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Vie Protestante Réformée

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Jean Calvin

"Puisque Dieu, par conséquent, nous justifie par la Médiation du Christ, Il nous Acquitte, non pas par l'aveu de notre innocence personnelle, mais par une imputation de la justice ; de sorte que nous, qui sommes injustes en nous-mêmes, sommes considérés comme Justes en Jésus Christ."

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21 janvier 2017 6 21 /01 /janvier /2017 08:40

Refuge Protestant

 

Beaucoup d’hommes et de femmes lorsque la moquerie facétieuse à l’encontre de Dieu semblerait croire s’estomper, rampent dès lors sur un autre registre pour mieux afficher sinon la frustration égocentrique voire narcissique, un mépris dont seul le toupet effronté de la suffisance humaine explique une telle audace et inconscience.

 

Jacques Monod, prix Nobel de médecine en 1965, concluait son ouvrage intitulé « le hasard et la nécessité » par une pathétique et affligeante réponse à la hauteur de la bêtise :

 

 …« Nous savons que le ciel est vide. »…

 

En traduisant la pensée indirecte de manière plus explicite sur le fond : «  Autrement dit, inutile de tourner nos regards vers le ciel ou de l’implorer, il n’y a nul Dieu pour nous entendre… Nous sommes donc seuls, inexorablement seuls, sur notre planète, face à l’immensité de l’univers… »,

 

Jean Grebille a donné et répondu comme tout véritable Chrétien et enfant de Dieu peut affirmer sans la moindre hésitation !

 

« ….Quand Jésus lève les yeux vers le ciel, c’est bien avec certitude qu’il n’est pas vide ! La venue sur cette terre de Jésus, Fils de Dieu, mort et ressuscité, est pour le croyant l’assurance que Dieu n’est pas indifférent justement à notre sort, que le ciel n’est pas vide ! Dieu, en Jésus, est venu à notre rencontre et invite quiconque, à se mettre en relation avec Lui. A l’affirmation de Jacques Monod, nous pouvons opposer tous les « nous savons », toutes les certitudes que nous pouvons trouver dans la Parole de Dieu. Puissions nous dire comme l’apôtre Pierre :

 

Nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu !!! (Jean 6-69) »

 

Cette magnifique réponse et vérité renvoient et donnent cette douce consolation pour toute personne sans aucune condition de niveau social, de race ou de couleur :

 

« Venez à Moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés (Matthieu 11.28) »

 

Un autre Chrétien, Albert Nouguier,  témoigne et cite d’une manière admirable encore cette belle réalité :

 

« (…) La personne de Jésus Christ, Fils de Dieu, est Le Rayonnement, Le Resplendissement de la Gloire de Dieu. Tel est le sujet que la Bible ne fait pas que déclarer, mais démontre. C’est ce Jésus qui a marché sur la terre des hommes pour leur apporter des paroles de grâce, d’espérance et de consolation. C’est Lui véritablement qui invite tout être humain chargé, en proie à de si nombreuses difficultés, à venir à Lui pour recevoir le Vrai Repos. Quel réconfort pour tous de savoir que nous pouvons l’approcher à tout instant et recevoir le réconfort dont nous avons si souvent besoin ! Il faut en toute simplicité s’approcher de Lui pour faire l’expérience de son Immense Amour. La vie prend alors une tout autre saveur. Tel est le secret d’une vie heureuse, même si souvent de lourds nuages noirs viennent assombrir la route. (…)»

 

Tel est Notre Christ, Notre Sauveur, Notre Seigneur.

 

Amen,

 

 

Bible (124)

Croix Huguenote

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : tiré de Vivre Aujourd'hui (Assemblée de Frères)

 

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15 janvier 2017 7 15 /01 /janvier /2017 19:51
La réalité de Jésus Christ

Sermon du 17 Février 1856

du Pasteur Adolphe Monod

 

Quand on considère ce que nous venons de faire en rappelant ce que Dieu nous a donné en son Fils Bien-Aimé, on voudrait ou demeurer dans le silence, ou n'ajouter à ce service Solennel que des paroles d'adoration et d'actions de grâces.

 

Mais puisque le Seigneur nous appelle aussi à glorifier sa Parole et à rendre témoignage de sa Vérité, et que dans certaines positions les occasions de le faire sont si rares, je continuerai, en me reposant sur le secours de Dieu, à vous exposer la Vérité telle qu'elle est dans mon coeur, en attendant que le jour vienne où le Seigneur me dira en me fermant la bouche :  

 

C'est assez, tu as assez parlé, va maintenant te reposer de tes travaux dans le sein de ton Sauveur.

 

J'aime, vous le savez, à vous parler ici, sous le nom de ce que j'appelle les regrets du chrétien mourant, des vues d'un chrétien qui se croit près de sa fin, sur l'emploi qu'il a fait de sa vie ou qu'il en voudrait faire si elle lui était continuée, et qu'il en voudrait voir faire à ses frères qui vivent encore.

 

Mais je me sens aussi appelé, dans cette position particulière et surtout dans les jours obscurs et agités où nous vivons, à rendre témoignage des résultats auxquels la vie Chrétienne et l'expérience du ministère pastoral dans mon infirmité m'ont conduit, afin que l'on sache bien dans quels sentiments, Dieu m'appelant, je me reposerai et je m'endormirai, et qu'il ne puisse y avoir aucune espèce de doute dans le coeur de mes amis, de mes frères, de l'Eglise, sur ce qui fait en ce moment, et ce qui fera de plus en plus, je l'espère de la Bonté de Dieu, l'assurance de mon âme.

 

Il y a une première chose capitale sur laquelle je ne m'arrête pas (...). Cette première vue était celle du péché.

 

Le premier point est d'avoir une vue claire et profonde de notre état de péché devant Dieu, non seulement par la conviction où nous sommes que nous avons péché contre sa loi sainte, mais parce que nous avons commencé de mesurer l'énormité du péché, la terreur des jugements de Dieu et la profondeur de l'abîme d'où il s'agissait de nous retirer.

 

Une fois pénétrés de cette amertume du péché, sans atténuation, sans excuse, sans explication aucune, et en nous bornant à dire :

 

" j'ai péché contre toi, contre toi proprement !",

 

l'Evangile tout entier se résume pour nous, mes chers amis, et se résume en particulier en ce moment pour moi, dans un seul mot, ou plutôt dans un seul nom, Jésus-Christ, selon ce que nous dit Paul :

 

"Je n'ai voulu savoir autre chose parmi vous que Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié".

 

Qui est Jésus christ ? Quel est Il ? Quelle idée avez vous de Lui ?

 

Que répondriez vous à sa question : "Qui dit on que Je suis?"

 

Voilà le fondement et le commencement de notre foi.

 

Quand nous contemplons Jésus christ, c'est d'abord comme homme que nous le regardons, mais nous nous apercevons bientôt que ce n'est pas un homme ordinaire.

 

Nous trouvons ici une Charité Infinie, une Bonté toujours prête à nous venir en Aide, et une Puissance toujours capable de nous délivrer, un Maître et un Libérateur qui guérit les maux du corps pour montrer qu'Il peut guérir ceux de l'âme, et jusqu'aux misères les plus invisibles et les plus profondes, une Sainteté sans tâche, une Sainteté qui est Celle de Dieu même transportée sur la terre, et en un mot, dans un corps d'homme et dans un esprit d'homme, une Vertu Divine de Vérité, de Force, de Bonté et de Délivrance que nul homme n'a jamais possédée ni soupçonnée, et qui nous attire vers Lui comme vers Celui que nous sommes instinctivement avertis pouvoir, et pouvoir seul, nous apporter toutes les délivrances qui nous sont nécessaires.

 

Mais bientôt, en écoutant l'Ecriture et en l'écoutant Lui-même, ce mystère commence à s'éclaircir, mais par un autre mystère, plus profond encore.

 

Nous apprenons que notre Seigneur Jésus Christ, - car tel est l'homme que nous venons de contempler, - né d'une naissance surnaturelle, n'est pas seulement fils de l'homme, mais en même temps Fils de Dieu : fils de l'homme, c'est à dire homme, fils de Dieu, c'est dire Dieu.

 

S'il a une Vertu, une Puissance, une Sainteté et une Bonté Divines, c'est qu'Il est Dieu, Il est le reflet de Sa Personne et la Splendeur de Sa Majesté, et "Toute la Plénitude de la Divinité a habité en Lui corporellement".

