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Vie Protestante Réformée

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Jean Calvin

"Puisque Dieu, par conséquent, nous justifie par la Médiation du Christ, Il nous Acquitte, non pas par l'aveu de notre innocence personnelle, mais par une imputation de la justice ; de sorte que nous, qui sommes injustes en nous-mêmes, sommes considérés comme Justes en Jésus Christ."

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à l'homme sans asile.

Soyez heureux de partager ;

ne maltraitez pas l'étranger qui,

rongé de chagrin, sur vos terres s'exile...

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6 mars 2021 6 06 /03 /mars /2021 20:27
Nous ne pouvons approcher de Christ sinon étant tirés par l’Esprit de Dieu (Jean Calvin)

 

Nous sommes empêchés de comprendre les mystères de Dieu lesquels ne sont point révélés sinon aux petits.

 

Même ce n’est point la chair et le sang qui les révèle et l’homme naturel n’est point capable d’entendre les choses spirituelles.

 

Mais au contraire ce lui est folie de la doctrine de Dieu d’autant qu’elle ne peut être connue que spirituellement.

 

Par conséquent l’aide du Saint-Esprit nous est en cet endroit nécessaire, ou plutôt il n’y a que sa seule vertu qui règne ici.

 

Il n’y a nul homme qui ait connu le secret de Dieu ou ait été son conseiller ; mais l’Esprit enquiert de tout, jusqu’aux choses cachées, par lequel nous connaissons la volonté de Christ.

 

Comme donc nous ne pouvons approcher de Christ, sinon étant tirés par l’Esprit de Dieu, aussi quand nous sommes tirés nous sommes totalement ravis par dessus notre intelligence.

 

Car l’âme, étant par lui illuminée, reçoit quasi un œil nouveau pour contempler les secrets célestes de la lueur desquels elle était auparavant éblouie.

 

Par ainsi, l’entendement de l’homme étant éclairé par la lumière du Saint-Esprit commence lors à goûter les choses qui appartiennent au Royaume de Dieu, desquelles il ne pouvait auparavant avoir aucun sentiment.

 

Grâce à quoi notre Seigneur Jésus-Christ, combien qu’il déclare les mystères de son Royaume très bien et proprement aux deux disciples dont fait mention s. Luc (Luc 22), toutefois cela ne sert de rien jusqu’à ce qu’il ouvre le sens pour entendre les Écritures.

 

En cette manière, après que les Apôtres ont été instruits de sa bouche divine, encore est-il besoin que l’Esprit de vérité leur soit envoyé, lequel donne entrée en leurs entendements à la doctrine qu’ils avaient reçue des oreilles auparavant.

 

La Parole de Dieu est semblable au soleil, car elle reluit à tous ceux auxquels elle est annoncée ; mais c’est sans efficace entre les aveugles.

 

Or nous sommes tous aveugles naturellement en cet endroit, par conséquent elle ne peut entrer en notre esprit sinon que l’Esprit de Dieu, qui est le maître intérieur, lui donne accès par son illumination. 

 

Il reste en après que ce que l’entendement a reçu soit planté dedans le cœur.

 

Car si la Parole de Dieu voltige seulement en la tête, elle n’est point encore reçue par la foi.

 

Mais alors, sa vraie réception quand elle a pris racine au profond du cœur pour être une forteresse invincible à soutenir et repousser tous assauts des tentations.

 

Or, s’il est vrai que la vraie intelligence de notre Esprit soit illumination de l’Esprit de Dieu, sa vertu apparaît beaucoup plus évidemment en une telle confirmation du cœur. 

 

Jean Calvin

Jean Calvin

Institution IV, p. 203-204

 

 

 

Bible
Croix Huguenote

 

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14 février 2021 7 14 /02 /février /2021 19:25
Nous étions autrefois tiré d'Ephésiens 2

1

 

Nous étions autrefois éloignés de Dieu,

Appelés infidèles et sans espérance,

Privé du droit de cité, nous étions tous étrangers,

Aux alliances de la Promesse.

Nous étions étrangers par toutes nos œuvres,

Par toutes nos pensées, ennemis de Dieu

Egarés par l'ignorance et notre cœur endurci, 

Nous étions dignes d'être haïs.

 

Refrain

 

Mais par le sang de jésus,

Nous avons tous été rapprochés,

Le mur d'inimitié a été renversé.

Jésus vient annoncer la Paix

A tous ceux qui étaient loin.

Nous ne sommes plus des étrangers.

Nous sommes tous citoyens,

Habitants de la Maison de Dieu,

Edifiés sur le Roc, le Seigneur  jésus christ,

Nous sommes tous Héritiers 

Formant un même Corps en Jésus Christ

Et nous participons à la même Promesse par l'Evangile

 

2

 

Nous étions des brebis bien loin du troupeau

Nous n'avions pas reçu la Miséricorde,

Nos cœurs étaient arides, nos regards étaient privés

de la lumière de l'Evangile

 

Refrain

 

Mais par le sang de jésus,

Nous avons tous été rapprochés,

Le mur d'inimitié a été renversé,

jésus vint annoncer la Paix

A tous ceux qui étaient loin,

Nous ne sommes plus des étrangers,

Nous sommes tous Citoyens,

Habitants de la Maison de Dieu,

Edifiés sur le Roc, le Seigneur Jésus christ,

Nous sommes tous Héritiers,

Formant un même Corps en Jésus Christ,

Et nous participons à la même Promesse par l'Evangile

 

Ephésiens 2

 

Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l'air, de l'esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion.

Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres...

Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ c'est par grâce que vous êtes sauvés ; il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ, afin de montrer dans les siècles à venir l'infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ.

Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi.

Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu.

Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie.

Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions. 

C'est pourquoi, vous autrefois païens dans la chair, appelés incirconcis par ceux qu'on appelle circoncis et qui le sont en la chair par la main de l'homme, souvenez-vous que vous étiez en ce temps-là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde.

Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ.

Car il est notre paix, lui qui des deux n'en a fait qu'un, et qui a renversé le mur de séparation, l'inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix, et de les réconcilier, l'un et l'autre en un seul corps, avec Dieu par la croix, en détruisant par elle l'inimitié.

Il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près ; car par lui nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même Esprit. 

Ainsi donc, vous n'êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors ; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu.

Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire.

En lui tout l'édifice, bien coordonné, s'élève pour être un temple saint dans le Seigneur.

En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit.

Bible Huguenote
Croix Huguenote

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Découvrez la production musicale de la Chorale Protestante Timothée, le but étant qu’elle soit avant tout inspirée par la Parole de Dieu et à son service. Les voix accompagnées des instruments expriment la foi chrétienne et cherchent à communiquer une grâce à ceux qui l’écoutent. Les interprètes sont des membres de l’équipe de la maison d’accueil d’Anduze ainsi que des assemblées du Gard et de l’Hérault. Réunie régulièrement pour des répétitions, la chorale participe occasionnellement aux cultes et réunions d’Églises, sollicitée également à l’occasion d’événements particuliers dans les temples des Cévennes ou ailleurs. si vous souhaitez entendre et/ou acheter leurs CD,

cliquer sur le lien ci-dessous.

chants mission protestante timothée

https://www.avecdescrisdejoie.fr/

 

 

Mission Timothée Œuvre Protestante

 

 

Mission Timothée, Œuvre Protestante

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1 janvier 2021 5 01 /01 /janvier /2021 10:34
Bonne année en Christ

En cette nouvelle année,

Refuge Protestant

vous souhaite

tous ses vœux les meilleurs.

Que la Grâce et la Paix 

dans Notre Sauveur et Seigneur Jésus Christ

vous entoure tout au long de celle ci

pour vous et vos proches.

 

Que Dieu vous bénisse !

 

Très belle et bonne année 2021 !

 

Jésus Christ est le même

hier, aujourd'hui et éternellement. 

(Hébreux 13-8)

Tasse Refuge Protestant

 

Nouvelle année, même Jésus. Il est le même hier, aujourd'hui et pour toujours. Reposez-vous et comptez sur Lui Seul.

 

Rev. Chris Larson Ligonier Ministries

Rév. Chris Larson 

Président & CEO, à Ligonier Ministries

 

 

 

 

Le principal motif d'allégresse et de joie est lorsque Dieu rétablit pour nous une pure et saine doctrine ; car aucune pénurie de froment ne devrait nous terrifier et nous alarmer autant qu'une pénurie de la Parole.

