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Vie Protestante Réformée

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Jean Calvin

"Puisque Dieu, par conséquent, nous justifie par la Médiation du Christ, Il nous Acquitte, non pas par l'aveu de notre innocence personnelle, mais par une imputation de la justice ; de sorte que nous, qui sommes injustes en nous-mêmes, sommes considérés comme Justes en Jésus Christ."

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à l'homme sans asile.

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4 mars 2017 6 04 /03 /mars /2017 23:27
Pour un seul pécheur qui se repent
"Il y a de la joie devant les anges de Dieu
pour un seul pécheur qui se repent."
Luc 15:10
 

Le cœur de l'homme n'est jamais assez grand pour contenir toutes ses joies ou tous ses chagrins.

 

Jamais vous n'avez entendu parler d'un homme dont le cœur aurait été tout juste rempli d'affliction.

 

Car à peine ce cœur est-il rempli que déjà il déborde.

 

Le premier élan d'une âme est de partager son affliction.

 

La raison en est simple: notre cœur n'est pas assez grand pour supporter toute notre peine.

 

Nous avons besoin d'un autre cœur pour y déverser une partie de notre douleur.


Il en est de même avec un cœur joyeux.

 

Lorsqu'un cœur est rempli de joie, il ne peut la retenir.

 

C'est un peu comme une fontaine sur la place du marché: lorsqu'elle est pleine, vous la verrez toujours déborder en petits ruisseaux, et, si ce débordement cesse, vous pouvez être sûr que la fontaine n'est plus remplie.

 

Si un cœur est vraiment plein, il finira toujours par déborder.

 

En effet, toutes les fois que votre âme débordait de joie, vous avez réuni vos amis afin de leur communiquer la cause de votre bonheur.

 

Et lorsque ces vases ont été eux-mêmes remplis jusqu'au bord, vous avez agi comme la veuve qui a emprunté des vases vides chez ses voisins.

 

Car vous les avez tous appelés à partager votre joie.

 

Et lorsque les cœurs de tous vos voisins ont été bien remplis, il vous a semblé qu'ils n'étaient pas suffisamment grands.

 

Alors, vous avez convié le monde entier pour partager le bonheur d'un cœur débordant de joie.

 

L'océan insondable fut lui-même invité à goûter votre joie; les arbres furent invités à battre des mains, et les monts et les collines à éclater dans un chant d'allégresse; même les étoiles du ciel semblaient vous jeter leur regard du haut du firmament; tous furent invités à chanter pour vous, et l'univers tout entier fut rempli de musique.

 

Il était rempli de la musique de votre cœur.

 

Après tout, qu'est-ce que l'homme, sinon le grand musicien du monde.

 

L'univers est un orgue aux tuyaux immenses et puissants.

 

Le temps, l'espace et l'éternité en sondent les profondeurs, et l'homme, cette petite créature, pose ses mains sur le clavier de ce gigantesque instrument.

 

Des tonnerres orchestrés retentissent, ébranlant la création tout entière, et entraînant l'univers dans les acclamations les plus fougueuses.

 

Ne savez- vous pas que l'homme est le souverain sacrificateur de Dieu ?

 

Toute la création représente le sacrifice, mais lui est le sacrificateur – portant en son cœur le feu, dans ses mains le bois et dans sa bouche l'épée à double tranchant de la consécration avec laquelle il offre toutes choses à Dieu.

 

Aucun homme ne peut se repentir sans que Dieu ait créé en lui un cœur nouveau et un esprit bien disposé.

 

Je me demande si, depuis le jour où Dieu a créé le monde, les anges ont vu Dieu créer quoi que ce soit si ce n'étaient des cœurs nouveaux.

 

Il aurait très bien pu, si tel avait été son dessein, créer de nouveaux mondes depuis cette époque-là.

 

Peut-être que la seule nouvelle création qu'ils aient jamais vue – depuis le premier jour glorieux où Dieu créa l'univers – est celle d'un cœur nouveau et d'un esprit bien disposé dans un pauvre pécheur repentant.

 

C'est la raison pour laquelle il doivent se réjouir, car ils peuvent revivre le moment de la création.

 

Je n'ai aucun doute non plus qu'ils célèbrent Dieu parce qu'ils peuvent encore voir son oeuvre briller de plus belle de l'éclat de l'excellence.

 

Lorsque l'Esprit influence tendrement les hommes au point de les mener à la repentance et à la foi renouvelée, Dieu pose de nouveau ses regards sur l'homme.

 

En ces moments-là, il doit certainement se dire: "Cela est très bon."