 

C'est Le Mystère de la Piété, Dieu manifesté en chair, Dieu pouvant dire à ses disciples, comme nous l'avons tantôt entendu lire :

 

"Qui m'a vu, a vu mon Père".

 

C'est ici, mes chers amis, dans ma conviction croissante et profonde, et dans celle de tout le peuple fidèle du commencement à la fin, prophètes, autant qu'il leur était donné de l'entrevoir, patriarches, apôtres, témoins, martyrs, pères fidèles de l'Eglise, réformateurs, serviteurs et servantes du Seigneur de tous les temps, c'est ici proprement la Clef de l'Edifice Evangélique, et le Fondement de l'Evangile tout entier, c'est de ce point que partent tous les chemins infiniment nombreux qui divergent vers tous les actes de foi et d'obéissance auxquels nous pouvons être appelés, en sorte que la Vie Chrétienne tout entière repose tellement sur ce fondement, Jésus Christ, Dieu manifesté en chair, que hors de là jésus Christ n'est pas seulement détrôné, mais Dieu l'est Lui même.

 

Le Dieu vivant ne vit plus, on nous donne un dieu des déistes, un dieu des panthéistes, un dieu des rationalistes, - qui n'est qu'un dieu mort, qui n'a jamais sauvé, ni sanctifié, ni consolé personne, parce que le vrai Dieu est Celui qui se révèle à nous, et non seulement qui se révèle, mais qui se donne à nous en Jésus Christ, car, comme quelqu'un l'a dit et si bien dit, dans la création Dieu nous montre Sa Main, mais dans la rédemption Il nous donne Son Coeur.

 

Jésus christ Dieu et pourtant Jésus Christ homme, véritablement et réellement homme, véritablement et pleinement Dieu, semble à plusieurs une doctrine de spéculation plutôt que de pratique, mais il n'en est point ainsi, et bien loin que ce soit une doctrine de spéculation, c'est le fond même de la pratique et de la vie chrétienne.

 

Aussi Paul, tout en l'appelant un mystère, l'appelle le mystère de la piété : " Le mystère de la piété est grand".

 

Il n'y a pas de vie chrétienne, de force chrétienne, de mort chrétienne, hors de là, c'est le fondement de tout le reste, et la grâce du Seigneur Jésus répandue dans nos coeurs  est notre unique force aussi bien que notre unique espérance.

 

C'est pourquoi je veux qu'on sache, et je confesse que je contemple en Jésus Christ mon Dieu, devant qui je me prosterne avec Thomas, en lui disant : " Mon Seigneur et mon Dieu !" et de qui je rends ce témoignage avec Jean : "Il est le vrai Dieu et la vie éternelle", ou avec Paul : "Il est Dieu sur toutes choses, béni éternellement".

 

Je l'honore comme j'honore le Père, et je sais que le Père, si jaloux de Sa Gloire, loin de l'être de celle que je donne à Jésus Christ, l'approuve comme une gloire rendue à Lui même, parce qu'Il veut que tous "honorent le Fils comme ils honorent le Père", et je m'applique à vivre dans la communion de Jésus christ, dans la paix de Jésus Christ, le priant, m'attendant à Lui, lui parlant, l'écoutant, et lui rendant en un mot une série constante de témoignages, de jour et de nuit, qui seraient une idolâtrie s'Il n'était pas Dieu, et s'Il ne l'était pas dans le sens le plus élevé, le plus unique que l'esprit humain soit capable de donner à ce nom sublime.

 

Jésus Christ est Celui qui est :  

 

"Je suis, - je suis le chemin, la vérité et la vie, - je suis celui qui suis, - Jéhovah, - le Seigneur Dieu tout puissant",

 

Voilà ce qu'est Jésus Christ : voilà ce qu'Il est pur moi.

 

Et si, dans les derniers moments de ma vie, je devais être empêché par la maladie de lui rendre ce témoignage, je veux qu'on sache que je Lui rends ici, et en le Lui rendant, je n'ai pas la pensée de le Lui retirer jamais !

 

Car je n'ai connu ni le peu de foi, ni le peu de consolation, ni le peu de sainteté, ni le peu de charité que je possède, et que je prie Dieu de m'augmenter, que depuis que, changeant mes premiers sentiments, j'ai appris  à adorer Jésus Christ comme Mon Sauveur et Mon Dieu.

 

Cela mis en sûreté, je trouve en même temps en Jésus Christ Mon Frère, Mon Semblable, Mon Ami, Celui qui est avec moi, Près de moi, et selon cette belle expression du Psaume 84, "Mon Soleil et Mon Bouclier".

 

Mon Soleil, c'est ma Protection de loin, mon Bouclier, c'est ma Protection de près.

 

Entre ce Soleil de la Divinité et moi, il y a tant de choses, un chemin si immense (dont je laisse à l'homme de calculer la durée matérielle, quoiqu'on n'en puisse jamais calculer la longueur spirituelle), que j'ai besoin du Seigneur près de moi, comme d'un Bouclier qui m'enveloppe de toutes parts, dont le Coeur presse mon coeur, dont les Bras me tiennent constamment environné, et auquel je puisse dire, et dire si je veux à l'oreille et sans que personne au monde l'entende :

 

je suis à Toi et Tu es à moi, je sais qui Tu es, mon Dieu et mon Frère, et Tu sais qui je suis, Ton enfant et Ton serviteur, qui, malgré toutes ses infirmités, croit en Toi, qui ne gémit que de croire si peu, et qui aspire à croire jusqu'à te glorifier dans les plus amères épreuves !

 

Jésus christ donc est mon frère.

 

Ah ! Quelle grâce que d'avoir Dieu pour Frère, et d'avoir un frère pour Dieu !

 

Je ne pourrai jamais seulement essayer de dire tout ce qu'il y a de combinaison profonde, tendre et mystérieuse dans cette union de Dieu avec l'homme : voilà ce qu'est Jésus Christ pour moi.

 

Je n'en puis dire davantage dans ce moment, mais vous voyez quelles sont mes pensées quant au Seigneur, que je serais prêt à confesser devant son tribunal s'Il m'y appelait, sachant qu'Il ne me démentira pas, et qu'Il ne manque à ces sentiments que ce qui manque à mon adoration, à ma reconnaissance, et que je suis infiniment en arrière des sentiments d'amour et d'adoration que je Lui dois.

 

Mes amis, voilà ce que Jésus christ est devenu pour moi, voilà ce que Dieu, dans sa grâce, l'A rendu pour moi, en se servant tour à tour de moyens divers d'éducation, d'exemple, d'action, de livres, de prédications, en employant ces divers instruments à des degrés de lumière divers, en différentes manières, et en m'établissant ainsi dans Sa grâce pour l'éternité.

 

Je sais qu'Il me préparait alors, et qu'Il voulait me donner de pouvoir résister à ce qu'il m'envoie aujord'hui, et que ce qu'Il m'envoie aujourd'hui sera le couronnement, si toutefois c'est le couronnement, ce que nous ne pouvons pas affirmer encore, de ses dispensations à mon égard.

 

Je vous conjure de vous interroger vous mêmes, et de voir si Jésus Christ Est pour vous ce qu'Il Est pour l'Eglise Universelle fidèle, ce qu'Il Est, je le répète, pour les patriarches, pour les prophètes, pour les apôtres, pour les martyrs, pour les pères, pour les réformateurs, et pour tous les saints de tous les temps, ce qu'Il Est selon Sa Parole, ce qu'Il Est selon Ses Propres Déclarations, ce qu'Il Est selon les témoignages du Père.

 

Reposez vous alors, ne vous reposez jamais avant, car nul ne doit se reposer qu'il n'ait appris à se reposer au pied de la Croix de son Dieu Sauveur, dût il y être poussé par les vents et les orages, et tomber de lassitude à cette place qu'il ne veut plus désormais quitter !

 

Amen,

 

Adolphe Monod,

Pasteur Protestant Réformé

Pasteur Adolphe Monod

Croix huguenote

 

 

 

 

 

 

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24 décembre 2016 6 24 /12 /décembre /2016 10:11

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Le contenu doctrinal des deux passages de l'épître aux Romains chapitre 9 les 5 premiers versets et Philippiens chapitre 2 versets 5 à 11 me semble mérité d’être uni en une seule perspective à cause de la proximité de la fête de Noël.