 

Jean Calvin Refuge Protestant

Jean Calvin,

Ne chanterai-je pas de tout mon cœur à Celui qui me rend si heureux ? **

Ne chanterai-je pas de tout mon cœur à Celui qui me réjouit tant ? Car je ne vois rien en toutes choses que Son Affection. Le rythme cardiaque de la vie n'est-il pas l'Amour de Mon Seigneur ? L'Amour porte de plus en plus ceux qui se donnent au service de Dieu. Toutes choses ont leur temps, mais l'Amour de Dieu est Eternel. Parce que Tu fais brûler mon cœur, parce que Tu M'aimes Tellement, Seigneur, je lève les mains vers Toi : Père, voici, je suis Ton Enfant. Donne moi Ta Grâce de Te Servir ici et maintenant ; Ô Dieu qui es Amour, je désire me tenir près de Toi toute ma vie, jusqu'à ce qu'après ce temps sur terre, je t'aime enfin pour Toujours au Ciel. Amen,

 

Lecture 

Psaumes 103, 104 & 146 / Psaume 119,96 / Ecclésiaste 3 / Psaume 103,17 / Esaïe 40, 6-8 / 1 Pierre 1,24 / Psaume 139 /Psaume 17.8; 36.8 ; 57.2 ; 61.5 ; 91.4 ; Matthieu 23:37

Reform Church

 

Tout Seigneur t'appartient **

Toutes choses sont à Toi, ô Dieu, de Toi Seul sont les bénédictions que je souhaite en prière. Ton Amour et Ta Fidélité m'entoure. Tu veux m'entourer d'Amour Sage et Tendre, et tout le bien que nous ayons jamais reçu, c'est de Toi Seul Seigneur. Tu m'as appelé à la Vie pour Ta Gloire ; Tu m'as donné Ta Parole pour mon salut ; Tu m'as guidé avec frénésie, et Tu m'as élevé une corne de salut préparée par Toi. Avant de Te demander quoi que ce soit, Tu as considéré mon besoin avant de me plaindre. Tu nous aides à porter notre fardeau, Tu nous soutiens à chaque pas, même dans les pires fléaux, Tu es Notre Dieu qui nous sauve. Ô combien Tu Connais tous mes besoins auxquels Tu réponds si fidèlement ! Tu ne donnes pas une pierre pour du pain, ni un serpent pour du poisson. Qui fuit vers Toi, que Tu n'aides pas ? Tu rends un pécheur requis* (*Demandé, exigé comme nécessaire, être conforme à ce qui est demandé pour telle chose.)  avant qu'il ne s'enfuie vers Toi.  Tu guéris ô Jésus dans Tes Plaies, Tu Réconfortes même dans le malheur, et sous tous les coups, Tu donnes Ta Paix à mon cœur. Oh quelle Gloire a été trouvée, Ta Bénédiction de Grâce envoyée aux perdus à Bethléem ! Tu m'as vaincu dans mes péchés, et Christ pour moi a porté ses blessures sur le Golgotha. Oh ! Puis-je T'aimer comme Tu M'aimes ! Qu'une Sainte Crainte me conduise, Conduis-moi comme Ton Enfant ! Daigne permettre de gagner ces Richesses de Toi que ni la rouille ni la teigne ne dévorent, et que mes sens ne soient jamais aveuglés par un vain regard ! Je T'honorerai à jamais, ô Dieu de Majesté ! O Seigneur des Seigneurs, Toi qui es La Bonté Eternelle, tout mon cœur veut T'être consacré. Que me manquerai-je, quand Ta Main me Conduit ? Il n'y a rien à désirer, à part Ta Gloire ! Amen,

 

Refuge Protestant

 

Fais-moi dès le matin entendre ta bonté ! Car je me confie en toi. Fais-moi connaître le chemin où je dois marcher ! Car j'élève à toi mon âme. (...) Auprès de toi je cherche un refuge. Enseigne-moi à faire ta volonté ! Car tu es mon Dieu. Que ton bon esprit me conduise sur la voie droite !  (Psaume 143 :8-10)*

.*Merci à Jacky Barbier pour le partage de ce verset ce 1er janvier 2021

 

 

 

Bible Huguenote
Croix Huguenote

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** La source même des endroits n'engagent pas sur certains domaines Refuge Protestant du point de vue doctrinal ou autres, ces sources trouvées pour la connaissance de chants communs restent libres & responsables pour eux-mêmes de leur contenu et direction.

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23 décembre 2020 3 23 /12 /décembre /2020 18:18
Noël, l'espoir pour les désespérés !

Noël - l'espoir pour les désespérés

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Jésus dit : " Venez à moi, tous ceux qui travaillent et sont lourds en charge, et je vous donnerai le repos." (Matthieu 11:28)

Le sang de Jésus-Christ parle aux gens à qui rien d'autre ne parle.

 

Le sang du Christ ne donne Son Invitation qu'à certaines personnes.

 

A qui l'Invitation de la croix du Christ est elle adressée ?

 

Il s'agit de ceux vivant d'échecs, ces gens qui savent qu'ils ont mal tourné, ces gens qui sont remplis d'un sentiment de honte, les gens qui sont fatigués et malheureux dans la lutte.

 

Jésus dit : " Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai le repos." (Matthieu 11-28)

 

Il parle de gens qui travaillent pour vivre une propre, bonne et saine vie.

 

C'est ce que cela signifie en travaillant et en étant lourd en charge - la Loi de Dieu, les Commandements, les idéaux moraux.

 

Vous avez essayé, sué et jeûné, mais vous avez échoué misérablement.

Est-ce que vous pensez que tout dans votre vie est un échec, que tout est sans espoir ?

 

Est-ce que vous vous méprisez et ne vous sentez pas bien ?

 

Fatigué, désespéré, et au-dessus de tout, triste et misérable !

 

Rien ne peut vous réconforter.

 

Les plaisirs du monde se moquent même de vous.

 

La vie vous a déçu, et vous êtes triste, malheureux, et en plus de tout cela, vous avez un sentiment de culpabilité en vous.

 

Votre conscience vous harcèle, et vous savez que vous êtes indigne ; vous savez que votre vie est un échec cuisant ; vous savez  qu'il n'y a pas d'excuse, vous vous savez coupable.

 

Mais encore pire, vous savez que vous êtes impur, vous savez que votre cœur est impur.

 

Car c'est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols et tout le reste. (Matthieu 15-19)

 

Le cœur est le problème, et vous en êtes venu à constater que vous êtes pourri, qu'en vous il n'y a rien de bon.

 

Malheureux, dites-vous, qui me délivrera ? 


Et ensuite, en plus de tout cela, vous êtes envahi par un sentiment de peur.

 

Vous avez peur de la vie, vous avez peur de vous-même et de vos propres faiblesses, vous avez peur de demain.

 

Vous avez peur de la mort, vous savez que cela arrive et vous ne pouvez rien faire à ce sujet.

 

Oh, qu'est-ce qu'il y a au-delà ? Les pensées viennent à vous de ce " voyage inconnu à partir duquel aucun voyageur ne revient. "

 

La mort approche, arrive, et vous êtes là, vous ne pouvez rien faire, vous vous sentez coupable, pleins de peur envers Dieu, du jugement, de l'enfer, la terreur et l'alarme vous possèdent.

 

Vous vous sentez totalement sans espoir, sans défense, complètement impuissant. 

 

Vous avez essayé si souvent, seulement pour échouer.

 

Vous avez pris vos résolutions, mais vous ne les avez jamais gardées...

 

Vous vous dites, je ne suis pas bon, je suis damné, je suis perdu, je suis indigne, je suis une masse de pollution.

 

" Oh, misérable homme que je suis ! " en moi ( c' est-à-dire dans ma chair ) n'habite aucune bonne chose" (Romains 7:24, 18).


Et c'est ce qui est chose incroyable avec la Croix de Christ.

 

Cela arrive à une telle personne, et c'est à elle plus que tout autre, je dirai même, au-dessus de tous les autres, qu'elle apporte Sa Gracieuse et Sa Glorieuse Invitation.

 

Qu'est-ce que cela vous dit ?

 

Je ne parle pas à des personnes auto-satisfaites et pieuses en ce moment, convaincu que vous vous êtes vu dans toute l'horreur de votre auto-duperie.