 

Car ce que son Esprit fait est à sa ressemblance – bon, saint et précieux.

 

Dieu peut alors de nouveau sourire sur sa création deux fois née et répéter: "Cela est très bon."

 

Les anges entonnent alors certainement un chant et louent son nom, car ses oeuvres sont toujours bonnes et pleines de beauté.

 

Mes bien-aimé(e)s, les anges exultent lorsque des pécheurs se repentent, parce qu'ils savent à quoi ce pauvre pécheur a échappé.

 

Car vous et moi, nous ne pouvons imaginer toutes les profondeurs de l'enfer, séparé de nous par un voile noir de ténèbres, nous ne pouvons saisir les horreurs que contient cette prison lugubre des âmes perdues.

 

Par bonheur, les gémissements des damnés ne nous ont jamais fait sursauter, car mille tempêtes ne sont qu'un murmure de jeune fille en comparaison d'un seul hurlement d'un esprit damné.

 

Il nous est impossible de voir les tortures de ces âmes qui demeurent éternellement dans une angoisse qui ne connaît aucun apaisement.

 

Ces yeux deviendraient des sphères aveugles et enténébrées s'il leur était permis de voir, ne serait-ce qu'un instant, cette demeure terrifiante du tourment éternel.

 

L'enfer est un lieu horrible, car nous pouvons dire que ce sont "des choses que l'œil n'a point vues et que l'oreille n'a point entendues et qui ne sont point montées au cœur de l'homme".

 

Nul ne peut donc concevoir les horreurs que Dieu a préparées pour ceux qui le haïssent.

 

Mais les anges, eux, savent bien mieux que vous et moi.

 

Ils savent ce qu'est l'enfer; non pas qu'ils l'aient vécu, mais ils se souviennent de ce jour où Satan et ses anges se rebellèrent contre Dieu.

 

Ils se souviennent du jour où le tiers des étoiles du ciel se sont révoltées contre leur souverain, et ils n'ont pas oublié la manière dont la main droite de Yahvé Jésus avait retenti dans un tonnerre.

 

Ils n'oublient pas cette brèche qui fut ouverte dans les remparts du ciel, des hauteurs les plus élevées jusqu'aux profondeurs abyssales, où Lucifer et son armée furent précipités.

 

Ils n'ont jamais oublié comment, au son de la trompette, les sombres ennemis furent pourchassés jusqu'au tréfonds du désespoir le plus noir, alors qu'ils s'approchaient de ce lieu où le serpent ancien sera lié par des chaînes; ils se souviennent comment ils ont vu Topheth, dont le bûcher est préparé depuis longtemps.

 

Ils se souviennent comment, alors qu'ils s'en retournaient sur leurs ailes à la maison, toute langue gardait le silence, même s'ils auraient pu crier leur louange à celui qui était victorieux de Lucifer; mais un silence s'emparait d'eux tous, un silence profond et un respect mêlé d'une crainte solennelle s'emparaient d'eux, alors qu'ils pensaient à Celui qui peut instantanément anéantir un chérubin et le précipiter dans les tourments éternels.

 

Ils savaient ce qu'était l'enfer pour avoir frôlé ses mâchoires, pour avoir vu leurs propres frères s'y engouffrer.

 

Ainsi donc, lorsqu'ils voient un pécheur qui est sauvé, ils se réjouissent à la pensée qu'il y en aura un de plus qui échappera à l'enfer et qui ne sera pas éternellement consumé par des vers qui ne meurent point – une âme de plus qui aura échappé de la gueule du lion.

 

Il y a pourtant une meilleure raison encore.

 

Les anges savent quelles sont les joies du ciel, et ils se réjouissent donc de la repentance d'un seul pécheur.

 

Nous parlons ici de portes perlées et de rues pavées d'or, de robes blanches, de harpes en or et de couronnes d'amarante.

 

Mais si un ange pouvait nous parler du ciel, il sourirait et nous dirait:

 

"Toutes ces choses merveilleuses ne sont que des histoires pour enfant ; et vous, vous êtes de petits enfants qui ne peuvent comprendre la grandeur de la splendeur éternelle. Dieu vous a donc donné un livre et un alphabet, là vous pouvez arriver à lire grossièrement les premières lettres sur ce qu'est le ciel. Mais ce que le ciel est réellement, vous ne le savez pas."

 

"Oh, hommes mortels, vos yeux n'en ont pas vu les splendeurs, et votre cœur n'a jamais été transporté par ses joies sans pareilles."

 

Vous pouvez parler, et penser, et deviner et rêver, mais vous ne pourrez jamais mesurer l'infinité du ciel que Dieu offre à ses enfants.