Qui est l’enfant de Noël ?


Bien entendu, nous pensons le savoir, mais il y a du chemin entre ce que nous savons et une vraie réponse biblique.

 

Juste un exemple, un de nos cantiques de Noël s’intitule :

 

« Il est né le roi du monde ».

 

Je me suis demandé s’il est juste de l’appeler ainsi et je n’ai pas été trop surpris de découvrir qu’aucun texte biblique ne l’appelle ainsi.

 

Par contre, il est très fréquemment nommé le roi des Juifs ― 21 fois.

 

15 si l’on ne garde pas les références parallèles ―,

 

et quatre fois, le roi d’Israël, dont la foule l’acclamait lors de son entrée à Jérusalem (Jean 12.13), ce qui choqua certains chefs du peuple qui l’invitaient à les faire taire, mais que Lui accepta pleinement en leur répondant : S’ils se taisent, les pierres crieront (Luc 19.39, 40).


Prenons donc la lecture de Romains 9.1 à 5 :

9.1Je dis la vérité en Christ, je ne mens point, ma conscience m’en rend témoignage par le Saint-Esprit :2J’ai, en mon cœur, une grande tristesse et un chagrin continuel. 3Car je souhaiterais être moi-même anathème et loin du Christ en faveur de mes frères, mes parents selon la chair 4qui sont israélites et à qui sont l’adoption, et la gloire, et les alliances, et la loi, et le culte, et les promesses ; 5à qui sont les pères et de qui est issu, selon la chair, le Christ qui est, au-dessus de toutes choses, Dieu béni pour tous les âges. Amen !

 

Pourquoi Paul a-t-il écrit ces paroles poignantes et avec un tel accent ?

 

Le fait que Dieu ait orienté son ministère en direction des païens a pu faire croire qu’il se désintéressait de son propre peuple.

 

Il veut que tous sachent qu’il n’en est rien ; d’où cette sorte de serment et d’invocation du témoignage de l’Esprit : Je dis la vérité en Christ, je ne mens point, ma conscience m’en rend témoignage par le Saint-Esprit.

 

Loin de les aimer moins, il voudrait, si c’était possible être anathème, c’est-à-dire maudit, si cela pouvait assurer leur salut.


Pour donner plus de poids à sa défense, il rappelle brièvement ce que demeurent leurs privilèges nationaux, totalement inaliénables.


On peut, pour un temps, être laissé de côté par Dieu ― pour Israël à cause de son incrédulité persistante ―, sans pour autant qu’Il nous aime moins !

 

Il doit aussi parfois nous châtier précisément parce qu’Il nous aime et ne saurait se désintéresser de nous.


Les privilèges d’Israël sont nombreux et d’une importance capitale.

 

Rappelons-les brièvement.

 

Ils sont israélites, porteurs de ce nom magnifique de « vainqueur de Dieu » que Jacob reçut de Dieu lui-même !

 

À eux est l’adoption, que j’appellerais plus exactement ‘la filiation par adoption’.

 

Ils ont fait l’objet d’un choix.

 

Ce n’est point par accident qu’ils sont son peuple.

 

Quand Dieu envoie Moïse vers le pharaon, Il lui dit : 

 

Tu lui diras :Ainsi parle l’Eternel : Israël est mon premier-né (Exode 4.22).

 

Premier-né par choix et en fonction d’une responsabilité envers tous les autres peuples de la terre.


À eux était la gloire.

 

La gloire humaine, ils ne l’ont guère connue, si ce n’est au temps du roi Salomon et du temple magnifique qu’il construisit selon les consignes graphiques données par la Main de Dieu à David son père (1 Chroniques 28.19).

 

Si non, il a été, tout au long de son histoire, l’objet du plus abject mépris, poursuivi par la haine de tous, accusé de tous les maux.

 

La gloire que Paul appelle leur possession, c’est la Présence de Dieu, faisant Sa Demeure au milieu d’eux, sur le propitiatoire, entre les chérubins.

 

Le propitiatoire, le lieu de la Miséricorde et du Pardon Divin, le lieu de la rencontre de l’homme avec Dieu.

 

Les Juifs l’appelaient la shékinah, la gloire.

 

Quand Paul écrivait aux Romains, elle n’avait pas encore quitté le temple.

 

Elle se retirerait en 70, lorsque Titus détruirait la ville et son temple.

 

Mais on sait que le temple doit être reconstruit dans les derniers temps.

 

La gloire, alors, leur sera rendue.

 

Mais ce sera bien plus qu’une nuée, ce sera le Messie Lui-même, selon Malachie 3.1. Parlant du prophète Elie, Dieu dit : 

 

Voici j’enverrai mon messager ; il préparera le chemin devant moi. Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez. 

 

Notons seulement, pour le moment, que c’est Dieu qui parle d’un chemin préparé devant Lui, et que c’est le Seigneur qui entre, « le Maître dont vous souhaitez la venue » traduit la version du rabbinat français.


Nous verrons tout à l’heure que l’on peut faire l’équation : Verbe, Sagesse, gloire.

 

Or, la gloire est à eux, les Juifs.


Viennent alors, les alliances. 

 

Et oui, c’est un pluriel, ce qui ne confirme pas notre tendance déjà ancienne à laisser l’ancienne à Israël et à nous approprier la nouvelle.

 

Pourtant, Jérémie n’a pas laissé de doute, quand il cite le Seigneur, disant : Voici, les jours viennent, dit l’Eternel, où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle.(31.31).

 

Avons-nous raison de la revendiquer ? Non.

 

Mais nous pouvons bénir Dieu, de ce que, à travers l’incrédulité du peuple élu, le bénéfice de cette alliance nouvelle s’est étendu à nous, les païens.

 

Il est si facile d’oublier que le messager de l’alliance, pour reprendre les termes de Malachie 3 est venu ― et reviendra ― d’abord pour Israël.

 

Au temps de l’avent, on cite volontiers l’annonce de l’ange à Joseph.

 

Mais ne passe-t-on pas, comme sans les voir, sur les mots ‘son peuple’ ?

 

Je lis ces deux versets de Matthieu 1. 20 et 22 :


Ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint Esprit ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus ; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.


Galates 4.4 le dit aussi : Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi. 

 

Qui était sous la loi, sinon le peuple d’Israël.

 

Mais, la loi, de fait, qu’est-ce en Romains 9 ?

 

Et la loi, et le culte.

 

Au début du chapitre 3 de l’épître aux Romains, Paul soulevait cette question :


Quel est donc l’avantage des Juifs ou quelle est l’utilité de la circoncision ? Il répondait : Il est grand de toute manière et d’abord en ce que les oracles de Dieu lui ont été confiés.


Ce que Paul appelait les oracles en Romains 3.1, c’est ce qu’il appelle maintenant la loi.

 

Or, elle ne leur a pas seulement été donnée, mais encore confiée, c’est-à-dire remise à leur soin, à leur garde.

 

Telle est la raison pour laquelle, dans les églises issues de la Réforme, on n’accepte comme canoniques que les livres que le peuple juif a regardés ainsi.


Il est évident que ce que Paul appelle le culte, c’est le service de Dieu, en particulier les prescriptions lévitiques.

 

Dieu avait dit, à Moïse déjà, Sa Volonté de faire de la maison de Jacob un royaume de sacrificateurs et une nation sainte (Exode 19. »-6).

 

L’apôtre Pierre le rappellera aux juifs dispersés dans sa première épître (2.9).

 

Et les promesses. Nous savons ce que les Juifs pieux attendaient au temps du Christ.

 

Luc (2.38) parle de tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.

 

De Siméon, il dit qu’il attendait la consolation d’Israël (2.25).

 

En d’autres termes, ils attendaient l’établissement du règne messianique.

 

Pierre, peu après la Pentecôte invitait la foule à se repentir et à se convertir pour que viennent des temps de rafraîchissement et ceux du rétablissement de toutes choses.

 

Ils attendaient, en particulier, le départ des occupants et le rétablissement de la royauté davidique.

 

C’est bien aussi de cela que parlait le brigand en croix quand il disait à Jésus : 

 

Souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton règne (Luc 23.42).


