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Vie Protestante Réformée

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Jean Calvin

"Puisque Dieu, par conséquent, nous justifie par la Médiation du Christ, Il nous Acquitte, non pas par l'aveu de notre innocence personnelle, mais par une imputation de la justice ; de sorte que nous, qui sommes injustes en nous-mêmes, sommes considérés comme Justes en Jésus Christ."

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  Ouvrez votre maison

à l'homme sans asile.

Soyez heureux de partager ;

ne maltraitez pas l'étranger qui,

rongé de chagrin, sur vos terres s'exile...

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12 novembre 2021 5 12 /11 /novembre /2021 19:18
Ma foi a trouvé un lieu de repos (my faith has found a resting place)

Son palais n'est que douceur, et toute sa personne est pleine de charme. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami.

Cantique des cantiques 5:16

Ma foi a trouvé un lieu de repos (Chant Presbytérien d'Eliza Edmunds Hewitt (1851-1920) )

Ma foi a trouvé un lieu de repos

(My faith has found a resting place)

 

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Ma foi a trouvé un lieu de repos, 

de la culpabilité mon âme est libérée ;

j'ai confiance en Celui qui est toujours vivant, 

ses blessures pour moi plaideront. 

Je n'ai besoin d'aucun autre argument, 

je n'ai besoin d'aucun autre plaidoyer, 

il suffit que Jésus soit mort, et qu'il soit mort pour moi. 

Assez pour moi que Jésus sauve, 

cela met fin à ma peur et mon doute ; 

une âme pécheresse,  je viens à lui, il ne me chassera jamais. 

Je n'ai besoin d'aucun autre argument, 

je n'ai besoin d'aucun autre plaidoyer, 

il suffit que Jésus soit mort, et qu'il soit mort pour moi. 

Mon cœur s'appuie sur la Parole, la Parole écrite de Dieu, 

salut par le nom de mon Sauveur, salut par son sang. 

Je n'ai besoin d'aucun autre argument, 

je n'ai besoin d'aucun autre plaidoyer, 

il suffit que Jésus soit mort, et qu'il soit mort pour moi. 

Mon grand Médecin guérit les malades, 

les perdus qu'il est venu sauver ; 

pour moi son sang précieux il a versé, 

pour moi sa vie il a donné. 

Je n'ai besoin d'aucun autre argument, 

je n'ai besoin d'aucun autre plaidoyer, 

il suffit que Jésus soit mort, et qu'il soit mort pour moi.

 

 

Eliza Edmunds Hewitt Chrétienne Presbytérienne

Eliza Edmunds Hewitt

 

 

 

 

 

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Bible Protestante
Croix Protestante

 

Ps : elle fut membre de l' Église presbytérienne Calvin à Philadelphie. Auteur de nombreux poèmes et de chants, elle écrivit parmi bien d'autres celui bien connu notamment en France : Non jamais tout seul, Jésus mon Sauveur me garde.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La source même des endroits n'engagent pas sur certains domaines Refuge Protestant du point de vue doctrinal ou autres, ces sources trouvées pour la connaissance de chants communs restent libres & responsables pour eux-mêmes de leur contenu et direction

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7 novembre 2021 7 07 /11 /novembre /2021 18:54
L’assurance de la miséricorde de Dieu en Jésus-Christ fondement de toute consolation par Pierre du Moulin

L’assurance de la Miséricorde de Dieu en Jésus-Christ, 

fondement de toute consolation

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Ce qui doit le plus vous consoler,

et fortifier de courage et de patience,

c’est l’assurance qu’il vous faut toujours prendre,

que Dieu pour l’amour de son Fils bien-aimé

Jésus-Christ notre Seigneur,

vous a embrassé en son amour et sa bienveillance gratuite,

vous a pardonné vos offenses,

vous a adopté et reçu au nombre de ses enfants,

pour vous rendre héritier du royaume des cieux,

en vertu de l’acquisition que Jésus-Christ

vous a faite par le mérite de sa mort.

Une telle assurance vous rendra toujours certain,

que rien ne pourra vous arriver,

soit dans la vie, soit dans la mort,

qui ne vous soit faveur et bénédiction de votre Père céleste,

et qui par conséquent ne vous soit aide et moyen,

ordonné par sa sage providence,

pour vous avancer et conduire à la vie bienheureuse.

 

 

Pierre du Moulin (1568-1658)

Pasteur Pierre Du Moulin,

 

Bible Protestante
Croix Protestante

 

 

 

 

 

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Source : Pensées Huguenotes 365

Pensées 365

 

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31 octobre 2021 7 31 /10 /octobre /2021 15:50
Bonne fête de la Réformation !

Bonne fête de la Réformation !

Fête de la Réformation


Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées,

et dont les péchés sont couverts !

Heureux l’homme à qui le Seigneur n’impute pas son péché !


Romains 4:7-8

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En ce dimanche 31 octobre anniversaire de la Réformation, alors que la plupart de nos contemporains en font un "dimanche des sorcières" et organisent des activités ludiques pour leurs enfants en ce sens, avec moults déguisements macabres et occultes, une méditation bienvenue sur l'homme reformé et revêtu par Jésus-Christ.

Le pasteur Jean Daillé (1594-1670) nous parle de la nature de l'Église comme assemblée de croyants greffés en Jésus-Christ.

Révérend Eric Kayayan Foi et Vie Réformées
Révérend Eric Kayayan Foi et Vie Réformées

 

Bible et Croix Huguenote

 

Dans sa série de prédications sur le Catéchisme de Genève, le pasteur Jean Daillé (1594-1670) aborde la section XV, qui concerne l’Église, avec une explication établissant le lien entre les assemblées politiques de l’Antiquité gréco-romaine (ekklesiae) et les corps et les sociétés des fidèles dans le Nouveau Testament, appelées Églises (ekklesiae) pour les distinguer des synagogues juives.

Dieu a tellement aimé l’homme, qu’il a pris plaisir de déployer sur lui toutes ses plus exquises et divines opérations, soit dans la nature, soit dans la grâce. L’homme fut la fin de la première création ; car le Seigneur, après avoir créé les Cieux et la terre, lui mit tout entre les mains.  L’homme est encore le but de la seconde création plus magnifique de beaucoup et plus illustre que la première.  Car le Fils de Dieu est venu sur la Terre, il a fait et souffert tant de choses extraordinaires, afin d’élever l’homme au comble d’une félicité souveraine.  Comme il n’a pas pris ls Anges à soi, aussi n’a-t-il pas travaillé pour eux, mais pour cette semence d’Abraham dont il s’est uni la nature personnellement : Christ est la plénitude de la Divinité ; le trésor de toutes les merveilles de Dieu, l’homme est l’objet sur lequel il les répand, s’il faut ainsi dire, le remplissant, le revêtant, le formant, lui communiquant tous ses biens comme s’il ne les avait reçus que pour lui en faire part. Mais l’homme ainsi reformé et revêtu par Jésus-Christ, change de nom aussi bien que de nature, il s’appelle un homme nouveau et spirituel, Chrétien et fidèle, et le corps de tous ces hommes unis en leur chef se nomme l’Église.  Ainsi pouvons-nous dire que Christ et l’Église composent toutes les parties de la doctrine du salut, Christ est la cause, l’Église est l’effet ; Christ l’Ouvrier, l’Église son Ouvrage.

(…) Maintenant notre Catéchisme nous représente brièvement dans cette Section et dans la suivante, quelle est cette Église pour laquelle Jésus-Christ a tant travaillé, quelle est sa nature et ses propriétés, ce en quoi aussi il suit l’ordre du Symbole des Apôtres qui contient, comme vous savez, quatre parties principales, la première qui traite de Dieu et de la Création, la seconde de Jésus-Christ ; la troisième du S. Esprit, et c’est ce qui a été exposé ci-devant, la quatrième parle de l’Église et des grâces que Dieu qui la constituent, savoir la rémission des péchés la résurrection de la chair et la vie éternelle. C’est ce que nous aurons aujourd’hui à vous expliquer, moyennant l’assistance favorable de celui qui a fait et créé l’Église, Jésus-Christ notre Sauveur, que nous invoquons derechef pour cet effet.

