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Vie Protestante Réformée

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Jean Calvin

"Puisque Dieu, par conséquent, nous justifie par la Médiation du Christ, Il nous Acquitte, non pas par l'aveu de notre innocence personnelle, mais par une imputation de la justice ; de sorte que nous, qui sommes injustes en nous-mêmes, sommes considérés comme Justes en Jésus Christ."

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  Ouvrez votre maison

à l'homme sans asile.

Soyez heureux de partager ;

ne maltraitez pas l'étranger qui,

rongé de chagrin, sur vos terres s'exile...

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9 juin 2019 7 09 /06 /juin /2019 14:23
Prière à l'occasion de la Pentecôte par Bénédict Pictet,

Que te dirai-je, ô mon Seigneur et mon Dieu ! Tu as donné aux hommes la plus sainte et la plus parfaite de toutes les lois, pour être la règle de leurs mœurs. Tous les commandements qu'elle prescrit sont justes, j'en suis très convaincu; cependant il n'y en a point que je n'ai violé plusieurs fois; et plus j'examine mon cœur, plus je me trouve criminel.

Quand je veux m'excuser, ma conscience me condamne, et souvent je me trouve coupable où je me croyais innocent; souvent même je reconnais que j'ai péché en croyant observer ta loi. Je sais, mon Dieu ! Ce que mes transgressions méritent, et qu'il n'y en a aucune que tu n'eusses droit de punir des peines éternelles. Je ne saurais m'en justifier en ta présence, et je ne puis rien prétexter pour ma justification. Dans cet état que te dirai-je, ô Dieu ! Si ce n'est que je suis un malheureux pécheur, indigne de ta grâce, et digne de toute la malédiction de ta loi?

Mais aie pitié de moi selon tes grandes compassions. Ta justice  aurait droit de m'accabler, mais fais encore abonder ta grâce où mes péchés ont abondés; n'entre point en compte avec moi, et ne jette plus les yeux sur mes iniquités; regarde plutôt à l'obéissance que ton Fils t'a rendue jusqu'à la mort de la croix ; et pour l'amour de lui, qui s'est fait malédiction pour nous, répands sur moi tes plus précieuses bénédictions.

Tu m'appelles dans peu de jour à la table de ce Fils bien-aimé. Fais m'y entendre cette douce et agréable voix que mes péchés me sont pardonnés, qu'il n'y a point de condamnation pour moi, et que la loi de l'Esprit de la vie m'a affranchi de la loi du péché et de la mort. Imprime cette loi dans mon cœur. Fais que je la médite et le jour et la nuit, que j'en observe les commandements avec exactitude. Que l'étude et l'observation de cette loi fasse mon unique plaisir, et que toute ma vie s'emploie à des œuvres qui te soient agréables, qui glorifient ton nom, qui édifient mon prochain, qui affermissent ma vocation, et qui m'assurent de ma félicité.

Tu voulais que ton peuple t'offrit au jour de la Pentecôte les premiers fruits qu'il recueillait. Accepte, ô mon Dieu! l'offrande que je te fais de tout ce que je suis, et de tout ce que je possède. Pardonne, Seigneur ! Si je ne t'ai pas consacré comme je devais les prémices de ma vie ; mais fais qu'elle te soit désormais toute consacrée, et que je vive uniquement pour toi et pour ton cher Fils, qui m'a aimé et qui s'est donné lui-même pour moi.

Amen.

 

Bénédict Pictet
Bénédict Pictet,

Pasteur Protestant Calviniste, Professeur en Théologie,

et Recteur dans l'Académie de Genève

 

 

Bible
Huguenot Cross


 

 

 

 

Source : Pensées Huguenotes 365

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9 février 2019 6 09 /02 /février /2019 19:37
A Toi La Gloire !

Mélodie Georg Friedrich Haendel 1746, paroles Edmond Budry 1885

A Toi la Gloire ô Ressuscité !!!

1. À Toi la Gloire,
Ô Ressuscité !
A Toi la Victoire,
Pour l'Eternité !
Brillant de lumière,
L'ange est descendu ;
Il roule la pierre
Du tombeau vaincu.

 

Refrain :

À Toi la Gloire,
Ô Ressuscité !
À Toi la Victoire,
Pour l’Eternité !

 

2. Vois-Le Paraître !
C'est Lui, c'est Jésus,
Ton Sauveur, Ton Maître
Oh ! ne doute plus !
Sois dans l'allégresse,
Peuple du Seigneur,
Et redis sans cesse
Que Christ est Vainqueur.

 

3. Craindrais-je encore ?
Il vit à jamais,
Celui que j'adore,
Le Prince de Paix ;
Il est Ma Victoire,
Mon Puissant Soutien,
Ma Vie et Ma Gloire.
Non, je ne crains rien !

 

 

Bible

 

Croix Huguenote

 

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La source musicale même des endroits n'engagent pas sur certains domaines Refuge Protestant du point de vue doctrinal ou autres, ces sources trouvées pour la connaissance de chants communs ou autres restent libres & responsables pour eux-mêmes de leur contenu et direction.

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1 janvier 2019 2 01 /01 /janvier /2019 08:45
Prière pour le premier jour de l'année - Bénédict Pictet

Ô Dieu, qui est l'ancien des jours et le Père d’Éternité, le Premier et le Dernier, Tu nous vois en Ta Présence pour Te consacrer les prémices de ce jour et de cette année, et pour Te demander Ta Bénédiction. Nous Te rendons nos actions de grâces, de ce que pendant l'année que nous avons achevé hier, Tu nous as garantis de mille accidents qui pouvaient nous être funestes, et qui l'ont été à une infinité de nos Frères, et nous venons Te prier de nous accorder la continuation de Tes Grâces.



Nous bénissons Ton Nom de ce que Tu as Couvert de Ton ombre et de Ta Protection Tes Enfants*. Nous venons reconnaître devant Toi combien nous nous sommes rendus indignes de Ton Soutien, par des péchés sans nombre, que nous avons commis contre Toi, et dans l'année passée et dans les autres qui l'ont précédée. Et nous venons Te supplier de ne nous point faire porter la peine que nous avons justement méritée.
 


Regarde-nous plutôt dans Tes Compassions Infinies, et Fais-nous Grâce pour l'Amour de ton Bien-Aimé, en qui Tu Prends Tout Ton Plaisir. Souviens-Toi, qu'Il a Satisfait Ta Justice pour nous ; et à cause de ce Cher Fils, Conserve-nous la vie, quoique nous ne méritions que la mort, et Continue à répandre sur nous Tes Faveurs. Dans cette année nouvelle que nous commençons aujourd'hui par un effet de Ta Miséricorde Infinie, Fais Luire de nouveau sur nous la Clarté de Ta Face. Sans Toi nous ne pouvons rien ; mais avec Toi nous pouvons toutes choses.
 


Enseigne-nous à faire Ta Volonté, afin que nous commencions aujourd'hui une nouvelle vie. Éclaire tellement nos esprits qui sont naturellement aveugles, que nous puissions comprendre ce que Tu Es, et ce que nous sommes ; ce que Tu as Fait pour nous, et ce que Tu Veux que nous fassions pour Toi ; l'Espérance de Ta Vocation, les Richesses de Ton Héritage, la Profondeur et la Hauteur de Ta Charité, et l'Obéissance que nous Te devons. Sanctifie aussi nos âmes, Viens-y Retracer Ton Image, et Soumets toutes nos passions à Ton Empire. Donne-nous une Vraie Foi dans Tes Promesses, une Vive Espérance, et Enflamme nos cœurs d'un Véritable Amour pour Toi, et pour notre prochain. Ne permets pas que nous occupions nos esprits à des connaissances vaines et même criminelles, comme nous ne l'avons que trop fait jusqu'à présent ; mais fais plutôt que nous travaillions à acquérir la Science du Salut que Tu nous as Révélé dans Tes Écritures, et que dans cette année nous y fassions de grands progrès.
 