 

Je parle bien à ceux qui sont sur le terrain, qui traînent, rampent dans leur impuissance totale, avec la culpabilité et le sentiment d'impureté et de honte, ayant perdu leur chasteté, leur pureté, leur moralité, leur tout.

 

Pour quelqu'un comme cela, je dirais : " vous qui êtes loin, la Croix vous parle avec sympathie." 

 

Cet homme (Jésus-Christ) mourant sur cette croix était connu comme l'ami des publicains et des pécheurs.

 

Il a été honni et insulté par les "bons" et les "religieux" parce qu'Il s'est assis, a mangé et bu avec des publicains et des pécheurs. Christ avait de la sympathie.


Mais pas seulement cela, Christ vous dira qu'Il est prêt à vous accepter.

 

Le monde "retrousse sa jupe" et passe. Il vous laisse seul, il ne veut pas s'associer avec vous, vous êtes descendu, tombé, vous appartenez aux ordures et aux caniveaux, et le monde est trop "respectable" pour avoir un quelconque intérêt pour vous.

 

MAIS en voici un (Jésus-Christ) qui est Prêt à vous recevoir et à vous accepter.

 

En voici un avant tout qui vous donne le Repos.

 

Christ promet, en disant : "Venez à moi, vous tous qui travaillez et êtes chargés, lourds, et je vous donnerai le repos" -

 

Fin à cette lutte vaine, futile et inutile.

 

"Asseyez-vous" dit-Il, "et écoutez Mon Sang coulant pour vous est en train de parler. "

 

"Arrêtez, abandonnez vos activités. Tout comme vous êtes, Je suis Prêt à vous Recevoir ; dans vos guenilles, dans votre crasse et saleté, dans votre bassesse - reposez-vous enfin !"


Qu'est-ce qu'il y a d'autre ? Pardon, Le Pardon.

 

La Croix de Jésus-Christ parle de Pardon, de Pardon ! De Joie et de Paix avec Dieu.

 

Il vous dit que Dieu est Prêt à vous Pardonner ; le Sang de Jésus-Christ vous dit ça.

 

Il dit : " Écoutez-moi, votre péché a été puni. Je suis ici (sur la croix) parce que c'est la punition du péché. Écoutez-Moi, dit le sang de Jésus-Christ. Mon Sang a été versé pour que vous puissiez et soyez Pardonné, Pardonné, en Paix avec Dieu."

 

Oh, Dieu merci, il y a aussi une Purification ici.

 

Lorsque vous sentez votre bassesse et que vous voyez les imperfections et les taches de l'iniquité sur vous, vous apprenez que :


Il y a une fontaine remplie de sang,
Tiré des veines d'Emmanuel,
Et les pécheurs plongés sous ce flot, sous cette inondation,
Perdent toutes leurs taches de culpabilité.

Le voleur mourant s'est réjoui de voir,
Cette Fontaine dans son jour ;
Et moi, aussi vil que lui,
Lavé de tous mes péchés.


 

C'est ce que dit le Sang de Jésus-Christ.

 

Pour que cela vous dise que dans votre misère, de votre misère ! Vous pouvez avoir de la Joie, de la Beauté au lieu des cendres.

 

Vous serez une Nouvelle Nature. vous aurez ENFIN un Nouveau Départ dans la Vraie Vie.

 

Il vous donnera la capacité et force pour résister à tout ce qui vous a fait tomber, abattu, et Il vous donnera ENFIN un espoir Éternel.

 

Le Sang de Jésus-Christ dit que le fils de Dieu a Porté Toute votre punition, que tout ce qui se tenait, se trouvait entre Dieu et vous pardonner a été enlevé.

 

Que Dieu vous pardonne tout, librement et immédiatement.
 

La Croix de Jésus-Christ annonce un Don Gratuit de Pardon, de Réconciliation et de Restauration, ainsi que Tout ce dont vous avez besoin : une Nouvelle Vie dans le Christ et une Espérance Éternelle tout à la fois.

 

Tout vient de cette Personne Bénie, dont le Corps a été brisé et dont le Sang a commencé à couler, sur la croix.

 

Il vous Invite, Il vous Appelle. Vous L'entendez, êtes-vous prêt ?

Mais oh, dit quelqu'un, tu n'as aucune idée de ce que je suis, tu n'as aucune idée de ce que j'ai fait, tu n'as aucune idée de ce que j'ai été.

 

Mais mon cher ami, vous n'êtes pas le premier à avoir dit ça.

 

Un homme a écrit un hymne que l'on chante souvent, et il le présente ainsi :


" si je Lui demande de me recevoir, va-T-Il me dire non ? 
Va-t'-Il vraiment me recevoir si je Lui demande de me recevoir, ou va-t'-Il me dire non ? 
C'est la réponse : 
" pas avant que la terre et pas avant que le ciel ne disparaisse".
Encore une fois, vous demandez :
" trouver, suivre, garder, lutter,
Est-ce qu'Il est sûr de bénir ? ' 
Voici à nouveau la réponse :
Des Saints, des Apôtres, des Prophètes, des Martyrs, des Martyrs, des Martyrs,
Répondez  "oui".

Certains des plus grands saints que l'Eglise ait jamais connus étaient autrefois des pécheurs ignobles, vils et odieux, mais ils ont entendu l'Invitation venant du Sang de Jésus-Christ coulant pour eux, ils L'ont cru, et ils ont trouvé que c'était vrai.

 

Donc trouver, suivre, garder, se battre, est-ce qu'Il est sûr de Bénir ? Voici la réponse.

 

Non seulement la Parole de Dieu le dit, non seulement Le Sang de Jésus-Christ le dit, mais également les saints des siècles le disent :

 

" les Saints, les Apôtres, les Prophètes, les Martyrs, la réponse est  " oui ".

 

Faites-Lui confiance. Il n'a jamais Brisé et Rompu Sa Parole ; Il n'a jamais perdu, ni ne revient ou repris Sa Promesse.

 

Croyez !

Il est écrit : "le Sang de Jésus-Christ Son Fils nous Purifie de tous les péchés" (1 Jean 1:7).

 

Je vous demande donc de vous joindre à l'auteur de l'hymne pour dire :

J'entends Ta Voix de Bienvenue,
Qui m'appelle, Seigneur, à Toi,
Pour Purifier dans Ton Sang Précieux
Qui a coulé sur le calvaire.

J'arrive, je viens Seigneur !
Je viens à Toi maintenant !
Lave-moi, Purifie-moi, dans le sang.
Celui coulé sur le calvaire.

Faites-cela et vous verrez que cela est vrai.

 

Amen,

 

Martyn Lloyd-Jones

Martyn Lloyd-Jones,

Ministre, Théologien et Médecin Protestant Calviniste Gallois

 

 

 

Bible Protestante
Croix Huguenote

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Source :
Extrait de " la croix du Christ parle ", chapitre 7, de " la croix " de Martyn Lloyd-Jones ( Ministre, Théologien et Médecin Protestant Calviniste Gallois, influent au sein de l'aile Réformée du mouvement Méthodiste Britannique au XXème siècle, il fut pendant près de 30 ans, Ministre de la Westminster Chapel à Londres. ) 

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18 décembre 2020 5 18 /12 /décembre /2020 20:57
La lumière dans les ténèbres

Dans quel monde de ténèbres l’homme ne vit-il pas depuis la chute de nos premiers parents !

 

Aujourd’hui l’iniquité relève la tête plus impudemment que jamais et revendique le droit de s’appeler bien.

 

L’occultisme sous toutes ses formes se proclame le chemin vers la vraie spiritualité.

 

L’humanisme sans Dieu prétend nous libérer de tous les maux.

 

Les hommes en viennent, en excluant l’oeuvre victorieuse de Christ à la croix, à croire pouvoir même apprivoiser la mort, se la rendre amie.

 

L’immoralité réclame le droit d’être considérée l’égal, voire le supérieur du bien tel qu’il est défini par Dieu dans Sa Loi.

 

Celui qui n’adore pas l’humanitarisme ambiant, qui ne s’incline pas devant le pluralisme des valeurs, qui ne se vautre pas dans ce marais qu’est l’égalitarisation de toutes choses (et surtout du bien et du mal) est considéré comme anormal en attendant d’être persécuté, voir éliminé, comme ennemi du consensus antichrétien universel qui se construit sous nos yeux.