Le mot d’Église est Grec d’extraction et signifie proprement au langage des Grecs une Compagnie de gens assemblés en un même lieu, non par hasard et par rencontre, ou de leur simple mouvement, mais par ordre du public, car le terme d’Église vient d’un mot qui signifie appeler quelqu’un hors de son lieu. Quand donc les Bourgeois d’une ville, cités et appelés, selon l’ordre de leur État, ou par un cri public, ou par une dénonciation faite à chacun en particulier, se rendaient tous en un même lieu, sur la place, ou quelque part ailleurs, pour penser aux affaires qui concernaient le public, une telle assemblée s’appelait Église.  Il faut encore remarquer que ce nom proprement ne se donnait qu’aux assemblées populaires où les moindres citoyens et de la plus basse qualité intervenaient.  La Compagnie des principaux, tels qu’étaient les premiers Officiers de l’État, se nommait le Conseil ou le Sénat et non l’Église.  Et il y a grande probabilité que cette considération a mû les Apôtres à employer ce mot, plutôt qu’un autre, pour signifier les Corps et les Compagnies des hommes fidèles, parce que le plus souvent elles sont composées de personnes peu qualifiées, de petites gens comme on dit, selon que Saint Paul nous l’apprend en la première Épître aux Corinthiens [1: 26] : Vous n’êtes pas plusieurs nobles ni plusieurs riches ou puissants selon la chair.  Dieu, pour confondre l’orgueil du monde a choisi les choses basses, faibles et de bas état, la raclure et la balayure des hommes.  De là donc les Saints Apôtres ont emprunté ce terme, et s’en sont servis, pour signifier la multitude des fidèlesle Corps de ceux qui croient en Jésus-Christ, et qui ont embrassé sa Religion, à cause du rapport qui se trouve en un tel Corps et une assemblée de peuple.  Car comme une Assemblée de peuple est un Corps composé de différentes personnes, qui ont les unes avec les autres quelque union, comme d’être d’un même pays, d’une même race, et en un même lieu, de même les fidèles de Jésus-Christ sont un Corps de personnes, qui bien que différentes en elles-mêmes sont néanmoins liées ensemble par une même Religion ; quoique non assemblées actuellement en un même lieu, elles sont néanmoins considérées du Seigneur, comme si elles étaient toutes en un même Temple, le servant et adorant ensemble d’un commun accord.  Le Corps des fidèles sous l’Ancien Testament se nommait Synagogue ; et les Juifs l’appellent encore ainsi aujourd’hui, d’un Nom qui signifie une Assemblée, comme le nom d’Église, et toutefois les Apôtres n’appellent jamais les Corps et les Sociétés des fidèles sous le Nouveau testament, mais partout constamment Églises.

Si vous me demandez pourquoi les Apôtres, simples en leur langage, et qui y emploient même d’ordinaire les termes et les façons de parler usitées en Israël,  ne se sont jamais servi de celle-ci ?  Je réponds qu’ils l’ont fait, non par superstition ou par haine contre les Juifs, mais par prudence, pour mieux distinguer le Christianisme d’avec le Judaïsme, de peur que quelqu’un entendant nommer la Synagogue ne se figurât un Peuple, un Corps ou une Religion de Juifs, voilà pourquoi ils ont constamment nommé la société des fidèles Chrétiens Église, et non Synagogue.  Que cela soit la signification du mot Église au Nouveau Testament il est tout évident d’après Matthieu 16: Tu es Pierre, dit Notre Seigneur, parlant à son Apôtre, et sur cette pierre j’édifierai mon Église, c’est-à-dire, le Corps de ceux qui croiront en moi ; Et si ton frère a péché contre toi, dis-le à l’Église. Et ailleurs, l’Église est la maison du Dieu vivant, la Colonne et l’appui de la vérité [1 Timothée 3 :15]Et pour vous en éclaircir davantage, vous n’avez qu’à considérer exactement tous les endroits où se trouve le mot d’Église dans le Nouveau Testament, car vous verrez qu’étant ainsi mis, il se prend partout pour des hommes unis et liés ensemble par la Société d’une même Religion Chrétienne, et nulle part autrement.

Pasteur Jean Daillé
Pasteur Jean Daillé

Jean Daillé (1594-1670) fut l’un des pasteurs de l’Église réformée de Charenton de 1626 à sa mort.

Bible
Croix Huguenote

 

 

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Luther

En ce beau moment fêtant la Réformation, lecture chaudement recommandée pour pré-adolescents & adolescents. Matthieu Arnold (de l'Université de Strasbourg) a servi d'historien. Excellent scénario (texte soutenu, basé sur les documents historiques) et illustrations de grande qualité tout au long de la BD. En fin d'album, 8 pages de documents (carte, iconographie) et notes historiques, avec une petite bibliographie. Un beau cadeau à envisager pour vos enfants ou petits-enfants (14.50€ à librairie Jean Calvin (Rennes, Paris, Alès, Cholet).

(Eric Kayayan de Foi et Vie Réformées)

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : Foi & Vie Réformées

Foi et Vie Réformées
Foi et Vie Réformées

 

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4 juillet 2021 7 04 /07 /juillet /2021 16:30
La Bible est elle raciste ?

“TOUTES LES FAMILLES DE LA TERRE

SERONT BÉNIES EN TOI”

Trouve-t-on des traces de racisme dans la Bible ? Comme on entend affirmer parfois que c’est le cas, il faut bien répondre à cette accusation.

 

Accusation en fait totalement infondée pour quiconque sonde attentivement le contenu des Écritures, et ne se laisse pas entraîner à répéter un slogan ou un cliché que d’autres lui ont fourré dans le crâne.

 

Constatons d’abord que la Bible reste de loin le premier best-seller mondial et qu’elle continue à être traduite dans un grand nombre de langues: des hommes et des femmes appartenant à des peuples, des nations, des continents très éloignés les uns des autres, continuent à y puiser une ressource spirituelle qui motive leur existence.

 

Cela pourrait-il être le cas si la Bible proclamait un message raciste, affirmant par exemple la supériorité de la race caucasienne sur la race noire, ou celle des japonais sur les papous ?

 

En fait ce qui dès les premières pages de la Bible démonte toute idée de racisme c’est que l’humanité entière est issue d’un couple originel.

 

Peu importe pour mon présent propos que l’on y croie ou non,  on est bien forcé de constater que la Bible parle de ce couple originel.

 

Tous les êtres humains, à quelque groupe qu’ils appartiennent, se retrouvent dans la condition humaine d’Adam et Eve.

 

Et ce message est répercuté sur toutes les pages qui suivent.

 

Bien sûr, l’existence de peuples divers y est souvent mentionnée (je dis bien de peuples, car la Bible ne parle jamais de races au sens moderne qu’on a donné à ce terme à partir du dix-neuvième siècle surtout).

 

Mais ce qui est le plus étonnant, c’est que statistiquement parlant, le peuple le plus critiqué dans la Bible, est celui-là même dont elle est issue, celui qui l’a écrite : c’est le peuple d’Israël, le peuple juif !

 

Ce sont les prophètes juifs qui reprochent à leurs compatriotes tant de violations de la Loi de Dieu, de désobéissances et de pratiques mauvaises.

 

Bien sûr les peuples voisins qui adoraient des idoles de pierre et de bois ne sont pas épargnés, loin de là !

 

Mais Israël l’objet de l’affection divine car il l’a choisie pour en faire son propre peuple, le peuple de son Alliance, elle lui a été infidèle.

 

Combien de fois lisons-nous qu’il l’a choisie non pas parce qu’elle était supérieure aux autres peuples, mais en fait précisément pour le contraire : aux yeux de Dieu les Hébreux n’avaient rien qui puissent les rendre plus attirants que d’autres nations; c’est son libre choix divin qui s’est porté sur eux.