Affermis-nous dans Ta Vérité, afin que rien n'ébranle notre Foi ; et donne-nous une si grande horreur du péché, que non seulement nous détestions tout ce qui est contraire à Ta Volonté, mais que nous nous abstenions de toutes les apparences du mal, et que nous vivions dans ce présent siècle sobrement, justement et religieusement. Si Satan, le monde et notre chair, nous tentent et nous sollicitent à quelque péché, quelque léger qu'il paraisse, que le Respect de Ta Majesté et la Sainte Crainte de Tes Jugements nous retiennent, et Fais que nous nous souvenions sans cesse que nous ne faisons rien que sous Tes Yeux, que Tu Entends tous nos discours, que Tu Sondes même nos cœurs, et que Tu nous Jugeras un jour.
 


Soumets toutes nos volontés à la Tienne, afin que nous ne murmurions jamais contre Ta Providence, de quelque manière que Tu en Uses avec nous. Et si notre chair orgueilleuse combat contre notre esprit, Fais que notre esprit triomphe de notre chair, que la loi de notre entendement l'emporte sur la loi de nos membres, et que la Loi de Ton Esprit de vie nous affranchisse de la loi du péché et de la mort. Fais que dans cette année tout soit renouvelé en nous, et que nous ayons de nouveaux désirs et de nouvelles inclinations. Donne-nous un nouveau cœur et mets en nous un esprit nouveau. Fais que nous renoncions à notre avarice, à notre ambition, à notre luxe, à notre libertinage, à notre usure, et à toutes nos passions criminelles, que notre vieil homme meure, et que nous soyons revêtus du nouveau, qui est créé en Justice et en Sainteté; et que laissant les choses qui sont en arrière, nous nous avancions vers celles qui sont en avant, tendant au but de notre Céleste Vocation.
 


Aie pitié de cette partie de Ton Église, qui gémit sous la Pesanteur de Ta Main. Il est temps que Tu en Aies Compassion. Entends les cris de Ton Peuple, et les sanglots de l’Épouse de Ton Bien-Aimé. Regarde les masures de Tes Sanctuaires, et Relève-les par Ta Puissance ; Rappelle tant de troupeaux dispersés et tant de pasteurs fugitifs ! Et Fais que cette année soit une année de Grâce, de Bienveillance, de Salut et de Joie pour Ta Chère Sion. Ouvre les prisons où Tes Enfants sont enfermés, et Rompt les chaînes dont Ils sont liés. Conserve toutes les Églises qui subsistent par un effet de Ta Bonté ; mais surtout Continue à Etre Le Protecteur de Ton Eglise dont nous sommes les membres. Sois toujours Son Soleil et Son Bouclier, Sa Lumière et Sa Force ; que Ta Gloire habite au milieu d'Elle, et que Ta Main la Couvre. Dissipe tous les complots qu'on pourrait faire contre Elle. Garantis-La des horreurs de la guerre, de la famine et de la peste. Inspire à toutes les puissances du monde des sentiments favorables pour cet État. Fais que la Divine Semence de Ta Parole y produise des Fruits en Abondance, et Répands sur elle les Plus Douces Influences de Ton Ciel.
 


Roi des rois! Bénis nos magistrats, Comble-les de Tes Plus Rares et de Tes Plus Précieuses Faveurs. Revêts-les de Ton Esprit de Lumière, de Conseil et de Force ; Préside dans tous leurs conseils. Donne un heureux succès à leurs justes desseins ; et Fais qu'ils n'aient point d'autre But que Ta Gloire, l'Avancement du Règne de Ton Fils, le bien de Ton Église et le bonheur de cet État, afin qu'un jour ils soient couronnés dans Ton Ciel. Fais que toutes les puissances de la terre Te rendent leurs hommages, et qu'elles se soumettent à l'Empire de Ton Fils, afin que Tes Enfants vivent heureux sous leur domination.
 


Souverain Pasteur de nos âmes, Bénis tous ceux que Tu as Appelés pour nous conduire dans la Voie du Salut, et pour nous découvrir les Vérités de Ton Royaume. Donne-leur dans cette nouvelle année une nouvelle mesure de Ton Esprit, qui leur Enseigne ce qu'ils doivent enseigner à Ton Peuple, qui leur inspire ce qu'ils doivent dire de Ta Part, qui les embrase d'un Saint Zèle, afin qu'ils fassent Ton Oeuvre avec une Ardeur, une Activité et une Vigilance qui ne se relâche jamais. Accompagne leur ministère de Ta Bénédiction, afin qu'ils puissent Confondre tous les ennemis de La Vérité, Corriger les pécheurs, Ramener tous ceux qui s'égarent, Consoler les affligés, Abattre au pied de la Croix de Ton Fils les âmes les plus orgueilleuses, et Ranger tous les cœurs sous Son Obéissance, et qu'ayant amené plusieurs à La Justice, ils soient introduits dans le Séjour Éternel de Ta Gloire, où Ton Agneau sera Leur Pasteur. Répands aussi Tes Bénédictions sur ceux qui se consacrent au Saint Ministère, et Sois Toi-même Leur Docteur et Leur Maître.
 


Bénis toutes les familles qui composent Ton Église, de tout âge, de tout sexe et de toute condition ; vieillards, hommes faits, jeunes gens et enfants, citoyens et bourgeois, habitants, étrangers, et ceux que les malheurs du temps ont contraint de chercher ici un Asile, pour Te Servir selon les lumières de leur conscience, tous en particulier, chacun selon la vocation dont Tu l'as honoré, et selon l'état où il se trouve. Conserve ceux qui sont en santé ; rétablis ceux qui sont malades, si Tu le Juges à propos, Pour Ta Gloire et pour leur Salut.
 


Sois le Protecteur des innocents, le Mari des veuves, et le Père des orphelins. Sois le Trésor des pauvres, et Fais que ceux à qui Tu as donné des biens en fassent un bon usage. Console tous les affligés, et Réjouis-les par les Assurances de Ta Grâce. Bénis ceux qui s'attachent aux belles-lettres, et ceux qui portent les armes. Bénis ceux qui veillent pour notre garde, ceux qui défendent la juste cause des personnes à qui l'on fait tort, et ceux qui s'emploient à la guérison des malades. Bénis le commerce de ceux qui négocient et les travaux des artisans. Dans ce jour, Répands sur nous toutes les Bénédictions les plus rares. Voici, nous ne Te laisserons point aller que Tu ne nous aies Bénis.
 


Fais qu'aujourd'hui et pendant tout le cours de cette année, nous pensions sérieusement à la fragilité de notre vie, qui s'en va comme une ombre, et que nous nous disposions à la mort, en vivant toujours comme devant mourir, et en pratiquant les Vertus Chrétiennes que Tu nous Ordonnes. Si Tu Veux que nous achevions l'année que nous commençons par Ta Grâce, Fais que nous l'employions toute à Ta Gloire, et à nous avancer tellement dans notre sanctification, que nous nous trouvions l'année suivante, plus saints que nous ne sommes aujourd'hui, plus zélés pour Ta Gloire, plus détachés du monde et plus Attachés à Ton Service. Qu'aucun jour ne se passe sans que nous ayons fait plusieurs actes de piété envers Toi, et des œuvres de Charité envers nos Frères.
 


Mais si Tu veux que cette année soit la dernière de notre vie, ne Permets pas, ô Dieu ! que la mort nous surprenne dans un mauvais état, et Fais-nous Connaître notre fin, afin que nous nous y préparions et que nous l'attendions comme un bon serviteur attend la Venue de Son Maître, et qu'ainsi nous puissions espérer d'entrer dans ces nouveaux cieux, où la Justice habite, et où nous ne compterons plus nos années et nos jours, mais où nous commencerons une année nouvelle, qui ne finira point, où nous ne serons plus exposés à la rigueur des saisons et aux injures de l'air, où Ton Fils sera Notre Soleil, qui ne se couchera jamais, et où nous serons rendus semblables à Lui.


