"Puisque Dieu, par conséquent, nous justifie par la Médiation du Christ, Il nous Acquitte, non pas par l'aveu de notre innocence personnelle, mais par une imputation de la justice ; de sorte que nous, qui sommes injustes en nous-mêmes, sommes considérés comme Justes en Jésus Christ."
Tu fais du bien à ton serviteur, O Éternel ! Selon ta promesse.
Enseigne-moi le bon sens et l'intelligence ! Car je crois à tes commandements.
Avant d'avoir été humilié, je m'égarais ; maintenant j'observe ta parole.
Tu es bon et bienfaisant ; enseigne-moi tes statuts !
Des orgueilleux imaginent contre moi des faussetés ;
moi, je garde de tout mon cœur tes ordonnances.
Leur cœur est insensible comme la graisse ;
moi, je fais mes délices de ta loi.
Il m'est bon d'être humilié, afin que j'apprenne tes statuts.
Mieux vaut pour moi la loi de ta bouche
que mille objets d'or et d'argent
Mis sur l’air du Psautier genevois et arrangée pour instruments contemporains. Avec des paroles du Livre de louange des Églises réformées canadiennes.
1.
Ô notre Dieu, tout bon,tout adorable,
Que ton saint nom est grand et redoutable!
Ta gloire éclate en ces terrestres lieux,
Ta majesté s’élève sur les cieux.
2.
Le tendre enfant encore à la mamelle,
Prêche à nos yeux ta puissance éternelle:
Sa faible voix confond l’impiété,
Et du méchant condamne la fierté.
3.
Quand loin du bruit, en te rendant hommage,
Seul, de tes doigts je contemple l’ouvrage,
Les cieux, la lune, et lesastres brillants,
Que ta sagesse a placés en leurs rangs;
4.
Je dis alors, ô Majesté suprême,
Qu’est l’homme en soi, le fils de l’homme même,
Que ta bonté daigne s’en souvenir,
Le visiter encore et le bénir?
PAUSE
5.
Tu l’as un peu fait moindre que les anges
Qui, dans le ciel, célèbrent tes louanges;
Tu l’as aussi d’éclat environné,
Comblé de gloire, et d’honneur couronné.
6.
Tu l’as fait roi sur ces œuvres si belles
Que tu formas de tes mains immortelles;
Tes ordres saints ont, sans exception,
Mis sous ses pieds tout en sujétion.
7.
Tous les troupeaux qui cherchent les montagnes,
Le gros bétail qui pait dansles campagnes,
Les animaux des déserts et des bois,
Portent son joug, ou tremblent à sa voix.
8.
Et Les oiseaux qui volent et qui chantent,
Et les poissons qui par troupes fréquentent
Fleuves, étangs, et les profondes mers,
Tout est sous lui dans ce vaste univers.
9.
Ô notre Dieu, tout bon, tout adorable,
Que ton saint nom est grand et redoutable!
Ta gloire éclate en ces terrestres lieux,
Ta majesté s’élève sur les cieux.
Psautier de Genève (1729)
Psaume 8
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Éternel, notre Seigneur !
Que ton nom est magnifique sur toute la terre !
Ta majesté s’élève au-dessus des cieux.
Par la bouche des enfants et de ceux qui sont à la mamelle
Tu as fondé ta gloire, pour confondre tes adversaires,
Pour imposer silence à l’ennemi et au vindicatif.
Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains,
La lune et les étoiles que tu as créées :
Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ?
Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui ?
Tu l’as fait de peu inférieur à Dieu,
Et tu l’as couronné de gloire et de magnificence.
Tu lui as donné la domination sur les œuvres de tes mains,
Tu as tout mis sous ses pieds,
Les brebis comme les bœufs,
Et les animaux des champs,
Les oiseaux du ciel et les poissons de la mer,
Tout ce qui parcourt les sentiers des mers.
Éternel, notre Seigneur !
Que ton nom est magnifique sur toute la terre !
Psaume 8 (Psautier de Genève)
Source :
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La source même des endroits n'engagent pas sur certains domaines Refuge Protestant du point de vue doctrinal ou autres, ces sources trouvées pour la connaissance de chants communs restent libres & responsables pour eux-mêmes de leur contenu et direction.
Le chant des psaumes en langue vernaculaire, qu’il soit individuel, familial ou communautaire (dans le cadre du culte), a sans aucun doute été un marqueur de l’identité protestante depuis la Réforme du seizième siècle. Foi et Vie Réformées a déjà publié des extraits de la Préface de Jean Calvin au recueil des psaumes publié à Genève en 1543 en conclusion d’un article sur la préparation, l’impression et la diffusion du Psautier de 1562 (cliquer ici).