 

A ce peuple viendront se joindre des étrangers qui en adopteront le culte (Exode 12:48-49). 

 

Deux femmes d’origine étrangère, Rahab de Jéricho et Ruth la Moabite, feront même partie de la lignée qui mènera au roi David et, par sa descendance, au Messie promis (ce que rappelle explicitement la généalogie de Jésus en Matthieu 1:5).

 

L’argument selon lequel la dépossession et l’élimination par les Israélites des peuples qui habitaient en Canaan (narrées au livre de Josué)  relèverait d’une forme de racisme exacerbé, ne tient pas la route. 

 

C’est pour des raisons cultuelles (pratiques idolâtres qualifiées à maintes reprises dans l’Ancien Testament d’ abominables, comme les sacrifices d’enfants à leurs divinités, la sorcellerie, la divination etc.) que ces peuples sont retranchés, et non pour des raisons ethniques ou raciales (Lévitique 18:24-30 ; Deutéronome  7:1-6 ; 20:17-18 ; 1 Rois 21:26 ; 2 Chroniques 36:14 etc.)

 

L’universalité du message de la Bible trouve son apogée dans l’Évangile et l’abolition du mur de séparation entres les Juifs et les autres nations (ta ethnê en grec), à commencer par les Samaritains. 

 

La rencontre entre Jésus et la femme samaritaine au puits de Sychar (Jean 4) préfigure l’envoi des disciples vers toutes les nations, à commencer par la Judée et la Samarie (Actes 1:8). 

 

Le disciple Pierre se voit commander d’aller rendre visite à un centenier romain et sa maisonnée (Actes 10) pour justement leur annoncer l’Évangile. 

 

Dans sa lettre aux chrétiens d’Éphèse (2:11-18), Paul insiste sur la destruction du mur de séparation qui éloignait autrefois les autres nations des enfants de la promesse.

 

Un court passage  du Nouveau Testament mérite toutefois un commentaire : dans sa lettre à Tite (1:12-13) l’apôtre Paul dénonce à son collaborateur les défauts des habitants de l’île de Crète, qu’il devait bien connaître.

 

L’ironie tient à ce qu’il dénonce ces travers en citant un de leurs propres poètes, Épiménide, ayant vécu au septième siècle avant Jésus-Christ, et qui écrit quelque part : Crétois, toujours menteurs, méchantes bêtes, ventres paresseux. 

 

Et Paul d’approuver ce témoignage, qui est en fait non pas la critique d’un groupe ethnique en tant que tel, mais celle des mauvaises habitudes qui caractérisent les habitants de cette île. 

 

Cela dit, si Paul était un raciste, considérant les Crétois comme un peuple inférieur, il ne se préoccuperait guère de planter des communautés chrétiennes solides en Crète et de donner des instructions précises à Tite dans ce but,  afin que les fruits de l’Esprit deviennent visibles chez les Crétois.

 

Voilà d’ailleurs où se trouve la preuve la plus flagrante que le message de la Bible est tout sauf raciste : il s’adresse à tous, quels que soient leur origine ethnique ou sociale.

 

Et cela parce que Dieu a envoyé sur terre le nouvel Adam, le prototype de la nouvelle humanité, son propre Fils, Jésus-Christ.

 

Celui-ci a commandé à ses disciples : Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père du Fils et du Saint Esprit, et enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.

 

Dans une autre lettre écrite par le même apôtre Paul aux communautés chrétiennes de la région de Galatie (3:26-29), la réalité de la nouvelle vie en Jésus-Christ, commune à tous les croyants sans exception, est décrite comme suit : 

 

Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Christ-Jésus: vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtus Christ.  Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme, car vous tous, vous êtes un en Christ-Jésus. 

 

Et si vous êtes à Christ, alors vous êtes la descendance d’Abraham, héritiers selon la promesse.  

 

Une promesse faite dix-sept siècles plus tôt, qu’on trouve au douzième chapitre du livre de la Genèse, et qui comprend cette parole : Toutes les familles de la terre seront bénies en toi (12:3)

 

Aux membres de l’église de Colosse, en Asie mineure, le même Paul décline les implications éthiques de la nouvelle identité qu’ont reçue les membres de cette église, quelle que soit leur origine ethnique ou autre (3:9-11): 

 

Ne mentez pas les uns aux autres, vous qui avez dépouillé la vieille nature avec ses pratiques et revêtu la nature nouvelle qui se renouvelle en vue d’une pleine connaissance selon l’image de celui qui l’a créée.  Il n’y a là ni Grec, ni Juif, ni circoncis, ni incirconcis, ni barbare ni Scythe, ni esclave ni libre; mais Christ est tout et en tous.

 

S’il y a un lieu où l’harmonie et le respect entre personnes d’origines ethniques différentes devrait régner et être visible aux yeux de tous, fondés non pas sur de vagues bons sentiments mais sur la réalité d’une œuvre de réconciliation qui fait de tous des membres d’un seul et même corps, celui du nouvel Adam, c’est bien l’église de Jésus-Christ. 

 

C’est lui qui s’est donné pour tous et les appelle à vivre dans l’unité de la foi, de l’espérance et de l’amour. 

 

Qu’au sein d’une même communauté il faille souvent  faire preuve de patience, de persévérance et de sagesse à cet égard n’annule pas cette réalité. 

 

Ces efforts doivent au contraire manifester la réalité en question par des œuvres qui reflètent la perfection du Christ mort et ressuscité pour le salut d’un grand nombre. 

 

L’existence de communautés chrétiennes exprimant des particularismes linguistiques ou culturels qui permettent à l’Évangile d’être communiqué avec plus de clarté aux uns et aux autres, n’exprime pas en soi la négation d’une telle unité, pour autant que cela ne constitue pas une barrière avec d’autres communautés sœurs, conduisant à proclamer ici et là un Évangile ethnique :  non plus un Évangile universel qui prend en compte un certain degré de diversité culturelle ou linguistique,  mais un évangile tronqué qui prend comme source tel ou tel particularisme culturel et plus le Christ régnant sur son Église depuis les cieux.

 

Une communion fraternelle exprimée concrètement entre communautés chrétiennes qui se trouvent sur un même sol mais diffèrent de par leur culture, devrait être maintenue comme signe que ce n’est pas l’origine ethnique ou linguistique qui se trouve à la source ou au cœur de l’église, mais bien celui qui en est la tête et le chef : Jésus-Christ.

 

Cette unité se manifestant dans la diversité constitutive de l’universalité du peuple de Dieu sous la bannière du Christ, est exprimée dans le dernier livre de la Bible, l’Apocalypse (5:9-10).

 

Le cantique nouveau chanté en l’honneur de celui qui est présenté tout au long de ce livre comme l’Agneau immolé, contient les paroles suivantes, témoignant de l’universalité de la rédemption acquise par l’Agneau de Dieu : 

 

Tu es digne de recevoir le livre et d’en ouvrir les sceaux, car tu as été immolé et tu as racheté pour Dieu, par ton sang, des hommes de toutes tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation ; tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre.

 

Eric Kayayan
Eric Kayayan

Pasteur Protestant Réformé,

Foi et Vie Réformées

 

Bible (133)

Croix Huguenote

 

 

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Source : Foi & Vie Réformées

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3 juillet 2021 6 03 /07 /juillet /2021 07:12
Doute et confiance

« Jusques à quand, Éternel! m’oublieras-tu sans cesse ?

Jusques à quand me cacheras-tu ta face ? » 

Psaume 13:2

 

Le doute est pour l’homme un produit empoisonné, et peut-être encore davantage pour l’homme moderne.

 

Car il a été témoin de guerres dévastatrices, de massacres d’innocents et de désastres écologiques de toutes sortes, causés par sa propre imprévision et sa rapacité.

 

Comment lui faire admettre qu’il y a un Dieu ?