Amen.

Bénédict Pictet

Bénédict Pictet. (1655-1724)

Théologien Calviniste Genevois

 

 

 

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Bible

 

Croix Huguenote

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Source : Pensées 365 (Prière pour le premier jour de l'année - Bénédict Pictet )

* (adapté pour l'article, initialement Bénédict Pictet précisait en la circonstance : ce pays et ton Eglise.)

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4 mars 2018 7 04 /03 /mars /2018 08:31
A Toi Mon Dieu mon cœur monte (Psaume 25)

Texte : Clément Marot ; Mélodie : Genève 1551

A Toi, Mon Dieu, mon cœur monte 

(Psaume 25)

 

A Toi, Mon Dieu, mon cœur monte

Ton Amour est Mon Appui,

Serai-je couvert de honte

Au gré de mes ennemis ? 

Jamais ne sera déçu

Qui Te prends pour Espérance

Mais qu'ils soient confondus

Ceux qui rompent Ton Alliance.

Montre-moi, Seigneur, la Route

Guide-moi dans la Clarté

Ouvre à celui qui T'écoute

Le Chemin de Vérité.

Je regarde à Ton Amour

Au Salut qu'en Toi j'espère

Je le verrai chaque jour

S'étendre sur cette terre.

Mon Dieu, dans Ta Grâce Immense,

Qui dure Éternellement

Regardes en Ta Bienveillance

Et Pardonne à Ton Enfant,

Mets loin de Ton Souvenir,

Les péchés de ma jeunesse,

Chaque jour, Viens m'affermir

Seigneur, selon Ta Promesse.

Dieu d'Amour, Tu fais connaître,

Au plus humble Tes Secrets

Et pour lui, Tu es un Maître

Qui Te plais à l'Enseigner.

Ta Parole est Son Appui,

Le Bonheur Son Héritage,

Et ses enfants comme lui

Auront la terre en partage.

 

 

Bible
Croix

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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17 février 2018 6 17 /02 /février /2018 08:42
Je suis le bon berger

Cantique interprété

par la Mission Protestante Timothée.

Croix

 

"Je suis le bon berger"

composé à partir de Jean 10.

 

 

Je suis le Bon Berger

Je connais Mes Brebis

Je marche devant elles

Alors elles me suivent

Et quand Je les appelle

Elles entendent Ma Voix

Et elles ne suivront pas la voix des voleurs

 

refrain :

 

Entend tu la Voix du Bon Berger

L'entend tu car Il veux te Sauver

Lui Seul a donné Sa Vie pour toi

Il S'est Sacrifié pour toi

 

2.

 

Jésus donne Sa Vie

Pour toutes Ses Brebis

Une Vie Eternelle faite d'abondance

Elles ne périront pas Nul ne les ravira

Et dans Ses Pâturages,

Il les conduira

 

Refrain X2

 

 

 

 

Bible Protestante
Croix Huguenote

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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16 février 2018 5 16 /02 /février /2018 21:00
Hymne Luthérien : Mon Sauveur, de nouveau à Ton Cher Nom (Savior, Again to Thy Dear Name)
  
 Mon Sauveur, de nouveau à ton Cher Nom 
 nous levons d'un commun accord notre hymne. 
 Accorde-nous Ta Paix, avec Toi a commencé, 
 avec Toi finira, le jour ; gardes-nous
  les lèvres du péché, les cœurs de la honte, 
 cela dans cette maison qui a fait appel à Ton Nom.
  Accordes-nous Ta Paix, Seigneur, à travers la nuit venant; 
 Tourne pour nous son obscurité dans Ta lumière. 
 Du mal et du danger gardent Tes Enfants libres, 
 Accordes-nous Ta Paix partout dans notre vie terrestre, 
 Ton Baume dans le chagrin et Ton Séjour dans le conflit. 
 Amen,
  
 

Bible

Croix Huguenote

 
1  Savior, again to Thy dear name we raise 
  With one accord our parting hymn of praise. 
  Onse more we bless Thee ere our worship cease, 
  Then, lowly bending, wait Thy word peace. 
  2. 
  Grant us Thy peace upon our homeward way;
  With Thee began, with Thee shall end, the day;
  Guard Thou the lips from sin, the hearts from shame,
  That in this house have called upon Thy name. 
  3. 
  Grant us Thy peace, Lord, through the coming night;
  Turn Thou for us its darkness into light.
  From harm and danger keep Thy children free,
  For dark and light are both alike to Thee. 
  4. 
  Grant us Thy peace throughout our earthly life,
  Our balm in sorrow and our stay in strife;
  Then, when Thy voice shall bid our conflict cease,
  Call us, O Lord, to Thine eternal peace. 
 
   The Lutheran Hymnal Hymn #47 / Text: Psalm 110:2 / 
  Author: John Ellerton, 1866 / Composer: Edward J. Hopkins, 1869

 

Martin Luther


 

 

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15 février 2018 4 15 /02 /février /2018 19:41
Souviens toi d'où tu fus tiré

cantique interprété

par la Mission Protestante Timothée

au temple d'Anduze.

Croix

 

1.

Souviens-toi d'où tu fus tiré,

et de ce jour où Jésus t'a appelé

à Sa Vie pour l'éternité et que tu as confessée.

Puisque Jésus t'a appelé,

saisis Sa Vie Divine sans plus tarder

et recherche les qualités qu'il te faut pour l'honorer.

 

 

Refrain :

Non, n'oublie pas qui est Jésus le Christ,

Mort et Ressuscité pour te donner la Vie.

Car Sa Parole n'est pas liée, elle te sauvera,

toi et ceux qui marche avec toi.

 

2.

Souviens toi comment Dieu parla,

souviens toi comment tu entendis Sa Voix

et comment Sa Parole en toi, en toi fit naître la Foi, oui la Foi.

Souviens toi comment tu reçus et accueillis la Parole de Jésus

pour la garder jusqu’à la fin, à l'aube du Jour Divin.

 

(Ref:) Coda:

Puisque Jésus t'a appelé, saisis Sa Vie Divine sans plus tarder,

 

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Bible

 

Croix

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La source même des endroits n'engagent pas sur certains domaines Refuge Protestant du point de vue doctrinal ou autres, ces sources trouvées pour la connaissance de chants communs restent libres & responsables pour eux-mêmes de leur contenu et direction.

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26 décembre 2017 2 26 /12 /décembre /2017 11:03
L'homme nouveau

Le rêve d’une humanité nouvelle ne cesse d’alimenter les programmes politiques, ou les fantasmes idéologiques des uns et des autres. 

 

Si l’humanité était parfaite, ou se croyait telle, ce rêve n’aurait certainement pas lieu d’être. 

 

Ce qui alimente ce rêve, ou ce désir de profond changement, c’est bien la conscience douloureuse d’un état de misère dans lequel est plongée l’humanité, malgré ses plus hautes réalisations et ses productions les plus remarquables. 

 

Est-ce une utopie, et même une utopie dangereuse, que de vouloir changer de fond en comble ? 

 

Vous connaissez sûrement la célèbre phrase de Blaise Pascal : 

 

Qui veut faire l’ange fait la bête. 

 

D’abord, sur quel modèle cette humanité nouvelle doit elle se former ? 

 

On a vu au cours de notre histoire récente les fruits de systèmes politiques totalitaires prétendant créer un homme nouveau censé fonctionner parfaitement dans un corps social homogène : ces systèmes politiques ont justement fait de l’homme bien pire qu’une bête, car aucune bête ne se conduit de façon aussi monstrueuse que les hommes adonnés à leurs rêves déments et pervers. 