De son côté Martin Luther écrivait ce magnifique texte dans la préface au psautier allemand (1531-1545) :
Tout chrétien, qui veut prier et se recueillir, devrait se servir du Psautier. Il serait bon que tout chrétien se familiarisât à tel point avec lui, qu’il le sache par cœur, mot à mot, et puisse en citer, en toute circonstance, un passage approprié. Car, en vérité, tout ce qu’un cœur pieux désire exprimer en une prière, il le trouve formulé dans les Psaumes d’une façon si parfaite et si émouvante, qu’aucun homme ne saurait mieux le dire. Le Psautier nous enseigne et nous console précisément par la prière. Il s’accorde au « Notre Père » et le « Notre Père » se retrouve en lui d’une façon si parfaite que l’un nous sert à comprendre l’autre et que les deux rendent le même son.
Ce qui donne la plus grande valeur à ces paroles, c’est qu’elles sont prononcées en présence de Dieu et lui sont adressées : de là leur sérieux et leur vie. Car, quand on parle aux hommes de ces choses, le cœur est moins engagé, il y a moins de flamme, de vie et d’insistance. C’est pourquoi le Psautier est le livre de chevet de tous les saints et chacun y trouve, en toutes circonstances, des prières et des paroles qui s’adaptent à son cas et correspondent à tel point à ses besoins qu’elles semblent avoir été écrites uniquement pour lui, et qu’il ne saurait en formuler, en trouver, en souhaiter de meilleures. Cela nous sert à acquérir la certitude que, quand ces paroles nous plaisent et répondent à nos propres sentiments, nous sommes réellement dans la communion des saints, qui ont éprouvé ce que nous-mêmes nous expérimentons, parce que leur chant s’accorde avec le nôtre…
En résumé, si tu veux un tableau vraiment vivant et coloré de la sainte Église chrétienne, prends en main un Psautier et tu verras dans un miroir parfait ce qu’est la chrétienté. Tu y apprendras aussi à te connaître réellement toi-même, de même que Dieu et toutes les créatures.
Notre Seigneur, qui nous a enseigné à prier les Psaumes et l’Oraison dominicale, et qui nous les a donnés, veuille aussi nous accorder un esprit de prière, afin que nous priions avec joie et avec une foi réelle, fermement et sans cesse ; car nous en avons besoin. C’est ainsi qu’il l’a ordonné, et c’est ce qu’il attend de nous. Qu’il soit loué, honoré et béni à jamais : Amen.
Je dois repasser dans mon esprit sur les soins que Dieu a pris de moi, dans un temps, où je paraissais destitué de tout secours humain ; et comment il m’a placé dans l’état heureux, où je me trouve.
Certainement tu es celui qui m’as tiré hors du ventre de ma mère, et qui as fait ma sûreté lorsque j’étais aux seins de ma mère. J’ai été mis en ta charge dès la matrice. Tu es mon Dieu fort dès le ventre de ma mère.
Psaume 22.10,11
Réflexions
I.
Mieux vaut se retirer vers l’Éternel, que de s’assurer sur l’homme.
Que trouve-t-on dans l’homme pour fonder notre confiance ?
Ignorance, malice, légèreté, faiblesse. Tous ces défauts sont quelques fois réunis.
Un seul est suffisant pour rendre l’homme un appui inutile.
En vain cet homme accrédité m’a-t-il promis sa protection, si je ne compte que sur lui, je ne reposerai point en assurance ?
Qui me répondra de sa vie pour une journée entière ? Qui ne peut se soutenir soi-même, peut-il servir d’appui solide aux autres ?
II.
Abandonnons l’appui de la créature pour ne nous reposer, désormais, que sur le Créateur, qui est béni aux siècles des siècles.
L’homme est changeant ; Dieu est toujours le même.
L’homme est mauvais ; Dieu est souverainement bon.
L’homme marche dans les ténèbres, il ne sait où il va, ni où il conduit ceux qui le suivent ;
Dieu est lumière, et il n’y a en lui aucunes ténèbres.
L’homme passe comme une ombre ; Dieu est l’Éternel, l’immortel, l’immuable.
Le moindre obstacle peut arrêter l’homme, et ruiner tous ses projets ; Dieu dirige tous les évènements, et sa volonté est souverainement efficace.
Ô ! aveuglement incompréhensible, de préférer l’appui d’un faible mortel, même de tous les hommes réunis, à la protection de Dieu, qui est le rocher des siècles !
III.
Je m’aveuglerais volontairement, si je ne reconnaissais que Dieu m’a conduit, protégé et dirigé d’une manière sensible. Combien de fois les créatures, sur lesquelles je devais, à ce qui semble, compter, m’ayant abandonné, Dieu m’a-t-il fait naître des appuis nouveaux ?