 

La majorité de nos contemporains ont résolu le problème en décrétant qu’il n’y a pas de Dieu.

 

Un point c’est tout.

 

Le doute du psalmiste peut nous paraître étrange, car il ne met absolument pas en doute l’existence de Dieu.

 

Ce qui l’inquiète et le trouble c’est l’absence de Dieu sur le champ du désastre.

 

Il a l’impression que Dieu l’a complètement oublié.

 

Et pourtant, aussi étrange que cela puisse nous paraître, il appelle Dieu à son secours, il exige une réponse de Sa Part.

 

Il subit l’oppression d’un ennemi redoutable et il veut savoir combien de temps le Seigneur permettra cela.

 

Qui était-il, cet ennemi ?

 

Nous ne le saurons pas.

 

Mais nous connaissons bien, en tout cas, les nôtres !

 

Nous connaissons ce que c’est que le doute, la guerre, les maladies, les peines, l’injustice, les désillusions et une foule d’autres expériences et réalités dures à vivre, à surmonter et à accepter, qui nous cachent le visage de Dieu.

 

Comment les traiter ?

 

Et surtout comment traiter le doute ?

 

Simplement par la Foi.

 

Quand le doute nous assaille, ne posons pas des questions bêtes comme celle de l’existence de Dieu.

 

Au contraire, adressons-lui nos questions.

 

« Mon Dieu, pourquoi m’as-Tu abandonné? » fut la question de Jésus sur la croix.

 

Dieu entendit Son Cri et Il entendra aussi les nôtres.

 

Il est Réel.

 

Son apparente absence n’est que provisoire.

 

Il Revient bientôt.

 

Accorde-nous, Seigneur, une Foi ferme et opiniâtre qui s’accroche à Toi à l’heure du doute.

 

Puissions-nous découvrir que Ta Grâce est suffisante.

 

Ouvre nos yeux à Ta Présence et nous témoignerons de Ta Bonté envers nous.

 

Amen.

 

Aaron Kayayan Pasteur Protestant

Aaron Kayayan,

pasteur Protestant Réformé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bible
Croix Huguenote Refuge Protestant

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Source : Ressources Chrétiennes

 

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23 juin 2021 3 23 /06 /juin /2021 18:35
La transmission fidèle de l'Evangile

Par quelle voie, par quels instruments l’Évangile est-il fidèlement transmis depuis deux mille ans ?  Une telle transmission est-elle seulement possible, ou bien n’est-elle qu’un leurre, une vue de l’esprit, quelque chose qui ne s’est en fait jamais réalisé mais aurait été (et serait toujours) fantasmé par les générations suivantes ?

La question s’est posée dès le début de l’ère chrétienne à ceux qui proclamaient la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, notamment Paul de Tarse, l’auteur de treize lettres comprises dans le Nouveau Testament, reçues et acceptées par les Églises chrétiennes comme détenant une autorité apostolique authentique, en tant que mandatée et certifiée par celui qui se trouve au centre de l’Évangile, Jésus-Christ lui-même. Cette autorité apostolique, contestée par certains du temps du vivant de Paul, mais rapidement établie par l’ensemble de la chrétienté d’alors, ne pouvait aucunement dépendre de mesures coercitives ou d’un complot quelconque. C’est la nature du message proclamé et son fondement qui l’ont établie. En tant qu’homme, Paul termina sa carrière d’apôtre exécuté sous l’empereur Néron en raison de sa foi en Jésus-Christ comme Seigneur (kurios).

Dans sa seconde lettre à Timothée, rédigée peu avant cette exécution, Paul parle justement de la transmission de l’Évangile qui lui a été confié (ainsi qu’aux autres apôtres du Christ) et il en définit les modalités. Les versets 1 à 13 du second chapitre de cette lettre, cités ici, serviront à préciser ces modalités en cinq points centraux (citation à partir de la version Segond révisée, « La Colombe ») :

Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est en Christ-Jésus. Et ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins, confie-le à des hommes fidèles, qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres.  Souffre avec moi comme un bon soldat du Christ-Jésus.  Il n’est pas de soldat en campagne qui s’embarrasse des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé, et l’athlète n’est pas couronné, s’il n’a combattu suivant les règles.  Le laboureur qui peine doit être le premier à recueillir les fruits.  Comprends ce que je dis : car le Seigneur te donnera l’intelligence en tout.

Souviens-toi de Jésus Christ, ressuscité d’entre les morts, issu de la descendance de David, selon mon Évangile, pour lequel je souffre jusqu’à être lié comme un malfaiteur.  Mais la parole de Dieu n’est pas liée.  C’est pourquoi je supporte tout à cause des élus, afin qu’eux aussi obtiennent le salut qui et en Christ-Jésus, avec la gloire éternelle.

 Cette parole est certaine :

Si nous sommes morts avec lui,

Nous vivrons aussi avec lui ;

Si nous persévérons,

Nous régnerons aussi avec lui ;

Si nous le renions,

Lui aussi nous reniera ;

Si nous sommes infidèles,

Lui demeure fidèle,

Car il ne peut se renier lui-même.

  • Le premier point qui doit être souligné par rapport à la question initiale posée, c’est que ce qui doit être transmis, le message-objet de la transmission, c’est « ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins » (2a). Il s’agit d’un enseignement, d’une doctrine de vie appelée par Paul son Évangile (8b).  Succession de doctrine donc. Cet Évangile est le sien non pas de manière exclusive, comme s’il était la propriété de Paul, mais pour être distingué de toute version contradictoire de cet Évangile qui prétendrait détenir une autorité apostolique authentique (voir Galates 1:6-7 à cet égard).  C’est donc de cet Évangile-là dont Timothée doit se souvenir.  La transmission en question ne s’est pas faite de manière quasi-initiatique ou secrète, mais « en présence de beaucoup de témoins » ce qui est à la fois une indication de la portée communautaire du message, et une protection contre toute tentative de déformation par un ou plusieurs individus.  L’impératif de cette transmission indique aussi son caractère diachronique, destiné à traverser les générations suivantes.  L’Évangile n’a pas été annoncé pour une ou deux générations seulement. Ce dépôt doit ensuite être confié à des hommes fidèles (2b). Le caractère de fidélité exigé par Paul pour la transmission de l’Évangile implique qu’aucune déformation, aucun ajout, aucune suppression de tel ou tel élément jugé indésirable ne sauraient être tolérés.  Ceci nous ramène à une injonction similaire que l’on trouve au début du quinzième chapitre de la première lettre de Paul aux Corinthiens : Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous demeurez fermes, et par lequel aussi vous êtes sauvés, si vous le retenez dans les termes où je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain. Le caractère diachronique de cette transmission de doctrine est ensuite établi au verset 2c : …qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres. La fidélité de la transmission sera proportionnelle à la capacité (ikanoi en grec) d’enseignement des transmetteurs suivants.  Ce n’est donc pas à n’importe qui que cette charge de transmission peut ou doit être confiée, mais au contraire à des hommes dûment enseignés, formés et établis pour ce faire. S’il advenait que certains, lesquels ayant reçu le dépôt, soient néanmoins trouvés infidèles dans cette transmission, reniant ainsi le Christ, celui-ci les renierait au jour de sa venue en gloire (12-13). L’infidélité de certains n’annulera néanmoins jamais la fidélité du Christ : Si nous sommes infidèles, lui demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même (v. 13). De la même manière, le fait que Paul soit emprisonné, attendant son exécution prochaine au moment de la rédaction de sa seconde lettre à Timothée, ne lie pas l’Évangile à sa situation personnelle, comme s’il ne pouvait la transcender :  … pour lequel je souffre jusqu’à être lié comme un malfaiteur.  Mais la parole de Dieu n’est pas liée (v. 9). La fidélité du Christ envers lui-même fera toujours que de nouveaux serviteurs, fidèles quant à eux, seront en leur temps et circonstances envoyés pour proclamer l’Évangile,  qui ne saurait être lié d’une quelconque manière.
Antoine de la Roche Chandieu