 

C’est ainsi que l’on travaille à la construction de cette bienheureuse démocratie qui regrouperait toute l’humanité dans un bien-être programmé pour tous sauf, bien sûr, pour ces gêneurs sous-humains - unmensch - de la béatitude matérialiste universelle que sont embryons, handicapés de toutes sortes et vieux.

 

Voici le paradis que nous prépare une humanité qui ne veut décidément plus entendre parler ni de repentance, ni de conversion, ni de retour à Dieu et moins encore d’une quelconque soumission à Ses Saintes Lois.

 

On peut bien dire d’une telle civilisation :

 

“Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes les ténèbres!” (Matthieu 6:23)
 

Mais la lumière qui est en Christ, lumière qui éclaire toute la création de Dieu, est réellement venue dans le monde.

 

Elle s’est révélée pour nous dans cette fête que nous célébrons à Noël, fête placée de la naissance du Seigneur des seigneurs, du Roi des rois, de Jésus-Christ, de toute éternité Lumière Divine et, aujourd’hui encore, Lumière Unique des nations.

 

Comme l’annonçait Zacharie :

 

par ce petit enfant, vrai Dieu et vrai homme, est venue la connaissance du Salut, le Pardon des péchés, l’ardente Miséricorde du Dieu Juste et Saint.

 

  • “C’est par elle que le soleil levant nous visitera d’en haut
  • Pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort
  • Et pour diriger nos pas dans le chemin de la paix.” (Luc 1:78-79)

 

C’est cette Lumière venue parmi les hommes, qui se trouve à la base, qui est la raison d’être de tout notre travail.

 

Cette Lumière est déjà victorieuse de tous les ténèbres de ce pauvre monde perdu.

 

C’est elle qui nous conduit à travailler à percer les brouillards si épais de ce temps où les hommes se dressent plus que jamais et follement contre leur Dieu.

 

Que la Parole de Dieu éclaire notre chemin et que, par cette Lumière qui illumine tout homme, nos yeux puisse aussi voir la Lumière.

 

Amen,

 

Jean-Marc Berthoud,

Théologien Baptiste Réformé

 

 

 

 

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Source : Calvinisme d'aujourd'hui

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8 décembre 2020 2 08 /12 /décembre /2020 17:52
Tendre attention protectrice de Dieu

Car Il a rassasié l’âme qui était vide,

et rempli de biens l’âme affamée.

(Psaume 107.9.)

 

 

Il est bon d’avoir des soupirs, et plus ils sont intenses, plus ils ont de valeur.

 

Dieu aime à satisfaire ces désirs de nos âmes, quelque profonds et absorbants qu’ils puissent être.

 

Désirons beaucoup, afin que Dieu donne beaucoup.

 

Notre état d’âme n’est jamais sain, tant que nous sommes satisfaits de nous-mêmes et ne sentons pas de besoins.

 

Ces soifs d’une grâce plus grande, ces soupirs qui ne peuvent s’exprimer sont des peines qui vont croissant d’intensité; mais ces peines, nous voudrions les ressentir toujours davantage.

 

Oh, que ton Esprit de grâce nous fasse soupirer et crier toujours plus ardemment pour des choses toujours meilleures !

 

La faim n’est jamais une sensation agréable ; mais heureux ceux qui ont faim et soif de justice.

 

Non seulement leur faim sera apaisée, mais elle sera entièrement rassasiée.

 

Ils recevront, non une nourriture grossière et ordinaire, mais il leur sera servi des aliments dignes de leur Seigneur, et fourni des biens provenant de l’abondance de Dieu.

 

Qu’ils ne se tourmentent donc point, ceux qui soupirent à cause des besoins et de la faim qu’ils éprouvent, mais qu’ils joignent leur voix à celle du Psalmiste, qui, lui aussi, languit que Dieu se magnifie, et « qu’ils célèbrent les bontés de l’Eternel et ses merveilles parmi les fils des hommes ».

 

Amen,

 

 

 spurgeon rp2

Charles Haddon Spurgeon,

Pasteur Baptiste Réformé

 

Bible

Croix Huguenote

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2 décembre 2020 3 02 /12 /décembre /2020 19:35

refuge protestant oiseaux

« Le sang de Jésus-Christ
nous purifie de tout péché »

 

Un jour le révérend écossais Mac-All, fondateur des réunions populaires, fondation Protestante à Paris, reçut une lettre dans laquelle on lui signalait une pauvre femme habitant l’un des quartiers les plus misérables de la ville.

 

Cette femme allait mourir et se trouvait dans le plus absolu dénuement.

 

A l’issue d’une réunion au Temple, le révérend Mac-All lut cette lettre à haute voix et demanda si, parmi les chrétiens qui l’assistaient dans son œuvre, il se trouvait quelqu’un qui fût disposé à visiter cette malheureuse femme et à s’informer de ses besoins.

 

Un chrétien s’offrit pour le faire.

 

L’auteur inconnu de cette lettre prévenait le révérend que ce ne serait pas chose facile de parvenir jusqu’à cette femme, car son fils chez lequel elle demeurait était un homme grossier, qui ne permettait à personne de s’approcher de sa mère.

 

Sans se laisser rebuter par ces détails, le chrétien partit sur le champ pour accomplir sa mission d’amour.

 

Après beaucoup de difficultés, il découvrit enfin, dans la partie la plus misérable du quartier de Belleville, le bouge où la malade se trouvait.

 

Près de la porte se tenait un individu à l’air rébarbatif qui ne pouvait être que le fils en question.

 

Il ne se trompait pas et, s’adressant poliment à lui, il lui demanda si Mme X ne demeurait pas dans la maison.

 

—    Oui, que lui voulez-vous ?

 

—    J’ai appris qu’elle était malade et j’ai pensé qu’elle serait peut-être contente de voir quelqu’un.

 

—    Est-ce pour lui parler de religion que vous êtes venu ?

 

—    Quand on est malade on aime avoir la visite d’un ami. Si vous étiez malade vous-même, ne seriez-vous pas heureux qu’on vint demander de vos nouvelles ?

 

L’homme parut s’adoucir quelque peu, en considérant la chose de ce point de vue ; mais revenant sur le motif de la visite, il déclara qu’il ne permettrait à personne de parler de religion à sa mère.

 

—    Vous êtes un homme raisonnable, dit le chrétien. Faisons un accord. Je n’entrerai pas auprès de votre mère sans votre consentement. Vous lui direz que je suis là et vous lui demanderez si elle désire me voir. Si elle refuse, je me retirerai ; si elle consent, vous me permettrez d’entrer n’est-ce-pas ?

 

Après quelque résistance, l’homme consentit pourtant à ouvrir la porte.

 

—    Mère, cria-t-il, voici un monsieur qui désire te parler, veux-tu le voir ou non ?

 

La réponse parvint claire et distincte à l’oreille du visiteur :

 

—    S’il vient me parler du sang qui purifie, je le recevrai, sinon, je ne le recevrai pas !

 

L’étonnement du chrétien à l’ouïe de ces paroles est plus facile à imaginer qu’à décrire.

 

Il se tourna vers l’homme en disant :

 

—    C’est précisément le sujet qui m’amène maintenant, vous êtes un homme d’honneur et vous allez me laisser entrer.

 

— Oui, un accord, c’est un accord, grommela l’homme en ouvrant la porte et en recommandant au visiteur de ne pas rester longtemps.

 

Il eut quelque peine à trouver en tâtonnant le misérable grabat sur lequel gisait la mourante et, s’agenouillant près d’elle, il lui dit combien il était heureux qu’elle connaisse « le sang qui purifie de tout péché ».

 

—    Mais je ne le connais pas ! Je n’en sais rien du tout ! s’écria-t-elle avec énergie.

 

—    C’est pourquoi j’ai dit que je vous recevrais si vous pouviez me dire quelque chose a ce sujet.

 

—    Mais comment se fait-il que vous parliez du sang qui purifie, si vous n’en connaissez pas la valeur ? remarqua le visiteur. Comment savez-vous qu’il y a un sang qui purifie ?

 

—     Il y a trente ans, répondit-elle, j’avais été surprise un jour par un violent orage et j’étais entrée dans un temple pour y chercher un abri. C’était l’heure du culte. J’entendis le pasteur qui disait ces mots : « Le sang de Jésus-Christ nous purifie de tout péché ». Ce fut la première et la dernière fois que j’entrai dans une église et je ne me rappelle rien de plus. Mais depuis lors, ces paroles sont restées gravées dans ma mémoire. Je vais mourir, je ne sais ou je vais. Pouvez-vous me parler du sang qui purifie ?