 

La foi chrétienne, elle, ne dit pas que l’homme a la vocation et la capacité de s’améliorer par lui-même, au contraire elle affirme qu’il en est bien incapable

 

Ce n’est pas en lui qu’il trouvera les ressources pour s’élever au-dessus de sa condition.

 

Seul quelqu’un d’autre est en mesure de lui offrir non pas une quelconque perche de secours, mais un salut gratuit, total et irrévocable

 

Ce quelqu’un, affirme la foi chrétienne, c’est Jésus-Christ : c’est pour cela qu’Il est venu dans le monde il y a quelque deux mille ans, qu’Il a donné volontairement Sa Vie sur la Croix, et qu’Il est ressuscité des morts avant de monter au ciel. 

 

Ceux qui l’ont connu, et fréquenté de près durant le temps de Sa Mission en ont été les témoins.

 

La vie nouvelle et l’espérance qu’Il accorde gratuitement à tous ceux qui les cherchent en Lui n’est pas une utopie, tous ceux qui ont une foi authentique vous le diront. 

 

Elle n’est pas faite de richesses matérielles, de gloire aux yeux des hommes, de puissance politique, militaire ou autre, mais de transformation profonde du coeur et des attitudes : c’est une vie où les sentiments, les pensées, les priorités sont tournées vers le Dieu vivant et cherchent à accomplir Sa Volonté.

 

Le tout en sachant que leurs imperfections, leurs péchés sont pardonnés car le sang de Jésus-Christ versé sur la Croix les a complètement lavés, effacés.

 

C’est uniquement à partir de ce Don Parfait du Fils de Dieu qu’une réelle transformation devient non seulement possible, mais visible aux yeux de tous.

 

Jésus l’a affirmé publiquement : Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne jetterai pas dehors celui qui vient à moi. 

 

En disant cela, Il s’adresse aussi à vous.

 

 

 

Eric Kayayan,

Pasteur Protestant Réformé

 

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source : Foi & Vie Réformées

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26 novembre 2017 7 26 /11 /novembre /2017 06:32

Il est courant de nos jours d’entendre dire que toutes les manières de croire en Dieu, de Le servir et de L’adorer se valent.

 

Toutes les religions sont égales, dit-on, et mènent à Dieu, seul le chemin emprunté est différent ; on ne doit surtout pas considérer les autres voies comme fausses et chercher à convaincre qui que ce soit que seule la voie qu’on emprunte est véritable.

 

Comment répondre à ce relativisme ?

 

Dire que la Bible Seule révèle de manière satisfaisante qui est Dieu, est-ce être intolérant et dangereusement intégriste ?

 

Cela mène-t-il à plus ou moins long terme à la persécution de ceux qui croient autrement ?

 

C’est ce que l’humanisme contemporain veut faire croire, essayant de donner mauvaise conscience à toutes celles et ceux qui cherchent Dieu dans Sa Parole Révélée et nulle part ailleurs.

 

Mais il nous faut tout d’abord nous poser la question suivante :

 

Sommes-nous par nous-mêmes capables de connaître Dieu de manière satisfaisante ?

 

Pouvons-nous par nous-mêmes, à l’aide de notre intelligence naturelle, avoir accès à Dieu, l’adorer et vivre en communion avec Lui ?

 

Ou bien en sommes nous incapables et avons-nous besoin d’un guide sûr, rien moins que Dieu Lui-même pour nous mener à Lui ?

 

Depuis le début de l’ère chrétienne, le Chrétien croit avec l’apôtre paul que Dieu Se révèle dans la nature, ou, si l’on veut, dans Sa Création : celle-ci est si parfaite, si grandiose, elle témoigne de tant de science et de sagesse, qu’en dépit de la chute de l’homme et de son état de pécheur, il lui est impossible de ne pas voir Dieu à travers le monde.

 

Au verset 20 du premier chapitre de sa lettre aux chrétiens de Rome, dans le nouveau testament, Paul écrit qu'en effet, les perfections invisibles de Dieu, Sa Puissance Eternelle et Sa Divinité se voient fort bien depuis la création du monde quand on les considère dans ses ouvrages.

 

Dans ses écrits, le réformateur Jean Calvin parle souvent de la création comme « miroir de la Gloire Divine ».

 

Il veut dire par là qu’on peut comprendre quelque chose de Dieu, et savoir qu’Il est l’Auteur de l’univers, simplement en regardant la manière merveilleuse dont le monde est conçu.

 

Cela dit, depuis plus de cent ans, l’idée que le monde n’est que le fruit du hasard et que donc rien n’a de sens, est partagée par beaucoup, surtout dans les pays occidentaux.

 

Ce que nous voyons en nous et autour de nous n’est qu’une forme de chaos, dit-on, un ensemble d’éléments auquel il ne faut pas chercher à donner sens en dernier recours, car rien dans le monde n’a de sens.

 

Mais alors, il n’y a ni vrai ni faux ; et s’il n’y a ni vrai ni faux, pourquoi ce que dit un Chrétien serait-il vrai ?

 

Et s’il n’y a aucun sens dans le monde, ce que le Chrétien dit, ce que les Chrétiens disent, en fait, n’a pas de sens non plus.

 

Pourquoi devrions nous les écouter et accepter comme vrai ce qu’ils disent ?

 

Pourquoi se donner même la peine d’essayer de convaincre les autres que ce que l’on dit est vrai ?

 

Car toute tentative pour essayer de convaincre quelqu’un repose sur l’idée qu’on a raison, et que ce qu’on pense a une plus grande valeur et davantage de cohérence que ce que dit ou pense l’autre.

 

Le Chrétien, lui, croit qu’il y a une vérité, et accepte par la foi la Parole de Jésus-christ lorsqu’Il dit (évangile selon Jean, 4:6) : Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.

 

Le Chrétien croit aussi que ce qui s’oppose à la Vérité, ce n’est pas le hasard, ou le chaos, mais tout simplement le mensonge.

 

Pourtant, notre question de départ demeure entière :

 

Pouvons-nous connaître Dieu par nous-mêmes ?

 

Si nous admirons la nature, la manière dont le corps humain est fait, si nous découvrons chaque jour de nouvelles raisons de nous étonner devant les merveilles de la création, est-ce suffisant pour connaître Dieu de manière satisfaisante ?

 

Il faut croire que non, car s’il suffisait d’observer la nature pour trouver Dieu, alors tous les hommes et toutes les femmes vivraient en communion parfaite avec Dieu, et le monde serait un paradis perpétuel.

 

Reprenons ce qu’écrit Paul, dans le passage de sa lettre aux Chrétiens de Rome cité plus haut (9-22) :

 

Car ce qu’on peut connaître de Dieu est clair pour eux, Dieu Lui-même le leur ayant fait connaître. En effet, les Perfections Invisibles de Dieu, Sa Puissance Eternelle et Sa Divinité se voient fort bien depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Les hommes sont donc inexcusables, puisque, ayant connu Dieu, ils ne L’ont pas glorifié comme Dieu et ne Lui ont pas rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans de vains raisonnements, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont remplacé la Gloire du Dieu Incorruptible par des images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles.

 

Pour l’apôtre paul, ce que nous pouvons connaître de Dieu par Ses Oeuvres, loin d’amener les hommes à une connaissance satisfaisante de Sa Personne, ne sert qu’à rendre les hommes inexcusables parce qu’ils ne L’ont pas adoré et servi comme ils auraient dû.

 

Au contraire, ils ont fabriqué des statues d’animaux et les ont adorées comme si elles étaient dieu.

 

C’est pourquoi, Paul a écrit juste avant l’extrait cité ci-dessus :

 

La Colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la Vérité captive, car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, car Dieu le leur a manifesté.

