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Vie Protestante Réformée

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Jean Calvin

"Puisque Dieu, par conséquent, nous justifie par la Médiation du Christ, Il nous Acquitte, non pas par l'aveu de notre innocence personnelle, mais par une imputation de la justice ; de sorte que nous, qui sommes injustes en nous-mêmes, sommes considérés comme Justes en Jésus Christ."

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14 octobre 2017 6 14 /10 /octobre /2017 19:18
Le triomphe apparent des méchants

Psaume 10 

Pourquoi, ô Éternel ! te tiens-tu éloigné ? Pourquoi te caches-tu au temps de la détresse ?

Le méchant dans son orgueil poursuit les malheureux, Ils sont victimes des trames qu'il a conçues.

Car le méchant se glorifie de sa convoitise, Et le ravisseur outrage, méprise l'Éternel.

Le méchant dit avec arrogance : Il ne punit pas ! Il n'y a point de Dieu ! - Voilà toutes ses pensées.

Ses voies réussissent en tout temps; Tes jugements sont trop élevés pour l'atteindre, Il souffle contre tous ses adversaires.

Il dit en son coeur : Je ne chancelle pas, Je suis pour toujours à l'abri du malheur !

Sa bouche est pleine de malédictions, de tromperies et de fraudes; Il y a sous sa langue de la malice et de l'iniquité.

Il se tient en embuscade près des villages, Il assassine l'innocent dans des lieux écartés ; Ses yeux épient le malheureux.

Il est aux aguets dans sa retraite, comme le lion dans sa tanière, Il est aux aguets pour surprendre le malheureux ; Il le surprend et l'attire dans son filet.

10 Il se courbe, il se baisse, Et les misérables tombent dans ses griffes.

11 Il dit en son coeur : Dieu oublie ! Il cache sa face, il ne regarde jamais !

12 Lève-toi, Éternel ! ô Dieu, lève ta main! N'oublie pas les malheureux !

13 Pourquoi le méchant méprise-t-il Dieu ? Pourquoi dit-il en son coeur : Tu ne punis pas ?

14 Tu regardes cependant, car tu vois la peine et la souffrance, Pour prendre en main leur cause ; C'est à toi que s'abandonne le malheureux, C'est toi qui viens en aide à l'orphelin.

15 Brise le bras du méchant, Punis ses iniquités, et qu'il disparaisse à tes yeux !

16 L'Éternel est roi à toujours et à perpétuité ; Les nations sont exterminées de son pays.

17 Tu entends les voeux de ceux qui souffrent, ô Éternel ! Tu affermis leur coeur ; tu prêtes l'oreille

18 Pour rendre justice à l'orphelin et à l'opprimé, Afin que l'homme tiré de la terre cesse d'inspirer l'effroi.

Le Psaume 10 fait acrostiche avec le précédent qui est nettement de David.

 

Dans les Septante, ils sont unis, et dans notre version ce Psaume n’a pas de titre qui pourrait être :  « Problème du mal dans la Création de Dieu ».

 

Ce problème est un des plus anciens de la pensée humaine et va de pair avec un second dont on entend souvent parler :

 

« Dieu est-il personnel et immanent ou impersonnel et transcendant ? »

 

Il apparaît aussi dans ce Psaume.

 

Dans le premier verset, le psalmiste semble troublé.

 

Il a le sentiment que le Créateur est trop loin, inaccessible, et ne peut pas intervenir dans la bonne marche de Sa Création.

 

Un « pourquoi ? » est posé devant le problème du mal.

 

Il trouve son écho dans celui du Christ sur la croix.

 

La souffrance exprimée ici et les problèmes examinés se distinguent nettement de ceux que nous trouvons dans le Psaume 6 où il est question des souffrances méritées, cause d’un péché bien connu et non confessé.

 

Il s’agit ici des problèmes qui découlent du péché en général et qui n’attirent pas l’intervention immédiate de Dieu, le Juste Juge.

 

C’est pourquoi le péché imprime la pensée et le caractère du méchant (versets 2 à 4).

 

Ce personnage est orgueilleux, vantard, outrageux, méprisant, hardi, arrogant et même athée.

 

Le principe est que, dans ce monde, le péché réussit mieux que la justice.

 

Le psalmiste ne saisit pas comment une telle pensée peut Glorifier Dieu ou comment Dieu peut rester Juste tout en n’intervenant pas.

 

Le pourquoi du verset 1 se pose à nouveau devant cette réussite du méchant.

 

Dieu laisse peut- être agir le pécheur pour lui donner le temps de se repentir (2 Pierre 3:9).

 

Mais pourquoi lui permettre la réussite dans sa mauvaise voie !?! 

 

Dieu encouragerait-Il le péché !?! 

 

La question est posée devant Dieu.

 

C’est celle du méchant lui-même.

 

Dieu n’agit pas, donc Il ne voit pas ou n’existe pas.

 

Le méchant fait souffrir le juste et Dieu semble l’encourager dans cette injustice.

 

Posons-nous cette question : Dieu exige-t-Il et encourage-t-Il la souffrance silencieuse du Chrétien même quand il est dans la juste voie ?

 

La Bible donne une réponse catégorique (1 Pierre  2:19-23; 3:17-18; Hébreux 11:35).

 

La dernière partie du Psaume (versets 12 à 18) est un appel à l’Intervention Divine.

 

D’abord prière instante avec nouvelle interrogation, puis confession de Foi dans la Justice Finale de Dieu.

 

Le Jugement Divin est invoqué (verset 15, en contraste avec le verset 5).

 

La conclusion assure l’exaucement de la Prière du Juste et l’encourage à croire et à agir envers et contre tout, dans les plus affreuses ténèbres.

 

Ainsi nous serons par avance un Témoignage en face de la hardiesse du méchant (2 Thessaloniciens 1:5).

 

 

Amen, 

 

 

Aaron Kayayan Refuge Protestant

Aaron Kayayan,

Pasteur Protestant Réformé,

.

Bible
Refuge Protestant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : Ressources Chrétiennes

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14 octobre 2017 6 14 /10 /octobre /2017 12:28
Endoctrinés ! La vie dans un monde d’illusion et de tromperie

Plusieurs d’entre nous avons l’impression d’être parfaitement conscients de nos convictions et des raisons qui nous ont poussés à les adopter.

Peut-être pensez-vous que votre vision du monde est cohérente, logique et bien pensée.

Mais se pourrait-il que vous soyez davantage le produit de votre culture, de votre société et de vos pairs que vous ne le réalisez ?

Le psychologue séculier Philip Zimbardo croit assurément que nous pouvons facilement être influencés à penser ou à nous comporter de certaines façons.

En 1971, il a mis en œuvre l’expérience de Stanford.

Pour ce faire, il a pris des étudiants collégiaux américains en bonne santé et apparemment bien disposés.

Il leur a attribué au hasard les rôles de prisonniers et de gardiens de prison.

L’expérience de Zimbardo est devenue si réelle pour ceux qui y participaient, et la cruauté de ceux qui avaient le rôle de gardiens est devenue si grande que plusieurs ont souffert de dépression nerveuse.

Zimbardo a donc dû arrêter l’expérience.1 

Il semble qu’un jeu de rôle intense était suffisant pour rendre méchants ces gentils collégiens.

On pourrait argumenter que cette situation s’est passée dans un environnement fermé et qu’elle ne pourrait pas se produire dans le monde réel. Cependant, de manière plus graduelle et subtile, de nouvelles valeurs et perceptions deviennent “normalisées” dans la société. Quand nous entendons ces idées de manière répétée, particulièrement lorsque nous sommes jeunes, et que tout le monde semble y croire, elles deviennent nos croyances, parfois inconsciemment. Alors quels sont les mensonges qu’on nous a fait avaler ?

Mensonge numéro un : Dieu n’a pas créé le monde, du moins pas de la façon décrite dans la Bible.

 

C’est seulement lorsque la Bible a commencé à être imprimée de façon plus répandue dans les langues courantes comme le français ou l’anglais, à partir des années 1500, que les gens ordinaires ont pu la lire et la comprendre par eux-mêmes.

Pendant un certain temps, le paradigme social dominant2 consistait à croire que la Bible est vraie, y compris son récit de la création (comme l’ont fait des fondateurs de la science moderne (lien) tels que Isaac Newton (lien)).

Néanmoins, à cette époque, des hommes d’influence dans la société ont commencé à remettre en question les Vérités Bibliques.3 

Trop orgueilleux pour accepter ces humiliantes vérités, plusieurs riches, puissants et universitaires ont préféré créer de nouveaux paradigmes (voir les tableaux ci-dessous) qui portaient atteinte aux fondements de l’Évangile (lien).

Un exemple en est le sapement de l’histoire de la Genèse, qui expose le contraste entre la Création Miraculeuse par Dieu d’un monde parfait qu’Il aime et le libre choix de l’homme de pécher, expliquant ainsi la malédiction qui pèse sur notre monde (lien).

Les nouveaux paradigmes attaquent Dieu, le faisant paraître responsable de la souffrance (lien) dans le monde, ou indifférent, ou simplement inexistant (lien).

 

Tableau 1. Création d’un paradigme social — Dieu n’a pas créé le monde

NomSièclePrincipaux domaines d’influencesLe changement de paradigme auquel ils ont contribué
James Hutton (anglais)XVIIIeGéologieLa terre est très vieille, et non âgée d’environ 6 000 ans (lien) tel que déterminé à partir de la Bible par plusieurs chrétiens (lien), dont l’archevêque James Ussher (lien).
VoltaireXVIIIePhilosophieIl pourrait y avoir un Créateur, mais il n’y a pas de révélation spéciale dans la Bible (lien) et pas de miracles (lien).4
Charles DarwinXIXeHistoire naturellePlutôt que Dieu ait créé l’homme et la femme (lien) à son image (lien), l’humain descend d’ancêtres semblables au singe.
Francis Galton (anglais)XIXeEugénisme, psychologie, anthropologieLes gens n’ont pas tous la même valeur.
Friedrich Nietzsche (anglais)XIXePhilosophie“Dieu est mort.”5
James George FrazerXIXe
et
XXe
AnthropologieLes croyances humaines ont évolué de la magie, à la religion, à la science.6

Mensonge numéro deux  : La Bible n’est pas infaillible.

 

L’Église n’était pas prête à rejeter la Bible en entier, mais elle était disposée à arrêter de prendre la Parole de Dieu dans son sens premier, afin qu’elle puisse mieux correspondre aux paradigmes sociaux dominants.

Cela a commencé pour de bon quand l’Église a accepté le mythe selon lequel la science ne relevait pas du domaine de la religion.

Les Chrétiens devaient s’en tenir aux “choses spirituelles” et laisser l’étude de la nature aux autorités séculières.

Le problème était qu’en acceptant la philosophie de Galilée, qui stipule que la Bible ne concerne que les choses célestes et n’a donc aucune autorité en ce qui a trait au monde naturel7, les Chrétiens pouvaient commencer à croire que le récit de la Création que l’on retrouve dans la Genèse contient des lacunes (lien) ou est simplement symbolique (lien).

Bien sûr, la réponse de Galilée au rejet de ses découvertes est tout à fait compréhensible, mais toute cette affaire a eu pour conséquence malheureuse d’encourager les gens à dissocier la Bible de la science, tandis qu’au contraire la véritable séparation était entre le pouvoir religieux établi (et ses croyances principalement aristotéliciennes) et la science de Galilée.

Une fois le récit de la Création remis en question, des doutes en ce qui concerne un déluge planétaire et la tour de Babel ont rapidement suivi.