 

Ce fut une tâche bien douce d’annoncer à cette âme la nouvelle du salut parfait et déjà accompli.

 

Ce fut avec avidité qu’elle reçut l’Evangile.

 

« Le pain qui avait été jeté sur la face des eaux » se retrouvait enfin « après plusieurs jours ». (Ecclésiaste 11 : 1)

 

Elle accepta le sacrifice de l’Agneau avec une foi qui ne vacilla pas, et pendant les quelques semaines de vie qui lui furent encore accordées, elle rendit un témoignage clair et joyeux de la fidélité de Dieu qui l’avait ainsi, à sa dernière heure, appelée des ténèbres à Sa merveilleuse lumière.

 

 

 

Bible (119)

Croix Huguenote

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : Theonoptie 

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9 novembre 2020 1 09 /11 /novembre /2020 19:13
Nourrir les brebis ou amuser les boucs ?

Un mal s’est introduit parmi les croyants chrétiens, si grossier et si incongru, que les plus "myopes" spirituels ne peuvent manquer de le voir.

 

Au cours des dernières années, il s’est répandu fort rapidement comme du levain qui agit jusqu'à ce que toute la pâte soit levée.

 

Rarement Satan a proposé aux assemblées quelque chose d’aussi rusé :

 

II les a amenées à admettre la nécessité de présenter aux gens des distractions afin de les gagner.

 

Le témoignage de l’Eglise n’a cessé de perdre de son Influence.

 

Les puritains parlaient encore droitement.

 

On est alors devenu indifférent, et l’on n’a plus ressenti tragiquement les influences mondaines, qui ne tardèrent pas à être tolérées en marge par les assemblées.

 

Aujourd’hui, elles sont officialisées par cet argument : l’on peut ainsi atteindre les grandes masses.



Voici une première réponse :

 

Nulle part l’on ne trouve dans l’Ecriture qu’il faille, comme mission d’une Assemblée Chrétienne, présenter des distractions aux gens.

 

Si cela était du domaine des œuvres spirituelles, Christ ne l’aurait-Il pas mentionné ?

 

II a recommandé :

Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la Bonne Nouvelle à toute la création.(Marc 16;15).


C’est clair, n’est-ce pas ?

 

Et tout aussi clair eût été ceci, qu’Il aurait ajouté :

 

"...et offrez des distractions à ceux qui n’accueillent pas l’Evangile avec beaucoup d’intérêt".

 

Mais nous ne trouvons pas de tels mots.

 

II semble bien qu’Il n’y pensait nullement.

Prenons un autre passage biblique:

 

Ephésiens 4 : 11-12   Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, 12 pour le perfectionnement des saints en vue de l'oeuvre du ministère et de l'édification du corps de Christ,


Où placer là les amuseurs ?

 

L’Esprit Saint ne les mentionne pas.

 

Les prophètes furent-­ils persécutés pour avoir fait rire les auditeurs ?

 

Ne serait-ce pas plutôt parce qu’ils refusaient de le faire? (...)

Deuxièmement : Offrir des distractions est en opposition directe à la Doctrine et à la Vie de Christ et de tous Ses Apôtres.

 

Quelle était la position de l'Eglise vis-à-vis du monde ?

 

"Vous êtes le sel..." (Matthieu 5,13), et non pas ceux qui sucent une tétine !

 

Le sel est rejeté, il n’est pas absorbé pour le plaisir.

 

Brève et sèche, cette déclaration "...laisse les morts ensevelir leurs morts" (Mathieu 8,22).

 

Jésus le pensait avec une Sainte Solennité !

Si Jésus-Christ avait introduit davantage d'éléments gais et agréables dans Ses Prédications, Il n’aurait pas perdu de Sa popularité (dans le cas exposé en Jean 6, 60-69).

 

Je ne vois nulle part qu’Il ait dit :

 

"Cours après eux, Pierre, et dis-leur qu’à partir de demain, nous présenterons un nouveau genre de religion, attrayant avec de brèves prédications. Nous offrirons au peuple une soirée agréable. Dis-leur que les gens s’y sentiront certainement très bien. Vite, Pierre, nous devons absolument attirer du monde!"

Jésus éprouvait de la compassion pour les pécheurs ; Il soupire et pleure sur eux, mais Il n’essaya jamais de les distraire.

 

C’est en vain que l'on chercherait dans les épîtres néo-testamentaires une trace d'un Evangile distrayant.

 

Le Message Biblique est : "Sortez du monde, restez en dehors, et tenez-vous purs de ses œuvres !"

Les premiers Chrétiens avaient une confiance illimitée dans l'Evangile ; ils ne se servaient d’aucune autre arme.

 

Après que Pierre et Jean eurent été emprisonnés pour avoir prêché publiquement, une Assemblée se réunit pour prier (Actes 4).

 

La prière formulée ne fut pas :

 

"Seigneur, fais que Tes serviteurs puissent montrer à ces gens, par des distractions inoffensives et bien mûries, quel peuple joyeux nous, chrétiens, nous sommes."

 

Ils ne se laissaient pas dissuader de prêcher Christ.

 

Ils n’avaient pas de temps à consacrer à l'organisation de distractions.

 

Dispersés par des persécutions, ils allèrent partout pour prêcher l'Evangile.

 

Le monde en fut remué.

 

Là réside la différence avec nous, chrétiens d’aujourd'hui.

 

"Oh Seigneur, purifie l’Assemblée de toute la pourriture et de toute l’absurdité dont le diable l’a chargée, et ramène-nous aux méthodes apostoliques !"

Finalement, "l'amusement chrétien" rate le vrai but.

 

Il provoque des ravages chez les nouveaux convertis.

 

Que les insouciants et les moqueurs, qui remercient Dieu de ce que l’Eglise les a rencontrés à mi-chemin, se lèvent et rendent témoignage.

 

Que ceux qui portent de lourds fardeaux prennent la parole, eux qui auraient trouvé la paix lors d’un concert "chrétien".

 

Qu’ils se lèvent, les alcooliques à qui une pièce de théâtre "chrétienne" aurait donné une impulsion décisive vers leur conversion !

 

Personne portant en vérité la réalité Chrétienne justement ne se lèvera !

 

L'évangélisation au moyen de la distraction n’a amené personne à se convertir.

Ce dont nous avons besoin aujourd’hui est une étude, faite avec foi, de la Parole de Dieu, allant de pair avec une vie spirituelle sérieuse, où un élément découle de l'autre comme le fruit procède de la racine.

 

II nous faut un enseignement biblique, qui touchera notre intelligence et nos coeurs d’une manière telle que nous en deviendrons ardents pour le Seigneur.

 

Amen,

 

spurgeon

Charles Spurgeon,

Pasteur Baptiste Réformé

 

Bible 2010

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20 septembre 2020 7 20 /09 /septembre /2020 18:42
Nous ne cacherons pas à nos descendants combien Notre Seigneur Seul est Tout Puissant

Chant interprété par l'Eglise Protestante Timothée

Mission Timothée
Mission Timothée

 

1 

Oh, prête l’oreille à mes instructions :
Voici la sagesse des temps anciens.
Elle fut donnée aux générations,
À tous les fidèles témoins.

Refrain 

Nous ne cacherons pas à nos descendants
(Nous dirons à nos descendants)
Combien notre Seigneur seul est tout puissant.
(Que Dieu est tout puissant)
Nous ne cacherons pas les œuvres de Dieu.
(Gloire et puissance)
Gloire, honneur et puissance au plus haut des cieux !
(Au plus haut des cieux !)
Plaçons notre confiance en Dieu, dans le seul vrai Dieu !
(Il est le seul vrai Dieu.)

2

Ce que nous avons appris à connaître,
Toute vérité reçue de nos pères,
Disons-le aussi à ceux qui vont naître ;
Que nos enfants croient et espèrent !

 

Psaume 78

Nous ne cacherons pas à nos descendants combien Notre Seigneur Seul est Tout Puissant

1.

Sois attentif, mon peuple, à ma parole,
Prête l’oreille à ma voix qui console;
Et, méprisant les vanités du monde,
Viens méditer ma doctrine profonde;
Car sur des tons et graves et hardis,
Je veux chanter les œuvres de jadis.