À ces féconds il en a fait succéder des troisièmes ; me montrant, en même temps, et la fragilité de la créature, et l’immuable bonté du Créateur.
IV.
Ne dois-je pas conclure des soins paternels de mon Dieu, que quand même mon père et ma mère m’abandonneraient, que quand même je serais délaissé de tout appui humain, et privé de l’affection de mes amis et de mes protecteurs, le Seigneur me recueillera ?
Qu’il est doux de penser que Dieu nous a fait du bien !
Les faveurs reçues, si l’on en a profité, deviennent les arrhes des grâces que Dieu se prépare de nous accorder dans la suite.
Mon âme, ne t’abats point dans tes maux. L’Éternel qui t’a mille fois consolée et réjouie, te délivrera encore.
Refuser de s’abandonner entièrement à Dieu, dans tout ce qui peut nous arriver, n’est-ce pas avancer l’une ou l’autre de ces impiétés ; ou, que c’est à notre industrie, que nous devons notre conservation, et ce que nous sommes, ou, que nous avons à nous plaindre de la manière, en laquelle Dieu nous a conduits jusqu’ici ?
V.
Vouloir que Dieu nous protège, et ne pas vouloir exécuter ce qu’il nous ordonne, n’est-ce pas imiter la folie de celui, qui se choisirait un guide, et qui pourtant refuserait de marcher dans le chemin qu’il lui indiquerait ?
Dieu soutient toutes ses créatures, mais il chérit ses bien-aimés comme la prunelle de son œil ; et avec plus de tendresse que la mère ne chérit l’enfant qu’elle allaite.
Le moyen sûr de se perpétuer le secours de Dieu, c’est de priser ce secours ; de la demander ; de s’en servir, et d’avoir une confiance sans bornes en ce Dieu, qui daigne nous favoriser de sa protection.
Prière
C’est bien avec justice, ô mon Dieu ! que tu es appelé le Père des orphelins. Privé de tout secours, tu as été mon soutien et mon refuge. Tu as pourvu, comme par miracle, à mon éducation ; et dans le temps où je devais, ce semble, être abandonné de tous. Tu m’as fait naître des appuis et des protecteurs.
Tous les jours, ô Père des grâces ! tu as renouvelé sur moi tes gratuités (grâces), et tes dernières faveurs l’ont toujours emporté sur les premières. Oh ! si donc, ô mon Dieu ! mon amour pour Toi avait crû à proportion, quel zèle ! quelle affection ! quel attachement n’aurais-je point, ô Dieu ! malgré mes froideurs, et mes ingratitudes ; mais ajoute à toutes ces grâces, celle de les sentir vivement, et de les rapporter à ta gloire.
C’est à Toi seul que je dois tous les avantages qui m’environnent. Qu’on voie, ô Père de grâce ! que c’est Toi qui m’as conduit dans l’état où je me trouve, et que j’y vis suivant les ordres de ta volonté.
Fais que je suive en tout tes désirs ; que j’épouse ta cause ; et que je paraisse ne vouloir dépendre que de Toi, ô Père céleste ! à qui je dois tout ce que je suis, et de que j’attends ce qui peut me rendre heureux.
Amen !
Pasteur Protestant Réformé
Pierre Roques
Le tableau de la conduite du chrétien qui s’occupe sérieusement du soin de son salut.
Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. (...) car, quand je suis faible, c'est alors (qu'en Christ) je suis fort.
Corinthiens 12/9-10
Car ce n'est pas en mon arc que je me confie, ce n'est pas mon épée qui me sauvera ;
mais c'est toi qui nous délivres (...). Nous nous glorifions en Dieu chaque jour, et nous célébrerons à jamais ton nom.
Psaumes 44/6-9
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Découvrez la production musicale de la Chorale Protestante Timothée, le but étant qu’elle soit avant tout inspirée par la Parole de Dieu et à son service. Les voix accompagnées des instruments expriment la foi chrétienne et cherchent à communiquer une grâce à ceux qui l’écoutent. Les interprètes sont des membres de l’équipe de la maison d’accueil d’Anduze ainsi que des assemblées du Gard et de l’Hérault. Réunie régulièrement pour des répétitions, la chorale participe occasionnellement aux cultes et réunions d’Églises, sollicitée également à l’occasion d’événements particuliers dans les temples des Cévennes ou ailleurs. si vous souhaitez entendre et/ou acheter leurs CD,
(...) Puisque Tu m'as donné l'espérance ! C'est ma Consolation dans ma misère, car Ta Promesse me rend la Vie. (...)
Psaume 119
Heureux ceux qui sont intègres dans leur voie,
Qui marchent selon la loi de l'Eternel !