Approfondissant l’œuvre de Darwin, qui conduisait à écarter le sens littéral du Récit Biblique au nom de la science, des anthropologues comme James George Frazer ont donné de nouvelles explications aux importantes preuves archéologiques et anthropologiques issues des quatre coins du monde.

Pourtant, en réalité, les données archéologiques confirment plutôt largement ces trois importants événements historiques.

Avec le temps, les théologiens ont commencé à théoriser au sujet des auteurs de la Bible, au point de contester que Moïse ait écrit le Pentateuque (lien).

Ceux qui assimilent de tels paradigmes vont éventuellement remettre en doute la totalité des Écritures.

Et pour ceux qui ne peuvent pas vivre avec la dissonance cognitive que cela apporte, la Foi est alors affaiblie ou complètement emportée.

Tableau 2. Création d’un paradigme social — la Bible n’est pas infaillible

NomÈre
(siècle)
Principaux domaines d’influenceLe changement de paradigme qu’ils ont amené
La controverse de GaliléeXVIe – XVIIeScience et philosophie“C’est mieux de garder la science et les principes de la Bible complètement séparés.”
WellhausenXIXeÉtudes de la BibleMoïse n’a pas écrit le Pentateuque (un exemple seulement parmi les nombreuses attaques contre la paternité des auteurs de la Bible).
Peter EnnsXXIeÉtudes de la BibleL’écriture de la Bible est plus humaine qu’inspirée.8

Mensonge numéro trois : La morale et l’éthique sont relatives – ils peuvent évoluer et évoluent

Nous avons maintenant une “nouvelle moralité”.

Cela signifie, par exemple, que les droits de la femme peuvent être utilisés pour justifier le meurtre d’un enfant qui n’est pas encore né.

Ce processus insidieux — la mise à mort des êtres humains les plus vulnérables — a été banalisé dans notre société.

Nous utilisons des euphémismes (comme “interruption de la grossesse”) pour nier la réalité de ce qui se passe réellement.

Ainsi, des athées tels que Richard Dawkins et Peter Singer promeuvent les droits des animaux, mais considèrent les fœtus humains comme jetables.

Singer et d’autres vont encore plus loin et appuient l’infanticide après la naissance (lien) aussi bien qu’avant cette dernière.9

Ceci nous mène à une illusion particulièrement commune en Occident — que nous sommes à la base de bonnes personnes vivant dans un beau monde.

Nous nous réfugions dans la bulle d’un confort chimérique, souvent ignorants du péché qui habite dans notre propre cœur, car lorsque nous acceptons ces paradigmes trompeurs, notre perception devient déformée.

Tableau 3. Création d’un paradigme social — évolution de la morale

NomÈre
(siècle)
Principaux domaines d’influenceLe changement de paradigme qu’ils ont amené
Peter SingerXXIePhilosophieCe n’est pas nécessairement mal de tuer un être humain innocent — c’est-à-dire qu’il est acceptable de tuer un enfant infirme — s’il n’est pas souhaité (par les parents) qu’il vive.10
Steven PinkerXXIePsychologie évolutionnisteL’humanité n’est pas pécheresse — nous sommes de moins en moins violents et nous évoluons pour devenir de meilleures créatures.11
Richard DawkinsXXIeBiologie évolutionniste“Il n’y a probablement pas de Dieu. Maintenant, arrêtez de vous faire du souci et profitez de la vie.”12

Mensonge numéro quatre : Le christianisme biblique est radical et dommageable pour notre société

 

Ce mensonge consiste à renverser la Vérité et à réécrire l’histoire.

Un exemple d’une telle propagande est que, plutôt que de tenir la nature pécheresse de l’homme et l’influence du darwinisme responsables de l’Holocauste, certains tordent les faits pour suggérer que c’est le christianisme qui est à l’origine d’un tel massacre.

Pour ce faire, ils doivent ignorer les fortes racines évolutionnistes à la base des pratiques raciales et eugénistes des nazis (lien)13 et leur intention d’exterminer la chrétienté (lien).

Les nouveaux athées utilisent les médias sociaux pour influencer les jeunes (plutôt que de les éduquer) en mettant à leur avantage toutes les religions dans le même panier.

Ils peuvent ainsi associer le Christianisme Biblique, dans la pensée des gens, aux formes de religions dangereuses et violentes tel l’Islam radical (lien).

Avez-vous remarqué qu’une histoire mondiale cohérente n’est pas enseignée dans les écoles publiques ?

Il semble que l’histoire du monde soit trop vaste pour envisager de l’enseigner, et que tant que les enfants sauront comment trouver des informations, ils seront suffisamment éduqués.

Je crois toutefois qu’aucun enfant faisant une recherche par soi-même de l’histoire du monde sur, par exemple, l’Internet n’est susceptible d’obtenir une bonne vue d’ensemble.

Cela signifie que plusieurs Occidentaux nés après la Seconde Guerre mondiale ont peu d’exposition réelle aux pires exemples modernes de la nature humaine, tout en étant insuffisamment éduqués sur ces vérités.

De même, beaucoup de chrétiens modernes n’aiment pas aborder les combats historiques décrits dans l’Ancien Testament — et s’ils croient au mythe évolutionniste, ils s’appuient sur quelque chose qui est contraire à l’histoire de la Genèse.

Cela signifie que, même à l’église, une histoire Biblique cohérente du monde et une vue d’ensemble Biblique qui se tient logiquement ne sont pas nécessairement enseignées.

Ainsi, les jeunes sont dépourvus d’une pleine compréhension de la Bible qui leur servirait de Lentille de la Vérité à travers laquelle interpréter le monde.

Au lieu de cela, ils se sentent de plus en plus embarrassés de défendre la Bible parmi leurs pairs.

Nous constatons également que les milieux académiques et les médias populaires ne permettent pas de remettre en question la pensée établie.

Une tendance répandue consiste à humilier ceux qui oseraient la défier — surtout en ce qui concerne des sujets tels que l’âge de la terre.

Le physicien populaire Brian Cox peut maintenant affirmer pratiquement sans être contesté:

“Il est correct de dire que, si vous croyez que le monde a été créé il y a 6 000 ans, comme les créationnistes le font, alors vous êtes un idiot. Il n’y a rien de mal à dire cela puisque vous êtes un idiot.”14 

Le film Expelled: No Intelligence Allowed (Expulsé : Pas d’intelligence permise) explique pourquoi les scientifiques qui croient à la création sont souvent forcés de garder le silence sans quoi ils risquent de se voir refuser un poste ou de nuire à leur carrière.

Tableau 4. Création d’un paradigme social — le Christianisme Biblique est dangereux

NomÈre
(siècle)
Domaines d’influences principauxLe changement de paradigme qu’ils ont amené
Richard DawkinsXXIeBiologie de l’évolutionLa religion est la source de nos problèmes.15
Sam HarrisXXIePhilosophie“Les chrétiens ont abusé, opprimé, asservi, insulté, tourmenté, torturé et tué des gens au nom de Dieu pendant des siècles, sur la base d’une lecture théologiquement défendable de la Bible.”16
Steven PinkerXXIePsychologie évolutionnisteLa mort de Christ sur la croix était un acte sadique, lequel est adopté de façon inappropriée par ceux qui y croient.17

Contrer les critiques du christianisme

Alors, puisque nous vivons dans une société qui a été imprégnée de mensonges depuis plus de 300 ans, comment devrions-nous réagir ?

Tout d’abord, si la réalité de ce monde peut être illusoire, et qu’il y a une réelle vérité qui ne peut pas être vue facilement, nous devons trouver et reconnaître cette vérité, et nous juger nous-mêmes à la lumière de celle-ci. Paradoxalement, le chemin vers la vérité est à la fois simple et exigent.

Il est simple en ce sens que c’est Dieu qui prodigue la Vraie Sagesse. “Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée.” (Jacques 1.5) Nous devons être assez humbles pour donner à Dieu la chance de nous révéler Sa Vérité. Ceci implique que nous parlions à Dieu (par la prière) et lisions la Bible, la Parole inspirée de Dieu pour nous, avec un cœur et un esprit ouverts. Tout dépend de notre approche envers Dieu afin qu’Il puisse faire le reste.

La démarche qui consiste à regarder les Écritures “en pleine face” peut être aussi douloureuse que la lutte de Jacob avec l’ange de l’Éternel (Genèse 32:24-32). Nous pouvons rencontrer des idées qui ne nous plaisent pas vraiment, et si nous sommes déterminés à trouver la Vérité, nous aurons alors à nous demander si ce n’est pas notre façon de penser qui est mauvaise. Il est utile, dans le cadre de cette démarche, de comprendre d’où proviennent nos croyances préexistantes, car elles peuvent bien venir du monde, ou de notre propre pensée pécheresse.

Il y a seulement une personne, le Dieu-homme (lien)Jésus-Christ (lien), dont la perception de la vérité était parfaite, parce que Sa Pensée n’était pas entravée par le péché ni influencée par le monde. Il a fait une promesse à ceux qui croient en Lui :

“Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira.” (Jean 8:32)

 

par  
traduit par Daniel Arsenault et Julie Charette Lauzon 

endoctrinement et illusion
Bible
Croix Huguenote
Ressources Chrétiennes Refuge Protestant

 

Références et notes
  1. Zimbardo, P., The Psychology of Evil (la psychologie du mal), ted.com, février 2008. 
  2. Un paradigme est le cadre de la pensée, ou le principe d’organisation, à l’intérieur duquel les choses sont perçues, interprétées et comprises. 
  3. Les changements de paradigmes sociaux ne progressent pas nécessairement d’une manière chronologique ou séquentielle. Souvent des penseurs influents, comme Freud, font des propositions qui sont choquantes pour l’époque. La société dans son ensemble peut alors prendre du recul face au paradigme, voire même le rejeter. Néanmoins, la graine a été semée, et une partie fait son chemin, pour être poussée plus loin par quelqu’un d’autre sous une forme modifiée. Par exemple, l’idée de l’eugénisme engendrée par l’évolution (lien) a finalement été jugée cruelle et immorale, mais une telle sélection humaine réapparait maintenant sous la forme d’avortement des nourrissons handicapés (lien)
  4. Butel, C, L’histoire de la montée du matérialisme dans la société occidentale (lien)Journal of Creation (Journal de la Création14(3):16–23 Décembre 2000; creation.com/materialism. 
  5. Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra, Le prologue de Zarathoustra, paragraphe 2. Extrait à partir de www.ebooksgratuits.com/pdf/nietzsche_ainsi_parlait_zarathoustra.pdf le 17 janvier 2016. 
  6. en.wikipedia.org/wiki/James_George_Frazer, consulté le 11 août 2014. Notamment, Frazer a tenté d’expliquer d’une nouvelle manière les extraordinaires éléments de preuve anthropologique issus des quatre coins du monde qui corroborent les trois événements bibliques suivants: la Création, le Déluge, et l’incident de la tour de Babel. Voir Cooper, B., The Authenticity of the Book of Genesis (L’authenticité du Livre de la Genèse), pp. 196–201, 2011. 
  7. Mortenson, Philosophical naturalism and the age of the earth: are they related? (Le naturalisme philosophique et l’âge de la terre: sont-ils liés ? (lien)), The Master’s Seminary Journal 15(1):71–92, printemps 2004; 
  8. Cosner, L., The Bible Tells Me So (La Bible me le dit) par Peter Enns: un compte rendu, 23 décembre 2014.
  9. Cosner, L., Richard Dawkins: Les dauphins ont-ils plus de valeur que les bébés atteints du syndrome de Down ? (lien), 24 août 2014. 
  10. Cosner, L., Brouiller la ligne entre l’avortement et l’infanticide? (lien), 2 juillet 2008; 
  11. Singer, P., La violence est-elle chose du passé ? (anglais) (compte rendu de Better Angels of Our Nature, par Steven Pinker), New York Times, 6 octobre 2011; nytimes.com. 
  12. Robinson, P., Probablement pas de Dieu ? Les athées mettent leurs têtes dans le sable (lien), 7 avril 2009.
  13. Weikart, R., The role of Darwinism in Nazi racial thought (Le rôle du darwinisme dans la pensée raciale nazie), German Studies Review (Revue des études allemande36(3):537–556, 2013. 
  14. Farndale, N., Brian Cox: “Je ne suis pas opposé à la religion. Je suis opposé aux maniaques”, Telegraph, 21 février 2011; telegraph.co.uk. Voir aussi Grigg, R., Ruine et misère de la BBC (lien), 2 août 2011. 
  15. Malheureusement, les nouveaux athées semblent inaptes ou non disposés à reconnaître la nature “religieuse” / fondamentaliste de leurs propres croyances — et n’appliquent donc pas l’idée pertinente qui consiste à séparer “l’Église” et l’État. Il semble qu’ils souhaitent imposer leurs nouvelles croyances fondamentalistes à la société. 
  16. Harris, S., Letter to a Christian Nation (Lettre à une nation chrétienne), p. 9, 2006. Voir la réfutation par Wilson, D., Lettre d’un citoyen chrétien (lien)
  17. Steven Pinker, The Better Angels of our Nature – Why Violence has Declined (Les bons anges de notre nature — Pourquoi la violence a diminué), Viking, p.25, 2011; . .