Qui oserait dire que les Juifs continuent de croire en ces promesses des prophètes, mais qu’en réalité, elles sont caduques, abandonnées par celui qui les a jurées ― plus de 50 textes le rappellent ― à Abraham et à ses descendants ?


Bien sûr, au-dessus de ces privilèges déjà fantastiques, il y a le fait que, quant à la chair, le Christ est issu de lui.

 

Oh ! N’allons surtout pas croire qu’Israël l’ait de quelque manière mérité.

 

Non, pas plus que les autres privilèges mentionnés.

 

Ils sont le fruit le la Décision Souveraine de Dieu.


Le Christ est bien leur Messie à eux ! 

 

Mais quittons Romains 9 pour penser à la nativité.

 

Luc (2.10), dans son évangile, relate comment les anges, la nuit de Noël, annoncèrent Sa Naissance à de simples bergers : 

 

Ne craignez point, car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple ― pas ‘les peuples’ ― le sujet d’une grande joie ; c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur.


Le mot "Seigneur", faut-il le dire, traduit le plus souvent l’hébreu "Adonaï" prononcé habituellement à la place du nom sacré YHWH.

 

Et là, nous sommes face à notre question : Qui est donc l’enfant de Noël ?

 

Yahweh Lui-même ?

 

La dite question nous fera revenir au texte de Romains 9 que nous avons expressément laissé un moment.

 

Car le texte qui répond le plus admirablement à la dite question, même si sa compréhension est loin d’être simple, c’est cette sorte d’hymne que l’on trouve au chapitre 2 de l’épître aux Philippiens (2.5-8) :


Ayez en vous les sentiments qui étaient dans le Christ Jésus, lequel s’étant trouvé en ‘forme’ de Dieu, n’a point regardé l’égalité avec Dieu comme une chose à saisir, mais s’est vidé en ce qu’ayant pris la forme de serviteur en devenant semblable aux humains et ayant été reconnu comme homme en son aspect ; il s’est humilié lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort, la mort même de la croix.

 

Il faut se pencher sur la plupart des mots de ce passage, car ils ont une importance capitale si nous voulons en saisir tout le sens.

 

Je ne peux évidemment reprendre tout cela, mais concluons que l’expression ‘existant en forme de Dieu’ signifie : … ayant dès l’origine ( ou dès le commencement) pour nature, celle de Dieu et que l’expression : l’égalité avec Dieu, se compose en grec d’un adverbe pluriel et du mot Dieu au datif, ce qui en fait une sorte d’expression adverbiale qui désigne non pas Dieu en Son Essence, mais Son Mode d’Existence, Sa ‘Manière d’Être’, Son Statut.

 

Quel fut Son Statut, dès l’origine ?

 

Jean 1.1 répond : le Verbe, la Parole.


C’est de ce mode d’existence, de son statut, que le Christ se vida pour prendre celui d’esclave. 

 

La Parole a été faite chair.

 

Le mot ‘forme’ que l’on a trouvé ici est la traduction du grec morphè qui est à l’origine du latin forma qui a lui-même donné le diminutif ‘formule’.

 

Or, nous savons que la formule des corps chimiques est bien l’expression de la nature de l’élément.

 

Même si l’eau passe de la condition liquide à la condition gazeuse, elle restera définie par sa formule H2O.


On peut dire, de même, que Dieu, lorsqu’Il passe de Sa Condition Première à celle d’esclave ne saurait changer de Nature.

 

Notre passage dit qu’Il a pris la condition d’esclave en se faisant semblable aux hommes, d’un terme qui concerne donc une transformation intérieure, profonde.

 

Et, ajoute le texte, Il a été reconnu en son aspect comme étant un humain.

 

De quoi donc Jésus s’était-Il dépouillé ?

 

De son Statut Divin, pour prendre le statut de serviteur.

 

Mais cela a nécessité qu’Il se vidât, se dépouillât de toutes Ses Prérogatives Divines.


De sorte que, parmi nous, bien qu’étant Dieu par nature, Il ne fut plus qu’un homme, soumis à toutes les limitations humaines, affrontant toutes les tentations humaines, mais sans jamais commettre le péché.


Ce dépouillement de Ses Prérogatives ‘Naturelles’ (liées à Sa Nature Divine Inaliénable) est l’humiliation la plus profonde qu’Il poussa même jusqu’à subir volontairement la mort de l’esclave, celle de la croix.

 

En un sens, j’ai hâte de passer à la suite du texte, car cette humiliation extrême aura pour fruit Son Extrême Exaltation.

 

Mais, je propose que nous réfléchissions plutôt à ce qu’est donc l'enfant de Noël.


C’est Dieu, Yahweh si l’on rappelle Son Statut Premier.

 

Mais c’est aussi Celui que Jean appelle le logos ou Verbe, Parole et, nous le comprenons aisément, Celui que le livre des proverbes nomme la Sagesse, première des œuvres de Dieu, et que Jacques, dans son épître (2.1) appelle la gloire, lorsqu’il écrit :

 

Mes frères, que votre foi en notre Seigneur Jésus-Christ, la gloire, soit exempte de toute considération de personnes.

 

Qui est-ce donc qu’en imagination, nous pouvons contempler emmailloté, couché dans une mangeoire ? 

 

Emmanuel, Dieu parmi nous (Matthieu 1.23) ; le verbe fait chair (Jean 1.14), Dieu manifesté en chair (1 Tite 3.16).

 

Si nous disons que Jésus est Dieu, nous ne disons qu’une partie de la Vérité et, par là, nous nous trompons.

 

Si nous disons qu’Il est homme, nous oublions l’essentiel.

 

Si nous disons qu’Il est l’un et l’autre, nous nous heurtons aux pires difficultés.

 

Il faut garder la définition des Ecritures.

 

Il est Dieu, certes, mais fait homme, manifesté en chair.

 

Il est homme, pleinement homme, certes ; mais c’est Dieu devenu homme !

 

Et c’est ici que je refais la soudure avec le texte de Romains 9.

 

Quant à la chair, Il est issu des patriarches, pleinement humain.

 

Son statut d’esclave le réclamait.

 

Mais quant à Sa Nature Profonde, Il est, au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement.

 

Jésus Christ est Le Roi d’Israël, Le Roi des Juifs, Il est venu sauver Son Peuple ; mais Il est aussi Le Sauveur du monde (Deux versets l’affirment ainsi : Jean 4.42 ; 1 Jean 4.14. cf. 2.2), donc aussi Mon Sauveur.

 

Amen,

 

Pasteur Richard F. Doulière,

 

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24 décembre 2016 6 24 /12 /décembre /2016 07:26

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Comment comprendre ce que les évangiles affirment concernant la naissance virginale de Jésus-Christ ? 

 

Pour la plupart des hommes et femmes de notre temps, la raison humaine butte contre une telle affirmation.

 

Seule une compréhension du Message Biblique concernant le salut des hommes voulu par Dieu nous donne la clé de ce mystère.

 

Autrement, il demeurera toujours une folie ou un scandale pour tous ceux qui ne veulent pas accepter qu’ils ont désespérément besoin de ce salut, et que leur vie ne peut être rachetée aux yeux de Dieu que si celui-ci la recrée et la renouvelle de fond en comble. 

 

Or c’est précisément ce que nous dit le début de l’Évangile selon Jean, en parlant de la Parole éternelle de Dieu, qui était avec Lui de toute éternité, et qui est venue dans le monde comme la Lumière du monde, pour éclairer tout homme : 

 

Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a pas connue.  Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçue ; mais à tous ceux qui l’ont reçue, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom et qui sont nés, non de la chair ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu.  

 

Il est impossible d’être né, non de la chair ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu, à moins d’être nés de nouveau, spirituellement, en étant entés, ou greffés, dans la personne de Jésus-Christ tout comme des sarments sur le cep, vivant de Sa Vie et recevant Sa Sève.

 

Or cela ne peut se faire que parce que Jésus-Christ est venu dans le monde en étant conçu du saint Esprit et en étant né de la vierge Marie.

 

Véritable homme né d’une femme donc, mais ne provenant pas de la lignée corrompue d’Adam puisque venant du sein de Dieu même.

 

Contrairement au premier homme entré en rébellion contre Dieu et contaminant ainsi toute l’humanité descendue de lui, Jésus-Christ vivra une vie de perfection devant Dieu qui Lui permettra d’offrir à son Père céleste un sacrifice parfait de réconciliation sur la Croix où Il mourra comme innocent.