Antoine de Chandieu (1534-1591), pasteur Protestant du seizième siècle ayant joué un rôle considérable dans l’établissement d’Églises réformées dans le royaume de France, a écrit quelques très belles pages sur ce thème dans son ouvrage La Confirmation de la Discipline Ecclésiastique (1566).  En voici quelques extraits pour compléter ces remarques:

« A la vérité nous devons bien reconnaître que Dieu est meilleur que nous pour vouloir ce qui est bon et juste, et qu’il est plus sage que nous pour choisir les moyens qui lui sont propres.  Il est certain que ceux qui voient l’Écriture Sainte, ne peuvent ignorer que Dieu a mis cet ordre en son Église, qu’il veut être gardé inviolablement, à savoir qu’un chacun indifféremment et de sa seule autorité ne puisse s’attribuer quelque office ou charge au sein de celle-ci, et particulièrement de prêcher.  Mais que cet honneur lui soit réservé d’y appeler ceux qu’il lui plaira.  De telle sorte que quiconque pervertit un tel ordre ne puisse être excusé de vouloir diviser l’Église et comme couper les nerfs par lesquels Dieu veut qu’elle demeure debout et en son entier.

Cela nous est enseigné si clairement par l’Apôtre, que ceux qui n’y prennent garde ferment les yeux à leur escient.  Jésus-Christ, dit-il, a donné les uns pour être apôtres, et les autres pour être prophètes, les autres évangélistes, les autres pasteurs et docteurs, pour assembler les saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps du Christ (Éphésiens 4 :11). Donc puisque le Seigneur a mis cette distinction de charges en son Église, il s’ensuit qu’il n’est pas loisible à tout un chacun de s’y entremettre indifféremment.  Et même, puisque l’apôtre dit que le Seigneur les a donnés, il déclare assez par cela qu’il est l’auteur d’un tel ordre, et que ceux qui s’ingèrent sans être appelés, contreviennent à son ordonnance.  Et à ce propos il dit par ses Prophètes qu’il a constitué sur son peuple des gardes et des guetteurs pour l’avertir de son devoir.  Et S. Paul dit des vrais Pasteurs que le Saint Esprit les a mis sur leurs troupeaux pour gouverner l’Église de Dieu (Ésaïe 62 :6 ; Jérémie 6 :17 ; Ezéchiel 33 :7 ; Actes 20 :28).

Il y a assez d’autres passages qui montrent que c’est Dieu qui envoie les annonciateurs de sa parole : comme quant notre Seigneur Jésus-Christ commandait qu’on priât le maître de la moisson afin qu’il y envoie des ouvriers (Matthieu 9 :38).  Ce qui n’est pas dit seulement en général, mais aussi nous voyons comment en particulier Dieu a souvent témoigné à ses serviteurs que c’était lui qui les envoyait à son œuvre.  Voilà pourquoi tant de fois il commande à Moïse de dire aux Israélites qu’il l’envoyait vers eux pour leur déclarer sa volonté.  Il assure Ésaïe de sa vocation, et même par une vision admirable.  Il donne du courage à Jérémie, l’assurant qu’il était envoyé par lui.  Comme aussi notre Seigneur Jésus-Christ déclare à ses apôtres qu’il les envoie, leur donnant tout de suite après le Saint esprit, par la vertu duquel ils peuvent s’acquitter de leur charge.  Et de même quand il apparut à Saint Paul : Je te suis, dit-il, apparu pour te constituer ministre et témoin des choses que tu as vues, et de celles dans lesquelles je t’apparaîtrai, te délivrant du peuple et des Gentils vers lesquels je t’envoie maintenant.

Et certes ce n’est pas sans cause que Dieu a voulu imprimer dans les cœurs de ses serviteurs une pleine certitude de leur vocation, mais afin que par cela ils soient munis et fortifiés contre tant de difficultés par lesquelles il faut qu’ils passent. Car qui sera celui qui ne tremble s’il appréhende à bon escient, et selon la parole de Dieu, le pesant fardeau d’une telle charge ?  Est-ce une chose légère d’être ambassadeur pour Christ, messager de Dieu et dispensateur de ses secrets ? Est-ce peu de choses de porter la parole de la réconciliation de Dieu avec les hommes ? Exhorter comme si Dieu lui-même exhortait ? D’annoncer la rémission des péchés aux croyants et la condamnation aux infidèles ?  De délier les uns, et lier les autres au jugement de Dieu ? Est-ce une chose humaine d’être le sel de la terre ? La lumière du monde ? Bref d’être la bouche par laquelle le Seigneur parle aux hommes, les mains par lesquelles il s’approche d’eux, afin qu’ils le voient, qu’ils le connaissent et servent selon sa volonté ? Si nous considérons ces choses à bon escient, ne dirons-nous pas avec l’Apôtre : Et qui est suffisant pour ces choses ? Il est certes très nécessaire que ceux auxquels une si grande et difficile charge est commise, cherchent ailleurs qu’en eux-mêmes les choses qui sont requises à leur devoir. Et d’où prendront-ils quelque assurance, sinon de ce qu’ils sont certains et résolus que Dieu les envoie ; et par le même moyen qu’il sera leur garant, qu’il les soutiendra sous le poids d’une si grande charge, qu’il les armera contre les assauts qui leur sont présentés, bref qu’il les pourvoira des choses qui leur sont nécessaires ?

Or, bien que Dieu ait appelé de tout temps ceux qui ont reçu de lui une charge d’enseigner son Église, il n’a cependant pas toujours usé des mêmes moyens pour les y appeler.  Car il a envoyé les Prophètes et Apôtres d’une façon extraordinaire, en tant qu’il n’a pas fait usage du suffrage et de l’élection des hommes en leur endroit.  Pareillement lorsque l’ordre de l’Église est totalement interrompu, et que la pureté de son service est abolie, selon ce qu’il peut apparaître extérieurement, Dieu suscite extraordinairement des personnes qu’il dote de grâces propres pour rétablir l’ordre de l’Église, et remettre dessus son service en la pureté qui convient.  Et comme ce sont des choses extraordinaires, elles n’ont pas toujours lieu en l’Église.

Mais quant aux ministres et Pasteurs, leur charge doit durer en l’Église jusques à la consommation du monde, ayant certains troupeaux qui leur sont assignés, afin qu’ils les nourrissent en la connaissance et crainte par la prédication de sa parole, et l’administration des sacrements qu’il a institués.  Et ceux-ci sont appelés de Dieu à leur charge par le moyen des hommes : assavoir par une élection sainte et légitime, telle qu’elle nous est enseignée par la parole de Dieu.  Et ainsi, bien qu’ils doivent sentir en leur conscience le témoignage de leur vocation intérieure, il faut néanmoins que la vocation extérieure et ordinaire, selon l’ordre de l’Église, y soit adjointe avant qu’ils puissent s’entremettre d’annoncer l’Évangile.  Et voilà pourquoi l’apôtre spécifie et déclare si soigneusement et par le menu les choses requises à un fidèle Pasteur (Timothée 3 :1), afin que par cela l’Église connaisse mieux ceux qu’elle devra élire en une telle charge.  Et même écrivant à Tite (1 :7)Je t’ai laissé, dit-il, afin que tu établisses des Anciens par les villes, comme je l’ai ordonné.  S’il y a quelqu’un qui soit irrépréhensible, etc. Pour nous faire comprendre premièrement que l’élection a lieu en telle chose, et secondement qu’on doit y procéder avec grande prudence et égard, afin que l’Église soit bien pourvue.  A cela appartient la remontrance qui est faite à Timothée (1 Timothée 5 :22), qu’il n’impose pas à la hâte les mains sur aucun, et ne communique point aux péchés d’autrui.  Et même, (bien que Timothée doive être plutôt compté au rang des Évangélistes qui ont eu lieu au commencement avec les apôtres, qu’au rang commun des Pasteurs), l’apôtre déclare néanmoins qu’il a été élu à sa charge par l’imposition des mains de la compagnie des anciens (1 Timothée 4 :14).  Et suivant cela, il est dit que S. Paul et Barnabas ordonnaient des Pasteurs dans chaque Église avec prières et jeûnes (Actes 14:23).