Un philosophe en tête de l’anti-créationnisme admet que l’évolution est une religion

(traduit par Raymond et Noëlle Stutz)

L’évolution est considérée par ses adeptes comme étant davantage qu’une simple science. L’évolution promeut une idéologie, une religion séculière, une solution de rechange laïque à part entière face au christianisme. Et cela autant du point de vue du sens que de la morale. Je suis un évolutionniste ardent et un ex-chrétien, mais je dois admettre que dans cette requête en justice — et M. Gish est l’un des nombreux à la faire — ceux qui prennent les choses à la lettre ont tout à fait raison. L’évolution est une religion. Ce fut le cas de l’évolution dans ses débuts, et cela reste vrai encore aujourd’hui.

… L’évolution devint donc une sorte d’idéologie laïque, un substitut explicite au christianisme.

Michael Ruse était professeur de philosophie et de zoologie à l’Université de Guelph au Canada (il a récemment déménagé en Floride). Il était à la tête des philosophes anti-créationnistes dont les arguments (imparfaits) ont semblé convaincre le juge (partial) de se prononcer contre le projet de loi — en 1981/82 — sur le “traitement équilibré en Arkansas” (concernant l’enseignement de la création et de l’évolution dans les écoles). Lors du procès, lui et les autres anti-créationnistes ont rejeté à pas feutrés la demande qui leur était faite d’affirmer que l’évolution était une religion anti-dieu.

 

 

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10 juin 2017 6 10 /06 /juin /2017 20:22
Le refuge de nos bonheurs terrestres n’est pas suffisant pour rassurer notre âme

« L'Éternel des armées fera pour tous les peuples, sur cette montagne, un festin de mets succulents, un festin de vins vieux, de mets succulents, (pleins) de moelle, de vins vieux, clarifiés. Et sur cette montagne, il anéantit le voile qui voile tous les peuples, la couverture qui couvre toutes les nations ; Il anéantit la mort pour toujours ; le Seigneur, l'Éternel, essuie les larmes de tous les visages, il fait disparaître de toute la terre le déshonneur de son peuple ; car l'Éternel a parlé. » (Ésaïe 25)

 

Cette Promesse Magnifique s’accomplira parfaitement pour le Peuple de Dieu et tous ceux qui espèrent en Lui.

 

Elle sera donnée dans la Jérusalem Céleste que nous aimons et attendons.

 

Même si les mots évoquent des richesses terrestres que nous connaissons, Dieu Créera des Choses Nouvelles qui ne seront pas de cette Création.

 

Cette description empreinte de Félicité est un Message d’Espérance et de Foi appelé à nous consoler au sein même des tourments de notre existence.

 

Chacun sait que le refuge de nos bonheurs terrestres n’est pas suffisant pour rassurer notre âme.

 

Qui a vécu une vie sans deuil, sans souffrance et sans larmes ?

 

Comment peut-on se consoler en disant simplement que « tout finira bien » ?

 

Veillons à ne pas être orgueilleux de nos bonheurs, car nous pourrions dire comme le psalmiste :

 

« Je disais dans ma tranquillité : Je ne chancellerai jamais ! (…) Tu cachas ta face, et je fus troublé. »

 

La beauté de nos enfants, leurs succès, leurs amours nous réjouissent, mais qui nous dit que tout finira bien, qu’ils ne seront pas un jour privés de nous, qu’ils suivront le Seigneur ?

 

Dieu dispense à l’homme des joies, mais elles ne doivent pas nous tromper.

 

Un jour, le désespoir se lèvera au cœur pour différentes raisons.

Il faut que la révélation de la Véritable Consolation soit Notre Seul Refuge.

Mais comment pouvons-nous saisir et ressentir une consolation qui n’est qu’une promesse future et intangible ?

 

Comment pouvons-nous dire aujourd’hui au sein de nos détresses : « je suis consolé ! » ?

 

Beaucoup de Croyants ignorent les Promesses de la vie éternelle, car on nous dit aujourd’hui que les Croyants doivent aussi penser à la terre.

 

Penser au ciel semble suranné, on n’en parle guère plus qu’aux obsèques, lorsqu’il n’y a plus rien à espérer.

 

L’espérance a disparu des sermons et des méditations bibliques.

 

Nous aimons, pour notre part, chanter de magnifiques cantiques sur le ciel, voire entendre des prédications qui nous en révèlent quelques aspects.

 

Pourtant, dès l’instant où nous sommes immergés dans la vraie vie, le travail, ou l'arrêt d'activité, pris par nos biens, soucieux de notre santé, l'irritation tend à gagner nos cœurs et ces paroles sur le ciel sont ressenties comme des paroles pieuses, des promesses de grand-mère : « on ne nous la fait plus, à nous ! » murmurons-nous secrètement.

 

Tant que nous sommes jeunes, nous considérons toujours que le meilleur est à venir ; mais lorsque notre œuvre est finie, quand il n'y a plus d'espoir dans la vie, l'espérance disparaît étrangement.

 

Notre part serait-elle dans la vie ?

 

Nos angoisses liées à notre mort trahissent notre attachement à la vie : « Que restera-t-il de nous dans la tombe ?» se disent certains croyants.

 

L'Espérance Véritable n'a plus de réalité, quand on est atteint, elle nous semble bien insuffisante.

 

Qu’il est difficile de trouver des consolateurs !

 

On nous présente tant de chimères, et les faux prophètes n’ont jamais été aussi écoutés.

 

Ils agissent exactement comme ce que décrit si bien Ézéchiel :

 

« Les téraphims ont des paroles de mauvais aloi, les devins ont de fausses visions, les rêves expriment des paroles vides et consolent en vain. » (Ézéchiel 10 : 2)

 

« Bonne santé, surtout la santé ! » se dit-on en début d’année de manière quasi superstitieuse, tout en sachant très bien que rien ne nous garantit une année sans ennuis.

 

Plaisirs, drogues, alcool, jouissance dans l’ivresse sont autant d’ersatz que le monde utilise pour oublier la souffrance.

 

Pour d’autres, c’est le désir de revanche qui les motive : triompher enfin du malheur.

 

La méchanceté et la violence deviennent alors refuges pour calmer leur douleur mais c’est la proposition du péché ! Autant de manifestations d’orgueil.

 

Pourtant, chacun sait bien qu’en recevant la vie, il a reçu aussi la mort qui, tôt ou tard, en fixera le terme.

 

C’est bien la mort qui vaincra. Or, nous recevons dans ces textes une Promesse de Vie !

 

La mort est vaincue, il n’y aura plus de ténèbres.

 

Cette consolation est donnée à ceux qui aiment les Consolations du Seigneur, qui s’attachent à l’Espérance Céleste.

 

Il faut apprendre à aimer ces choses pour les recevoir. Cela signifie alors exclure toutes les fausses consolations.

 

Prenons comme exemple ces raisonnements qui animaient les amis de Job :

 

« Tu es malheureux, mais tu l’as certainement cherché », ce qui signifie aussi : « Tu es heureux, tu le dois à toi-même. »

 

Dans le même sens, on dit facilement : « je suis riche, car j’ai travaillé. »

 

Ceux qui ne sont pas riches ne peuvent donc être que des fainéants.

 

« Je ne dois mes bonheurs qu’à moi-même, c’est par mon travail et ma sueur que j’ai pu en arriver là ! ».

 

Même dans l’Oeuvre de Dieu, nous pouvons être dans cet état d’esprit : il faut que ce qui existe se fasse par nous et nous trouvons une consolation dans ce que nous faisons ou avons fait.

 

Mais quand vient un moment de solitude, la fatigue, la maladie et le manque d’envie au fond d’un fauteuil, ces petites satisfactions ne suffiront pas non plus.

 

En résumé, le croyant cherche souvent pour se consoler les mêmes refuges que les païens.

 

Moments d’extases orchestrés par la musique, créativité artistique, étalage de force, consommation effrénée …

 

Dans un moment de déprime, on part en ville s’acheter une belle robe et déjà une petite sensation de bien-être nous envahit… petite consolation mondaine, même si rien n’est interdit en soi.

 

Bien-sûr, il ne s’agit pas de rejeter ce qui nous est accordé, mais quel rapport avec la consolation que donnent les Écritures ?

 

« Tout ce qui a été écrit d'avance l'a été pour notre instruction, afin que, par la patience et par la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l'espérance. » (Romains 15 : 4)

 

D’autres s’interdisent la joie et se privent volontairement de tout bonheur, c’est une atteinte de la mort !

 

Une femme par exemple ne supportait pas que son mari lui fasse plaisir.

 

Une hostilité à toute consolation et toute gentillesse est en réalité une violence et surtout un grand orgueil.

 

Quand elle a réalisé enfin cela, tout le monde disait qu’elle avait rajeuni…

 

Paul a été consolé par l’arrivée de Tite.

 

Il acceptait les consolations qui lui étaient accordées, mais ce n'est pas encore l'Espérance Chrétienne.

 

Nous écoutons facilement ceux qui nous proposent des solutions humaines et n’avons de bonheur que dans les plaisirs que le monde peut nous apporter, mais c'est exactement par ces choses que se manifeste l'idolâtrie.

 

L’idolâtre tire orgueil et assurance de sa création, tandis que celui qui sert Dieu malgré sa faiblesse reçoit cette Parole :

 

« mon serviteur que j’ai choisi (…) je te soutiens de ma droite triomphante » (Ésaïe 41 : 10).

 

Connaissons-nous ce soutien triomphant ?

 

Les Consolations du Seigneur ne sont pas uniquement pour l’au-delà, Il veut nous Consoler de nos peines aujourd’hui :

 

« car il n'a ni mépris ni dédain pour les peines du malheureux » (Psaume 22 : 25).

 

Notre part est d’accepter les circonstances de la vie afin de saisir ces Consolations Promises.