 

Il accomplira ce sacrifice pour tous ceux qui renaîtront avec Lui, greffés en Lui par une foi plantée par le même Saint Esprit qui a conçu Jésus dans le ventre de Marie. 

 

Ce que nous ne pouvons faire de nous-mêmes, obéir parfaitement à la loi de Dieu, vivre en parfaite harmonie et obéissance avec Lui, Jésus-Christ l’a accompli pour nous.

 

Ainsi, notre nouvelle naissance virginale, libérée du poids du péché, n’est possible que dans la naissance virginale du Christ telle que la rapportent les évangiles dans la Bible.

 

Voici comment l’apôtre Paul le résume dans sa lettre aux chrétiens Galates (chapitre 4, verset 4): 

 

Mais lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin de racheter ceux qui étaient sous la loi, pour que nous recevions l’adoption. Et parce que vous êtes des fils, Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils, qui crie : Abba ! Père.  Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils ; et si tu es fils, tu es aussi héritier, grâce à Dieu.

 
Amen,
 
Eric Kayayan,
Pasteur Réformé

 

Itinéraires Protestants

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24 décembre 2016 6 24 /12 /décembre /2016 07:00

Le poids des fautes pèse sur moi : il est trop lourd, mais tu pardonnes tous nos péchés. Psaume 65.4
 

Quelle grâce lorsque nous reconnaissons nos péchés, Dieu nous pardonne.


L’apôtre Jean écrit : 

 

Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner et nous purifier de tout péché. 1 Jean 1.9

 

Le mot grec pour confesser est « omologein ».

 

Il a donné en français le mot « homologuer », c’est-à-dire certifier qu’un être, une chose, une action répond à des critères précis reconnus par une autorité.

 

L’apôtre Jean nous déclare que si nous appelons péché ce que Dieu appelle péché dans nos vies, alors oui encore, faut il le répéter autant de fois qu'il le faut, Dieu nous pardonne.


Quand nous lisons la Bible, Parole de Dieu, le Saint-Esprit nous montre ce qui dans nos vies est péché pour Dieu.

 

Alors, reconnaissant notre situation, cela devient trop lourd à porter.

 

Nous sommes déboulonnés du piédestal où nous nous sommes placés et nous sommes écrasés par nos fautes.

 

Mais Dieu Peut et Veut nous pardonner.

 

Aucune faute n’est trop lourde pour Lui et il n’est jamais trop tard.


Allez dès à présent vers Lui et reconnaissez vos péchés.

 

Il vous lavera et vous purifiera.


Cette grâce est constamment disponible. 

 

Veillez à ce que personne ne passe à côté de la grâce de Dieu. Hébreux 12.15

 

Amen,

 

 

F-J. Martin

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : Vivre aujourd'hui 

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22 décembre 2016 4 22 /12 /décembre /2016 17:34

refuge Protestant 92

Temple

 

Hier, comme aujourd'hui, le Chrétien sait avec confiance et force qu'il peut s'appuyer sur Son Dieu.

 

Ce Dieu de la Bible est le Seul vrai Dieu, Esprit, Créateur, Maître Souverain de l'univers, Glorieux, Eternel, Saint, absolument Sage, Inconnaissable en son Essence, d'une justice Parfaite, et d'un Amour Insondable jaillissant de son coeur de Père.

 

Mais Il est aussi le Rédempteur, souffrant avec sa créature déchue, venant à elle par la révélation et l'incarnation, réalisant à prix extrêmement fort le plan grandiose du salut de l'humanité.

 

La personne de Jésus Christ dépasse également tout cadre terrestre.

 

Aucun auteur humain au regard de l'Ecriture n'aurait pu imaginer parmi les fils de notre race une figure aussi pure et aussi radieuse.

 

"Jamais homme n'a parlé comme cet homme" (Jean 7.46)

 

Nul n'a jamais vécu, souffert, aimé comme Lui.

 

Ressuscité, Il est seul capable de nous régénérer avec Lui.

 

Jésus Christ, la Parole faite chair, est la preuve par excellence de l'inspiration Divine de la Parole faite livre.

 

Celui qui, par la foi et l'illumination du Saint Esprit, a rencontré en Lui le Dieu vivant dans les pages du livre sacré, n'a pas besoin d'autre démonstration.

 

Il s'écrie :

 

"Je sais une chose : c'est que j'étais aveugle et que maintenant je vois !!!" (Jean 9.25)

 

"Mon oreille avait entendu parler de Toi ; mais maintenant (que je T'ai lu) mon oeil T'a vu..." (Job 42.5)

 

Livré à lui même, dans son état actuel de chute, l'homme ignore l'essentiel de sa nature et de sa destinée.

 

D'où vient il, quel est le but de son existence, de ses souffrances, de sa mort, où s'en va t il enfin ?

 

Il ne saurait le dire.

 

Toutes les religions et toutes les philosophies, s'annulant les unes les autres par leurs contradictions, le laissent sur toute la ligne dans l'incertitude et les ténèbres.

 

La Bible seule, Parole du Créateur, lui donne la réponse à toutes ces questions.

 

Elle lui révèle son origine, la plus haute qui soit, puisqu'il a été créé à l'image de Dieu.

 

Elle explique par la chute l'état contradictoire dans lequel il se trouve, tiraillé entre le bien et le mal, le bonheur et la souffrance, la vie et la mort.

 

Devant ce miroir, l'homme voit étonnement son coeur mis à nu.

 

Il se sent connu, repris, jugé, mais aussi appelé, aimé, apprécié, réhabilité.

 

L'Auteur de la Bible est omniscient.

 

Il a créé l'homme et n'a pas besoin qu'on Lui dise ce qui est en sa créature.

 

La Bible présente tout l'être humain en raccourci, elle met en lumière ses ressorts profonds, ses passions secrètes, ses possibilités insoupçonnées (1Corinthiens 14.25).

 

Jamais livre n'a parlé comme ce livre, et l'homme, par un instinct mystérieux (Jean 10.4), reconnaît en cette voix celle du Père qui Le conduit sur le chemin de la vie éternelle.

 

Il sait désormais où il va, il découvre le sens de l'histoire comme de sa propre destinée, il se prépare en vue du royaume qui vient, il vit déjà en fonction de l'éternité.

 

Vraiment, nous reconnaissons avec Paul que de telles choses ne sont point montées au coeur de l'homme :

 

elles portent en elles mêmes la preuve de leur origine surnaturelle (1 Corinthiens 2.9-10)

 

En comparant les diverses religions à celle de l'Ecriture, constatons ceci.

 

Les systèmes humains ne peuvent offrir un véritable salut parce qu'ils ne connaissent pas le Dieu trois fois saint, ses exigences absolues et sa condamnation de toute désobéissance à sa Loi.

 

N'ayant pas le sens réel du péché, ils n'en offrent pas non plus la solution.

 

L'homme n'est pas irrémédiablement perdu, et peut se racheter par ses efforts et ses "bonnes oeuvres".

 

Il se sauve donc lui même, ou plutôt, il ne se sauve pas du tout et sa conscience, troublée malgré tout, ne trouve jamais la certitude du pardon.

 

La Bible au contraire dénonce, comme Dieu Seul peut le faire, la culpabilité, l'incapacité et la perdition éternelle de l'homme.

 

Puis elle montre le Seigneur Lui même payant par Amour toute notre dette à la croix et nous offrant gratuitement Sa Grâce incompréhensible, avec l'assurance du salut total.

 

Tout notre avenir, terrestre et céleste, est désormais concentré en la personne de Celui qui vient régner éternellement.

 

Quel auteur humain, quel génie religieux aurait jamais inventé un message aussi humiliant pour le pécheur orgueilleux et aussi merveilleux pour le croyant repentant ?

 

L'apôtre Paul a raison de s'écrier :

 

"Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous. O profondeur de la richesse, de la Sagesse et de la Science de Dieu ! Que Ses Jugements sont insondables, et Ses Voies incompréhensibles ! Car qui a connu la Pensée du Seigneur ?... A Lui la Gloire dans tous les siècles !!!" (Romains 11.32-36)

 

Dès lors, dans les épreuves, les moments difficiles comme dans les doux instants de repos, les paroles de ce chant ne rappelle t il pas à chaque Chrétien(ne) ô combien sont réconfortantes l'assurance de posséder un tel Sauveur, un tel Père ?