Heureux ceux qui gardent ses préceptes,
Qui le cherchent de tout leur coeur,
Qui ne commettent point d'iniquité,
Et qui marchent dans ses voies !
Tu as prescrit tes ordonnances,
Pour qu'on les observe avec soin.
Puissent mes actions être bien réglées,
Afin que je garde tes statuts !
Alors je ne rougirai point,
A la vue de tous tes commandements.
Je te louerai dans la droiture de mon coeur,
En apprenant les lois de ta justice.
Je veux garder tes statuts :
Ne m'abandonne pas entièrement !
Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier ?
En se dirigeant d'après ta parole.
Je te cherche de tout mon coeur :
Ne me laisse pas égarer loin de tes commandements !
Je serre ta parole dans mon coeur,
Afin de ne pas pécher contre toi.
Béni sois-tu, ô Eternel !
Enseigne-moi tes statuts !
De mes lèvres j'énumère toutes les sentences de ta bouche.
Je me réjouis en suivant tes préceptes,
Comme si je possédais tous les trésors.
Je médite tes ordonnances,
J'ai tes sentiers sous les yeux.
Je fais mes délices de tes statuts,
Je n'oublie point ta parole.
Fais du bien à ton serviteur, pour que je vive
Et que j'observe ta parole !
Ouvre mes yeux, pour que je contemple les merveilles de ta loi !
Je suis un étranger sur la terre :
Ne me cache pas tes commandements !
Mon âme est brisée par le désir
Qui toujours la porte vers tes lois.
Tu menaces les orgueilleux,
Qui s'égarent loin de tes commandements.
Décharge-moi de l'opprobre et du mépris !
Car j'observe tes préceptes.
Des princes ont beau s'asseoir et parler contre moi,
Ton serviteur médite tes statuts.
Tes préceptes font mes délices,
Ce sont mes conseillers.
Mon âme est attachée à la poussière :
Rends-moi la vie selon ta parole !
Je raconte mes voies, et tu m'exauces :
Enseigne-moi tes statuts !
Fais-moi comprendre la voie de tes ordonnances,
Et je méditerai sur tes merveilles !
Mon âme pleure de chagrin :
Relève-moi selon ta parole !
Eloigne de moi la voie du mensonge,
Et accorde-moi la grâce de suivre ta loi !
Je choisis la voie de la vérité,
Je place tes lois sous mes yeux.
Je m'attache à tes préceptes :
Eternel, ne me rends point confus !
Je cours dans la voie de tes commandements,
Car tu élargis mon coeur.
Enseigne-moi, Eternel, la voie de tes statuts,
pour que je la retienne jusqu'à la fin !
Donne-moi l'intelligence, pour que je garde ta loi
Et que je l'observe de tout mon coeur !
Conduis-moi dans le sentier de tes commandements !
Car je l'aime.
Incline mon coeur vers tes préceptes,
Et non vers le gain !
Détourne mes yeux de la vue des choses vaines,
Fais-moi vivre dans ta voie !
Accomplis envers ton serviteur ta promesse,
Qui est pour ceux qui te craignent !
Eloigne de moi l'opprobre que je redoute !
Car tes jugements sont pleins de bonté.
Voici, je désire pratiquer tes ordonnances :
Fais-moi vivre dans ta justice !
Eternel, que ta miséricorde vienne sur moi,
Ton salut selon ta promesse !
Et je pourrai répondre à celui qui m'outrage,
Car je me confie en ta parole.
N'ôte pas entièrement de ma bouche la parole de la vérité !
Car j'espère en tes jugements.
Je garderai ta loi constamment,
A toujours et à perpétuité.
Je marcherai au large,
Car je recherche tes ordonnances.
Je parlerai de tes préceptes devant les rois,
Et je ne rougirai point.
Je fais mes délices de tes commandements.
Je les aime.
Je lève mes mains vers tes commandements que j'aime,
Et je veux méditer tes statuts.
Souviens-toi de ta promesse à ton serviteur,
Puisque tu m'as donné l'espérance !
C'est ma consolation dans ma misère,
Car ta promesse me rend la vie.
Des orgueilleux me chargent de railleries ;
Je ne m'écarte point de ta loi.
Je pense à tes jugements d'autrefois, ô Eternel !
Et je me console.
Une colère ardente me saisit à la vue des méchants
Qui abandonnent ta loi.
Tes statuts sont le sujet de mes cantiques,
Dans la maison où je suis étranger.
La nuit je me rappelle ton nom, ô Eternel ! Et je garde ta loi.
C'est là ce qui m'est propre,
Car j'observe tes ordonnances.
Ma part, ô Eternel ! je le dis,
C'est de garder tes paroles.