 

C'est la raison pour laquelle, lorsque les anges voient une âme être sauvée et un pécheur se repentir, ils battent des mains.

 

Ils savent bien que toutes ces demeures éternelles bénies leur appartiennent, car tous ces lieux merveilleux où régnera un bonheur éternel sont l'héritage de tous les pécheurs qui se seront repentis.

 

J'aimerais que vous relisiez notre texte encore une fois.

 

Il y a de la joie dans la présence des anges de Dieu pour chaque pécheur qui se repent.

 

Pourquoi donc n'économisent-ils pas leur joie jusqu'au moment où le pécheur meurt et va au ciel ?

 

Pourquoi se réjouissent-ils à son sujet lorsqu'il se repent ?

 

Mon ami Arminius aurait dû en son temps, je le pense, aller au ciel pour redresser ce point.

 

D'après sa théorie, ils se trompent grandement en se réjouissant prématurément.

 

En effet, d'après la doctrine arminienne, un homme peut se repentir, et pourtant encore être perdu ; il peut avoir reçu la grâce de se repentir et de croire, et pourtant il peut déchoir de cette grâce et être rejeté au loin.

 

Vous, les anges, vous allez trop vite en besogne.

 

Vous aurez peut-être à vous repentir de ceci un jour si la doctrine arminienne est vraie.

 

Je vous conseille donc d'épargner vos chants de joie. Peut-être que ceux en l'honneur de qui vous chantez aujourd'hui vous feront porter le deuil demain.

 

Je suis tout à fait sûr qu'Arminius n'a jamais enseigné sa doctrine au ciel.

 

Je ne sais pas s'il s'y trouve – j'espère qu'il y est; mais, si tel est le cas, il n'est alors plus arminien.

 

Les anges se réjouissent parce qu'ils savent que lorsqu'un pécheur se repent, il est absolument sauvé – dans le cas contraire, ils se réjouiraient bien prématurément, et ils auraient de bonnes raisons de réserver leur joie pour une autre occasion.

 

Mais les anges savent ce que Christ voulait dire lorsqu'il a déclaré :

 

"Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main" (Jn 10:28).

 

C'est la raison pour laquelle ils se réjouissent lorsque des pécheurs se repentent.

 

Ils se réjouissent parce qu'ils savent que ces pécheurs sont sauvés.

 

Il y a encore un fait que j'aimerais mentionner avant de conclure sur ce point.

 

Le texte nous dit que les anges se réjouissent pour un pécheur qui se repent.

 

Les anges sont tellement remplis de bienveillance envers les hommes, qu'ils se réjouissent pour un pécheur qui se repent.

 

Des exemples ?

 

Elle se trouve là, dans cette mansarde, là où les étoiles se faufilent entre les tuiles.

 

Il y a un lit misérable dans cette chambre, et une seule couverture.

 

Elle est couchée là, attendant la mort.

 

Pauvre créature !

 

Elle a arpenté les rues plus d'une fois, la nuit, gaiement, mais maintenant ses joies s'en sont allées; une maladie infecte dévore son cœur !

 

Et elle s'éteint rapidement, alors que personne ne se soucie de son âme !

 

Mais là, dans cette petite chambre, elle tourne son visage contre le mur et s'écrie:

 

"Oh, tu as sauvé Madeleine, sauve-moi; Seigneur, je me repens, aie pitié de moi, je t'en supplie."

 

Les cloches ont-elles sonné ?

 

La trompette a-t-elle retenti ? Ah ! non.

 

Les hommes se sont-ils réjouis ?

 

Un chant de reconnaissance résonna-t-il dans une quelconque église ?

 

Non, personne ne l'a entendu, car elle est morte seule.

 

Mais, attendez !!!

 

Il y avait quelqu'un qui était à ses côtés et qui a remarqué cette larme – un ange qui était venu du ciel pour prendre soin de cette brebis égarée et marquer son retour; et, à peine sa prière prononcée, l'ange se mit à battre de ses ailes en guise d'applaudissement; alors, l'on vit s'envoler vers les portes de perle un esprit ressemblant à une étoile.

 

Les gardiens célestes se précipitèrent à la porte, s'écriant :

 

"Quelles sont les nouvelles, oh fils de feu?"
"C'est fait", répondit-il.
"Qu'est-ce qui est fait ?" demandèrent-ils.
"Eh bien, elle s'est repentie."
"Quoi ! Elle, qui était naguère une pécheresse entre elles toutes ?

S'est-elle tournée vers Christ?"
"Oui, elle l'a fait."