2.

Nous les avons avec soin écoutées,
Quand nos aïeux nous les ont racontées;
À nos enfants nous les ferons connaître,
Et même à ceux qui sont encore à naître;
Nous leur dirons du Monarque des cieux
La force immense et les faits glorieux.

3.

Avec Jacob Dieu fit son alliance,
Et d’Israël sa loi fut la science;
Il commanda qu’elle fût enseignée
De père en fils, de lignée en lignée,
Et qu’on transmît à la postérité
Ce monument de sa rare bonté.

4.

Dieu veut qu’en lui soit toute leur attente,
Qu’à leur esprit sa gloire soit présente,
Qu’à son service ils demeurent fidèles,
Loin d’imiter leurs ancêtres rebelles,
Quand, obstinés dans leurs égarements,
Ils furent sourds à ses commandements.

PAUSE 1

5.

Tels d’Éphraïm les enfants se montrèrent.
Bien qu’exercés à l’arc dont ils s’armèrent,
Dans les combats on les vit tous en fuite,
Perdre courage, et manquer de conduite.
À l’Éternel ils faussèrent leur foi,
Abandonnant les sentiers de sa loi.

6.

Du Souverain les divines merveilles,
Qu’il fit pour eux grandes et sans pareilles,
En un moment se virent oubliées;
Ses vertus, dis-je, en Tsoan déployées,
Et que l’Égypte éprouva sous les yeux
De leurs ingrats et perfides aïeux.

7.

Son bras fendit les eaux les plus profondes;
Il fit passer son peuple entre les ondes,
En retenant la mer amoncelée.
De jour la troupe est conduite et voilée
Par le nuage, et la flamme à son tour
Fait dans la nuit pour eux un nouveau jour.

8.

Des durs rochers, frappés par sa puissance,
Il fit sortir des eaux en abondance;
On vit soudain de leurs arides veines,
Par mille endroits, couler mille fontaines,
Et se former des lacs et des ruisseaux,
Pour rafraîchir le peuple, et ses troupeaux.

PAUSE 2

9.

Mais, endurcis dans leur vieille habitude,
Ils n’ont montré que de l’ingratitude;
Péchant toujours contre le Dieu suprême,
Ils ont douté de sa puissance même,
Et désiré, comme en dépit des cieux,
Des mets exquis aux plus stériles lieux.

10.

Dieu, dirent-ils, dans ces terres désertes
Nous ferait-il voir nos tables couvertes?
Du roc frappé mille sources s’ouvrirent,
Qui de leurs eaux notre soif éteignirent;
Ne pourrait-il apaiser notre faim,
Nous envoyer de la chair et du pain?

11.

Dieu les ouït; sa colère enflammée
Contre Jacob fut enfin allumée,
Et d’Israël l’injuste défiance,
De l’Éternel réveilla la vengeance,
Quand, méprisant sa force et son appui,
Ils n’eurent plus leur confiance en lui.

12.

Car, même avant ces plaintes avenues,
Il avait fait commandement aux nues,
Comme s’il eût du ciel ouvert la porte,
Que de la manne il plût en telle sorte
Que ces mutins pour apaiser leur faim,
Vissent tomber du ciel même du pain.

PAUSE 3

13.

L’homme mortel, ô merveilles étranges!
Était nourri du pain même des anges
Qu’à pleines mains on recueillait sans peine.
Ce n’est pas tout, d’une force soudaine
Dieu fit lever en l’air un double vent,
L’un au midi, l’autre vers le levant.

14.

Un tourbillon de vent et de poussière
Est moins obscur que n’est la fourmilière
D’oiseaux volants tombés dans cet orage;
La mer a moins de sable en son rivage
Qu’il n’est d’oiseaux par tout le camp semés,
Pour contenter ces ventres affamés.

15.

De tous aussi l’avidité si grande
Avec excès se gorgea de viande;
Dieu remplissant leur vaste convoitise,
Leur faim cessa, non pas leur gourmandise;
Car on voyait les corps froids et mourants
Avoir encor la chair entre les dents.

16.

Du Tout-puissant la main juste et sévère
Sur les plus grands fit tomber sa colère;
Il retrancha de son saint héritage
Les plus vaillants dans la fleur de leur âge;
Et toutefois ce peuple criminel
N’entendit pas la voix de l’Éternel.

PAUSE 4

17.

Aussi, depuis ils virent leurs années
Par son courroux à peu de jours bornées;
Chacun enfin sentant sa mort présente,
Craint, mais trop tard, de Dieu la main pesante;
Dès le matin on les voit disposés
À réclamer du Seigneur les bontés.

18.

Chacun alors dit et redit sans cesse
Qu’en tous les temps Dieu fut leur forteresse,
Que du Très-Haut la force souveraine
Fut leur refuge et les tira de peine;
Mais ce langage, et soumis et flatteur,
Est en leur bouche et ne part point du cœur.

19.

Jamais leur âme inconstante et légère
Ne fut soumise aux lois de Dieu leur Père;
Et cependant sa pitié secourable
Couvrit souvent leur crime détestable;
Dieu modéra le feu de son courroux,
Et se retint, tant il est tendre et doux.

20.

Il se souvint que la nature humaine
N’est après tout qu’une figure vaine,
Qui fuit soudain comme le vent qui passe.
Combien de fois, abusant de sa grâce,
Ce peuple fier l’a-t-il mécontenté!
Combien de fois dans le désert tenté!

PAUSE 5

22.

L’Égypte vit ses miracles terribles;
Tsoan trembla des prodiges horribles
Que fit sa droite en cent et cent manières;
L’eau devint sang aux sources, aux rivières;
Et loin d’en boire après ce changement,
On frémissait à la voir seulement.

23.

On vit dans l’air, par millions volantes,
Des légions de mouches dévorantes;
Par son pouvoir des grenouilles formées
À les punir se montraient animées.
Il donne aux vers les fruits de ces méchants,
Et leurs moissons aux insectes des champs.

24.

Leurs pampres verts sentirent ses tempêtes;
De leurs figuiers il abattit les têtes;
Et leurs troupeaux, confondus pêle-mêle,
Furent frappés des feux et de la grêle;
Tout éprouva son courroux rigoureux,
Et sa fureur fondit toute sur eux.

25.

Les messagers de sa juste vengeance
Les poursuivaient partout à toute outrance.
Pour leur supplice, une mortelle peste
Fit en tous lieux un ravage funeste;
Et tout d’un coup, leurs yeux virent périr
Tout le bétail qui devait les nourrir.

PAUSE 6

26.

Leurs premiers-nés, par un choix mémorable,
Furent frappés de l’ange redoutable.
Aux pavillons de Cam, race traîtresse,
Dieu retrancha les chefs de la jeunesse;
Puis il mena son peuple, à grands troupeaux,
Dans le désert par des sentiers nouveaux.

27.

D’un roi barbare on vit l’armée éteinte
Dans cette mer où nos aïeux, sans crainte,
Tous à pied sec avaient trouvé passage.
Dieu les mena, soutenant leur courage,
Vers le saint mont qu’après divers combats
Il s’est acquis lui-même par son bras.

28.

De Canaan les nations il chasse;
Il établit Israël en leur place,
Lui partageant leur maisons désolées:
Mais oubliant ces grâces signalées,
Ce peuple indigne offensa l’Éternel,
Et méprisa son traité solennel.

29.

Leurs coeurs ingrats, et leurs âmes légères
L’ont irrité, comme avaient fait leurs pères;
À l’arc qui trompe ils ont été semblables,
Servant l’idole, en leurs haut lieux damnables.
Ils firent tant, que le grand Dieu jaloux
Laisse sur eux déborder son courroux.

PAUSE 7

30.

Dieu fut enfin si las de leurs caprices,
Si mécontent de leurs noires malices,
Qu’il retira d’Israël sa clémence,
Et que Silo, le lieu de sa présence,
Où si longtemps il avait habité,
Dans son courroux fut pour toujours quitté.

31.

Son bras livra son arche prisonnière
À la merci d’une main meurtrière;
Et délaissant les siens dans les alarmes,
Les fit périr par la force des armes;
Tant son dépit fut alors enflammé
Contre Israël, jadis son peuple aimé.

32.