Je t'implore de tout mon coeur :
Aie pitié de moi, selon ta promesse !
Je réfléchis à mes voies, et je dirige mes pieds vers tes préceptes.
Je me hâte, je ne diffère point d'observer tes commandements.
Les pièges des méchants m'environnent ; je n'oublie point ta loi.
Au milieu de la nuit je me lève pour te louer,
A cause des jugements de ta justice.
Donne-moi l'intelligence, pour que je garde ta loi et que je l'observe de tout mon cœur ! Conduis-moi dans le sentier de tes commandements ! Car je l'aime.
Psaume 119
Je suis l'ami de tous ceux qui te craignent,
Et de ceux qui gardent tes ordonnances.
La terre, ô Eternel, est pleine de ta bonté ;
Enseigne-moi tes statuts !
Tu fais du bien à ton serviteur, ô Éternel, selon ta promesse.
Enseigne-moi le bon sens et l'intelligence !
Car je crois à tes commandements.
Avant d'avoir été humilié, je m'égarais;
Maintenant j'observe ta parole.
Tu es bon et bienfaisant ; enseigne-moi tes statuts !
Des orgueilleux imaginent contre moi des faussetés;
Moi, je garde de tout mon cœur tes ordonnances.
Leur cœur est insensible comme la graisse ;
moi, je fais mes délices de ta loi.
Il m'est bon d'être humilié,
Afin que j'apprenne tes statuts.
Mieux vaut pour moi la loi de ta bouche
Que mille objets d'or et d'argent.
Tes mains m'ont créé, elles m'ont formé ;
Donne-moi l'intelligence,
pour que j'apprenne tes commandements !
Ceux qui te craignent me voient et se réjouissent,
Car j'espère en tes promesses.
Je sais, ô Eternel, que tes jugements sont justes;
C'est par fidélité que tu m'as humilié.
Que ta bonté soit ma consolation,
Comme tu l'as promis à ton serviteur !
Que tes compassions viennent sur moi, pour que je vive !
Car ta loi fait mes délices.
Qu'ils soient confondus,
les orgueilleux qui m'oppriment sans cause !
Moi, je médite sur tes ordonnances.
Qu'ils reviennent à moi, ceux qui te craignent,
Et ceux qui connaissent tes préceptes !
Que mon coeur soit sincère dans tes statuts,
Afin que je ne sois pas couvert de honte !
Mon âme languit après ton salut;
J'espère en ta promesse.
Mes yeux languissent après ta promesse ;
Je dis : quand me consoleras-tu ?
Car je suis comme une outre dans la fumée ;
Je n'oublie point tes statuts.
Quel est le nombre des jours de ton serviteur ?
Quand feras-tu justice de ceux qui me persécutent ?
Des orgueilleux creusent des fosses devant moi ;
Ils n'agissent point selon ta loi.
Tous tes commandements ne sont que fidélité ; I
ls me persécutent sans cause : secours-moi !
Ils ont failli me terrasser et m'anéantir ;
Et moi, je n'abandonne point tes ordonnances.
Rends-moi la vie selon ta bonté,
Afin que j'observe les préceptes de ta bouche !
A toujours, ô Éternel !
Ta parole subsiste dans les cieux.
De génération en génération ta fidélité subsiste ;
Tu as fondé la terre, et elle demeure ferme.
C'est d'après tes lois que tout subsiste aujourd'hui,
Car toutes choses te sont assujetties.
Si ta loi n'eût fait mes délices,
J'eusse alors péri dans ma misère.
Je n'oublierai jamais tes ordonnances,
Car c'est par elles que tu me rends la vie.
Enseigne-moi le bon sens et l'intelligence ! Car je crois à tes commandements. Avant d'avoir été humilié, je m'égarais ; maintenant j'observe ta parole. Tu es bon et bienfaisant ; enseigne-moi tes statuts !
Psaume 119
Je suis à toi : sauve-moi !
Car je recherche tes ordonnances.
Des méchants m'attendent pour me faire périr ;
Je suis attentif à tes préceptes.
Je vois des bornes à tout ce qui est parfait :
Tes commandements n'ont point de limite.
Combien j'aime ta loi !
Elle est tout le jour l'objet de ma méditation.
Tes commandements me rendent plus sage que mes ennemis,
Car je les ai toujours avec moi.
Je suis plus instruit que tous mes maîtres,
Car tes préceptes sont l'objet de ma méditation.
J'ai plus d'intelligence que les vieillards,
Car j'observe tes ordonnances.
Je retiens mon pied loin de tout mauvais chemin,
afin de garder ta parole.
Je ne m'écarte pas de tes lois,
car c'est toi qui m'enseignes.