 

Seront consolés ceux qui acceptent l’humiliation de leur peine et non ceux qui sont orgueilleux de leur situation ou révoltés de leurs malheurs.

 

Selon une justice légaliste, on s’imagine facilement que le malheur ne peut nous atteindre.

 

S’il vient à surgir, on s’exclame alors :

 

« Comment cela se fait-il que cela puisse m’arriver à moi ? »

 

Cela m’arrive car j’ai peut-être besoin d’être humilié.

 

Poser la question ainsi trahit dans tous les cas un fort sentiment de propre justice.

 

« Tu as été un refuge pour le faible, un refuge pour le pauvre dans la détresse » dit le chapitre 25 d’Ésaïe.

 

Dieu console les humbles (« Dieu qui console les humbles, nous a consolés par l'arrivée de Tite » disait Paul).

 

Dans nos détresses, nous pouvons crier de deux manières : avec un cri qui vient d’un cœur brisé et monte vers Dieu comme une offrande ou par des gesticulations de rage, jugeant insupportable d’avoir été humiliés.

 

« Que ma prière monte devant ta face comme l'encens, et l'élévation de mes mains comme l'offrande du soir ! » (Psaume 141 : 2)

Nos supplications sont autant d’offrandes qui montent vers Son Trône et répandent un Parfum qui Lui est agréable. Si aucune épreuve ne nous atteignait, il est vraisemblable que nous ne lui offririons guère ces oblations.

« Comme un homme que sa mère console, ainsi moi je vous consolerai ; vous serez consolés à Jérusalem. (Ésaïe 66 : 13)

 

Il nous faut bien reconnaître qu’une telle image est quelque peu mièvre et humiliante pour un homme digne de ce nom…

 

Pourtant, il semblerait que les soldats qui mouraient dans les tranchées de Verdun appelaient leur mère dans leur agonie !

 

Ce dernier soupir doit certainement correspondre à un besoin profond chez tout homme, un espoir secret.

 

La mère reste la mère, c’est d’elle qu’on attend toujours la consolation.

 

Ayons donc l’humilité de le reconnaître.

 

Nous avons un Père vers qui nous sommes ramenés par l’esprit d’adoption que nous recevons, mais nous avons aussi besoin d’une mère !

 

Notre mère est la Jérusalem céleste, c’est elle dont le sein console.

 

Nous ne pouvons plus dire : « je suis un orphelin, un arraché de la mère, privé de l’affection paternelle ou maternelle ».

 

Bien sûr, nous avons ce besoin de parents, mais Dieu le Sait, et c’est spirituellement qu’Il nous Comble, car il est bien rare de garder ses parents avec soi toute sa vie.

 

Mais nous sommes Parfaitement Adoptés et nous avons une mère qui nous console de toutes nos douleurs.

 

L’homme ne peut compter sur sa femme pour cela, ce serait ignorer l’action de l’Esprit qui Seul nous apporte tout ce qui est en Jésus.

 

Le Saint-Esprit accomplit concrètement ce qui est dans le ciel dans la vie de ceux qui espèrent.

 

C’est quand tout disparaît que ce qui demeure va paraître.

 

Même s’il ne reste plus rien de notre corps pour une raison ou une autre, nos corps ressusciteront et c’est bien nos yeux qui verront Dieu et non ceux d’un autre.

 

Cette Espérance doit être renouvelée pour subsister quand tout aura disparu.

 

C'est l'invisible, l’incompréhensible, « l'incroyable » qui est appelé à nous sauver.

 

C’est le mystère de la Résurrection.

 

Nous n’avons d’autres paroles de Consolation que celle-ci : « Vous serez consolés à Jérusalem ».

 

Croyons-nous encore à la Jérusalem Céleste et au retour de Jésus-Christ ?

 

Ces réalités ont si peu d’impact sur nos vies ! Pourtant nous sommes les plus malheureux des hommes, si notre Foi est détachée de cette Espérance. Il nous faut croire l’invisible.

 

Les Interventions de Dieu ne sont que des réponses à notre Foi dans l’invisible, qui n’a aucun intérêt pour notre vie ici-bas en apparence.

 

Nul ne peut accaparer les Promesses.

 

C’est par la Foi et la Persévérance que nous en héritons, en renonçant à nos convoitises religieuses et nos joies émotionnelles.

 

Le Seigneur Sait que nous avons besoin de Consolation et des Manifestations Concrètes de Son Amour, Il Sait que sans cela nous n’arriverons pas à tenir.

 

Ces choses sont déjà données à ceux qui aiment Son Avènement, à tous ceux qui L'Attendent pour leur Salut.

 

A ceux qui attendent la Consolation, non pas là où ils la veulent, mais là où elle se trouve !

 

Ce ne sont pas les choses d’en-bas qui nous consolent au sein de notre opprobre.

 

La recherche des choses d’en-bas enfante pour l’esclavage. (Galates 4 : 24).

 

Mais la Véritable Consolation vient d’en-haut, du Père des lumières, du Dieu de Toute Consolation.

 

Un Authentique Croyant va nécessairement subir l’opprobre.

 

Pour cette raison, beaucoup s’abstiennent de confesser le Nom du Seigneur à leur travail, préférant s’accommoder d’une situation en se cachant. Ils n’ont plus à cœur le salut des âmes et, en secouant cet opprobre, ils en deviennent mondains.

 

On ne veut pas de cette honte ni de ce déshonneur.

 

C’est pourquoi les vraies consolations ne suffisent pas, elles ne leur sont d’aucun intérêt.

 

Mais à ceux qui acceptent humblement l’opprobre de la Foi, le Seigneur leur promet :

 

« Je recueillerai ceux qui sont dans la tristesse, loin des fêtes solennelles, ceux qui sont demeurés loin de toi, sur qui le déshonneur pesait comme un fardeau. » (Sophonie 3 : 18).

 

« Sois sans crainte, tu ne seras pas déshonoré », nous promet le Seigneur.

 

Un jour viendra où nous serons justifiés.

 

Cette Justice dépend de Dieu, car tout est à Lui et nous sommes à Christ.

 

Tout appartient à Dieu, mais Il agit comme Il Veut et quand Il Veut.

 

Nous n’avons pas à nous désoler de notre faiblesse car Notre Espérance est en Dieu.

 

Si nous mourons avec Lui, notre corps mortel revivra alors même qu’il n’en restera plus rien de visible.

 

Ces Consolations sont incroyables, elles nous tournent vers l’invisible et nous avons à les saisir comme Seul Refuge.

 

La Foi Véritable, c’est croire quand il n’y a plus rien à espérer, lorsqu’on ne sait plus à quoi et à qui nous accrocher.

 

Une réalité nous aide : dans cette même faiblesse, la vraie Église existe encore et toujours car elle est l’expression et l’avant-goût de ce Royaume Céleste sur la terre.

 

Nous serons des témoins capables de consoler ceux qui passent par l’affliction, portant une odeur de Vie pour ceux qui sont Sauvés.

 

Le jour vient où l’opprobre sera déchiré et nous serons consolés pour l’éternité dans notre Jérusalem céleste.

 

Consolons-nous, les uns les autres, par ces paroles.

 

 

 

 

 

 

 

bible
Croix Huguenote

 

 

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Source :

Mission Protestante Timothée

Mission Protestante Timothée

 

 

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18 février 2017 6 18 /02 /février /2017 21:32

 

Que dire d’un point de vue Chrétien, de la devise - connue internationalement - de la république française :

 

liberté, égalité, fraternité ?

 

Quand on y réfléchit bien, on est frappé de voir que chacun de ces motifs, et même leur combinaison en une seule devise, prend sa source dans une thématique Chrétienne.

 

Cela peut sembler étrange lorsque l’on sait que l’esprit de la Révolution française a été tout sauf attaché à la foi et à la tradition Chrétienne.

 

Et pourtant...

 

Prenons le thème de la liberté.

 

Il est central à travers toute la Bible : le peuple d’Israël est libéré par Dieu de l’esclavage en Egypte.

 

Au vingtième chapitre du livre de l’Exode, le Décalogue, c’est-à-dire les Dix Commandements, commence par ces mots qui servent d’introduction à la Loi Divine :

 

Je suis l'Eternel, Ton Dieu qui t'ai fait sortir d'Egypte, du pays où tu étais esclave.

 

Cela dit, la libération accomplie par Dieu n’est pas là pour laisser le peuple d’Israël maître de son destin, libre de faire ce qu’il lui plaît, mais au contraire pour le lier à ce Dieu Tout Puissant et à Sa Loi, qui le maintiendra sur un sentier sûr et stable, quelles que soient les circonstances de son histoire.

 

Donc il ne s’agit pas d’une libération politique et sociale laissant la porte ouverte à une autonomie sans bornes, mais d’une liberté assurée dans une vie d’Alliance avec Dieu.

 

La lettre de Jacques, dans le Nouveau Testament, s’en fait l’écho de cette manière :

 

Voici au contraire, écrit-il, un homme qui scrute la loi parfaite qui donne la liberté, il lui demeure fidèlement attaché et, au lieu de l’oublier après l’avoir entendue, il y conforme ses actes: cet homme sera heureux dans tout ce qu’il fait. 

 

Cette liberté, c’est finalement celle que Jésus-Christ a acquise pour les croyants en venant accomplir parfaitement la Loi et le Plan de Dieu annoncés dans la Bible.

 

A ceux qui avaient cru en Lui il déclarait un jour :

 

Si vous vous attachez à la Parole que je vous ai annoncée, vous êtes vraiment mes disciples. Vous connaîtrez la vérité, et la vérité fera de vous des hommes libres. 

 

Mais ces gens lui ont répondu :

 

Nous, nous sommes les descendants d’Abraham, nous n’avons jamais été esclaves de personne. Comment peux-tu dire: “vous serez des hommes libres”? Vraiment je vous l’assure, leur répondit Jésus, tout homme qui commet le péché est esclave du péché. Or un esclave ne fait pas partie de la famille, un fils, lui, en fait partie pour toujours. Si donc c’est le Fils de Dieu qui vous donne la liberté, alors vous serez vraiment des hommes libres.

 

Voilà la clé de la vraie liberté, dans l’Evangile : c’est Jésus-Christ Seulement, en tant que Fils de Dieu, qui peut l’accorder, car, selon Ses Propres Paroles, Il est Le Chemin, La Vérité et La Vie.

 

Quel contraste avec la devise : “Ni Dieu, ni maître” que l’on veut si souvent faire passer pour l’expression de la vraie liberté.

 

On peut bien séculariser tous les grands thèmes Chrétiens, comme on le fait depuis quelque deux cent cinquante ans, mais sans le Fondement du Christ on aboutit à l’échec de l’application de tous nos impératifs moraux et humanistes.

 

L’égalité est un des thèmes favoris de la plupart des gens et aussi le second volet de la devise républicaine de la France, comme chacun sait.  

 

Tout comme le thème de la liberté, il relève bien d’une thématique Chrétienne, même si on lui a fait prendre ensuite une autre connotation. 

 

L’égalité entre tous les êtres humains au sens Chrétien, elle existe  bien sûr au regard de Dieu, qui est en premier lieu le Créateur de tous.  

 

Tous les hommes et toutes les femmes, à toutes les époques de l’histoire humaine, ont été créés à l’Image de Dieu, nous dit la Genèse.

 

C’est cela qui définit leur identité primordiale, leur dignité et leur vocation d’êtres humains. 