 

Pour Paul donc, ce qu’on peut connaître de Dieu de manière naturelle aurait dû amener les hommes à adorer le Créateur en vérité. mais au lieu de cela, les hommes ont retenu la Vérité captive et déformé la vraie religion en adorant des créatures au lieu du Créateur.

 

Les hommes sont donc inexcusables.

 

Pour connaître Dieu en Vérité, il nous faut donc un autre guide, un guide sûr qui ne nous trompera pas.

 

Le Chrétien croit que la Bible, ce Livre composé au cours de plus d’un millénaire, est La Révélation finale par laquelle Dieu s’est fait connaître aux hommes.

 

Cette Révélation progressive concernant le Plan de Dieu pour le monde qu’Il a créé, a d’abord été adressée à un peuple, le Peuple d’Israël.

 

Mais cette Révélation atteint son point culminant lorsque Dieu vient Lui-même habiter parmi les hommes en La Personne de Son Fils Eternel, Jésus-Christ, Vrai Dieu devenu homme.

 

Le tout début de la lettre aux Hébreux, dans le nouveau testament, déclare à ce sujet :

 

Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu nous a parlé par le Fils en ces derniers temps.

 

Bien que le Peuple d’Israël ait toujours reçu la mission de proclamer aux nations païennes la Lumière concernant Le Seul Vrai Dieu, ce mandat prend une nouvelle dimension avec la venue de Jésus-Christ.

 

Car le Fils Eternel de Dieu venant habiter parmi les hommes envoie Ses disciples jusqu’aux extrémités de la terre annoncer une Bonne Nouvelle : Il est justement venu faire connaître et adorer Dieu en esprit et en vérité, réconciliant avec Son Père Eternel les hommes et femmes éloignés de Dieu.

 

Ce dernier point - la nécessaire réconciliation avec Dieu - est essentiel à saisir pour qui veut comprendre proprement ce qu’est la foi Chrétienne et l’espérance qu’elle porte en son cœur.

Connaître Dieu en Vérité ne consiste pas en une connaissance d’ordre purement intellectuel, comme s’il suffisait de donner son assentiment rationnel à une ou des propositions logiques concernant l’être suprême.

Eric Kayayan,

 

Connaître Dieu en Vérité ne consiste pas en une connaissance d’ordre purement intellectuel, comme s’il suffisait de donner son assentiment rationnel à une ou des propositions logiques concernant l’être suprême.

 

Connaître, au sens Biblique du terme, c’est vivre dans une relation intime, à l’image de la relation intime qui lie un homme et une femme dans une union indissociable.

 

Cette connaissance engage l’être tout entier, non pas seulement les facultés rationnelles.

 

La véritable connaissance de Dieu passe donc par un engagement personnel total.

 

Comment un tel engagement serait-il possible de la part de l’homme qui ne fait que supputer, tâtonner, cogner sa tête contre les parois de l’existence, commettre individuellement ou collectivement tout ce que sa conscience même réprouve ?

 

Sans une réconciliation initiée par Dieu, cette relation est tout simplement impossible et c’est là où nous voyons Dieu s’engager totalement, en Jésus-Christ, dans cette magnifique Oeuvre de Réconciliation.

 

Jésus-Christ réconcilie le monde avec Dieu par un sacrifice Parfait et Définitif qu’Il accomplit afin que les fautes des hommes, leur désobéissance et leur aveuglement volontaire leur soient pardonnés.

 

Jésus-Christ donne Sa Vie pour payer une rançon à Dieu qu’aucun homme ou aucune femme ne pourrait payer.

 

Cette rançon, Dieu L’exige pour que les hommes en rupture de ban avec Leur Créateur, soient Réconciliés avec Lui.

 

Car il y a un prix à payer : notre propre vie, dont nous avons renié le sens initial et parfait en fuyant loin de Dieu.

 

Or, ce prix de la réconciliation exigé par Le Créateur, Dieu décide de Le payer Lui-même.

 

Alors, qui peut être mis au bénéfice d’une telle Réconciliation ?

 

Qui peut bénéficier de ce Don Divin ?

 

N’importe qui, vous et moi.

 

Et que faut-il faire pour en bénéficier ?

 

Dieu ne demande qu’une chose :

 

croire qu’Il a effectivement accompli ce Salut en payant Lui-même la rançon qu’Il exigeait.

 

Dieu est Celui qui nous sauve, qui nous Réconcilie avec Lui, et Il le fait gratuitement.

 

Ce n’est pas en accomplissant toutes sortes de rituels, de gestes mécaniques, ou encore en essayant par nous-mêmes d’atteindre Dieu que nous y parviendrons.

 

Au contraire, tous nos efforts seront inutiles et ne feront que nous plonger dans un abîme de doute, de culpabilité et de malheur.

 

Notre libération n’est possible que si nous acceptons par la foi, comme des enfants reconnaissants, que Dieu Le Père a accompli notre salut par le Don de Son Fils Jésus-Christ.

 

c’est cela la Bonne Nouvelle à travers le mot Evangile.

 

L’apôtre Paul, après avoir lui-même refusé de croire en ce Salut Gratuit, et après avoir même persécuté à mort les premiers Chrétiens, écrit dans sa lettre à l’église d’Ephèse (2:0) :

 

C’est par la Grâce de Dieu en effet que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est Le Don de Dieu. Ce n’est pas par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son Ouvrage, nous avons été créés en Christ-Jésus pour des œuvres bonnes que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions.

 

On le voit, l’offre du Salut est une offre gratuite.

 

Mais si les croyants appartiennent désormais à Dieu en Jésus-Christ, et si désormais l’Esprit de Dieu habite en eux après avoir chassé tout autre esprit opposé à Dieu, c’est pour qu’ils accomplissent les œuvres bonnes que Dieu a préparées d’avance pour qu’ils les pratiquent.

 

Cela veut dire que les croyants n’accomplissent pas ces œuvres pour mériter leur salut, mais par reconnaissance envers Dieu qui les a Gratuitement Sauvés, ils vivent désormais une vie d’obéissance à la Loi de Leur Seigneur Jésus-Christ et ils portent des fruits d’obéissance qui plaisent à Dieu.

 

En Jésus-christ ils ont obtenu une nouvelle vie.

 

Reprenons cependant la question initiale du pluralisme religieux, par lequel nous commencions ce chapitre.

 

Qui n’a jamais entendu ces paroles célèbres prononcées il y a quelque quarante ans par André Malraux :

 

Le vingt-et-unième siècle sera religieux ou ne sera pas.

 

Paroles que certains considèrent comme prophétiques. Qu’a-t-il voulu dire par là ?

 

Sans doute qu’après le vingtième siècle, considéré comme irréligieux, globalement indifférent, voire opposé au sentiment religieux, les hommes et femmes vivant au vingt-et-unième siècle retourneraient inévitablement, quant à eux, à des formes d’expression religieuse très marquées : cela serait même la caractéristique principale du prochain siècle.

 

Pourtant, on peut à bon droit se demander si une telle phrase rend justice au vingtième siècle.

 

Car on a pu voir tout autant d’expressions religieuses en ce siècle qu’au cours des époques précédentes.

 

Seulement, elles ont pris des formes et des expressions différentes de celles traditionnellement reconnues comme telles.

 

Ainsi, le culte de la personnalité dans les régimes politiques dictatoriaux, revêt un caractère religieux tout à fait marqué, avec cérémonies, chants, hymnes et déclarations de loyauté inaltérable.

 

Le régime nazi en allemagne dans les années trente et quarante, ou les différents régimes communistes, ont connu leurs célébrations, leurs liturgies voire leurs hystéries qui faisaient avant tout appel à une forme de sentiment religieux.