 

Lequel, parmi les enfants de Dieu, n'a pas découvert par le Saint Livre son état de  perdition devant le souverain Juge ?

 

Dans l'histoire de l'Eglise, comme en Israël, tous les renouveaux spirituels sans aucune exception ont été produits par la Bible.

 

A toutes les époques, la déclaration d'Esaïe demeure vraie :

 

"A la Loi et au Témoignage ! Si l'on ne parle pas ainsi, il n'y aura point d'aurore pour le peuple" (Esaïe 8.20).

 

C'est ce que Rose Marie et Jean Marc Berthoud-Monot souligne encore dans Calvinisme aujourd'hui, résister & construire :

 

(...) Le remède dans toute situation se trouve dans la Parole de Dieu ! (...)

 

N'est il pas un encouragement, une invitation de ce Doux Père à toute femme et tout homme, dans le secret d'une chambre, de la solitude, que sais je encore, ne le connaissant pas encore, à s'approcher de Lui pour se délecter de cette Grâce justement imméritée dont beaucoup hier comme aujourd'hui ont pu bénéficier ?

refuge protestant assemblee-du-desert

Croix Huguenote

 

Prière vivante

Traduction adaptée de

(A Living Prayer)

 

 

Dans ce monde je marche seul(e)

Sans endroit pour appeler ma maison
Mais il y a Celui qui tient ma main
La route robuste par les terrains arides
La voie est sombre, la route est raide
Mais Il est devenu mes yeux pour voir
La force pour grimper, portant mes chagrins
Le Sauveur est et vit avec moi


Dans Votre Amour je trouve la libération
Un refuge contre mon incrédulité
Prenez ma vie et permettez-moi d'être
Une prière vivante à vous mon Dieu


Dans Votre Amour je trouve la libération
Un refuge contre mon incrédulité
Prenez ô Jésus ma vie et permettez-moi d'être
à vous ô mon Dieu une prière vivante
prenez ma vie et permettez-moi d'être
Une prière vivante à vous ô mon Dieu

 

 

 

assembleedesert

 

A Living Prayer

 

Bible

Croix Huguenote

 

Source : L'inspiration et l'Autorité de la Bible (René Pache)
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23 novembre 2016 3 23 /11 /novembre /2016 22:50

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« Quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par lui à Dieu le Père. » Colossiens 3:17

 

Le jour de l’Action de grâce est une fête nationale, il y a quelques semaines en arrière au Canada, et maintenant aux Etats Unis.

 

Les gens célèbrent partout au pays, offrant leurs actions de grâce pour les récoltes et la prospérité.

 

Nous aussi, même si nous ne sommes nullement aux Etats Unis ou Canada, nous pouvons et devons offrir nos actions de grâce pour les récoltes, le travail et tout ce que Dieu nous a offert en quoi que ce soit.

 

Nous participons à la célébration, remerciant Dieu pour Sa Bonté, Ses Bénédictions et tous Ses Dons.

 

Dieu désire être remercié.

 

Rendre grâce, cependant, n’est pas facile.

 

Lorsque nous rendons grâce, nous devons être reconnaissants.

 

Rendre grâce n’est pas une simple question de mots prononcés ; les mots doivent jaillir du cœur.

 

La reconnaissance n’est pas un trait de caractère que certains possèdent et d’autres non ; tant mieux si vous la possédez, tant pis si vous ne l’avez pas.

 

Les gens que nous qualifions de personnes reconnaissantes ne sont pas nécessairement des chrétiens reconnaissants.

 

Il y a beaucoup de personnes reconnaissantes ; pourtant, la reconnaissance qui plaît à Dieu doit être apprise.

 

Rendre grâce n’est pas une question de coutume ou de caractère, mais de foi !

 

La reconnaissance, la vraie reconnaissance, est une chose qui n’est possible que lorsque nous sommes remplis du Saint Esprit !

 

La reconnaissance devrait être la première et la plus grande de toutes les caractéristiques de la foi.

 

La reconnaissance est très importante, elle est le premier fruit que produit la Grâce de Dieu dans nos vies.

 

La reconnaissance est la mélodie fondamentale de la vie Chrétienne, comme l’exprime l’apôtre Paul :

 

« Instruisez-vous et avertissez-vous réciproquement, en toute sagesse, par des psaumes, des hymnes, des cantiques spirituels; sous l’inspiration de la grâce, chantez à Dieu de tout votre cœur. Quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par lui à Dieu le Père. » (Colossiens 3:16-17).

 

Même si vous n’êtes pas une personne reconnaissante en raison de votre nature ou de votre caractère, Dieu veut quand même que vous soyez reconnaissant.

 

Les chrétiens ne doivent pas être des personnes non reconnaissantes, toujours en train de se plaindre, de faire des remarques désobligeantes, de critiquer, toujours déçus de ceci ou de cela ou de toute autre chose.

 

Non, Dieu exhorte les vrais croyants :

 

« Soyez reconnaissants. » (Col. 3:15).

 

Cela ne vient pas automatiquement ; la reconnaissance doit être apprise et mise en pratique dans la vie chrétienne !

 

C’est à cela que l’apôtre Paul nous appelle en Colossiens 3:17 :

 

« Quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par lui à Dieu le Père. »

 

La reconnaissance jaillit alors du cœur.

 

Dieu veut que notre cœur soit reconnaissant ; c’est alors que nos paroles et nos actions en sont le reflet.

 

Trois fois l’apôtre Paul mentionne la reconnaissance comme caractéristique du véritable croyant.

 

C’est dans le contexte de sa description des changements qui se produisent quand quelqu’un vient à la foi qu’il le fait.

 

Ne mentez pas les uns aux autres, pardonnez-vous réciproquement, soyez humbles, patients, doux, etc., et soyez reconnaissants !

 

Voilà l’expression de notre conversion et de notre foi.

 

Paul dit en Colossiens 1:3 :

 

« Nous rendons grâces à Dieu le Père de Notre Seigneur Jésus-Christ et nous prions sans cesse pour vous. »

 

Il dit également en Colossiens 1:12 :

 

« Avec joie, rendez grâces au Père qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière. »

 

Il ajoute en Colossiens 2:7 :

 

« Soyez enracinés et fondés en Lui, affermis dans la foi d’après les instructions qui vous ont été données, et abondez en actions de grâces. »

 

Finalement, il nous exhorte en Colossiens 4:2 :

 

« Persévérez dans la prière, veillez-y avec actions de grâces. »

 

La reconnaissance doit être présente dans le cœur et la vie du véritable croyant, une reconnaissance envers Dieu. 

 

 

Le repas du Seigneur ou sainte Cène est un repas de reconnaissance.

 

Lorsque nous célébrons ce repas, nous remercions Dieu pour la coupe de bénédiction.

 

Pourquoi ? À cause de  l’œuvre de Christ.

 

La racine du mot grec "eucharistia" est le mot « charis », qui signifie grâce.

 

La reconnaissance trouve sa source dans la Grâce de Dieu.

 

Littéralement, être reconnaissant, c’est dire de bonnes choses au sujet de la Grâce de Dieu !

 

La Grâce de Dieu produit la reconnaissance, car Sa Grâce est un miracle et toute notre vie en dépend.

 

Tout cela grâce aux souffrances et à la mort de Notre Seigneur Jésus-Christ !

 

Lors du repas du Seigneur, nous nous rappelons que sans Son Sang, sans Sa croix, sans la malédiction et l’abandon de Dieu qu’Il a soufferts, il n’y aurait pas de grâce !

 

Tout ce que nous recevons dans la vie, nous le recevons par grâce.

 

Ce sont les souffrances et la mort de Christ qui nous permettent de recevoir cette grâce.

 

« Lui qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi tout avec lui, par grâce? » (Romains 8:32).

 

Derrière tout ce que nous recevons, nous devons voir la croix de Golgotha, les blessures de Notre Seigneur Jésus et le sang du Christ.

 

Voilà ce que nous devons nous rappeler dans nos actions de grâce : tout ce que nous recevons, nous le recevons par la grâce en Jésus-Christ !

 

Faisons-nous preuve d’une telle reconnaissance ?

 

Prenons-nous le temps d’être reconnaissants par la foi ?