 

 Par delà la diversité de caractéristiques et de dons particuliers, il y a en chacun cette marque qui nous lie non seulement à Notre Créateur, mais aussi à notre prochain, dans une relation devant être marquée par l’amour et le respect.  

 

Toute idéologie raciste s’en trouve par là-même exclue dès le départ.  

 

Mais l’égalité entre tous les hommes est hélas aussi celle d’une condition de déchéance aux Yeux de Dieu depuis un acte de rébellion ayant entraîné dans sa chute l’humanité toute entière.  

 

Condition de rupture d’alliance qui obscurcit complètement notre rapport à Dieu et à notre prochain : source de misère, de tensions, de violence et de haine dont on voit les traces à tous les échelons de la vie :  au niveau personnel, social et politique.  

 

L’apôtre Paul résume cette condition de manière lapidaire au troisième chapitre de sa lettre aux chrétiens de Rome :  

 

Tous ont péché, en effet, et sont privés de la glorieuse présence de Dieu.  

 

Bien sûr, la déchéance en question s’exprime à des degrés différents dans la vie des uns et des autres, car Dieu, par Sa Providence Souveraine, en limite les effets les plus destructeurs et permet que la vie continue sur terre.  

 

Mais personne ne peut se croire exempté de cette condition de rupture qui en fin de compte mène à la mort.  

 

Pourtant, au milieu de cette condition mortelle marquée par la déchéance, surgit une espérance adressée à tous, indistinctement (autre signe d’égalité dans la Foi Chrétienne):

 

celle du salut, de la réconciliation avec Dieu.  

 

Tous ont péché, en effet, et sont privés de la glorieuse présence de Dieu, et ils sont déclarés justes par sa grâce : c’est un don que Dieu leur fait par le moyen de la délivrance apportée par Jésus-Christ.  

 

A partir de là, une humanité nouvelle revient à la vie, appelée au Service de Dieu et du prochain dans l’amour et le respect.  

 

Une des marques de l’égalité humaine sur laquelle la Bible insiste souvent, conformément à l’égalité de condition d’êtres créés à l’Image de Dieu, c’est celle de tous devant la justice humaine.  

 

Il ne s’agit pas  d’essayer d’effacer radicalement toutes les distinctions sociales, comme on le voudrait souvent sur la base d’une autre conception de l’égalité, mais d’assurer une justice publique impartiale pour tous, quel que soit leur statut social.  

 

Dans la Bible, un des meilleurs exemples nous en est donné avec Josaphat, roi du petit royaume de Juda au neuvième siècle avant Jésus-Christ.  

 

Dans le premier livre des Chroniques, dans l’Ancien Testament, au chapitre 19, il est dit : 

 

Josaphat établit des juges dans toutes les villes fortifiées du pays de Juda, et leur donna les instructions suivantes : Veillez avec soin à ce que vous faites, car ce n’est pas pour des hommes que vous prononcez des jugements, mais pour l’Eternel, et il vous assistera lorsque vous rendrez la justice. Maintenant, agissez en craignant l’Eternel et soyez circonspects dans tout ce que vous faites, car l’Eternel, notre Dieu, ne tolère ni l’injustice, ni la partialité, ni la corruption par des cadeaux.   

 

La fraternité entre les hommes, est l’idéal à atteindre qu’exprime le troisième volet de la devise de la république française : liberté, égalité, fraternité.  

 

Tout comme les deux précédents, il trouve sa source dans l’enseignement Chrétien, même s’il s’appuie sur des idées assez différentes, et finalement contradictoires.  

 

Vous connaissez sûrement l’Ode à la Joie du poète allemand Schiller, mis en musique par Beethoven dans le dernier mouvement de sa neuvième symphonie : 

 

Tous les hommes deviendront frères chantent les solistes et le choeur.  

 

Où en sommes-nous aujourd’hui dans la réalisation universelle de ce bel idéal ?  

 

Les peuples ne sont-ils plus en compétition les uns avec les autres ?  

 

La lutte économique et la survie des plus forts aux dépens des plus faibles a-t-elle laissé la place à l’harmonie généralisée dans les relations humaines ?  

 

Il y a en fait une grosse contradiction dans l’idéologie dominante qui gouverne les pensées et les coeurs des hommes de notre époque : on ne peut pas déclarer à la fois que la loi de base qui régit les relations humaines et animales c’est la survie du plus fort au dépend du plus faible, avec pour conséquence évidente l’élimination de ceux qui ne savent ou ne peuvent pas s’adapter, et que d’autre part l’idéal à atteindre c’est la fraternité humaine généralisée.  

 

Il faut être totalement schizophrène pour soutenir que ces deux principes peuvent exister ensemble.  

 

C’est bien pourtant ce qu’on voudrait nous faire croire.  

 

Pour la Foi Chrétienne, la fraternité entre les hommes est avant tout le fait d’une réconciliation avec Dieu opérée par Jésus-Christ, qui est devenu Le Modèle d’une humanité nouvelle.

 

Sur ce fondement, le Christ déclare à Ses Disciples au moment du repas pascal célébré en commun peu avant son arrestation, son procès et sa crucifixion :  

 

Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. 

 

Reconnaître en l’autre son semblable n’est possible que si on reconnaît d’abord qu’il est créé à l’image de Dieu lui aussi, tout comme soi-même, et que cette image est sacrée.  

 

Je vous parlais de l’égalité des hommes devant Dieu, en particulier devant la justice publique.  

 

Aucun favoritisme n’est toléré devant le siège judiciaire, aucune corruption n’est permise.  

 

Mais sur quelle base ?  

 

Uniquement sur celle du Dieu Eternel et Tout Puissant qui jugera Lui-même tous les hommes.  

 

Cette égalité devant la justice doit permettre de protéger les plus démunis, les plus faibles, contre l’abus et l’exploitation des plus puissants, sans toutefois que cette protection devienne partiale et injuste à son tour.  

 

Un très beau texte du livre du Deutéronome, dans l’Ancien Testament, à la fin du dixième chapitre nous dit ceci : 

 

L’Eternel votre Dieu est le Dieu suprême et le Seigneur des seigneurs, le grand Dieu, puissant et redoutable, qui ne fait pas de favoritisme et ne se laisse pas corrompre par des présents.  Il rend justice à l’orphelin et à la veuve et témoigne son amour à l’étranger en lui assurant le pain et le vêtement.  Vous aussi vous aimerez l’étranger parmi vous, car vous avez été étrangers en Egypte. 

 

L’amour du prochain, c’est donc avant tout l’exercice d’une justice impartiale à son égard, la reconnaissance de son droit à exister en paix, même et surtout s’il est plus fragile que les autres.  

 

C’est cela que l’Evangile proclame, et c’est bien le contraire de l’idéologie naturaliste qui non seulement admet la survie exclusive du plus fort, mais de plus l’encourage de manière éhontée.

 

 

Eric Kayayan,

Pasteur Protestant Réformé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : Foi &Vie Réformées

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23 novembre 2016 3 23 /11 /novembre /2016 22:50

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« Quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par lui à Dieu le Père. » Colossiens 3:17

 

Le jour de l’Action de grâce est une fête nationale, il y a quelques semaines en arrière au Canada, et maintenant aux Etats Unis.

 

Les gens célèbrent partout au pays, offrant leurs actions de grâce pour les récoltes et la prospérité.

 

Nous aussi, même si nous ne sommes nullement aux Etats Unis ou Canada, nous pouvons et devons offrir nos actions de grâce pour les récoltes, le travail et tout ce que Dieu nous a offert en quoi que ce soit.

 

Nous participons à la célébration, remerciant Dieu pour Sa Bonté, Ses Bénédictions et tous Ses Dons.

 

Dieu désire être remercié.

 

Rendre grâce, cependant, n’est pas facile.

 

Lorsque nous rendons grâce, nous devons être reconnaissants.

 

Rendre grâce n’est pas une simple question de mots prononcés ; les mots doivent jaillir du cœur.

 

La reconnaissance n’est pas un trait de caractère que certains possèdent et d’autres non ; tant mieux si vous la possédez, tant pis si vous ne l’avez pas.

 

Les gens que nous qualifions de personnes reconnaissantes ne sont pas nécessairement des chrétiens reconnaissants.

 

Il y a beaucoup de personnes reconnaissantes ; pourtant, la reconnaissance qui plaît à Dieu doit être apprise.

 

Rendre grâce n’est pas une question de coutume ou de caractère, mais de foi !

 

La reconnaissance, la vraie reconnaissance, est une chose qui n’est possible que lorsque nous sommes remplis du Saint Esprit !

 

La reconnaissance devrait être la première et la plus grande de toutes les caractéristiques de la foi.

 

La reconnaissance est très importante, elle est le premier fruit que produit la Grâce de Dieu dans nos vies.

 

La reconnaissance est la mélodie fondamentale de la vie Chrétienne, comme l’exprime l’apôtre Paul :

 

« Instruisez-vous et avertissez-vous réciproquement, en toute sagesse, par des psaumes, des hymnes, des cantiques spirituels; sous l’inspiration de la grâce, chantez à Dieu de tout votre cœur. Quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par lui à Dieu le Père. » (Colossiens 3:16-17).

 

Même si vous n’êtes pas une personne reconnaissante en raison de votre nature ou de votre caractère, Dieu veut quand même que vous soyez reconnaissant.

 

Les chrétiens ne doivent pas être des personnes non reconnaissantes, toujours en train de se plaindre, de faire des remarques désobligeantes, de critiquer, toujours déçus de ceci ou de cela ou de toute autre chose.

 

Non, Dieu exhorte les vrais croyants :

 

« Soyez reconnaissants. » (Col. 3:15).

 

Cela ne vient pas automatiquement ; la reconnaissance doit être apprise et mise en pratique dans la vie chrétienne !

 

C’est à cela que l’apôtre Paul nous appelle en Colossiens 3:17 :

 

« Quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par lui à Dieu le Père. »

 

La reconnaissance jaillit alors du cœur.

 

Dieu veut que notre cœur soit reconnaissant ; c’est alors que nos paroles et nos actions en sont le reflet.

 

Trois fois l’apôtre Paul mentionne la reconnaissance comme caractéristique du véritable croyant.

 

C’est dans le contexte de sa description des changements qui se produisent quand quelqu’un vient à la foi qu’il le fait.

 

Ne mentez pas les uns aux autres, pardonnez-vous réciproquement, soyez humbles, patients, doux, etc., et soyez reconnaissants !

 

Voilà l’expression de notre conversion et de notre foi.

 

Paul dit en Colossiens 1:3 :

 

« Nous rendons grâces à Dieu le Père de Notre Seigneur Jésus-Christ et nous prions sans cesse pour vous. »

 

Il dit également en Colossiens 1:12 :

 

« Avec joie, rendez grâces au Père qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière. »

 

Il ajoute en Colossiens 2:7 :

 

« Soyez enracinés et fondés en Lui, affermis dans la foi d’après les instructions qui vous ont été données, et abondez en actions de grâces. »

 

Finalement, il nous exhorte en Colossiens 4:2 :

 

« Persévérez dans la prière, veillez-y avec actions de grâces. »

 

La reconnaissance doit être présente dans le cœur et la vie du véritable croyant, une reconnaissance envers Dieu. 

 

 

Le repas du Seigneur ou sainte Cène est un repas de reconnaissance.

 

Lorsque nous célébrons ce repas, nous remercions Dieu pour la coupe de bénédiction.

 

Pourquoi ? À cause de  l’œuvre de Christ.

 

La racine du mot grec "eucharistia" est le mot « charis », qui signifie grâce.

 

La reconnaissance trouve sa source dans la Grâce de Dieu.

