On imagine souvent mal les ravages de la corruption.
Les catastrophes ou les guerres prouvent-elles vraiment l’indifférence de Dieu ?
Elles soulignent surtout le vice humain.
La situation spirituelle est encore plus dramatique, car ce sont nos coeurs séparés de Dieu et « esclaves de la corruption » (2 Pierre 2.19) qui nous entraînent à notre perte.
L'intégrité est cependant un objectif réaliste, à condition toutefois de prendre conscience du « fumier » duquel la Grâce de Dieu peut nous tirer (Psaume 113.7).
Celui qui minimise son état de corruption n’aura pas la ferme volonté de s’en affranchir, et sera peu reconnaissant envers son Sauveur (Luc 7.47).
Mais plus il admet les profondeurs de son péché, plus il réalise la grandeur de sa délivrance, et plus sa louange s'élève vers le Dieu très-haut :
« là où le péché a abondé, la grâce a surabondé. » (Romains 5.20b).
Lisez la biographie d'hommes pieux, et tous vous diront tout ce qu'ils doivent à la Grâce de Dieu, plus qu'à leur moralité naturelle.
Oui, la droiture existe dans ce monde... Mais elle n'est pas de ce monde !
Que cette réalité nous incite donc, non pas à nous morfondre, mais à rendre toute la gloire à Dieu pour Son Oeuvre de sanctification en nous.
Oeuvre qu'Il initie, soutient, et mènera à la perfection, puisqu'Il a prévu de nous rendre progressivement irréprochables pour le jour où Christ paraîtra (1 Corinthien 1.8).
Amen,
Frédéric Mondin,