre Dieu et vous pardonner a été enlevé.

 

Que Dieu vous pardonne tout, librement et immédiatement.
 

La Croix de Jésus-Christ annonce un Don Gratuit de Pardon, de Réconciliation et de Restauration, ainsi que Tout ce dont vous avez besoin : une Nouvelle Vie dans le Christ et une Espérance Éternelle tout à la fois.

 

Tout vient de cette Personne Bénie, dont le Corps a été brisé et dont le Sang a commencé à couler, sur la croix.

 

Il vous Invite, Il vous Appelle. Vous L'entendez, êtes-vous prêt ?

Mais oh, dit quelqu'un, tu n'as aucune idée de ce que je suis, tu n'as aucune idée de ce que j'ai fait, tu n'as aucune idée de ce que j'ai été.

 

Mais mon cher ami, vous n'êtes pas le premier à avoir dit ça.

 

Un homme a écrit un hymne que l'on chante souvent, et il le présente ainsi :


" si je Lui demande de me recevoir, va-T-Il me dire non ? 
Va-t'-Il vraiment me recevoir si je Lui demande de me recevoir, ou va-t'-Il me dire non ? 
C'est la réponse : 
" pas avant que la terre et pas avant que le ciel ne disparaisse".
Encore une fois, vous demandez :
" trouver, suivre, garder, lutter,
Est-ce qu'Il est sûr de bénir ? ' 
Voici à nouveau la réponse :
Des Saints, des Apôtres, des Prophètes, des Martyrs, des Martyrs, des Martyrs,
Répondez  "oui".

Certains des plus grands saints que l'Eglise ait jamais connus étaient autrefois des pécheurs ignobles, vils et odieux, mais ils ont entendu l'Invitation venant du Sang de Jésus-Christ coulant pour eux, ils L'ont cru, et ils ont trouvé que c'était vrai.

 

Donc trouver, suivre, garder, se battre, est-ce qu'Il est sûr de Bénir ? Voici la réponse.

 

Non seulement la Parole de Dieu le dit, non seulement Le Sang de Jésus-Christ le dit, mais également les saints des siècles le disent :

 

" les Saints, les Apôtres, les Prophètes, les Martyrs, la réponse est  " oui ".

 

Faites-Lui confiance. Il n'a jamais Brisé et Rompu Sa Parole ; Il n'a jamais perdu, ni ne revient ou repris Sa Promesse.

 

Croyez !

Il est écrit : "le Sang de Jésus-Christ Son Fils nous Purifie de tous les péchés" (1 Jean 1:7).

 

Je vous demande donc de vous joindre à l'auteur de l'hymne pour dire :

J'entends Ta Voix de Bienvenue,
Qui m'appelle, Seigneur, à Toi,
Pour Purifier dans Ton Sang Précieux
Qui a coulé sur le calvaire.

J'arrive, je viens Seigneur !
Je viens à Toi maintenant !
Lave-moi, Purifie-moi, dans le sang.
Celui coulé sur le calvaire.

Faites-cela et vous verrez que cela est vrai.

 

Amen,

 

Martyn Lloyd-Jones

Martyn Lloyd-Jones,

Ministre, Théologien et Médecin Protestant Calviniste Gallois

 

 

 

Bible Protestante
Croix Huguenote

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Source :
Extrait de " la croix du Christ parle ", chapitre 7, de " la croix " de Martyn Lloyd-Jones ( Ministre, Théologien et Médecin Protestant Calviniste Gallois, influent au sein de l'aile Réformée du mouvement Méthodiste Britannique au XXème siècle, il fut pendant près de 30 ans, Ministre de la Westminster Chapel à Londres. ) 

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23 décembre 2019 1 23 /12 /décembre /2019 17:32
Prière sur ce que Dieu nous a tant aimés, qu'il a envoyé son Fils au monde pour nous sauver - Bénédict Pictet

Mon Seigneur et Mon Dieu, Tu me vois prosterné devant Ta Majesté Souveraine, pour Te supplier de me donner Ton Saint-Esprit, afin que je puisse comprendre, avec tous les saints, la hauteur, la largeur, la profondeur et la longueur de Ta Charité.

 

Mon esprit et mes pensées se confondent, quand je considère jusqu'à quel point Tu nous as aimés,  Toi le Saint des saints, Le Créateur de l'univers, Le Roi des anges et des hommes ; Toi qui possèdes toutes les perfections ; qui as le ciel pour Trône, et la terre pour Ton marchepied ; nous qui rampons dans la poudre, et qui sommes souillés depuis la plante de nos pieds jusqu'au sommet de nos têtes ; nous qui étions soulevés contre Toi, et qui méritions toute Ta haine.