 

Aujourd’hui, le sport médiatisé est une des formes les plus claires de communion religieuse : autour d’un ballon rond (ou ovale !) se développe un sentiment d’exaltation peu commun, marqué par toutes sortes de rites, de sentiments fraternels, de moments de dévotion intense.

 

On a pu entendre dire qu’une équipe sportive a été « crucifiée » par une autre ; en politique on parle même parfois du « catéchisme » d’un parti donné.

 

On pourrait aussi parler en long et en large du culte obsessionnel du sexe, manifesté dans tant de productions cinématographiques ou autres.

 

La question que nous devons nous poser est donc :

 

Quelle sera la religion du vingt-et-unième siècle ?

 

Car l’homme ne saurait vivre sans exprimer ce qui constitue son fonds le plus profond : créé à l’Image de Dieu, il est constamment à la recherche d’un absolu, d’une relation avec Son Créateur, mais il détourne le plus souvent cette quête vers d’autres objets ou personnes que Son Créateur, que ce soit une personne humaine, une activité quelconque, une appartenance idéologique ou ethnique, ou encore un bien matériel donné.

 

La question de l’idolâtrie, de sa signification et de ses implications dans la vie des hommes, retiendra du reste notre attention au cours du chapitre huit.

 

Il nous faut aussi reconnaître que le marché religieux, en ce vingt-et-unième siècle, est particulièrement ouvert.

 

Avec la circulation des idées, les moyens contemporains de communication, les médias, chacun peut choisir à sa guise la religion à laquelle il souhaite s’adonner :

 

  • le bouddhisme ou les religions orientales,

  • l’animisme traditionnel,

  • les enseignements du soufisme musulman,

  • le new âge,

  • etc...

 

Au milieu de tout cela, que représente réellement le Christianisme ?

 

Celui, celle et ceux confessant Jésus-Christ peuvent-ils encore se prévaloir de l’exclusivité de leur foi ?

 

Pourquoi tenir à la confession de Jésus-Christ comme Vrai Dieu, envoyé par le Père Céleste comme seul médiateur entre Dieu et les hommes ?

 

Un passage de l’évangile selon Matthieu (6:9), nous éclairera singulièrement à ce sujet :

 

Jésus se rendit dans la région de Césarée de Philippe. Il interrogea ses disciples : que disent les gens au sujet du Fils de l’homme ? Qui est-il d’après eux ? Ils répondirent : Pour les uns, c’est Jean Baptiste ; pour d’autres : Elie ; pour d’autres encore Jérémie ou un autre prophète. – et vous, leur demanda-t-il, qui dites vous que Je suis ? Simon Pierre lui répondit : Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant. Jésus lui dit alors : Tu es heureux, Simon, fils de Jonas, car ce n’est pas de toi-même que tu as trouvé cela. C’est mon Père céleste qui te l’a révélé. Et moi, je te déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre j’édifierai Mon Eglise, contre laquelle la mort elle-même ne pourra rien. Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux : tout ce que tu interdiras sur la terre aura été interdit aux yeux de Dieu et tout ce que tu permettras sur la terre aura été permis aux yeux de Dieu.

 

Pour bien comprendre la portée de la question de Jésus, et la réponse de pierre, il faut savoir que l’endroit même ou Jésus a posé cette fameuse question était le lieu de nombreux cultes et religions.

 

Déjà sept cents ans avant la venue de Jésus-Christ, le prophète Esaïe avait parlé de cette région en ces termes (2-9:) :

 

Mais il n’y aura pas toujours des ténèbres sur ce pays envahi par l’angoisse. Si, dans les temps passés, Dieu a couvert d’opprobre tout le pays de Zabulon et le pays de Nephtali, dans les temps à venir, il couvrira de gloire la route de la mer, au-delà du Jourdain, le district des nations païennes. Le peuple qui vivait dans les ténèbres verra briller une grande lumière : la lumière resplendira sur ceux qui habitaient le pays dominé par d’épaisses ténèbres.

 

De fait, la région de Césarée de philippe était marquée par le culte du dieu syrien Baal, sous diverses formes.

 

Mais pour tout Israélite Croyant, cette région était aussi le lieu où le fleuve Jourdain prend sa source.

 

Et cette rivière rappelait à tout Croyant la Religion d’Israël.

Il y avait aussi, dans une montagne des environs, une grotte supposée être le lieu de la naissance de la divinité pan, le dieu de la nature.

 

Césarée était tellement identifiée au dieu pan, qu’elle portait le nom de panéas. aujourd’hui, située en syrie, elle s’appelle Baniyas.

 

Mais entre-temps, le roi Hérode avait fait bâtir un magnifique temple de marbre en l’honneur de César Auguste, l’empereur romain.

 

Or les empereurs romains allaient bientôt exiger qu’on les vénère comme des demi-dieux, et ce pour consolider leur autorité politique.

 

Désormais donc, la ville s’appellerait césarée.

 

Plus tard, le troisième fils d’Hérode le Grand, Philippe, allait ajouter son nom à la ville, dès lors connue sous le nom de césarée de philippe.

 

Pourquoi toutes ces précisions historiques ?

 

Simplement pour souligner que c’est dans ce contexte hautement païen, dans cette région pleine de cultes et de religions diverses que Jésus attendait de Ses Disciples la réponse exacte à la question de Son Identité : à savoir qu’Il est Le Christ, Le Fils du Dieu Vivant.

 

Poser cette question à quelques kilomètres du palais édifié à la gloire de César, représentait un défi de taille.

 

Celui qui attendait de Ses Disciples une telle confession n’était après tout qu’un obscur enseignant religieux, un jeune rabbi suivi de douze jeunes disciples.

 

Sa renommée commençait à s’étendre, mais seulement localement.

 

Et il n’existait aucun consensus au sujet de sa personne.

 

Au mieux, on le considérait comme un prophète, ou comme la réincarnation d’un des anciens prophètes d’Israël.

 

En posant cette question, Jésus a-t-Il essayé de se rassurer sur Sa Mission ?

 

A-t-Il voulu remonter sa cote de popularité en testant Ses Disciples ?

 

Ou bien attendait-Il une réponse qui puisse Lui indiquer quelle était Sa véritable Identité, au milieu de tant de religions en compétition ?

 

Pas du tout !

 

Jésus savait parfaitement qui Il était, et n’allait pas l’apprendre de la bouche de Ses Propres Disciples.

 

Mais, en posant cette question, Il avait un plan, celui de l’Edification de Son Eglise.

 

Or, pour que ce Plan se réalise, il fallait que la confession de Son Identité comme Le Christ, Le Messie Promis et attendu, le Fils même du Dieu vivant, soit fermement établie, comme Le Fondement même de l’Eglise.

 

Comment Pierre a-t-il pu trouver la réponse vraie à la question posée, alors que tant de fausses réponses étaient données autour de lui, dans cette région de césarée de philippe ?

 

On ne voyait en effet en Jésus qu’un prophète parmi bien d’autres.

 

Aujourd’hui de même, bien des gens qui se disent religieux ne voient en Jésus qu’un prophète, à l’égal d’autres prophètes ou soi-disant tels ; un homme particulièrement vertueux qui a cherché Dieu intensément, et rien de plus.

 

L’apôtre Paul, quant à lui, écrit dans sa première lettre aux corinthiens (2) que nul ne peut dire Jésus est Seigneur si ce n’est inspiré par l’esprit de dieu. et c’est bien ce que Jésus répondit à pierre, après que celui-ci l’ait identifié comme le christ, le Fils du dieu vivant : Tu es heureux, Simon fils de Jonas, car ce n’est pas de toi-même que tu as trouvé cela. C’est mon père céleste qui te l’a révélé.

 

Il en va de même pour tout Croyant qui, deux mille ans après Pierre, confesse Jésus comme le Christ, Le Fils du Dieu Vivant.