En somme, il nous apparaît par toute l’Écriture Sainte, qu’excepté les Prophètes, Apôtres, et ceux que Dieu a en certains temps suscités extraordinairement et sans le moyen des hommes, tous les autres qu’il a envoyés pour porter sa parole, ont reçu témoignage de leur vocation par l’ordre de l’Église, qui est comme la main de Dieu, par laquelle il élève les hommes en une telle charge.

Et tout comme Dieu approuve ceux qui avec vocation légitime s’emploient à son service, qu’il les assiste, qu’il bénit leurs labeurs et ratifie au ciel la doctrine qu’ils ont annoncée en la terre : aussi il a de tout temps condamné, rejeté et puni ceux qui sans être envoyés, se sont ingérés en quelque charge ecclésiastique. [exemples tirés de l’Ancien Testament : Jérémie 14 ; 29 :23 ; Ézéchiel 13 :7 ; Nombres. 16 1 ; Samuel 6 ; 13 ; 2 Sam. 6 ; 2 Chroniques 26].

Tous ces exemples sont suffisants pour nous retenir en notre devoir, afin que nous ne nous avancions pas outre ce qui nous sera commandé par Dieu.  Car estimons-nous que si après tant de défenses, de menaces, de punitions rigoureuses contre ceux qui ont commis de telles fautes, on veut néanmoins violer et pervertir l’ordre que Dieu a établi, une telle audace et témérité puisse demeurer impunie ?  Que donc l’enseignement de l’Apôtre aux Hébreux nous contienne enserrés dans les limites de notre vocation, quand parlant de la sacrificature, il dit que nul ne prend l’honneur à soi-même sinon celui qui est appelé par Dieu (Hébreux 5 :4).  Comme aussi quand Saint Paul parle de la prédication de l’Évangile : Comment entendra-t-on, dit-il, sans prédication ? Et comment prêchera-t-on sinon qu’on soit envoyé ? (Romains 10 :14-15), montrant par cela que nul ne doit s’avancer pour prêcher la parole de Dieu, sinon celui à qui Dieu aura ouvert la bouche, l’appelant à un tel office.  Et c’est la raison pourquoi les serviteurs de Dieu ont tant de fois allégué leur vocation, tant pour témoigner qu’ils ne s’étaient pas ingérés d’eux-mêmes, qu’aussi pour rendre les hommes plus attentifs et obéissants à la doctrine qu’ils annonçaient.  Ainsi, Ésaïe, Jérémie, Ézéchiel, Zacharie, et les autres disent qu’ils sont envoyés.  Ainsi Saint Paul déclare qu’il est constitué héraut pour annoncer l’Évangile.  Ainsi Jésus-Christ lui-même témoigne qu’il est envoyé, et que ce qu’il fait est selon la charge qui lui est commise. »

 

Amen,

 

Eric Kayayan Foi et Vie Réformées

Eric Kayayan,

Pasteur Protestant Réformé

Texte : Jean Calvin

 

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Croix Huguenote

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : Foi et Vie Réformées

Foi et Vie Réformées

 

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14 juin 2021 1 14 /06 /juin /2021 19:00
Entends ma voix ô Dieu ! Par Abraham Kuyper (1837-1920)

Entends ma voix ô Dieu !

 

Une méditation par Abraham Kuyper (1837-1920) extraite du recueil de cent dix méditations “S’approcher de Dieu”

Le fait que le Seigneur soit à la fois un Dieu proche et un Dieu lointain (Jérémie 23:23) exprime dans un langage prophétique le fait que devant Dieu toute distance s’efface, et qu’il peut nous parler et entendre notre voix, même si le ciel est son trône et que nous sommes agenouillés ici sur terre ; oui, même si nous murmurons une prière dans notre souffle, qu’une personne se tenant à nos côtés ne peut entendre.

La foi n’a pas d’autre explication à cela que cette question : “Celui qui a formé l’oreille n’entendra-t-il pas ?” (Psaume 94:9) et donc : “Celui qui a formé la voix ne parlera-t-il pas ?”

Naguère la confiance était fondée sur la confession de l’omniprésence de Dieu, et sur le fait qu’Il est l’Omniscient.  Mais il n’y avait rien en cela qui soutenait et portait l’imagination.  Or c’est cela qui est devenu tout à fait différent.  Maintenant qu’il nous est possible, à nous, créatures impuissantes, d’étendre notre voix à travers des continents entiers et de nous rendre intelligibles les uns aux autres ; maintenant que, même sans l’aide de fils, l’échange de pensées est devenu possible à des distances de plusieurs milliers de kilomètres – et tout tend à montrer que ce n’est là que le commencement d’une communication qui sera encore développée – nous pouvons nous faire une idée de la manière dont cette communication peut s’étendre à l’infini, et comment le Seigneur notre Dieu, qui a la disposition absolue de tous ces moyens, en tant qu’Il les a créés, peut, du trône de sa gloire, nous regarder d’en-haut et nous murmurer dans l’âme.  Mais aussi comment, d’autre part, lorsque notre voix s’élève vers lui en suppliant, si faible soit-elle, elle peut être entendue par lui, puisque toute distance qui nous sépare tombe.

Dans notre marche secrète avec Dieu, il y a encore une phase tout à fait différente, à savoir celle de l’ardeur sacrée qui jaillit de la présence du Saint-Esprit en nous.  Aussi souvent que cette présence opère, il n’y a pas de distance entre nous et Dieu. Le Seigneur nous parle alors dans la chambre intérieure du cœur. Nous avons conscience de sa sainte présence, non pas au loin, mais tout près de nous, et nous lui parlons dans un murmure confidentiel, comme de bouche à l’oreille.  Tel est le cas à la fin de la journée, quand une paix supérieure remplit le cœur, et que la jouissance bénie d’être un enfant de Dieu nous apporte une extase silencieuse.

Mais nous ne traitons pas de cette phase maintenant.  Nous parlons ici de l’homme qui croit vraiment, mais qui, soit à cause du péché, soit à cause de la détresse, a perdu en partie la conscience d’être enfant de Dieu, et se retrouve à une grande distance de Dieu, et Dieu à une grande distance de lui. Une condition de l’âme qui se présente constamment dans cette vie, même chez les plus saints. Alors il semble d’abord que Dieu n’entende pas, comme si nous devions l’invoquer pour qu’Il entende de nouveau la voix de notre supplication. “Aie égard à moi, Seigneur !”, c’est le cri de l’âme de celui qui a l’impression que Dieu ne prête aucune attention à sa prière.  Et de même, lorsque, par Isaïe, Dieu dit (51 :4) : “Écoute-moi, mon peuple” , cela signifie qu’au début le peuple n’écoute pas les paroles du Seigneur.

Ces deux cris appartiennent donc à la phase d’éloignement temporaire, lorsque la communion entre Dieu et notre âme, et entre notre âme et Dieu, a été interrompue par le péché ou par une dure épreuve.  Il faut alors rétablir la communication.  Dans le langage du téléphone, Dieu sonne alors, et nous appelons Dieu, afin qu’il nous écoute.  Et c’est ainsi que la connexion se rétablit.

La communication, la communion avec Dieu, est la grande force sanctifiante et protectrice qui nous soutient dans la vie.  Il ne s’agit pas de nous ici-bas séparés de Dieu qui est, lui, au loin dans les cieux, de sorte que nous ne nous souvenons de Lui qu’à quelques moments du long chemin à genoux. Il s’agit d’une communion constante, continue avec notre Père dans les cieux, aussi peu  perturbée ou brisée que possible, et c’est là le secret de la puissance de la foi de l’enfant de Dieu.