 

Et alors la nouvelle se répandit dans les rues, et les cloches du ciel retentirent de leurs plus beaux carillons, car Madeleine était sauvée ; elle, qui avait été une pécheresse endurcie, s'était tournée vers le Dieu vivant.

 

Encore un autre exemple. Cela se passait ailleurs.

 

Un pauvre petit garçon négligé et vêtu de haillons errait dans les rues depuis plusieurs jours.

 

Initié au crime, sa vie le menait tout droit à la potence.

 

Mais un matin, il passait près d'une humble pièce où quelques hommes et femmes s'étaient réunis pour enseigner de pauvres enfants en haillons.

 

Il s'y arrêta, lui, le nomade des rues à demi sauvage ; ils lui parlèrent ; ils lui parlèrent de l'âme et de l'éternité – des choses dont il n'avait jamais entendu parler; ils parlèrent à ce pauvre garçon, qui n'avait pas d'amis, de Jésus et de la bonne nouvelle et de la joie et du ciel.

 

Il y retourna le dimanche suivant, et puis le suivant encore, toujours dans ses guenilles, car il n'arrivait pas à s'en débarrasser.

 

Il arriva que l'enseignant lui dit un jour : "Jésus-Christ reçoit les pécheurs."

 

Ce jeune garçon courut, mais pas à la maison, car l'appeler ainsi aurait été une farce – dans le lieu où son ivrogne de père et sa mère lubrique menaient un vacarme d'enfer.

 

Il courut, et sous une arcade ou dans un coin peu fréquenté, il plia ses petits genoux.

 

Alors, cette pauvre créature en haillons éclata en sanglots, et dit :

 

"Seigneur, sauve-moi, ou je meurs."

 

Ce petit polisson était à genoux – le petit voleur était sauvé !

 

Il avait dit:

 

"Jésus, toi qui aimes mon âme, laisse-moi m'en aller vers toi."

 

Et de ce lieu déshérité, sous une vieille arcade, de ce taudis oublié de tous, un esprit s'envola, heureux de porter la nouvelle au ciel qu'un autre héritier de gloire était né à Dieu.

 

Chacun d'entre vous ne pourrait-il pas plutôt se remémorer la sienne ?

 

Vous vous rappelez le moment où le Seigneur vous a rencontré.

 

Ah ! Vous ne vous doutiez pas de l'agitation que cela allait provoquer au ciel !

 

Si la reine avait mis en marche toute son armée, cela n'aurait pas réussi à arrêter le regard des anges; si tous les princes de la terre – avec toutes leurs robes, leurs bijoux, leurs couronnes et leurs insignes royaux, avec tous leurs chars et tous leurs cavaliers – si toutes les monarchies passées s'étaient levées – si toute la puissance de Babylone ou de Tyr ou de Grèce s'était rassemblée en une parade grandiose – aucun ange ne se serait arrêté dans sa course pour accorder le moindre sourire à ces pauvres choses.

 

Mais, au-dessus de vous, le plus vil d'entre les vils, le plus pauvre d'entre les pauvres, le plus obscur et le plus anonyme – au-dessus de vous des ailes angéliques tournoyaient ; de vous l'on parlait sur la terre et l'on criait haut et fort dans le ciel :

 

"Alléluia, car aujourd'hui un enfant est né à Dieu."

 

Les anges se réjouissent dans le ciel pour les pécheurs qui se repentent.

 

Si certains parmi vous se donnaient à Christ aujourd'hui – car il est toujours prêt à vous recevoir – vous sortiriez d'où vous êtes en chantant, et les anges chanteraient avec vous.

 

Il y aurait de la joie sur la terre et de la joie au ciel – de la paix sur la terre et de la gloire pour Dieu au ciel.

 

Que Dieu vous bénisse tous, pour l'amour de Jésus.

 

 

 

Charles Spurgeon,

Pasteur Baptiste Réformé

 

 

 

 

Bible

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" J'avoue que je donnerais à peine un penny pour tout salut que je pourrais perdre. La vie éternelle est la chose dont nous avons besoin, la Vie de Dieu, qui ne peut jamais changer ou être enlevée de nous, et c'est ce qui est donné à toutes celles et ceux qui croient en Jésus Christ."

Car, lorsque que nous étions
encore sans force,
Christ, au temps marqué,
est mort pour des impies
 (Romains 5-6)

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  Une femme oublie-t-elle

l'enfant qu'elle allaite ?

... Quand elle l'oublierait,

Moi je ne t'oublierai point.

Voici, je t'ai gravée sur mes mains

Esaïe 49.16

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