 

Nul ne pourrait le faire, si l’Esprit de Dieu ne l’illuminait, ne le forçait hors de l’obscurité des religions et cultes de tout poil.

 

Mais il importe de bien comprendre que le climat religieux qui nous entoure aujourd’hui, et qui tâche d’obscurcir la Divinité Parfaite et Suffisante de l’homme Jésus, n’est pas nouveau.

 

Comme il a été dit plus haut, le pluralisme religieux était aussi prononcé au temps de Jésus-Christ qu’il l’est aujourd’hui.

 

Les religions orientales, les cultes de toutes sortes fleurissaient au sein de l’empire romain.

 

Et pourtant, c’est dans ce contexte que Jésus a réclamé pour lui, et pour lui seul, l’autorité suprême.

 

Aussi, les Chrétiens ne devraient pas se laisser déstabiliser dans leur confession de la messianité et la divinité de Jésus-christ, comme si notre époque avait ouvert des perspectives religieuses que le passé ne connaissait pas, comme s’il leur fallait désormais relativiser cette Foi en Christ, Seul Médiateur et Sauveur.

 

Citons pour conclure ce que l’apôtre Paul écrit à ce sujet dans sa lettre aux Ephésiens (4.4-5) :

En parvenant tous ensemble à l’unité dans la foi et dans la connaissance du Fils de Dieu (…) nous ne serons plus de petits enfants ballottés comme des barques par les vagues et emportés çà et là par le vent de toutes sortes d’enseignements, à la merci d’hommes habiles à entraîner les autres dans l’erreur.

 

Au contraire, en exprimant La Vérité dans l’amour, nous grandirons à tous égards vers Celui qui est La Tête : Christ !

 

Amen,

 

 

Eric Kayayan, 

Pasteur Réformé & Responsable 
du site Foi&Vie Réformées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : Rendre compte de l'espérance du Pasteur Eric Kayayan dirigé et édité par Jean-Marc Berthoud dans Collection Messages l'Age d'homme

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11 novembre 2017 6 11 /11 /novembre /2017 14:47
Sauvés par Grâce par le pasteur Protestant Réformé Eric Kayayan,

Pasteur Protestant Réformé Eric Kayayan de Foi & Vie Réformées

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Foi et Vie Réformées
Foi et Vie Réformées

 

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14 octobre 2017 6 14 /10 /octobre /2017 21:17
La culpabilité trouve son expiation en Christ Seul

"Masochisme" et expiation

 

Lorsque le sentiment de la faute et de la culpabilité conduit à l'autopunition, aux maladies psychosomatiques, aux jeux de hasard, à l'alcoolisme, dans la volonté de destruction, arrêtez vous et soyez assurés que l'expiation de nos péchés se trouve en Jésus Seul.

 

Au début des Deux sources de la morale et de la religion, le philosophe français Henri Bergson, remarque que le souvenir de la faute est ce qu’il y a de plus ancien dans l’humanité.

 

De plus ancien et aussi de plus obscur…

 

Cette question passe de nos jours au premier plan de l’actualité.

 

Elle s’éclaire d’un jour nouveau et s’obscurcit d’une nuit nouvelle à la trouble lumière des événements contemporains et des travaux de la psychanalyse.

 

« L’homme moderne est en constante position d’accusé. Le sentiment de sa faute draine toutes ses énergies, et les effets se font sentir aussi bien sur le plan individuel que social. » (Jean Lacroix).

 

L’homme séparé de Dieu s’engage sur une piste de fausse liberté, mais cette autonomie devient alors une source de culpabilité qui lui fait ressentir un profond besoin de justification.

 

Le sentiment de la faute peut laisser l’homme pantelant ; il ressemble à une embarcation fragile emportée par les vagues déchaînées et qui, d’un moment à l’autre, risque d’être engloutie dans le fond de l’océan.

 

Toutes les énergies de l’homme au cours de son existence sont rassemblées pour faire face à cette éventualité et pour réparer les brèches qui s’ouvrent sans cesse.

 

Toute activité est une autojustification, car la mentalité de l’homme coupable est une mentalité d’autodéfense.

 

Elle tend à survivre en surmontant la faute, ou bien en l’oubliant.

 

Il essaie de trouver un sauvetage dans sa tentative de l’expier personnellement.

 

L’expiation est la réparation de la faute par le coupable, et sa conséquence un semblant de justification.

 

C’est ce besoin urgent, irrésistible que nous appellerons masochisme. (Je n’ignore pas que ce soit là un sens dérivé du mot.)

 

Le masochisme est la méthode par laquelle l’homme coupable entreprend, bien inconsciemment, sa propre punition.

 

En essayant de se purifier, il aspire à apaiser sa conscience.

 

Il existe une très grande variété d’activités humaines qui sont dans le sens le plus profond des pratiques masochistes.

 

En donnant une brève liste de celles-ci, nous désirons, par un regard lucide et un diagnostic sévère, aider ceux qui pourraient en être prisonniers et indiquer le remède que leur offre l’Évangile.

 

1. Les maladies dites psychosomatiques en sont assurément le symptôme le plus courant.

 

L’homme coupable s’imagine qu’il sera en mesure, s’il souffre suffisamment, de payer pour la faute commise.

 

Telle ou telle maladie (prenons garde cependant de ne pas trop généraliser) est la conséquence du besoin pressant d’expier.

 

Certaines maladies physiques pourraient être simplement d’origine morale ou religieuse.

 

La médecine psychosomatique moderne a bien compris la relation qui peut exister entre une cause spirituelle et un symptôme physique et elle peut nous aider à faire le bon diagnostic.

 

2. Les jeux de hasard dénotent du même besoin.

 

Disons, en passant, qu’il s’agit le plus souvent d’abominables escroqueries organisées, parfois même avec la bénédiction des pouvoirs publics.

 

Les milliers de personnes qui les pratiquent, et qu’elle qu’en soit la forme : des turfistes jusqu’aux passionnés de la roulette ou des loteries nationales, s’étonneraient d’entendre affirmer qu’en réalité, leur passion du jeu subsiste comme une soif inconsciente d’expiation.

 

Cependant, il s’agit là d’une attitude qui ne peut être contrôlée par la conscience.

3. Il n’est pas inutile d’inclure dans notre liste l’alcoolisme.

 

Lui aussi est une pratique masochiste, une autopunition radicale.

 

Les méfaits de l’alcoolisme ont été dénoncés et doivent l’être ; mais il est urgent d’en connaître aussi les mobiles profonds.

 

4. L’une des formes les plus courantes de pseudo-expiation se trouve dans l’attitude de beaucoup de nos contemporains qui prétendent se charger de tous les fardeaux du monde pour les porter sur leurs épaules, tels des Atlas modernes.

 

Ils se sentent contraints de porter tous les problèmes d’ordre social, politique et économique.

 

Le grand malheur de beaucoup d’Églises et de chrétiens — et très particulièrement de ministres du culte — ce n’est pas leur légèreté, mais plutôt leur excès de sérieux.

 

Ils estiment qu’ils ne font rien pour soulager les maux accablant le monde et l’humanité.

 

Alors, depuis le problème du pétrole jusqu’à la prévention routière, ils se sentent responsables et solidaires de tout et de tous.

 

Ils s’obstinent à intervenir sur tous les fronts.

 

Ils ignorent qu’ils s’engagent davantage sur la voie de l’autopunition que sur celle de la solution.

 

Il ne faut pas s’étonner de voir autour de nous tant de chrétiens découragés, abandonnant les rangs des fidèles et des ministres du culte pour s’engager ailleurs, en vue d’une plus grande efficacité par ailleurs bien illusoire…

 

Pensez aussi à ces chrétiens matériellement aisés qui se sentent coupables de l’être à cause d’une fausse conception de la charité !