Des feux ardents les jeunes dévorèrent;
Dans le mépris les vierges demeurèrent,
Sans posséder l’honneur du mariage;
Des prêtres saints on fit un grand carnage;
Les veuves même à peine, en ces malheurs,
Eurent le temps de répandre des pleurs.

33.

Enfin pourtant, comme l’on voit qu’un homme
Plein de vapeurs et vaincu par le somme
Tout en sursaut s’écrie et se réveille,
Dieu se leva pour rendre la pareille
Aux ennemis du peuple d’Israël,
Et les couvrit d’un opprobre éternel.

PAUSE 8

34.

Mais il priva Joseph de sa présence;
Pour Éphraïm il n’eut plus d’indulgence,
Et Juda seul fut sa tribu chérie.
C’est en Sion qu’il règne, et qu’on le prie,
C’est sur ce mont, agréable à ses yeux,
Qu’il éleva son palais glorieux.

35.

Cette montagne, à son nom consacrée,
Est par sa main pour toujours assurée,
Autant et plus que le globe du monde;
Et Dieu, qui voit les cœurs et qui les sonde,
Choisit David qu’à peine on connaissait,
Le retirant des troupeaux qu’il paissait.

36.

Il le chercha jusqu’en ce lieu champêtre,
Et lui donna son peuple pour le paître;
Il lui commit Israël son partage,
Son peuple acquis et son saint héritage;
Ainsi David avec soin l’a mené,
Et sous sa main justement gouverné.

 

Psautier de genève 78

 

 

 

Holy Bible
Croix Huguenote

 

 

 

 

 

 

 

Source : Psautier de Genève (1729)

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Mission Protestante Timothée

 

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14 septembre 2020 1 14 /09 /septembre /2020 20:48
Espère encore et tu chanteras la louange de Celui qui est Ton Dieu, la Source Eternelle de ta santé. (Psaume 42)

(Psaume 42)

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Espère encore, et tu chanteras la louange

de Celui qui est ton Dieu,

La source éternelle de ta santé.

 

 

Mon âme aspire, O Dieu,

 

Pour Toi et Ta Grâce rafraîchissante.

 

Pour toi, Mon Dieu, mon âme assoiffée est en peine ;

 

O quand verrai-je Ta Face, Majesté Divine ?

 

Pourquoi est tu agité et abattu mon âme ?

 

Faites confiance à Dieu, qui emploiera son aide pour vous,

 

Et changez ces soupirs en hymnes de joie reconnaissants.

 

Espère encore, et tu chanteras la louange

 

De Celui qui est Ton Dieu,

 

La Source Éternelle de ta santé. 

 

 

 

 

 

 

Approche, mon âme au propitiatoire

 

Où Jésus répond à la prière ;

 

Tombe humblement devant Ses Pieds,

 

Car nul ne peut y périr.

 

Sa Promesse est mon Seul Plaidoyer ;

 

Tu appelles les âmes accablées vers Toi,

 

Et tel, Ô Seigneur, je suis.

 

Je me suis prosterné sous une charge de péché,

 

Par Satan douloureusement pressé ;

 

Par des guerres extérieures et des craintes intérieures,

 

Je viens à Toi pour me reposer !

 

Sois Mon Bouclier et Ma Cachette,

 

Afin que, à l'Abri de Ton Côté,

 

Je puisse faire face à mon féroce accusateur,

 

Et lui dire que Tu es mort pour moi.

 

Ô Amour Merveilleux qui a saigné, est mort,

 

Qui a porté la croix et la honte. 

 

Que des pécheurs coupables comme moi,

 

Pourrais plaider Ton nom bienveillant !

 

 

Pauvre âme, maintenant tourmentée par la tempête,

Sois tranquille, reçois Ma grâce promise.

C'est Jésus qui parle !

 

 

Holy Bible
Croix Huguenote

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Source

Congrégation Metropolitan Tabernacle Londres

 

 

 

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7 juillet 2020 2 07 /07 /juillet /2020 19:55
La Communauté de Dieu et le prophète Amos,

« Éloigne de moi le bruit de tes cantiques. Je n’écoute pas le son de tes luths. Mais que le droit coule comme de l’eau, et la justice comme un torrent intarissable. » Amos 5:23-24

 
 
 
Les maux les plus difficiles à combattre sont ceux qui se dissimulent sous l’apparence de la religion et de la piété.
 
La profession extérieure de la foi donne toujours l’impression d’une sensibilité morale, et l’accomplissement de « bonnes œuvres » celle de la vertu !
 
On accepte religion et piété sans le discernement véritable qui devraient les entourer.
 
Le prophète Amos ne s’est pas laissé impressionner par les prétentions religieuses de ses contemporains.
 
Selon lui, aussi ferventes que soient les pratiques religieuses des gens, elles ne peuvent pas guérir le mal social et moral lorsqu’on sépare la foi et la pratique de celle-ci.
 
C’est pourquoi il écrit de la part de Dieu :
 
« Je hais et je méprise vos fêtes et vos jeûnes; je ne prendrai aucun plaisir à vos assemblées solennelles. Éloigne de moi le bruit de tes cantiques. Je n’écouterai pas le son de tes luths. »
 
C’est avec une sévérité exceptionnelle qu’Amos dénonça la religion — divorcée de la morale — des gens de son époque.
 
Il proclama le renouveau spirituel et national non pas en rénovant les cérémonies ou en augmentant leur nombre, mais par l’exercice de la justice, qui devrait couler comme l’eau d’une source.
 
Selon lui, la sensibilité morale fait partie intégrante d’une religion authentique.
 
Le culte rendu à Dieu ne devra pas être dissocié du souci et du soin que l’on doit avoir pour son prochain.
 
La justice et le respect des droits de l’homme font partie d’une religion vivante et vraie.
 
Le culte que la communauté rend à Dieu est une nécessité absolue.
 
Mais que l’Église et chaque Chrétien à titre individuel prennent garde à ne pas se réfugier ni à se complaire dans une pratique religieuse qui se dissocierait de toute œuvre de justice et qui prendrait distance par rapport aux problèmes moraux que soulève une société corrompue.
 
Au contraire, sa religion doit l’engager à combattre le mal sous toutes ses formes et elle doit devenir la source d’une puissance qui vainc le pouvoir des ténèbres.
 
Prière :
Nous te remercions, Seigneur, pour l’occasion que tu nous accordes de célébrer Ton Culte. Nous confessons que notre religion sera corrompue, formalité vide et routine confortable, à moins de se conformer à Tes Exigences Ethiques. Nous voulons porter des fruits authentiques dans la vie de la foi. Que nous puissions abonder en œuvres de justice et de bonté envers notre prochain par le Christ, Notre Sauveur. 
 
 
Amen,
 
 
 
Aaron Kayayan,
Pasteur Protestant Réformé

 

Croix Huguenote Refuge Protestant

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4 juillet 2020 6 04 /07 /juillet /2020 18:09
Respect du nom de Dieu par le pasteur Aaron Kayayan,

« Tu ne prendras pas le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain; car l’Éternel ne tiendra pas pour innocent celui qui prendra son nom en vain. » Exode 20:7

 

Le commerce d’autographes semble jouir d’une prospérité peu commune.

 

De nombreuses firmes exploitent les noms des vedettes de cinéma, de la télévision ou de la chanson dont la simple signature au bas d’une photo est devenue une ressource inespérée.

 

Le public amateur de ces marchandises ignore souvent le nom véritable de ses idoles qui, presque toujours, prennent un pseudonyme pour rehausser leur prestige.

 

Dieu, Lui, nous fait connaître Son Nom véritable.

 

Celui-ci n’est pas une simple étiquette collée à Sa Personne.

 

Il est irremplaçable.

 

Ni placage ni description extérieure, le nom de Dieu est l’équivalent de Sa Propre Personne.

 

En nous révélant son nom, Dieu cesse d’être pour nous un inconnu, un être abstrait et solitaire.

 

Comme la nuée et la colonne de feu témoignaient de Sa Présence auprès des tribus israélites qu’Il conduisait à travers le désert, Son Nom révélé offrait également la garantie de cette proximité.

 

« Je suis Celui qui suis. » (Exode 3:14).

 

Devant le miracle du buisson ardent ou au sommet du mont Horeb, Moïse comprend à qui Il aura désormais affaire.

 

Pour un païen, connaître le nom de la divinité équivalait à posséder magiquement son dieu.

 

Il pouvait ainsi subtiliser sa puissance et la rendre docile à ses projets.