Que tes paroles sont douces à mon palais,
plus que le miel à ma bouche !
Par tes ordonnances je deviens intelligent,
aussi je hais toute voie de mensonge.
Ta parole est une lampe à mes pieds,
et une lumière sur mon sentier.
Je jure, et je le tiendrai, d'observer les lois de ta justice.
Je suis bien humilié : Eternel, rends-moi la vie selon ta parole !
Agrée, ô Eternel ! les sentiments que ma bouche exprime,
et enseigne-moi tes lois !
Ma vie est continuellement exposée, et je n'oublie point ta loi.
Des méchants me tendent des pièges,
et je ne m'égare pas loin de tes ordonnances.
Tes préceptes sont pour toujours mon héritage,
car ils sont la joie de mon coeur.
J'incline mon coeur à pratiquer tes statuts, toujours, jusqu'à la fin.
J'aime ta loi.
Tu es mon asile et mon bouclier ; j'espère en ta promesse.
Eloignez-vous de moi, méchants,
afin que j'observe les commandements de mon Dieu !
Soutiens-moi selon ta promesse, afin que je vive,
et ne me rends point confus dans mon espérance !
Sois mon appui, pour que je sois sauvé,
et que je m'occupe sans cesse de tes statuts !
Tu méprises tous ceux qui s'écartent de tes statuts,
car leur tromperie est sans effet.
Tu enlèves comme de l'écume tous les méchants de la terre ;
c'est pourquoi j'aime tes préceptes.
Ma chair frissonne de l'effroi que tu m'inspires, et je crains tes jugements.
J'observe la loi et la justice :
ne m'abandonne pas à mes oppresseurs !
Prends sous ta garantie le bien de ton serviteur,
ne me laisse pas opprimer par des orgueilleux !
Mes yeux languissent après ton salut,
et après la promesse de ta justice.
Agis envers ton serviteur selon ta bonté,
et enseigne-moi tes statuts !
Je suis ton serviteur : donne-moi l'intelligence,
pour que je connaisse tes préceptes !
Il est temps que l'Eternel agisse : ils transgressent ta loi.
C'est pourquoi j'aime tes commandements,
plus que l'or et que l'or fin ;
c'est pourquoi je trouve justes toutes tes ordonnances,
je hais toute voie de mensonge.
Tes préceptes sont admirables : aussi mon âme les observe.
La révélation de tes paroles éclaire,
elle donne de l'intelligence aux simples.
J'ouvre la bouche et je soupire,
car je suis avide de tes commandements.
Tourne vers moi ta face, et aie pitié de moi,
selon ta coutume à l'égard de ceux qui aiment ton nom !
Affermis mes pas dans ta parole,
et ne laisse aucune iniquité dominer sur moi !
Délivre-moi de l'oppression des hommes,
afin que je garde tes ordonnances !
Fais luire ta face sur ton serviteur, et enseigne-moi tes statuts !
Mes yeux répandent des torrents d'eaux,
parce qu'on n'observe point ta loi.
Tu es juste, ô Eternel ! Et tes jugements sont équitables;
tu fondes tes préceptes sur la justice et sur la plus grande fidélité.
Mon zèle me consume,
parce que mes adversaires oublient tes paroles.
Ta parole est entièrement éprouvée, et ton serviteur l'aime.
Je suis petit et méprisé ; je n'oublie point tes ordonnances.
Ta justice est une justice éternelle, et ta loi est la vérité.
La détresse et l'angoisse m'atteignent :
tes commandements font mes délices.
Tes préceptes sont éternellement justes :
donne-moi l'intelligence, pour que je vive !
Je t'invoque de tout mon coeur : exauce-moi, Eternel,
afin que je garde tes statuts !
Je t'invoque : sauve-moi, afin que j'observe tes préceptes !
Je devance l'aurore et je crie ; j'espère en tes promesses.
Je devance les veilles et j'ouvre les yeux, pour méditer ta parole.
Ecoute ma voix selon ta bonté !
Rends-moi la vie selon ton jugement !
Ils s'approchent, ceux qui poursuivent le crime,
Ils s'éloignent de la loi.
Affermis mes pas dans ta parole, et ne laisse aucune iniquité dominer sur moi !
Psaume 119
Tu es proche, ô Éternel !
Et tous tes commandements sont la vérité.
Dès longtemps je sais par tes préceptes
que tu les as établis pour toujours.
Vois ma misère, et délivre-moi ! Car je n'oublie point ta loi.
Défends ma cause, et rachète-moi ;
rends-moi la vie selon ta promesse !
Le salut est loin des méchants,
car ils ne recherchent pas tes statuts.
Tes compassions sont grandes, ô Éternel !
Rends-moi la vie selon tes jugements !