 

Reconnaissants pour Sa Grâce, pour Son Don d’Amour en Jésus-Christ, pour la nouvelle journée que Dieu nous accorde, pour la nouvelle vie en Lui ?

 

Reconnaissants pour tous Ses Bienfaits, pour chacun d’entre eux ?

 

Reconnaissants parce qu’en tant que chrétiens, nous considérons les choses que nous avons plutôt que celles que nous n’avons pas ?

 

Car si nous nous arrêtons à ce que nous n’avons pas, nous ne pouvons être reconnaissants.

 

Nous devenons alors mécontents et le mécontentement tue notre reconnaissance.

 

La reconnaissance devient également superficielle, peu profonde, lorsque nous nous arrêtons toujours à ce qui n’est pas bon, à ce qui est décevant, à ce qui manque dans notre propre vie, dans la vie des autres gens ou dans la vie de l’Église.

 

L’anxiété et le manque de confiance étouffent également notre reconnaissance.

 

Par contre, si nous sommes remplis de la Grâce de Dieu, nous déborderons de reconnaissance.

 

Car c’est là que nous nous souvenons de la source de la véritable reconnaissance :

 

la « charis » de Dieu, Sa Grâce en Jésus-Christ !

 

Alors, nous pourrons rendre grâce même pour nos repas les plus simples, conscients que notre Seigneur Jésus-Christ nous les a mérités à la croix.

 

Nous serons reconnaissants pour la voiture que nous conduisons, nous souvenant des blessures de notre Sauveur.

 

Nous nous réjouirons plus que jamais pour notre santé, nos forces, nos diverses activités, parce que notre joie est enracinée et fondée dans les souffrances et la mort de Notre Seigneur Jésus-Christ !

 

Le prix payé par Christ, qui a versé Son Sang pour nous, nous rend éternellement reconnaissants, que ce soit pour notre nourriture, nos vêtements, nos maisons, nos entreprises, nos emplois, nos médicaments ou nos traitements médicaux.

 

Car le prix qu’Il a payé à la croix nous procure bien plus que des bénédictions temporaires.

 

La reconnaissance nous aide à considérer et à utiliser ces bénédictions dans la perspective de la vie éternelle.

 

La reconnaissance nous aide à utiliser les dons de Dieu avec soin et de manière responsable, généreusement et avec miséricorde !

 

La reconnaissance nous aide à gérer nos dépenses courantes et à choisir nos loisirs d’une manière qui plaît au Seigneur.

 

La reconnaissance donne davantage de goût à notre dinde, nous permet de mieux apprécier notre verre de vin et fait de notre crème glacée un dessert plus spécial.

 

La reconnaissance rend notre célébration de l’Action de grâce plus significative.

 

Lorsque nous plaçons tous ces dons et toutes ces bénédictions à l’ombre de la croix de Christ, la Lumière de la Grâce de Dieu en Jésus-Christ rejaillit sur toutes ces célébrations. 

 

Amen,

 
 
 
William den Hollander,
pasteur Eglise Réformée Canadienne,
Ontario,
 
 
 
 
 
 
 
 

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Source : Ressources Chrétiennes.

 

 

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5 novembre 2016 6 05 /11 /novembre /2016 23:06

Celui qui vous a appelés est fidèle, et c'est lui qui le fera.

1 Thessaloniciens 5.24

 

Que fera-t-Il ? Il nous sanctifiera entièrement.

 

Il poursuivra Son Oeuvre de purification jusqu'à ce que nous soyons parfaits en tout point.

 

Il veut conserver « tout ce qui est en nous, l'esprit, l'âme et le corps irrépréhensibles pour la venue de Notre Seigneur Jésus-Christ. »

 

Il ne nous permettra pas de déchoir de la Grâce, ni de tomber sous la domination du péché.

 

Quelle faveur !

 

Adorons l'Auteur de ces Dons Ineffables.

 

Qui fera cela ?

 

Le Dieu de Paix qui nous a appelés des ténèbres à Sa Merveilleuse Lumière, de la mort du péché à la Vie Eternelle en Jésus-Christ.

 

Lui Seul peut le faire.

 

Une oeuvre de perfectionnement et de conservation semblable ne peut provenir que du Dieu de Toute Grâce.

 

Pourquoi fera-t-Il cela ?

 

Parce qu'Il est Fidèle ; Fidèle à Sa Promesse par laquelle Il s'engage à sauver celui qui croit ; Fidèle à Son Fils, dont la récompense est de voir Son Peuple Lui être présenté sans faute ; Fidèle à l'oeuvre qu'Il a commencée en nous, et qu'Il ne peut laisser jusqu'à son parfait achèvement.

 

Ce n'est pas sur leur propre fidélité que les saints s'appuient, mais sur celle de Leur Sauveur, qui est Inébranlable.

 

C'est donc là un beau sujet de reconnaissance, qui mettra la joie dans noter coeur à l'entrée d'un sombre mois, où bien des obscurités et des nuages se préparent extérieurement, mais où ces assurances nous seront comme une lumière intérieure.

 

Amen,

 

 

Charles-Haddon Spurgeon,

Pasteur Baptiste Réformé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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5 novembre 2016 6 05 /11 /novembre /2016 22:53

Le sacrificateur fera l'expiation pour toute l'assemblée des enfants d'Israël, et il leur sera pardonné; car ils ont péché involontairement, et ils ont apporté leur offrande, un sacrifice consumé par le feu en l'honneur de l'Éternel et une victime expiatoire devant l'Éternel, à cause du péché qu'ils ont involontairement commis.

Nombres 15.25

 

Notre ignorance nous fait tomber dans bien des péchés commis par erreur, péchés de commission autant que péchés d'omission sont certainement nombreux.

 

Nous pouvons en toute sincérité croire servir Dieu en faisant des choses qu'Il ne nous a jamais commandées et ne peut accepter.

 

Le Seigneur connaît chacun de ces péchés d'ignorance.

 

Il y aurait là de quoi nous alarmer, puisqu'à cause de Sa Justice, Dieu nous redemandera compte de tout et tous.

 

Mais nous pouvons être assurés que, par la foi, toutes les taches que nous n'avons pas vues ont été lavées, aussi bien que celles que nous avons constatées.

 

Il regarde le péché afin de cesser de le voir, en le jetant derrière Son Dos.

 

Notre consolation vient de ce que Jésus, le Vrai Sacrificateur, a fait expiation pour toute l'assemblée des enfants d'Israël.

 

Cette expiation assure le pardon des péchés inconnus.

 

Son Sang Précieux nous purifie de tout péché.

 

Que nos yeux les aient reconnus pour en pleurer ou non, Dieu les a vus, Jésus les a expiés, et l'Esprit nous rend témoignage du Pardon obtenu.

 

Nous avons ainsi une triple paix.

 

O Mon Père, je Te loue de Ta Connaissance Divine qui, non seulement voit mes iniquités, mais prépare une expiation qui me délivre de la culpabilité, avant même que je sache que j'ai été coupable.

 

Amen,

 

Charles-Haddon Spurgeon,

Pasteur Baptiste Réformé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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5 novembre 2016 6 05 /11 /novembre /2016 22:07

Le fondement de l'élection est en Christ

- Jean Calvin -

 

Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, aux saints qui sont à Ephèse et aux fidèles en Jésus-Christ : Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ ! En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d'adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, la louange de la gloire de sa grâce qu'il nous a accordée en son bien-aimé. En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce, que Dieu a répandue abondamment sur nous par toute espèce de sagesse et d'intelligence, nous faisant connaître le mystère de sa volonté, selon le bienveillant dessein qu'il avait formé en lui-même, pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre. En lui nous sommes aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés suivant la résolution de celui qui opère toutes choses d'après le conseil de sa volonté, afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui d'avance avons espéré en Christ. En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l'Evangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s'est acquis, à la louange de sa gloire. Éphésiens 1:1-14

 

Si nous demandons d’avoir la Clémence Paternelle de Dieu et Sa Bénévolence (Bienveillance) envers nous, il nous faut tourner les yeux en Christ, auquel seul repose le bon plaisir du Père (Matthieu 3:17).

 

Si nous cherchons salut, vie et immortalité, il ne faut pas non plus recourir ailleurs, vu que Lui Seul est La Fontaine de Vie, le Port de Salut et l’Héritier du Royaume Céleste.