 

Une certaine technique de l’invocation lui donnait l’illusion de déjouer les projets funestes, de conjurer les malédictions et de se mettre à l’abri de forces obscures, malicieuses et redoutables.

 

Quel contraste avec la sérénité du croyant qui, lui aussi, invoque le Nom de Dieu, mais dans des dispositions combien différentes !

 

Il puise dans la Révélation la connaissance que Dieu donne de Sa Personne et de Ses Desseins.

 

Les vagues incertitudes cèdent la place à une ferme assurance.

 

En L’invoquant de tout leur cœur, des faibles ont bravé des dangers et vaincu des géants.

 

Et à travers leurs faiblesses et leurs erreurs, le Nom de Dieu demeurait en eux le Signe de Sa Puissance Agissante et Efficace.

 

C’est Ce Nom, c’est-à-dire la Personne de Dieu, qu’il ne faut pas prendre en vain.

 

Le troisième commandement nous invite à bannir de notre langage et de notre vie toute utilisation profane de Son Saint Nom, depuis la plus grossière jusqu’aux plus subtiles.

 

Car nous devrons rendre compte un jour de nos paroles, de nos actes et de nos pensées.

 

Et tout d’abord de nos paroles.

 

Chassons de notre langage les exclamations vulgaires qui nous paraissent peut-être sans gravité et auxquelles nous nous sommes accoutumés avec tant de désinvolture.

 

Les invocations légères ou malignes du Nom de Notre Seigneur, aussi bien que les jurons grossiers, trouvent dans le ciel un Auditeur sans cesse Présent et Attentif.

 

Aucune profanation de Son Nom ne Lui échappe; aucun abus dont Il ne tienne compte.

 

Nos actes peuvent compromettre à leur tour la Sainteté de Dieu.

 

Si nous restons silencieux devant les multiples abus de Son Nom, refusant de prendre la défense de Sa Réputation…; si en face du paganisme anti-chrétien qui resurgit un peu partout dans notre monde moderne et qui attaque avec virulence…; si nous n’échappons pas aux équivoques que condamne la Sainteté de Dieu…; lorsque nous manquons du simple, mais difficile courage de dire non, n’aurons-nous pas, nous aussi, profané le Nom de Dieu ?

 

C’est un danger redoutable que de croire en Dieu et d’hésiter entre le blanc et le noir, la Lumière et les ténèbres, le oui et le non.

 

Enfin, notre attitude intérieure, nonobstant les apparences, pourrait être l’évidence d’une culpabilité et d’une profanation dans ce domaine.

 

Habituellement, nous pensons au troisième commandement à propos des blasphèmes impies des « gens du dehors ».

 

Il est bon et impératif de nous rappeler que la Loi de Dieu s’adresse tout d’abord à son peuple.

 

Sa Parole est toujours un message personnel.

 

Elle s’adresse à moi, mais ne m’autorise pas à m’ériger en juge.

 

Elle m’invite et m’exhorte d’abord à ma propre conversion.

 

À cette condition-là, le Nom de Dieu ne sera pas blasphémé dans le monde.

 

Ainsi, ceux qui ne partagent pas notre foi ou qui la combattent prendront peut-être le temps d’écouter les Chrétiens qui ne se contentent pas de parler de leur foi, mais qui la vivent profondément.

 

Il nous faut entendre à bon escient les exigences de la Parole de Dieu, Ses Avertissements et Ses promesses.

 

Les actes religieux accomplis sans conviction ni but, ou ce qui est pis, dans un but tout à fait intéressé, sont les formes les plus déplorables de la profanation du Nom de Dieu.

 

Le Seigneur nous révèle Son Nom : « Je suis Celui qui suis. »

 

Je me révèle comme Je Veux.

 

La tentation consiste à vouloir nous servir de Dieu et échapper en même temps à Son Appel contraignant.

 

Ceci est plus grave que de jurer par la parole.

 

Il est possible d’user d’un langage poli et respectueux, et néanmoins tomber dans la profanation et l’irresponsabilité.

 

Il est possible de substituer notre religion personnelle à la Révélation Libératrice de Dieu.

 

Dieu, ainsi que la Bible, la prière et les sacrements, moyens de grâce efficaces, peuvent devenir autant de tentations magiques lorsqu’ils sont employés en dehors de Sa Souveraine Volonté.

 

Si nous croyons que Dieu est le Fondement Indispensable de notre vie, ne vivons pas comme s’Il ne pouvait pas et ne voulait pas s’intéresser à notre vie quotidienne.

 

Jésus a dit :

 

« Quiconque me dit : Seigneur, Seigneur ! n’entrera pas forcément dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait La Volonté de Mon Père qui est dans les cieux. » (Mattieu 7:21).

 

Quelle exigence redoutable de la part de Celui qui n’a jamais pactisé avec la facilité et les faux semblants !

 

L’interdiction du troisième commandement vise avant tout les abus de nature religieuse.

 

Nous ne pouvons pas être croyants pour des raisons matérielles, sociales, morales ou psychologiques.

 

« Tu aimeras le Seigneur Ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. » (Matthieu 22:37).

 

C’est donc devant Sa Présence et sous Sa Garde que nous sommes appelés à vivre.

 

C’est Lui Seul la raison et l’objet de notre foi.

 

Et puisque nous sommes appelés à défendre Son Nom devant les hommes, ne nous contentons pas de froncer les sourcils lorsque l’on jure par Son Nom ou lorsque l’on tient des propos injurieux à Son Egard.

 

Notre vie entière doit Lui obéir dans la plénitude.

 

Il la veut dans sa totalité, cœur, âme, force et savoir, avec toute notre affectivité, au-dessus même de notre vie ; avec toutes les possibilités qui sont mises par Lui à notre disposition.

 

Sa Loi n’est pas une quelconque morale ni une suite de règles stéréotypées, mais elle est l’image même de Sa propre Action en faveur de l’homme.

 

Dieu ne s’est-Il pas offert à nous ; ne s’est-Il pas abaissé et appauvri totalement ?

 

Dieu Seul peut bien parler de Dieu !

 

Il a honoré Son Nom.

 

Il a enlevé les masques dont les hommes s’affublent.

 

Il a refusé tout compromis avec l’impureté, le mensonge et l’hypocrisie.

 

Jésus-Christ, Son Fils, a prié ainsi :

 

« Père […] je T’ai glorifié sur la terre […] J’ai manifesté Ton Nom aux hommes » (Jean 17:4,6), en ajoutant aussitôt : « Je me sanctifie Moi-même pour eux. » (Jean 17:19).

 

Sur la croix, le Nom de Dieu fut avili, profané, aussi bien par les païens que par le peuple religieux par excellence.

 

Et pourtant, sur cette colline où les passants injuriaient Jésus et où les bourreaux se moquaient de leur victime, Dieu a dressé une barrière infranchissable et Il a sauvegardé pour toujours Sa Sainteté.

 

Il était descendu graver Son Nom, non plus sur des tables de pierre, mais sur la chair et par le sang de Celui qu'Il avait destiné à porter Personnellement Son Saint Nom parmi les humains.

 

Et au matin de Pâques, les ténèbres de la crucifixion furent définitivement chassées.

 

Aux yeux de tous les hommes, Dieu fit éclater la Gloire de Son Nom Saint, Juste et Vrai.

 

En Christ, ce Nom est Plénitude.

 

Aussi, les hommes qui Le prononcent et qui doivent L’annoncer savent qu’il n’y a pas dans le ciel ou sur la terre aucun autre nom par lequel nous puissions être sauvés.

 

Nul ne doit l’ignorer.

 
Amen,
 
 
Aaron Kayayan,
Pasteur Réformé

 

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Charles Spurgeon

" J'avoue que je donnerais à peine un penny pour tout salut que je pourrais perdre. La vie éternelle est la chose dont nous avons besoin, la Vie de Dieu, qui ne peut jamais changer ou être enlevée de nous, et c'est ce qui est donné à toutes celles et ceux qui croient en Jésus Christ."

Car, lorsque que nous étions
encore sans force,
Christ, au temps marqué,
est mort pour des impies
 (Romains 5-6)

Croix Huguenote

  Une femme oublie-t-elle

l'enfant qu'elle allaite ?

... Quand elle l'oublierait,

Moi je ne t'oublierai point.

Voici, je t'ai gravée sur mes mains

Esaïe 49.16

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