 

Littéralement, être reconnaissant, c’est dire de bonnes choses au sujet de la Grâce de Dieu !

 

La Grâce de Dieu produit la reconnaissance, car Sa Grâce est un miracle et toute notre vie en dépend.

 

Tout cela grâce aux souffrances et à la mort de Notre Seigneur Jésus-Christ !

 

Lors du repas du Seigneur, nous nous rappelons que sans Son Sang, sans Sa croix, sans la malédiction et l’abandon de Dieu qu’Il a soufferts, il n’y aurait pas de grâce !

 

Tout ce que nous recevons dans la vie, nous le recevons par grâce.

 

Ce sont les souffrances et la mort de Christ qui nous permettent de recevoir cette grâce.

 

« Lui qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi tout avec lui, par grâce? » (Romains 8:32).

 

Derrière tout ce que nous recevons, nous devons voir la croix de Golgotha, les blessures de Notre Seigneur Jésus et le sang du Christ.

 

Voilà ce que nous devons nous rappeler dans nos actions de grâce : tout ce que nous recevons, nous le recevons par la grâce en Jésus-Christ !

 

Faisons-nous preuve d’une telle reconnaissance ?

 

Prenons-nous le temps d’être reconnaissants par la foi ?

 

Reconnaissants pour Sa Grâce, pour Son Don d’Amour en Jésus-Christ, pour la nouvelle journée que Dieu nous accorde, pour la nouvelle vie en Lui ?

 

Reconnaissants pour tous Ses Bienfaits, pour chacun d’entre eux ?

 

Reconnaissants parce qu’en tant que chrétiens, nous considérons les choses que nous avons plutôt que celles que nous n’avons pas ?

 

Car si nous nous arrêtons à ce que nous n’avons pas, nous ne pouvons être reconnaissants.

 

Nous devenons alors mécontents et le mécontentement tue notre reconnaissance.

 

La reconnaissance devient également superficielle, peu profonde, lorsque nous nous arrêtons toujours à ce qui n’est pas bon, à ce qui est décevant, à ce qui manque dans notre propre vie, dans la vie des autres gens ou dans la vie de l’Église.

 

L’anxiété et le manque de confiance étouffent également notre reconnaissance.

 

Par contre, si nous sommes remplis de la Grâce de Dieu, nous déborderons de reconnaissance.

 

Car c’est là que nous nous souvenons de la source de la véritable reconnaissance :

 

la « charis » de Dieu, Sa Grâce en Jésus-Christ !

 

Alors, nous pourrons rendre grâce même pour nos repas les plus simples, conscients que notre Seigneur Jésus-Christ nous les a mérités à la croix.

 

Nous serons reconnaissants pour la voiture que nous conduisons, nous souvenant des blessures de notre Sauveur.

 

Nous nous réjouirons plus que jamais pour notre santé, nos forces, nos diverses activités, parce que notre joie est enracinée et fondée dans les souffrances et la mort de Notre Seigneur Jésus-Christ !

 

Le prix payé par Christ, qui a versé Son Sang pour nous, nous rend éternellement reconnaissants, que ce soit pour notre nourriture, nos vêtements, nos maisons, nos entreprises, nos emplois, nos médicaments ou nos traitements médicaux.

 

Car le prix qu’Il a payé à la croix nous procure bien plus que des bénédictions temporaires.

 

La reconnaissance nous aide à considérer et à utiliser ces bénédictions dans la perspective de la vie éternelle.

 

La reconnaissance nous aide à utiliser les dons de Dieu avec soin et de manière responsable, généreusement et avec miséricorde !

 

La reconnaissance nous aide à gérer nos dépenses courantes et à choisir nos loisirs d’une manière qui plaît au Seigneur.

 

La reconnaissance donne davantage de goût à notre dinde, nous permet de mieux apprécier notre verre de vin et fait de notre crème glacée un dessert plus spécial.

 

La reconnaissance rend notre célébration de l’Action de grâce plus significative.

 

Lorsque nous plaçons tous ces dons et toutes ces bénédictions à l’ombre de la croix de Christ, la Lumière de la Grâce de Dieu en Jésus-Christ rejaillit sur toutes ces célébrations. 

 

Amen,

 
 
 
William den Hollander,
pasteur Eglise Réformée Canadienne,
Ontario,
 
 
 
 
 
 
 
 

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Source : Ressources Chrétiennes.

 

 

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31 octobre 2015 6 31 /10 /octobre /2015 08:12
Jean Calvin, Lettre à l’Amiral de Coligny

Si nous reconnaissons combien nous sommes attachés au monde, il est bien vrai que nous devons en être détachés par les avertissements de Dieu.

 

Alors que restera-t-il de notre orgueil et de notre présomption ?

 

Il faut donc bien que Dieu nous humilie.

 

Comme nous sommes fort enclins par nature à nous exalter et à nous attribuer puissance et vertu si notre faiblesse ne nous est pas montrée à l’œil nu, nous nous croyons extrêmement forts et ne doutons pas de pouvoir surmonter toutes les difficultés qui pourraient advenir.

 

Après quoi, nous sommes si sûrs de nous que nous en arrivons à penser que nous nous débrouillons parfaitement sans la Grâce de Dieu.

 

Dieu nous afflige ?

 

Pensons à ce que nous étions en train d’oublier : à savoir que nous ne sommes que corruption et que vent ; au contraire, les hommes à qui tout réussit s’enivrent, s’égayent et vivent dans un tourbillon.

 

Dieu ne peut pas mieux rabattre notre outrecuidance qu’en nous montrant par expérience combien il y a en nous non seulement de faiblesse, mais même de fragilité.

 

Ainsi, Il nous afflige soit par le déshonneur, soit par la pauvreté ou la maladie ou la perte d’un parent ou tout autre malheur ; et aussitôt nous voilà abattus parce que nous n’avons pas en nous-mêmes la force de tenir bon.

 

Et alors, étant humiliés, nous apprenons à implorer Sa Force qui, Seule, nous fait résister et tenir ferme sous le poids de tels fardeaux.

 

Je vous prie de penser aussi que Dieu, en vous envoyant cette affliction [la captivité], a voulu vous retirer à l’écart pour être mieux écouté…

 

Car, vous savez bien, monseigneur, combien il est difficile au milieu des honneurs, richesses et puissants de ce monde, de Lui prêter l’oreille, parce qu’on est par trop distrait, de-ci de-là, et comme absent, jusqu’à ce qu’il use de tels moyens pour rassembler ceux qui sont à lui…

 

Et voilà pourquoi, monseigneur, je vous prie, puisque Dieu vous donne l’occasion de vous mettre à son école comme s’Il voulait vous donner un cours particulier en tête- à-tête, d’être bien attentif et de goûter mieux que jamais le suc de Son Enseignement ; et puisqu’elle nous doit être infiniment précieuse et aimable, employez-vous assidûment à lire Sa Sainte Parole pour en recevoir instruction et vous enraciner en la foi vive, afin d’être confirmé pour le reste de votre vie dans le combat contre toutes les tentations.

 

Jean Calvin,

Lettre à l’Amiral de Coligny

 

 

 

 

 

PRIÈRE

 

Quand tu veux éprouver notre âme, comme au creuset l’or ou l’argent, Tu nous fais traverser la flamme, tu fais déborder les torrents. Mais, Seigneur, tu maintiens nos têtes au-dessus des flots déchaînés, Dans le fracas de la tempête tu soutiens nos cœurs effrayés.

 

 

 

 

 

 

 

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Source :  www.ressourceschretiennes.com Aujourd’hui devant Dieu. Perspectives Réformées,

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31 octobre 2015 6 31 /10 /octobre /2015 07:54
Accepter nos épreuves avec foi par Jean Calvin,

Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par Notre Seigneur Jésus Christ, à qui nous devons d'avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l'espérance de la Gloire de Dieu. Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l'affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l'épreuve, et cette victoire l'espérance. Or, l'espérance ne trompe point, parce que l'Amour de Dieu est répandu dans nos coeurs par le Saint Esprit qui nous a été donné. (Romains 5:1-5 )

 

Nul n’a dûment renoncé à soi-même, sinon quand il s’est tellement résigné à Dieu qu’il souffre volontairement toute sa vie être gouvernée au plaisir d’icelui.

 

Celui qui aura une telle affection, quelque chose qu’il advienne, jamais ne se réputera malheureux, et ne se plaindra point de sa condition comme pour taxer Dieu obliquement.

 

Or combien cette affection est nécessaire, il apparaîtra si nous considérons à combien d’accidents nous sommes sujets.

 

Il y a mille maladies qui nous molestent assidûment les unes après les autres.

 

Maintenant la peste nous tourmente, maintenant la guerre, maintenant une gelée ou une grêle nous apporte stérilité et par conséquent nous menace d’indigence ; maintenant par mort nous perdons femme, enfants ou autres parents ; aucune fois le feu se mettra en notre maison.

 

Ces choses font que les hommes maudissent leur vie, détestent le jour de leur nativité, ont en exécration le ciel et la lumière, détractent [accusent injustement] Dieu et, comme ils sont éloquents à blasphémer, l’accusent d’injustice et de cruauté.

 

Au contraire, il faut que l’homme fidèle contemple, même en ces choses, la Clémence de Dieu et sa Bénignité Paternelle.

 

Pourtant, soit qu’il se voit désolé par la mort de tous ses prochains et sa maison comme déserte, si ne laissera-t-il point de bénir Dieu.

 

Mais plutôt se convertira à cette cogitation que, puisque la Grâce de Dieu habite en sa maison, elle ne la laissera point désolée ; soit que ses blés et vignes soient gâtés et détruits par gelée, grêle ou autre tempête et que par cela il prévoit danger de famine, encore ne perdra point courage et ne se mécontentera point de Dieu.

 

Mais plutôt persistera en confiance ferme, disant en son cœur : nous sommes toutefois de la tutelle du Seigneur, nous sommes les brebis de sa nourriture (Ps. 79:13).

 

Quelque stérilité donc qu’il y ait, il nous donnera toujours de quoi vivre.

 

Soit qu’il endure affliction de maladie, il n’en sera point abattu par la douleur pour s’en déborder en impatience et se plaindre de Dieu.

 

Mais plutôt, en considérant la Justice et Bonté du Père céleste, en ce qu'Il le châtie, il se réduira par cela à patience.

 

PRIÈRE

Du fond de ma détresse j’espère en Ta Parole, dans l’abîme où je suis, je compte, ô Mon Sauveur, à Toi Seul je m’adresse. Qu’elle éclaire et console et les jours et les nuits mon âme en sa frayeur. Mon Dieu, prête l’oreille, j’attends plus que la garde. Au cri de ma douleur n’attend l’aube du jour ; et que ma plainte éveille mon cœur vers Toi. Regarde avec pitié, Dieu Sauveur mon coeur qui cherche Ton Secours. 

 

Amen,

 

Jean Calvin,

Institution de la religion chrétienne,

 

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2 octobre 2015 5 02 /10 /octobre /2015 20:37
Canonisation – Panthéonisation : qui sont les saints ?... par le Pasteur Eric Kayayan,

La cérémonie de “panthéonisation" en présence du président de la République où les cendres de femmes ou hommes illustres dans l'histoire sont reçues avec les plus grands honneurs au Panthéon en signe de reconnaissance de la patrie pour leur action courageuse et/ou patriotique évoque immédiatement une version « laïque » ou « républicaine » de la canonisation de « saints » par un certain nombre d’églises (catholique romaine, orthodoxe russe ou grecque, apostolique arménienne etc.) 