 

Comment, ô Dieu, as-Tu pu nous aimer, jusqu'à nous donner Tout ce que Tu avais de plus cher ?

Ton Fils, Ton Propre Fils, Ton Unique, la Splendeur de Ta Gloire; l'Empreinte de Ta Personne, Ton Image Parfaite, par qui Tu as fait les siècles, et qui soutient toutes choses par Sa Parole Puissante.

 

Si Tu avais donné Ton Fils pour les anges, ces intelligences célestes, qui T'adorent dans les cieux dans une parfaite innocence, ou si Tu l'avais donné pour nos premiers parents, pendant qu'ils étaient justes, nous aurions déjà sujet d'admirer Ta Bonté Infinie.

 

Mais Tu L'as envoyé ce Fils pour des créatures qui ne méritaient pas de voir La Lumière, et qui étaient dignes de toutes les foudres de Ta Colère, qui avaient foulé aux pieds Tes Divines Lois, et qui méprisaient les richesses de Ta Patience.

 

Si le Fils que Tu nous as donné était un simple mortel, que Tu eusses pourtant élevé au-dessus des autres hommes par des qualités éminentes, nous aurions encore matière de Te rendre nos actions de grâces, de ce que Tu as pensé à nous, et de ce que Tu as eu Compassion de notre misère.

Mais ce Cher Fils, que Tu as Fait descendre du Ciel pour nous sauver, est Dieu Béni Eternellement avec Toi ; Il possède avec Toi la Même Essence, la Même Gloire, la Même Majesté, les Mêmes Perfections.

 

Cependant Tu nous L'as donné, et Tu L'as exposé à la mort pour nous rendre éternellement Bienheureux.

 

Ô Dieu, Ta Fidélité atteint jusqu'aux nues, mais Ta Bonté et Ta Miséricorde est au-dessus des cieux.

 

Nos esprits sont trop petits pour concevoir Toute La Grandeur de Ton Amour ; mais, Seigneur, ne permets pas que nous soyons ingrats à Tes Faveurs Inestimables.

Puisque Tu nous as Aimé d'un Amour qui surpasse toute connaissance, fais aussi que nous T'aimions autant que nous sommes capables d'aimer ; plus que toutes les plus excellentes créatures, infiniment plus que nous-mêmes, et que tout ce qui est dans nous.

 

Que nous T'aimions sur la terre comme nous T'aimerons dans le Ciel.

 

Nous Te demandons cette Grâce par ce Cher Fils que Tu nous as donné.

Amen.


 

Bénédict Pictet

Bénédict Pictet. 

 

Prières pour les jours de sainte cène, de Noël, de Pâques, de Pentecôte et de septembre, et pour les jours de jeûne.

 

 

 

 

Bible
Croix Huguenote

 

 

 

 

 

 

Source : Pensées365

 

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21 avril 2019 7 21 /04 /avril /2019 06:17
Et Resurrexit, extrait du Credo de Jean Sébastien Bach avec paroles du symbole de Nicée-Constantinople

Et Resurrexit,

extrait du Credo en si mineur BWV 232

de Jean Sébastien Bach.

 

Les paroles latines sont celles du symbole de Nicée-Constantinople (325/381 après Jésus Christ) :

Il est ressuscité [des morts] le troisième jour [suivant la crucifixion], selon les Écritures [c'est-à-dire en accomplissement des prophéties annoncées à son sujet dans les Écritures sacrées, = l'Ancien Testament].

La composition d'Et Resurrexit en si s'est étalée sur de nombreuses années (1724-1749), le Credo étant l'une des dernières parties venant compléter l'ensemble.

Jean Sébastien Bach, qui signait toutes ses œuvres par une autre parole en latin : "Soli Deo Gloria" (A Dieu seul la gloire) semble n'avoir jamais entendu l'oeuvre complète. 

 

 

foi et vie réformées

Explicatif apporté par le Pasteur Eric Kayayan de Foi & Vie Réformées,

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 15:01
La Bible : puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit

Bibles014

-Arthus Croix Huguenote

Car je n'ai point honte de l'Evangile :

c'est une puissance de Dieu

pour le salut de quiconque croit,

Romains 1 : 16

 

Un Indien était membre d'un gang de cambrioleurs. Il avait l'habitude de fumer et roulait lui même ses cigarettes.