Mes persécuteurs et mes adversaires sont nombreux ;
je ne m'écarte point de tes préceptes,
je vois ceux qui n'observent pas ta parole.
Considère que j'aime tes ordonnances :
Éternel, rends-moi la vie selon ta bonté !
Le fondement de ta parole est la vérité,
et toutes les lois de ta justice sont éternelles.
Des princes me persécutent sans cause ;
mais mon cœur ne tremble qu'à tes paroles.
Je me réjouis de ta parole, comme celui qui trouve un grand butin.
Je hais, je déteste le mensonge; j'aime ta loi.
Sept fois le jour je te célèbre, à cause des lois de ta justice.
Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi,
et il ne leur arrive aucun malheur.
J'espère en ton salut, ô Eternel !
Et je pratique tes commandements.
Mon âme observe tes préceptes, e je les aime beaucoup.
Je garde tes ordonnances et tes préceptes,
car toutes mes voies sont devant toi.
Que mon cri parvienne jusqu'à toi, ô Eternel !
Donne-moi l'intelligence, selon ta promesse !
Que ma supplication arrive jusqu'à toi !
Délivre-moi, selon ta promesse !
Que mes lèvres publient ta louange !
Car tu m'enseignes tes statuts.
Que ma langue chante ta parole !
Car tous tes commandements sont justes.
Que ta main me soit en aide !
Car j'ai choisi tes ordonnances.
Je soupire après ton salut, ô Éternel !
Et ta loi fait mes délices.
Que mon âme vive et qu'elle te loue !
Et que tes jugements me soutiennent !
Je suis errant comme une brebis perdue ; cherche ton serviteur,
car je n'oublie point tes commandements.
Amen,
Que mes lèvres publient ta louange ! Car tu m'enseignes tes statuts. Que ma langue chante ta parole ! Car tous tes commandements sont justes. Que ta main me soit en aide ! Car j'ai choisi tes ordonnances.
Psaume 119
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La source même des endroits n'engagent pas sur certains domaines Refuge Protestant du point de vue doctrinal ou autres, ces sources trouvées pour la connaissance de chants communs restent libres & responsables pour eux-mêmes de leur contenu et direction.
Dans ma détresse, c'est à l'Eternel que je crie, et il m'exauce. Eternel, délivre mon âme de la lèvre mensongère, de la langue trompeuse ! Que te donne, que te rapporte une langue trompeuse ? Les traits aigus du guerrier, avec les charbons ardents du genêt. Malheureux que je suis de séjourner à Méschec, d'habiter parmi les tentes de Kédar ! Assez longtemps mon âme a demeuré auprès de ceux qui haïssent la paix. Je suis pour la paix; mais dès que je parle, Ils sont pour la guerre.
qu’il avait reçue de Dieu dans quelque grand péril.
1.
J’aime mon Dieu, qui, par un prompt secours,
Montre qu’il a ma clameur entendue;
À mes soupirs son oreille est tendue ;
Je veux aussi l’invoquer tous les jours.
Découvrez la production musicale de la Chorale Protestante Timothée, le but étant qu’elle soit avant tout inspirée par la Parole de Dieu et à son service. Les voix accompagnées des instruments expriment la foi chrétienne et cherchent à communiquer une grâce à ceux qui l’écoutent. Les interprètes sont des membres de l’équipe de la maison d’accueil d’Anduze ainsi que des assemblées du Gard et de l’Hérault. Réunie régulièrement pour des répétitions, la chorale participe occasionnellement aux cultes et réunions d’Églises, sollicitée également à l’occasion d’événements particuliers dans les temples des Cévennes ou ailleurs. si vous souhaitez entendre et/ou acheter leurs CD,
J'ai demandé une chose à l’Éternel, [et] je la requerrai [encore], c'est que j'habite en la maison de l’Éternel tous les jours de ma vie, pour contempler la présence ravissante de l’Éternel, et pour visiter soigneusement son palais.
Psaume 27-4 (Version Martin)
Frank Ezinga (Organiste Protestant Réformé Canada)
PSAUME 27
Dieu fut toujours ma lumière et ma vie
(1729)
Confiance de David en la Grâce et en la Protection de Dieu.
Psautier de Genève
1.
Dieu fut toujours ma lumière et ma vie; Qui peut me nuire, et qu’ai-je à redouter? J’ai pour soutien sa puissance infinie; L’homme mortel peut-il m’épouvanter? Quand les méchants m’ont livré cent combats, Quand ils m’ont cru déchirer de leurs dents, Je les ai vus, ces ennemis ardents, Broncher partout, tomber à chaque pas.
2.