 

Comment, en effet,  ne pas être frappé par l’analogie qui existe entre d’une part le long processus menant  à la sélection des personnes panthéonisées, l’insistance sur leurs vertus qui les distingue du commun des mortels,  la solennité avec laquelle le rituel est conduit, et d’autre part la manière dont les églises sus-mentionnées déclarent « saintes » des croyants qui ont,  non pas « bien mérité de la patrie terrestre »,  mais plutôt « bien mérité de la patrie céleste » ?

 

Il est évident qu’avec cette analogie, comme de fait avec beaucoup d’autres semblables, l’idéal républicain – aussi laïque qu’il se prétende – reste fortement influencé par cela même dont il tente de se distancier.

 

Souvent il ne fait qu’imiter ce qu’il pourfend  par ailleurs. 


Peut-être au fond que cette connivence de rituels et de sacralisation trouve sa source dans un héritage commun : celui des empereurs romains déifiés – à moitié, ou totalement – après leur mort, afin que le souvenir de leur vie et de leur rôle à la tête de l’État impérial continue à servir de ciment pour la préservation de cet État, lui-même divinisé.

 

Quoiqu’il en soit – et quelle que soit la forme de la reconnaissance collective que l’on témoigne à des hommes ou  des femmes qui ont servi la patrie terrestre de manière exceptionnelle – il est nécessaire de se poser la question de savoir qui sont les « saints » que tant d’églises pensent pouvoir mettre sur un piédestal spirituel après leur existence terrestre ?

 

Que signifie « être saint »

 

A qui s’applique ce mot si souvent employé dans la tradition chrétienne? 

 

Pour bien le comprendre, lisons quelques extraits de lettres écrites par l’apôtre Paul, dans la seconde partie de la Bible.  

 

Au début de ses lettres, Paul s’identifie et identifie également ceux à qui il adresse sa lettre. 

 

Par exemple, dans sa lettre aux chrétiens de Rome, il s’adresse à – je cite – :

 

tous ceux qui, à Rome, sont bien-aimés de Dieu, appelés à être saints”.  

 

Et il les salue au nom de Dieu de la manière suivante :

 

Que la grâce et la paix vous soient donnés de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ !”

 

Dans la première lettre aux Corinthiens, Paul adresse une salutation semblable à – je cite –  l’église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés dans le Christ Jésus, appelés à être saints avec tous ceux qui invoquent en tout lieu le nom de notre Seigneur Jésus Christ.”  

 

Je pourrais citer d’autres salutations de l’apôtre Paul, comme celle qui ouvre la seconde lettre aux Corinthiens :

 

Paul, apôtre du Christ Jésus par la volonté de Dieu, et le frère Sosthène, à l’église de Dieu qui est à Corinthe et à tous les saints qui sont dans l’Achaïe.”  

(Précisons que l’Achaïe était une région de la Grèce)


 

Quoi qu’il en soit, il est clair, au vu de ces passages de la Bible et de dizaines d’autres semblables, que les saints, ce sont tous les chrétiens, quels qu’ils soient, qui ont été appelés à croire en Jésus-Christ, mis à part pour former le peuple de Dieu et qui font partie de l’Église. 


 

Il suffit de lire la première lettre aux Corinthiens pour se rendre compte que ces nouveaux croyants étaient bien loin d’avoir atteint la perfection morale à laquelle ils étaient aussi appelés (lisez en particulier le chapitre 6, versets 9 à 11)


Mais, dans la seconde partie de la Bible,  leurs graves imperfections morales ne remettent pas en cause le fait qu’ils aient été mis à part, appelés à croire, donc sanctifiés par Dieu. 

 

Celui-ci les conduit par son Saint Esprit, donc Il les sanctifie progressivement en les appelant à l’obéissance à ses commandements, à un changement de vie qui rompt avec les pratiques païennes dont ils étaient coutumiers. 

 

Il en va de même deux mille ans plus tard, car l’appel de Dieu à croire en l’Évangile est adressé journellement à des myriades d’hommes et de femmes de par le monde. 

 

Toutes celles et tous ceux qui croient sincèrement sont donc les saints dont parle le Nouveau Testament. 


 

A vous toutes et tous aussi qui croyez s’adresse cette autre parole de l’apôtre Paul dans sa lettre aux chrétiens d’Ephèse :


 

Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers ni des gens de passage; mais vous êtes concitoyens des saints, membres de la famille de Dieu.  Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre de l’angle.”

 

 

Amen,

Pasteur Eric Kayayan,

Foi & Vie Réformées

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12 juin 2015 5 12 /06 /juin /2015 20:26
L'utilité des confessions de foi

Aujourd’hui, de nombreuses églises rejettent les confessions de foi, particulièrement parmi les milieux évangéliques.

 

Les confessions de foi sont quelque chose d’archaïque, disent-ils, qui ne correspond plus à ce qu’on attend de la foi à notre époque.

 

Le problème des chrétiens qui affirment cela est, à mon avis, qu’ils méconnaissent 2 choses principales :

 

- d’une part, ce qu’est vraiment la foi ;

 

- d’autre part, ce qu’est l’Eglise.

 

Notre foi doit avoir un contenu

 

Quand on leur demande ce qu’est la foi, ils répondent que c’est, d’une part, un vécu relationnel et, d’autre part, que cette foi nécessite la ferme conviction que Dieu existe.

 

La preuve que cette foi est authentique, c’est la façon dont le croyant la vit, disent-ils.

 

Cette définition n’est bien sûr pas fausse, mais elle est d’un côté assez subjective, car la foi est aussi une connaissance de la Révélation de Dieu.

 

Quand on parle de connaissance de Dieu, il n’est pas question d’une expérience mystique, car nous ne pouvons connaître de Dieu que ce qu’Il nous révèle au travers de sa Parole.

 

Cette connaissance présente un côté tout à fait objectif.


La foi, c’est principalement un ensemble de doctrines auxquelles nous croyons, qui nous sauvent si nous les retenons telles qu’elles nous ont été transmises.

 

L’épître de Jude la définit ainsi :

Mes chers amis, j’avais le vif désir de vous écrire au sujet du salut qui nous est commun. J’ai vu la nécessité de le faire maintenant afin de vous recommander de lutter pour la foi qui a été transmise une fois pour toutes à ceux qui appartiennent à Dieu. Jude 3

 

et l’apôtre Paul d’ajouter :

 

Mes frères, je vous rappelle la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée, que vous avez reçue et à laquelle vous demeurez attachés. C’est par elle que vous êtes sauvés si vous la retenez telle que je vous l’ai annoncée ; autrement vous auriez cru en vain. 1 Corinthiens 15:1-2

 

C’est cette connaissance qui produit l’assurance de la foi, lorsque le Saint-Esprit est à l’oeuvre dans un vrai croyant.

 

L’épître aux Romains souligne qu’afin d’être sauvé nous devons exprimer ce que nous croyons.

 

Le témoignage que nous devons rendre n’est pas l’affirmation que nous croyons mais de ce que nous croyons.

 

En effet, si de ta bouche, tu déclares que Jésus est Seigneur et si dans ton coeur, tu crois que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé, car celui qui croit dans son coeur, Dieu le déclare juste ; celui qui affirme de sa bouche, Dieu le sauve. Romains 10:9-10

 

Lorsque Jésus demande à Pierre ce qu’il pense à son sujet, ce dernier ne dit pas :

 

Jésus, je t’aime bien mais rend une belle confession de foi :

Simon Pierre lui répondit : Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant. Matthieu 16:16

 

Il n’existe pas de garantie absolue que quelqu’un qui fait une confession de foi correcte  est vraiment sauvé mais la probabilité qu’il soit sauvé est plus grande que pour quelqu’un qui ne sait pas articuler ce qu’il croit.

 

Certains diront maintenant: mais pourquoi écrire des confessions de foi alors que nous avons l’Ecriture ?

 

La Bible n’est-elle pas suffisante ?


Bien sûr  la Bible contient tout ce qui est nécessaire à la vie de la foi (1 Timothée 3:16), mais nous avons également besoin d’instruments qui nous permettent de résumer aussi son enseignement.

 

Les confessions de foi ont été conçues pour les chrétiens afin qu’ils puissent rendre témoignage correctement mais aussi afin de vérifier que ce qu’on leur enseigne sur la Bible est correct.

 

Une confession de foi conforte l’unité de l’Eglise

 

Les adversaires des confessions de foi disent que celles-ci divisent plus qu’elles ne rassemblent. 

 

Nous pensons au contraire que la confession d’une foi commune est importante pour maintenir l’unité de l’Eglise.

 

Les divisions pour raisons doctrinales se produisent souvent là où il n’y a pas de confession commune.

 

De plus, le risque est grand que les communautés sans confession de foi développent des enseignements non-bibliques.

 

Les confessions de foi ne sont bien sûr pas infaillibles comme l’Ecriture, mais elles peuvent être corrigées.

 

Lorsque c’est nécessaire, elles doivent cependant l’être par l’ensemble de l’Eglise.

 

Le danger aujourd’hui c’est que beaucoup d’églises voient les traditions comme quelque chose de négatif.

 

L’Eglise s’inscrit dans la continuité apostolique et une église qui ne s’inscrit pas dans cette tradition, court le danger de ne pas constituer l’Eglise.

 

L’attachement aux confessions de foi historiques est la preuve qu’une église est bien dans la lignée apostolique et donc qu’elle est bien chrétienne.

 

Les confessions de foi dans la Bible et dans l’Histoire

 

Les confessions de la foi ne commencent pas avec le Nouveau Testament; on en trouve déjà dans l’Ancien.

 

Le Sh’ma Israël est certainement la plus connue d’entre elles :

Ecoute, Israël, l’Eternel est notre Dieu, il est le seul Eternel. Tu aimeras l’Eternel ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta force. Deutéronome 6:4-5

 

Dans le Nouveau Testament nous trouvons de nombreuses confessions de foi.

 

Ces confessions de foi doivent être transmises et reconnues par l’ensemble du peuple de Dieu :

 

Je vous ai transmis, comme un enseignement de première importance, ce que j’avais moi-même reçu : le Christ est mort pour nos péchés, conformément aux Ecritures ; il a été mis au tombeau, il est ressuscité le troisième jour, comme l’avaient annoncé les Ecritures. 1 Corinthiens 15:3-4

 

Voici ce que nous reconnaissons ensemble :

 

il est grand le secret du plan de Dieu, le Christ, qui fait l’objet de notre foi. Il s’est révélé comme un être humain, et, déclaré juste par le Saint-Esprit, il a été vu par les anges. Il a été proclamé parmi les non-Juifs. On a cru en lui dans le monde entier. Il a été élevé dans la gloire.1 Timothée 3:16

 

L’histoire de l’Eglise est pleine de confessions et de crédos.

 

Nous en citons ici quelques uns :

 

- Des crédos communs à tous les chrétiens sont par exemple : le Symbole des apôtres et le Symbole de Nicée Constantinople sur la personne de Jésus-Christ (325).

 

- Chez les chrétiens réformés, nous trouvons sur le continent les trois formes de l’unité : le Catéchisme de Heidelberg (1563), la Confessio Belgica (1566) et les Canons de Dordrecht(1619) 

 

- Chez les réformés anglo-saxons la Confession de foi de Westminster (1646), 

 

- Les réformés baptistes (Spurgeon, John Newton) ont la confession dite de 1689.

 

- Enfin les Luthériens ont la Confession de foi d’Augsburg (1530).