Un jour, en cambriolant une maison, il remarqua un petit livre noir dont les pages étaient très fines, idéales pour faire ses cigarettes.

Le prenant, chaque soir, il déchirait une page, la roulait autour d'un peu de tabac et la fumait !

Ayant remarqué que les mots sur les pages étaient écrits dans sa langue, il commença à les lire avant de rouler le papier.

Un soir après avoir lu une page, il s'agenouilla à terre et, confondu par la sainteté de Dieu, il demanda pardon pour ses péchés.

Il voulut s'en sortir et changer de vie.

Il se rendit à la police à l'étonnement de tous.

Le brigand qu'il était devint un prisonnier du Christ dans toute l'essence que représente cette définition.

En prison, où il purgeait sa peine, il parla du Fils de Dieu à ses codétenus.

Plusieurs d'entre eux crurent, eux aussi, à ce Puissant Sauveur et Sa Parole.

Ce Livre bien sûr était la Bible. L'Evangile comme l'apôtre Paul l'avait expérimenté, fut pour cette âme la puissance de Dieu pour son salut. Comme pour lui, le Christ est puissant pour pardonner les péchés et transformer toute vie. Il suffit de lui demander.

 

De Martine Fleck,

 

Refuge Protestant
Refuge Protestant

 

 

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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 07:02
Qui délivre, quand et comment

Le Seigneur saura délivrer de l’épreuve

ceux qui l’honorent,

et garder les injustes

pour être punis au jour du jugement

(2 Pierre 2:9)

 

Les hommes pieux sont tentés et éprouvés.

 

La foi qui n’a pas été mise à l’épreuve n’est pas la vraie foi.

 

Mais ceux qui honorent Dieu sont délivrés, non par le hasard, ni par des agents secondaires, mais par le Seigneur en personne.

 

Il se charge lui-même de la délivrance de ceux qui se confient en lui.

 

Dieu aime ceux qui marchent selon lui, et il se préoccupe de savoir où ils sont et comment ils se trouvent.

 

Parfois leur chemin leur semble un labyrinthe et ils ne savent comment échapper à tel danger qui les menace.

 

Ce qu’ils ne savent pas, leur Maître le sait. Il sait qui il doit délivrer, quand et comment il délivrera.

 

Il délivre le juste de la manière la plus profitable pour lui, la plus humiliante pour celui qui lui fait tort, et la plus honorable pour lui-même.

 

Laissons le « comment » au Seigneur, et contentons-nous et nous réjouissons de savoir qu’il « sait délivrer » son peuple de tout danger, de toute épreuve et de toute tentation, et cela par sa main droite et avec gloire.

 

Il ne m’appartient pas aujourd’hui de pénétrer les secrets du Seigneur, mais bien d’attendre patiemment l’heure de la délivrance, sachant ceci:

 

c’est que, quoique je ne sache rien,

mon Père céleste sait ce qui me convient.

 

Et « aucun de ceux qui s’attendent à Lui ne sera confus. »

 

 

 

Charles Spurgeon Baptiste Réformé

Charles Haddon Spurgeon

Pasteur Baptiste Réformé

 

 

 

 

 

heirloomtop

Croix huguenote

 

Source : Les Trésors de la Foi

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 06:01
Quel Ami fidèle et tendre
Ne te réjouis pas à mon sujet,
toi mon ennemi!
Si je suis tombé, je me relèverai ;
Si je suis assis dans les ténèbres,
l'Éternel sera ma lumière.
 
Michée 7:8
2030475401 1

Notre ennemi peut éteindre notre lumière pour un temps.

Mais il y a un sûr espoir pour nous auprès du Seigneur ; si nous nous confions en lui en restant intègres, notre temps d'abattement et d'obscurité sera de courte durée.

Les insultes de notre ennemi ne sont que pour un moment.

Le Seigneur changera bientôt son rire en pleurs et nos soupirs en chants de joie.

Et si, pendant quelque temps, le grand ennemi de nos âmes vient à triompher de nous, comme il a triomphé d'hommes meilleurs que nous, prenons quand même courage, car dans peu nous vaincrons.

Nous nous relèverons de notre chute.

Le Seigneur, lui, n'est point tombé et il nous redressera.

Nous ne demeurerons point dans les ténèbres, bien que nous ayons pu y passer quelque temps.

Car notre Dieu, source de la lumière, ne tardera pas à faire luire sur nous un jour brillant.