Que tout un camp m’approche et m’environne, Mon cœur jamais ne s’en alarmera; Qu’en ce péril tout secours m’abandonne, Un ferme espoir toujours me soutiendra. À l’Éternel je demande un seul point, Et je fais vœu de l’en prier toujours, Qu’aussi longtemps que dureront mes jours, De sa maison il ne m’éloigne point.
3.
Mais que plutôt sans cesse je contemple De son palais l’admirable beauté; Et que je puisse, en visitant son temple, Y méditer sa gloire et sa bonté. Au mauvais temps, si je me sens pressé, Son pavillon, qui m’est toujours ouvert, M’offre un asile où je suis à couvert, Là je me vois au plus haut lieu placé.
PAUSE
4.
Désormais donc je marcherai sans crainte, La tête haute entre mes envieux; J’irai chanter dans cette maison sainte Des chants de joie, et rendre à Dieu mes vœux, Quand donc, ô Dieu, je viens pour te prier, Fais que ma voix arrive jusqu’à toi; Et quand mes maux me forcent à crier, Veuille, Seigneur, avoir pitié de moi.
5.
Mon cœur entend ton céleste langage, Et de ta part, me le répète ainsi; Sois diligent à chercher mon visage. Tu vois, Seigneur, que je le cherche aussi. Que de moi donc il ne soit jamais loin; De ton courroux garantis-moi, mon Dieu; Tu fus mon aide, en tout temps, en tout lieu; Et voudrais-tu me laisser au besoin ?
6.
Quand je n’aurais pas pour moi père, ni mère; Quand je n’aurais aucun secours humain; Le Tout-Puissant, en qui mon âme espère, Pour me sauver, me prendra par la main. Conduis mes pas, ô Dieu, qui m’as aimé, Délivre-moi de mes persécuteurs; Ferme la bouche à mes accusateurs; Ne permets pas que j’en sois opprimé.
7.
Si je n’eusse eu cette douce espérance, Qu’un jour en paix, après tant de travaux, Des biens du ciel j’aurais la jouissance, Je succombais sous le poids de mes maux. Toi donc, mon âme, en ton plus grand tourment, Attends de Dieu la grâce et le secours; Son bras puissant t’affermira toujours; Attends, mon âme, attends Dieu constamment.
Mes armes sont les larmes et les prières. Ma Foi est faible et je suis un grand pécheur ; mais ce Dieu de Bonté, l'Asile des affligés, l'Unique Refuge des misérables, qui n'éteint pas le lumignon qui fume, ne brise pas le roseau cassé, aura pitié de moi et de mes faiblesses.
Isaac Le Fèvre
Psaume 27 de David.
(Version Martin)
1. L’Éternel est ma lumière et ma délivrance; de qui aurai-je peur ? l’Éternel est la force de ma vie; de qui aurai-je frayeur?
2 Lorsque les méchants, mes adversaires et mes ennemis, m'ont approché, [se jetant] sur moi pour manger ma chair, ils ont bronché et sont tombés.
3 Quand toute une armée se camperait contre moi, mon cœur ne craindrait point; s'il s'élève guerre contre moi, j'aurai confiance en ceci.
4 J'ai demandé une chose à l’Éternel, [et] je la requerrai [encore], c'est que j'habite en la maison de l’Éternel tous les jours de ma vie, pour contempler la présence ravissante de l’Éternel, et pour visiter soigneusement son palais.
5 Car il me cachera dans sa loge au mauvais temps; il me tiendra caché dans le secret de son Tabernacle; il m'élèvera sur un rocher.
6 Même maintenant ma tête s'élèvera par-dessus mes ennemis qui sont à l'entour de moi, et je sacrifierai dans son Tabernacle des sacrifices de cri de réjouissance; je chanterai et psalmodierai à l’Éternel.
7 Éternel ! écoute ma voix, je t'invoque ; aie pitié de moi, et m'exauce.
8 Mon cœur me dit de ta part : cherchez ma face; je chercherai ta face, ô Éternel !
9 Ne me cache point ta face, ne rejette point en courroux ton serviteur; tu as été mon aide; ô Dieu de ma délivrance, ne me délaisse point, et ne m'abandonne point!
10 Quand mon père et ma mère m'auraient abandonné, toutefois l’Éternel me recueillera.
11 Éternel, enseigne-moi ta voie, et me conduis par un sentier uni, à cause de mes ennemis.
12 Ne me livre point au désir de mes adversaires ; car de faux témoins, et ceux qui ne soufflent que violence, se sont élevés contre moi.
13 N'eût été que j'ai cru que je verrais les biens de l’Éternel en la terre des vivants, [c'était fait de moi].
14 Attends-toi à l’Éternel, et demeure ferme, et il fortifiera ton cœur ; attends-toi, dis-je, à l’Éternel.