 

 

 

 

Jean-Louis Goiran,

Bible

Croix Huguenote

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : Le Cep,

 

(nota : les confessions de Foi de Refuge Protestant sont  la Confession de Foi de la rochelle,  la Confession de foi de Westminster, le Catéchisme de Heidelberg,  les Canons de Dordrecht, la Confessio Belgica , ainsi que le Symbole des apôtres et  de Nicée

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31 mai 2015 7 31 /05 /mai /2015 18:46
Confession de l'homme selon le coeur de Dieu par Charles Spurgeon,

"J'étais stupide et sans intelligence, j'étais à ton égard comme les bêtes. Cependant je suis toujours avec Toi." (Psaume 73-22/23)

N'oublions pas qu'il s'agit ici de la confession de l'homme selon le coeur de Dieu.

En nous parlant de sa vie intérieure, il écrit :

"J'étais stupide et sans intelligence."

Le mot "stupide" signifie ici davantage que dans la langue ordinaire.

Dans un verset précédent, David écrit :

"Je portais envie aux insensés (même mot), en voyant le bonheur des méchants" (Verset 3).

Cela nous montre que la folie qui occupait sa pensée contenait du péché.

Il se qualifie ainsi de "stupide", et le déclare sans ambages.

Il ne pouvait pas dire toute l'étendue de sa stupidité.

Il s'agissait d'une folie pécheresse, condamnable à cause de sa perversité et de son ignorance obstinée, et que le prétexte de la faiblesse ne pouvait excuser.

Il semble en effet avoir envié la prospérité présente des impies, tout en oubliant la terrible fin qui attend tous ceux qui leur ressemblent.

Sommes nous meilleurs que David, pour nous appeler sages ?

Prétendrions nous avoir atteint la perfection, ou la verge de Dieu nous a-t-elle châtiés au point de nous débarrasser de tout notre entêtement ?

Ce serait vraiment de l'orgueil que de dire pareille chose !

Si David était stupide, conbien devrions nous l'être à nos propres yeux, si seulement nous pouvions nous voir en réalité !

Regardons en arrière, ami(e) croyant(e), et pensons à la façon dont nous avons douté de Dieu, alors qu'Il faisait preuve de tant de fidélité à notre égard.

Pensons à notre cri rebelle quand, au travers de l'affliction, Il nous a ouvert la porte vers de plus grandes bénédictions.

Pensons aux nombreuses occasions où nous avons lu les promesses dans l'obscurité, où nous nous sommes mépris sur Ses Actions, et où nous avons écrié :

"C'est sur moi que tout retombe !", alors qu'en fait..., toutes choses concouraient pour notre bien !

Pensons à la fréquence avec laquelle nous avons préféré le péché en raison de ses plaisirs, alors qu'il produisait pour nous une racine d'amertume !

Sans conteste, si nous connaissons notre propre coeur, nous nous reconnaîtrons coupables de cette stupidité pécheresse.

Et, possédant la conscience de cette "stupidité", nous devons adopter comme nôtre la résolution que prit David en conséquence :

"Tu me conduiras par Ton Conseil" (Verset 24).

Cependant, car, en dépit de toute la stupidité et ignorance que David venait de confesser à Dieu, il n'en est pas moins sauvé, accepté et assurément béni par la Présence Continuelle de Dieu.

Pleinement conscient de son propre état de péché, de la tromperie et de la bassesse de sa nature, il chante cependant, dans un élan merveilleux de foi :

"Cependant, je suis toujours avec Toi." (Verset 23)

Ami(e) Croyant(e), il nous faut nous associer à la confession du psalmiste et dire avec lui :

"Cependant, puisque j'appartiens à Christ, je suis toujours avec Dieu !"

Cela veut dire, continuellement dans Son Esprit.

Il pense toujours à moi pour me faire du bien.

Continuellement devant Ses Yeux, les yeux du Dieu qui ne dort jamais, mais qui veille sans cesse à mon bien-être.

Continuellement dans Sa Main, de sorte que nul ne peut m'en arracher.

Continuellement sur Son Coeur, placé là comme un mémorial, de même que le souverain sacrificateur portait sans cesse les noms des douze tribus sur sa poitrine.

"Tu penses toujours à moi, Ô Dieu ! Les entrailles de Ton Amour s'émeuvent continuellement à mon égard. Tu orientes toujours la Providence à mon profit. Tu m'as placé comme un bandeau autour de Ton Bras. Ton Amour possède la force de la mort, et les fleuves ne peuvent l'éteindre ou l'engloutir."

Quelle surprenante grâce !

"Tu me vois en Christ et, bien que haïssable en moi même, Tu me vois recovert par les habits de Christ et lavé en Son Sang. Tu m'acceptes ainsi en Ta Présence, et je demeure continuellement en Ta Faveur, "toujours avec Toi"."

Voilà une consolation pour l'âme éprouvée et affligée.

Les tempêtes nous contrarient au dedans, mais regardons le calme qui règne au dehors.

"Cependant" ; ô disons le en notre coeur, et saisissons nous de la Paix que cela donne ! :

"Cependant je suis toujours avec Toi !".

Amen,

 

Charles Haddon Spurgeon,

Pasteur Baptiste Réformé

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25 mai 2015 1 25 /05 /mai /2015 21:13
Etre un homme et une femme spirituelle selon le coeur de Dieu par le pasteur Kayayan de Vie & Foi Réformées

Que veut dire: être un homme ou une femme spirituel(le) ?

Est-ce que c’est être quelqu’un qui se désintéresse des choses pratiques ou de la réalité matérielle ?

Ce n’est pas le sens qu’en donne la Bible en tout cas.

Quand on lit attentivement la Bible, on découvre que l’homme ou la femme spirituel(le) c’est avant tout quelqu’un qui cherche à envisager tous les aspects de l’existence en se soumettant à ce que Dieu révèle dans sa Parole et en lui faisant entièrement confiance.

Oui, cela veut dire bien sûr que cette personne a la certitude que Dieu a parlé aux hommes au cours de l’histoire, qu’Il s’est manifesté à eux, qu’Il leur a parlé de sa présence et de son plan pour eux, car Il est leur Créateur et le Seul qui puisse les sauver de leur misère.

Et effectivement, une personne qui est spirituelle au sens qu’en donne la Bible reconnaît que l’humanité tout entière est dans un état de grande misère et qu’elle a besoin d’un salut préparé pour elle.

L’humanité est incapable de se sauver par elle-même, elle ne fait qu’aggraver sa condition, en dépit de tous ses efforts pour s’en sortir par des plans sociaux, politiques ou économiques, voire même par des programmes de régénération morale.

Elle ne fait que tomber de Charybde en Scylla, même lorsqu’elle semble pouvoir se targuer de succès temporaires.

Une personne spirituelle, au sens biblique, n’est donc pas quelqu’un qui est très attiré par les choses invisibles, par l’invocation des esprits, ou l’évasion de ce monde corrompu et plein de misère.

Car si je reste confronté à moi-même, à mes fantaisies spirituelles, si je me laisse guider uniquement par mon for intérieur et si je mets toute ma confiance en mes propres capacités à trouver ce que je cherche, sans rechercher d’autre interlocuteur que moi-même, je ferai tôt ou tard face au néant, à ma finitude, à mes échecs.

Il est même fort possible que je sombre dans l’occultisme et dans toutes sortes de pratiques complètement destructrices.

C’est d’ailleurs le cas de nos jours d’innombrables gens qui se font souffrir et font souffrir leurs proches en sombrant dans une spirale infernale.

Pour la Bible, une personne spirituelle c’est quelqu’un qui réforme constamment sa vie et son regard sur tous les aspects de l'existence à la lumière de la Parole divine.

Ce faisant il ou elle met sa foi et son espérance en celui qui a été envoyé par le Père céleste pour régner sans partage sur ce monde : son Fils Jésus-Christ, devenu être humain, comme nous, pour servir de médiateur parfait entre Dieu et les hommes.

Sa vie divine, son Esprit, est offert à tous ceux qui croient en lui.

C’est par l’œuvre parfaite qu’il a accomplie durant son passage sur terre que vous pouvons oui devenir une personne véritablement spirituelle.

Amen,

Eric Kayayan,

Pasteur Protestant Réformé

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. Source : Foi & Vie Réformées .

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24 mai 2015 7 24 /05 /mai /2015 20:42

"En Passant ton ciseau sur la pierre, tu la profanerais." Exode 20-25

Il fallait construire l'autel de Dieu avec des pierres non taillées, de façon à ce que l'on ne puisse y voir aucune trace de l'habileté et du travail de l'homme.

La sagesse humaine se plaît à tailler et arranger les doctrines de la croix en un système plus artificiel et acceptable aux goûts dépravés de la nature déchue.

Mais, au lieu d'améliorer l'Evangile, la sagesse de la chair le pollue au point où il devient "un autre évangile" et où il cesse d'être la Vérité de Dieu.

Tous les changements et altérations apportés à la Parole même de Dieu sont des souillures et des pollutions.

Le coeur orgueilleux de l'homme insensé a grand désir de toucher à la justification de l'âme devant Dieu.

On rêve de préparation pour recevoir Christ ; on se confie dans les humiliations et la repentance ; on revendique les bonnes oeuvres, et l'on se vante beaucoup de capacités naturelles.

Par tous les moyens, on cherche à appliquer des instruments humains à l'Autel de Dieu.

Il serait bon pour l'homme pécheur de se souvenir que, loin d'amener l'oeuvre du Seigneur à la perfection, ces confiances dans la chair ne font que la polluer et la déshonorer.

Seul le Seigneur doit être exalté dans l'oeuvre de l'expiation et de la réconciliation.

Il ne faut accepter aucune trace du marteau et du burin de l'homme.

Un blasphème inhérent repose dans le désir d'ajouter quoi que ce soit à ce que Jésus déclara sur la croix être parfait, ou à vouloir améliorer ce qui donne déjà toute satisfaction à l'Eternel.

Pécheur tremblant, rangez vos outils et tombez à genou en une humble supplication.

Acceptez que le Seigneur Jésus soit l'Autel de votre expiation, et reposez vous en Lui Seul.

Beaucoup de ceux qui professent la foi peuvent prendre ce texte aujourd'hui comme un avertissement quant aux vérités qu'ils croient.

Il y a beaucoup trop d'efforts parmi de nombreux chrétiens pour amener les vérités de la Révélation Divine à s'arranger et se réconcilier.

Il s'agit ici d'une forme d'irrespect et d'incrédulité, contre laquelle il faut lutter.

Acceptons la Vérité telle que nous la trouvons.

Réjouissons nous de ce que les doctrines de la Parole de Dieu sont des pierres non taillées, et qu'elles conviennent ainsi d'autant mieux à la construction de l'Autel du Seigneur.

Amen,

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Charles Spurgeon,

Pasteur Baptiste Réformé

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Charles Spurgeon

" J'avoue que je donnerais à peine un penny pour tout salut que je pourrais perdre. La vie éternelle est la chose dont nous avons besoin, la Vie de Dieu, qui ne peut jamais changer ou être enlevée de nous, et c'est ce qui est donné à toutes celles et ceux qui croient en Jésus Christ."

Car, lorsque que nous étions
encore sans force,
Christ, au temps marqué,
est mort pour des impies
 (Romains 5-6)

Croix Huguenote

  Une femme oublie-t-elle

l'enfant qu'elle allaite ?

... Quand elle l'oublierait,

Moi je ne t'oublierai point.

Voici, je t'ai gravée sur mes mains

Esaïe 49.16

Croix Huguenote 

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