 

5. Mentionnons aussi la volonté d’échec comme forme d’autopunition.

 

On cherche à expier une faute commise en échouant systématiquement dans tout ce que l’on entreprend.

 

6. Enfin, prenons pour terminer l’exemple d’une activité destructrice qui se rencontre chez des gens dotés d’une forte personnalité.

 

Apparemment, ces derniers jouissent d’un équilibre qui ferait envie aux autres.

 

Mais ils participent à des activités, telles la politique ou l’économie, dont les visées dernières peuvent n’être rien de moins que des tentatives de destruction massive.

 

Derrière certaines de leurs impulsions peuvent se dessiner la haine de la vie, voire la détermination de détruire les autres.

 

La politique et l’économie modernes, tel qu’elles sont pratiquées, ne sont rien d’autre que les signes d’un besoin inconscient de détruire.

 

Masochisme et suicide sont des pratiques étroitement liées.

 

Auto-expiation, le masochisme est une duperie, un mensonge énorme que s’offre l’homme séparé de Dieu, et l’expiation qu’il entreprend peut concerner un péché insignifiant pour mieux dissimuler un péché grave qu’il ne veut pas admettre.

 

Cela peut parfois donner naissance au sadisme, c’est-à-dire au transfert sur autrui d’une faute personnelle.

 

Le don-juanisme, tant célébré dans notre culture et littérature occidentales, est une forme de sadisme.

 

Le besoin d’expiation et de purification est inséparable de l’homme.

 

L’entreprise moderne de la publicité le sait bien, elle qui incite avec tant de succès nos contemporains à avoir recours aux détergents et aux cosmétiques.

 

Nous assistons vraiment dans ce domaine à la naissance d’une nouvelle et bizarre religion que j’appellerai le « détergentisme ».

 

Utilisez telle marque de savon, de dentifrice ou de déodorant et vous allez vous sentir pur dans votre peau, bien à l’aise dans l’existence.

 

La publicité moderne est devenue une rentable entreprise de purification rituelle dont les publicistes sont les nouveaux prêtres.

 

Or, la Parole de Dieu est radicalement opposée à toutes les pseudo-expiations, à toutes les solutions que l’homme imagine pour résoudre ses complexes.

 

L’homme, ancien ou moderne, se trouve dans la même situation.

 

Il cherche l’immunité et l’autonomie.

 

Il désire gagner son indépendance vis-à-vis de Dieu, d’un Dieu qu’il considère jaloux et trouble-fête, et, par son activité masochiste, il tient à payer le prix de son indépendance vis-à-vis de Lui.

 

 

L’homme moderne se tourne vers l’État.

 

L’État est devenu sa providence pour tous ses besoins fondamentaux, y compris celui de la justification.

 

On a dit que toute vie était devenue politique.

 

Ce qui veut dire que l’État, la politique et l’économie doivent remplacer Dieu et apporter toutes les solutions.

 

Les hommes de tous les temps ont cherché un salut mythique et nos contemporains ne font pas exception.

 

Il ne faut donc pas s’étonner de voir autour de nous toutes les formes de destruction, aussi bien individuelles que collectives, depuis les guerres et les révolutions violentes jusqu’à l’abus de la drogue et de l’alcool.

 

Pourtant, le salut ne se trouve qu’en Dieu, dont la Grâce annonce et offre une vie libérée.

 

L’homme, Créature de Dieu, ne peut vivre que dans le monde de Dieu et sous Son Regard.

 

Coupé de Lui, il ne fait que creuser sa tombe.

 

Faire soi-même son expiation est une monstruosité.

 

Dieu Seul peut expier nos fautes ; Pardonner nos transgressions, se charger de notre personne, Apaiser nos consciences.

 

Il y a pourvu.

 

La véritable justification n’est pas l’excuse que nous cherchons, elle n’est pas une expérience subjective à travers nos émotions, mais l’Acte Objectif de Dieu.

 

Notre expiation a été faite grâce à Celui qui nous a remplacés et qui est devenu Notre Substitut.

 

Quelqu’un d’autre a pris notre place et a payé pour nous.

 

Il a subi notre sort, porté nos fardeaux, anéanti nos fautes.

 

C’est là la Bonne Nouvelle !!!

 

Il existe une Vérité Biblique qui parle de la corruption totale de la personne humaine, et que la psychologie moderne à sa façon nous aide à comprendre.

 

Mais la Solution dernière pour le temps et pour l’éternité se trouve uniquement en Dieu ! 

 

L'expiation de nos péchés se trouve en Jésus Seul.

 

Aaron Kayayan Pasteur Refuge Protestant

Aaron Kayayan,

Pasteur Protestant Réformé,

 

 

 

 

 

 

Bible Refuge Protestant
Refuge Protestant Croix huguenote

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Source : Ressources Chrétiennes

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14 octobre 2017 6 14 /10 /octobre /2017 21:00
Psaume 90, prière de Moïse

PSAUME 90

Prière de Moïse.

 

 

  1. Seigneur, tu as été notre demeure de génération en génération.
  2. Avant que les montagnes fussent nées et que tu eusses formé la terre et le monde, d’éternité en éternité tu es Dieu.
  3. Tu fais retourner l’homme jusqu’à la poussière, et tu dis : Retournez, fils des hommes.
  4. Car mille ans, à tes yeux, sont comme le jour d’hier quand il est passé, et comme une veille dans la nuit.
  5. Comme un torrent tu les emportes ; ils sont comme un sommeil, — au matin, comme l’herbe qui reverdit :
  6. Au matin, elle fleurit et reverdit ; le soir on la coupe, et elle sèche.
  7. Car nous sommes consumés par ta colère, et nous sommes épouvantés par ta fureur.
  8. Tu as mis devant toi nos iniquités, devant la lumière de ta face nos [fautes] cachées.
  9. Car tous nos jours s’en vont par ta grande colère ; nous consumons nos années comme une pensée.
  10. Les jours de nos années montent à soixante-dix ans, et si, à cause de la vigueur, ils vont à quatre-vingts ans, leur orgueil encore est peine et vanité ; car [notre vie] s’en va bientôt, et nous nous envolons.
  11. Qui connaît la force de ta colère, et, selon ta crainte, ton courroux ?
  12. Enseigne-nous ainsi à compter nos jours, afin que nous en acquérions un cœur sage.
  13. Éternel ! retourne-toi. — Jusques à quand ? — Et repens-toi à l’égard de tes serviteurs.
  14. Rassasie-nous, au matin, de ta bonté ; et nous chanterons de joie, et nous nous réjouirons tous nos jours.
  15. Réjouis-nous selon les jours où tu nous as affligés, selon les années où nous avons vu des maux.
  16. Que ton œuvre apparaisse à tes serviteurs, et ta majesté à leurs fils.
  17. Et que la gratuité du Seigneur, notre Dieu, soit sur nous ; et établis sur nous l’œuvre de nos mains : oui, l’œuvre de nos mains, établis-la.
Bible Refuge Protestant
Refuge Protestant

 

 

 

 

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Charles Spurgeon

" J'avoue que je donnerais à peine un penny pour tout salut que je pourrais perdre. La vie éternelle est la chose dont nous avons besoin, la Vie de Dieu, qui ne peut jamais changer ou être enlevée de nous, et c'est ce qui est donné à toutes celles et ceux qui croient en Jésus Christ."

Car, lorsque que nous étions
encore sans force,
Christ, au temps marqué,
est mort pour des impies
 (Romains 5-6)

Croix Huguenote

  Une femme oublie-t-elle

l'enfant qu'elle allaite ?

... Quand elle l'oublierait,

Moi je ne t'oublierai point.

Voici, je t'ai gravée sur mes mains

Esaïe 49.16

Croix Huguenote 

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