Abraham Kuyper

Abraham Kuyper

Pasteur protestant et théologien Pays-Bas

 

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Bible
Croix Huguenote

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : Foi et Vie Réformées

Foi et Vie Réformées

 

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30 mai 2021 7 30 /05 /mai /2021 19:06
Conférence de Foi et Vie Réformées -- Église invisible, Églises visibles : quel lien, pour quelle unité

Conférence de Foi et Vie Réformées

&

Ressources Chrétiennes

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Eglise invisible, Eglises visibles :

Quel lien, pour quelle unité

 

 

 

Quels sont les différents sens du mot église dans le Nouveau Testament ?

 

Quels liens unissent l'église invisible à l'église visible, l'Eglise universelle à l'Eglise particulière, les Eglises particulières entres Elles ?

 

Ce webinaire, poursuivant la réflexion entamée lors d'un précédent webinaire sur le thème de l'Eglise, cherchera à apporter des réponses bibliques à ces nécessaires questions qui concernent l'ensemble du corps du Christ, et doivent être adressées sur un solide fondement en vue de la croissance des Eglises vers leur unique Chef.

 

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Foi et Vie Réformées
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2 mai 2021 7 02 /05 /mai /2021 12:45
29 mai 2021 Conférence Zoom Foi Et Vie Réformées en partenariat avec Ressources Chrétiennes : Église invisible, Églises visibles, quel lien, pour quelle unité ?
A partager !
 
E-Conférence gratuite :
 
Église invisible, Églises visibles :
quel lien, pour quelle unité ?
 
29 mai 14h00 (Paris) / 08h00(Montréal)
 
avec
 
Paul Wells, Éric Kayayan,
 
Fabio Genovez & Charles Nicolas.
 

Conférence

Foi Et Vie Réformées 

en partenariat avec

Ressources Chrétiennes

Conférence zoom Foi et Vie Réformées 29 mai 2021

Église invisible, Églises visibles :

quel lien, pour quelle unité ?

 

La conférence aura pour orateurs Paul Wells, Éric Kayayan, Fabio Genovez et Charles Nicolas

et sera diffusée le 29 mai 2021 sur Zoom.

Elle sera également accessible en rediffusion sur la chaîne YouTube de Foi et Vie Réformées

 

Programme

14h - 14h15 : Accueil et ouverture

14h15 - 15h15 : Paul Wells : Église visible et Église invisible

15h15 - 16h15 : Éric Kayayan Quels liens d’unité entre les églises ?

16h15 - 16h30 : Pause.

16h30 - 17h15 : Fabio Genovez l'Église Presbytérienne du Brésil, présentation et questions

17h15 - 17h35 : Paul Wells Synthèse

17h35 - 18h10 : Charles Nicolas - Prédication

18h10 - 18h15 : conclusion

 

Orateurs

Paul Wells

Paul Wells s’intéresse depuis des années aux problèmes des églises en France, ayant été engagé dans l’organisation et l’implantation de communautés chrétiennes. Il a été professeur de théologie systématique à la Faculté Jean Calvin à Aix-en-Provence. Il est rédacteur en chef de la revue théologique Unio cum Christo.

 

Éric Kayayan

Éric Kayayan est un pasteur consacré dans les Église Réformées en Afrique du Sud, où il a vécu 26 ans. Depuis 2014 il anime en France le ministère de Foi et Vie Réformées (www.foietviereformees.org). Chercheur associé à la faculté de théologie de l’Université Libre de Bloemfontein, il a publié plusieurs articles sur les écrits de Calvin. Il est régulièrement invité à prêcher ou à s’exprimer dans les églises, en France ou à l’étranger.

 

Fabio Genovez

Fabio Genovez est pasteur de l’Église Presbytérienne du Brésil – missionnaire en France – pasteur de l’UNEPREF en poste à l’Église Réformée Évangélique d'Aix-en-Provence. Il est très engagé auprès de la jeunesse et des étudiants. Il est aussi professeur de « cours de Bible » à l’Ecole Chrétienne de La Nouvelle Alliance.

 

Charles Nicolas

Charles Nicolas a effectué ses études à Aix-en-Provence (1975-1981). Il est pasteur de l'Union des églises réformées évangéliques. Il a alterné des temps de ministère classiques et des temps de ministère en aumônerie : aumônerie aux Armées et, actuellement, aumônerie hospitalière à Alès, dans le Gard. Depuis 4 ans, il exerce un ministère d'enseignant itinérant.

 

Déroulement de la conférence

La conférence se déroulera en ligne sur Zoom et en simultané sur la chaîne YouTube de Foi et Vie Réformées le 29 mai 2021 à 14.00 (Paris), et 8.00 am (Montréal). 

Les liens de connexion pour celles et ceux s'étant inscrit(e)s seront envoyés par mail au plus tard une heure avant pour l'accès sur Zoom.

Tout ce dont vous avez besoin pour suivre cette conférence c'est d'un ordinateur ou éventuellement smartphone avec une connexion internet. Nous vous recommandons d'avoir une Bible à disposition et tout ce qui est nécessaire pour rédiger des notes si vous le souhaitez.

 

Pourrais-je poser des questions pendant la conférence ?

Oui par l'intermédiaire du "tchat" ou par les commentaires. Plus d'informations vous seront communiquées sur ce point après l'inscription. 

 

Partenaire

Ressources Chrétiennes

 

Ressources chrétiennes a pour but de fournir gratuitement par le moyen de l’Internet du matériel de qualité basé sur la Bible. Ce ministère offre une bibliothèque chrétienne francophone en ligne pour tous, couvrant le plus grand nombre possible de sujets bibliques, théologiques et pastoraux.


Ressources chrétiennes est un service offert par l’Église chrétienne réformée de Beauce, au Québec, Canada, en collaboration avec le Centre d’études réformées (Reformational Study Centre), situé à Pretoria, en Afrique du Sud.

 

Eglise Réformée de Beauce (Québec)

 

 

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4 avril 2021 7 04 /04 /avril /2021 07:44
Joyeuses Pâques ! Christ est Ressuscité !

Il n’est point ici ; Il est Ressuscité, comme Il l’avait dit.

Venez, voyez le lieu où Il était couché. 

Matthieu 28:6

Christ is risen

Christ est Ressuscité !

Alléluia ! Oui !

Il est vraiment Ressuscité !

Frank Ezinga (Reformed Church Canada)

joyeuse célébration de la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ avec ces merveilleuses paroles de l’apôtre Paul dans sa lettre aux Colossiens (1 :12-14) :


Avec joie rendez grâces au Père qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière. Il nous a délivrés du pouvoir des ténèbres et nous a transportés dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption, le pardon des péchés.n

Rev. Eric Kayayan, (Foi et Vie Réformées)

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Croix Huguenote Refuge Protestant

 

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20 mars 2021 6 20 /03 /mars /2021 16:48
Vidéos de la conférence de Foi et Vie Réformées du 20 mars 2021 : Pour quelle Église ? Biblique, servante et disciple du Christ,
Biblique, servante et disciple du Christ,
pour quelle Église ?
Orateurs :
- Paul Wells,
- Éric Kayayan,
- Fabio Genovez,

 

Orateurs :

 
Paul Wells

 Paul Wells s’intéresse depuis des années aux problèmes des églises en France, ayant été engagé dans l’organisation et l’implantation de communautés évangéliques. Il a été professeur de théologie systématique à la Faculté Jean Calvin à Aix-en-Provence, il est rédacteur en chef de la revue théologique Unio cum Christo.

 

 

Eric Kayayan Foi et Vie Réformées

 

Rev. Éric Kayayan est pasteur consacré dans les Église Réformées en Afrique du Sud, où il a vécu 26 ans. Depuis 2014 il anime en France le ministère de Foi et Vie Réformées (www.foietviereformees.org). Chercheur associé à la faculté de théologie de l’Université Libre de Bloemfontein, il a publié plusieurs articles sur les écrits de Calvin. Il est régulièrement invité à prêcher ou à s’exprimer dans les églises, en France ou à l’étranger.