Ne désespérons ni ne nous doutons point.

Un demi-tour de roue de plus, et le point qui, l'instant d'avant, touchait encore la terre atteindra le sommet.

Malheur à ceux qui rient maintenant, car ils pleureront et seront en deuil, quand l'objet de leur vanterie sera changé en celui d'une honte éternelle.

Mais heureux ceux qui pleurent saintement, car ils vont recevoir une divine consolation.

 

 

Charles Spurgeon Pasteur Baptiste Réformé

Charles Spurgeon,

Pasteur Baptiste Réformé

bible bis

 

Quel ami nous avons en Jésus,

Lui qui porte tous nos péchés et nos souffrances ! Quel privilège d’apporter tout à Dieu dans la prière ! Oh, quelle paix nous perdons souvent, oh, quelle douleur inutile nous supportons, tout ça parce que nous n’apportons pas tout à Dieu dans la prière ! Sommes-nous dans l’épreuve et la tentation ? Rencontrons-nous des problèmes ? Nous ne devrions jamais nous décourager ; apportez toute chose au Seigneur dans la prière. Peut-on trouver un ami si fidèle, qui partagera toutes nos peines ? Jésus connaît toutes nos faiblesses ; apportez toute chose au Seigneur dans la prière. Sommes-nous faibles et chargés, encombrés d’un fardeau de soucis ? Précieux Sauveur, à jamais Notre Refuge. Apportez toute chose au Seigneur dans la prière, vos amis vous méprisent-ils, vous abandonnent-ils ? Apportez toute chose au Seigneur dans la prière. Dans ses bras, il vous prendra et vous protégera, vous y trouverez le réconfort. Sauveur béni, tu l’as promis, Tu porteras tous nos fardeaux. Puissions-nous toujours, Seigneur, t’apporter toute chose dans d’ardentes prières. Bientôt, dans la gloire, brillante, sans nuages, il n’y aura plus besoin de prier. L’extase, la louange et l’adoration sans fin seront notre douce part là-haut.

(Poème de Joseph Scriven)

  1. Quel ami fidèle et tendre, nous avons en Jésus-Christ,
    Toujours prêt à nous entendre, à répondre à notre cri!
    Il connaît nos défaillances, nos chutes de chaque jour,
    Sévère en ses exigences, Il est riche en son amour.

     
  2. Quel ami fidèle et tendre, nous avons en Jésus-Christ,
    Toujours prêt à nous comprendre, quand nous sommes en souci!
    Disons-lui toutes nos craintes, ouvrons-lui tout notre cœur.
    Bientôt ses paroles saintes nous rendront le vrai bonheur.

     
  3. Quel ami fidèle et tendre, nous avons en Jésus-Christ,
    Toujours prêt à nous défendre, quand nous presse l'ennemi!
    Il nous suit dans la mêlée, nous entoure de ses bras,
    Et c'est lui qui tient l'épée, qui décide les combats.

     
  4. Quel ami fidèle et tendre, nous avons en Jésus-Christ,
    Toujours prêt à nous apprendre, à vaincre en comptant sur lui!
    S'il nous voit vrais et sincères à chercher la sainteté,
    Il écoute nos prières et nous met en liberté.

     
  5. Quel ami fidèle et tendre, nous avons en Jésus-Christ,
    Bientôt il viendra nous prendre pour être au ciel avec lui.
    Suivons donc l'étroite voie, en comptant sur son secours.
    Bientôt nous aurons la joie de vivre avec lui toujours.

 

Bible

Croix huguenote
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La source musicale même des endroits n'engagent pas sur certains domaines Refuge Protestant du point de vue doctrinal ou autres, ces sources trouvées pour la connaissance de chants communs restent libres & responsables pour eux-mêmes de leur contenu et direction

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Charles Spurgeon

" J'avoue que je donnerais à peine un penny pour tout salut que je pourrais perdre. La vie éternelle est la chose dont nous avons besoin, la Vie de Dieu, qui ne peut jamais changer ou être enlevée de nous, et c'est ce qui est donné à toutes celles et ceux qui croient en Jésus Christ."

Car, lorsque que nous étions
encore sans force,
Christ, au temps marqué,
est mort pour des impies
 (Romains 5-6)

Croix Huguenote

  Une femme oublie-t-elle

l'enfant qu'elle allaite ?

... Quand elle l'oublierait,

Moi je ne t'oublierai point.

Voici, je t'ai gravée sur mes mains

Esaïe 49.16

Croix Huguenote 

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