 

Or à quelle fin tend l’élection sinon à ce que, étant adoptés de Dieu pour Ses Enfants, nous obtenions, en Sa Grâce et Dilection (Amour), le Salut et l’Immortalité ?

 

Quoi qu’on revire, retourne et épluche, on trouvera que le but de notre élection ne tend à rien de plus.

 

Par conséquent, ceux que Dieu a choisis pour Ses Enfants, il n’est pas dit qu’Il les ait élus en eux-mêmes, mais en Son Christ (Éphésiens 1:4), parce qu’Il ne les pouvait aimer qu’en Lui et ne les pouvait honorer de Son Héritage, sinon les ayant d’abord fait participants premièrement de Lui.

 

Or si nous sommes élus en Christ, nous ne trouverons pas la certitude de notre élection en nous, pas même en Dieu le Père, si nous l’imaginons nûment sans Son Fils.

 

Christ donc est comme un miroir auquel il convient de contempler notre élection et auquel nous la contemplerons sans tromperie.

 

Car puisqu’Il est Celui auquel le Père Céleste a proposé d’incorporer ceux qu’Il a voulu de toute éternité être Siens, afin d’avouer pour Ses Enfants tous ceux qu’Il reconnaissait être Ses Membres, nous avons un témoignage assez ferme et évident que nous sommes écrits dans le Livre de Vie si nous communiquons à Christ.

 

 

Jean Calvin,

 

 

 

Institution de la religion chrétienne,

PRIÈRE

Ô Christ ! Notre Unique Espérance !

Dans la joie et dans la souffrance

D'un même coeur nous T'adorons

Ces chants commencés sur la terre,

Auprès de toi, dans la Lumière,

Là-haut nousles achèverons !

Amen,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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22 octobre 2016 6 22 /10 /octobre /2016 22:47

 

Elle enfantera un fils,

et tu lui donneras le nom de Jésus ;

c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.

Matthieu 1.21

 

 

Seigneur, Sauve-moi de mes péchés.

 

Ton nom de Jésus m'’encourage à prier de la sorte.

 

Sauve-moi de mes péchés passés, de crainte que je n'en sois enchaîné.

 

Sauve-moi de mes péchés naturels, de peur que je ne devienne l’'esclave de ma propre faiblesse.

 

Sauve-moi des péchés que j’ai toujours devant les yeux, et qu'’ils m’inspirent une horreur toujours plus profonde !

 

Sauve-moi de mes péchés commis par erreur, péchés qui me sont cachés à cause de mon manque de lumière.

 

Sauve-moi de la surprise du péché ; que je ne sois jamais entraîné par une tentation subite.

 

Sauve-moi, Seigneur, de tout péché.

 

Qu’'aucune iniquité ne domine sur moi ! Toi Seul peux le faire.

 

Je ne peux briser mes chaînes, ni vaincre mes ennemis.

 

Tu connais la tentation, car Tu as été tenté.

 

Tu connais le péché, car Tu en as porté le poids.

 

Tu sais comment me secourir à l’'heure de la lutte.

 

Tu peux me sauver de pécher et me sauver quand j’ai péché.

 

C’'est la promesse qui est contenue dans Ton Nom même, et je Te demande que chaque jour je réalise cette prophétie.

 

Que jamais je ne cède à mon humeur, à mon orgueil, à mon découragement, ni à aucune forme de mal.

 

Mais Toi, Sauve-moi en sainteté de vie, afin que le Nom de Jésus soit puissamment glorifié en moi.

 

Jésus-Christ est Mon Sauveur ;

Son Cœur est rempli d’'Amour.

II me sauve ; oh, quel bonheur !

Il me sauve chaque jour !

Amen,

 

 

 

 

 

Charles Spurgeon,

Pasteur Baptiste Réformé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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8 octobre 2016 6 08 /10 /octobre /2016 21:59
Dieu me connaît personnellement

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On m’a posé un jour la question suivante :

 

« Dieu me voit-il et me connaît-Il personnellement, ou bien voit-Il toute l’humanité en groupe, sans distinguer chaque personne ?»

 

Selon la Bible, il n’y a aucun doute que Dieu connaît chacun de nous individuellement. 

 

En fait la Bible ne fait pas mystère que Dieu nous connaît personnellement même avant notre naissance. 

 

Lisez par exemple comment Dieu, dans l’Ancien Testament, adresse Son Appel au jeune Jérémie qu’Il a destiné à devenir un prophète, un porte-parole de Sa Part :

 

« L’Éternel m’adressa la parole en ces termes : Avant de t’avoir formé dans le sein de ta mère, je t’ai choisi ; et avant ta naissance, je t’ai consacré ; je t’ai établi prophète pour les nations.»  

 

Toujours dans l’Ancien Testament, le psaume 139 souligne la même idée :

 

« Tu m’as fait ce que je suis, et tu m’as tissé dans le ventre de ma mère.  Merci d’avoir fait de moi une créature aussi merveilleuse : tu fais des merveilles et je le reconnais bien.  Mon corps n’était pas caché à tes yeux quand, dans le secret, je fus façonné et tissé comme dans les profondeurs de la terre.  Je n’étais encore qu’une masse informe, mais tu me voyais, et, dans ton registre, se trouvaient déjà inscrits tous les jours que tu m’avais destinés alors qu’aucun d’eux n’existait encore. »

 

Bien sûr une telle connaissance ne peut que nous étonner profondément.

 

C’est ce qu’exprime le psaume 8 qui en parle comme d’un mystère à la fois incompréhensible mais dont la vérité s’impose à soi : 

 

"Quand je regarde tes cieux, ouvrage de tes mains, la lune et les étoiles que tu as établies ; qu’est ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ?  Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui? Tu l’as fait de peu inférieur à Dieu, et tu l’as couronné de gloire et de splendeur." 

 

Pourtant la question se pose journellement à nous :

 

Que faisons-nous, qu’avons-nous fait de ces dons incomparables dont nous avons été revêtus par le Créateur ?

 

Dans le Nouveau Testament,  Jésus parle de Lui-même comme d’un Berger qui connaît Ses Brebis.  

 

Au chapitre 10 de l’Évangile selon Jean Il dit :

 

« Moi, je suis le bon berger ; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, tout comme le Père me connaît et que je connais le Père.  Je donne ma vie pour mes brebis. »  

 

Il tient le même langage dans la parabole de la brebis perdue et retrouvée, au chapitre 15 de l’Évangile selon Luc 

 

« Si l’un de vous possède cent brebis, et que l’une d’elles vienne à se perdre, n’abandonnera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres au pâturage pour aller à la recherche de celle qui est perdue jusqu’à ce qu’il l’ait trouvée ?  Et quand il l’a retrouvée, avec quelle joie il la charge sur ses épaules pour la ramener ! Aussitôt rentré chez lui, il appelle ses amis et ses voisins et leur dit : « Venez partager ma joie, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue. » Je vous assure qu’il en est de même au ciel : il y aura plus de joie pour un seul pécheur qui change de vie, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’en ont pas besoin. »  

 

Jésus dit aussi dans l’évangile selon Jean : 

 

Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne jetterai pas dehors celui qui vient à moi.

Donc, n’en doutez pas :

 

Le Seigneur Jésus-Christ vous connaît personnellement et votre salut personnel Lui tient à cœur.

 

Il vous connaît, Lui, mais vous, Le connaissez-vous ?

 

Cherchez-vous à Le connaître ?  

Eric Kayayan,

Pasteur Protestant Réformé

Dieu me connaît personnellement

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Dieu me connaît personnellement

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Charles Spurgeon

" J'avoue que je donnerais à peine un penny pour tout salut que je pourrais perdre. La vie éternelle est la chose dont nous avons besoin, la Vie de Dieu, qui ne peut jamais changer ou être enlevée de nous, et c'est ce qui est donné à toutes celles et ceux qui croient en Jésus Christ."

Car, lorsque que nous étions
encore sans force,
Christ, au temps marqué,
est mort pour des impies
 (Romains 5-6)

Croix Huguenote

  Une femme oublie-t-elle

l'enfant qu'elle allaite ?

... Quand elle l'oublierait,

Moi je ne t'oublierai point.

Voici, je t'ai gravée sur mes mains

Esaïe 49.16

Croix Huguenote 

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