 

 

Fabio Genovez

 

Rev. Fabio Genovez est pasteur de l’Église Presbytérienne du Brésil – missionnaire en France – pasteur de l’UNEPREF en poste à l’Église Réformée Évangélique d'Aix-en-Provence. Il est très engagé auprès de la jeunesse et des étudiants. Il est également professeur de « cours de Bible » à l’Ecole Chrétienne de La Nouvelle Alliance.

 

 

 

 

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20 mars 2021 6 20 /03 /mars /2021 06:20
Foi et Vie Réformées aujourd'hui : réflexion chrétienne par Eric Kayayan,
Foi et Vie Réformées
aujourd'hui 
Réflexion Chrétienne
par
Eric KAYAYAN,
pasteur réformé.

 

 

 

Thèmes des réflexions apportées

 

  1. Vaincre la solitude
  2. Croyants ou pratiquants
  3. Morts et ressuscités en Christ 
  4. Ennemis du genre humain
  5. Une promesse pas comme les autres
  6. Un beau voyage
  7. Faire silence
  8. Un cri pour la justice
  9. Vérité ou infox ?
  10. Soumission ou liberté ?
  11. Avoir l'esprit critique
  12. Mon Seigneur et Mon Dieu !
  13. Enterrement ou crémation?
  14. L'ascension juste un jour férié ?
  15. Résister à la tentation
  16. La pensée de l'Eternité
  17. Personne n'a jamais vu Dieu
  18. Une Parole Vivante et Efficace
  19. Où est le Royaume ?
  20. Avoir bonne conscience
  21. La folie de l'idéologie transgenre
  22. Fléchir les genoux devant le Père
  23. L'athéisme pratique
  24. Se reposer de ses travaux
  25. Gardiens de la création
  26. Nous croyons au Saint Esprit
  27. La Loi et l’Évangile
  28. Confesser ses péchés
  29. La nudité humaine
  30. Le décalogue
  31. Contempler le Christ
  32. Quelle civilisation ?
  33. Gardien du jardin
  34. Justifier la violence ?
  35. Comment faire face à la mort ?
  36. Une humanité en dérive
  37. Dieu et les nations
  38. Intenter un procès à Dieu ?
  39. Car c'est à Toi qu'appartiennent...
  40. Ne nous conduis pas vers la tentation
  41. Pardonne nous nos offenses
  42. Donne nous aujourd’hui notre pain de ce jour
  43. Que Ta Volonté soit Faite sur la terre comme au ciel
  44. Que Ton Règne Vienne
  45. Que Ton Nom soit Sanctifié
  46. Notre Père qui es aux cieux
  47. Liberté, égalité, fraternité
  48. Mourir dans la dignité
  49. La vie est un accouchement
  50. Jésus Christ, la clé pour comprendre la Bible
  51. Les Chrétiens et l'état. Hier et aujourd'hui
  52. Être dans le monde sans être du monde
  53. Le décalogue
  54. Au commencement était La Parole
  55. Le Jugement de Dieu
  56. Prêcher l’Évangile
  57. Les Noces de l’Époux et de l’Épouse
  58. Comment lire la Bible
  59. Je Suis Le Chemin La Vérité et La Vie
  60. Permanence du mensonge
  61. Avoir la vocation
  62. Aliénation et restauration
  63. En qui mettre sa confiance ?
  64. Changer notre image de Dieu
  65. Crise de moralité
  66. Mon Royaume n'est pas de ce monde
  67. A Dieu Seul La Gloire
  68. Par l'illumination du Saint Esprit Seulement
  69. Par Jésus Christ Seulement
  70. Par la Grâce Seulement
  71. Par la Foi Seulement
  72. Par l'Ecriture Seulement
  73. Retrouver son identité
  74. Les signes des temps
  75. Une justice sociale pour tous
  76. Le Messie Promis
  77. Les sept paroles du Christ sur la croix
  78. La traduction de la Bible dans le monde
  79. Le mariage, une alliance entre un homme et une femme
  80. Christianisme et laïcité
  81. Quelle civilisation ?
  82. La force du mensonge
  83. La course vers l’Éternité
  84. Le spirituel et le matériel
  85. Parler du péché
  86. Être spirituel
  87. Le vrai miroir
  88. Vous serez comme des dieux
  89. Le Retour du Christ
  90. Dieu, si Élevé et si Proche
  91. Il ne Dort ni ne Sommeille
  92. Le respect dû aux parents
  93. Que tout se fasse dans l'ordre
  94. La foi, l'espérance et l'amour
  95. Tendre l'autre joue
  96. Prévenir pour sauver
  97. La Bible et le don des langues
  98. Dieu Me connaît personnellement
  99. Jésus et l'histoire
  100. Destin ou Providence
  101. La nature du pouvoir
  102. La perfection n'est pas de ce monde
  103. Vaincre l'infobésité
  104. Le principe de restitution
  105. L'homme nouveau, une utopie ?
  106. Ne cherchez pas Le Vivant parmi les morts
  107. Donner sa vie pour ses amis
  108. Le livre de la Genèse et la science
  109. Par la raison ou par la foi ?
  110. Qu'est ce que le cœur au sens Biblique ?
  111. Une génération adultère et perverse
  112. Juger ou ne pas juger ?
  113. Qui devons nous craindre ?
  114. Le Fondement des Apôtres et des Prophètes
  115. Pourquoi une naissance pas comme les autres
  116. Amener toute pensée captive à l'obéissance à Jésus Christ
  117. L'esprit est fort mais la chair est faible
  118. La Bible est elle raciste ?
  119. L'incarnation
  120. Qu'est ce que l'homme ?
  121. Au commencement tout était très bon
  122. La Foi Chrétienne, une béquille pour des êtres faibles et peureux ?
  123. La maladie de l'homme moderne
  124. Aucun statut particulier
  125. Ou que soit le cadavre, là s'assembleront les vautours
  126. Le Jugement des nations
  127. Bonne Nouvelle et exercice du pouvoir
  128. Le principe de la veuve noire
  129. La Bible un texte fiable
  130. La vie a-t-elle un sens
  131. La vraie sagesse
  132. L’Évangile tronqué
  133. Parler d'une même voix
  134. Bâtir un monde meilleur
  135. Un monde pas si différent du nôtre
  136. Comme sommes nous sauvés ?
  137. Dieu s'est révélé
  138. Je Suis Le Chemin La Vérité et La Vie
  139. L'engagement du Chrétien
  140. La folie de la croix
  141. Derrière la vision du monde athée
  142. La Genèse et les mythes égyptiens
  143. L'Amour de Dieu pour Son Peuple
  144. Vaincre la dépression
  145. Croire ou douter ?
  146. Être prêt à mourir
  147. Qui sont les Saints ?
  148. Qui blâmer
  149. Au commencement
  150. Croisements dangereux
  151. Un Seul Dieu en trois personnes
  152. Quel Christianisme ?
  153. Par l'Esprit et en Vérité
  154. L'homme ne vivra pas de pain seulement
  155. (.....) 

 

 

 

 

 

 

Bible

 

Croix Huguenote Refuge Protestant

.

 

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Charles Spurgeon

" J'avoue que je donnerais à peine un penny pour tout salut que je pourrais perdre. La vie éternelle est la chose dont nous avons besoin, la Vie de Dieu, qui ne peut jamais changer ou être enlevée de nous, et c'est ce qui est donné à toutes celles et ceux qui croient en Jésus Christ."

Car, lorsque que nous étions
encore sans force,
Christ, au temps marqué,
est mort pour des impies
 (Romains 5-6)

Croix Huguenote

  Une femme oublie-t-elle

l'enfant qu'elle allaite ?

... Quand elle l'oublierait,

Moi je ne t'oublierai point.

Voici, je t'ai gravée sur mes mains

Esaïe 49.16

Croix Huguenote 

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