« Le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de beaucoup. » (Mathieu 20/28)
La vérité de la rédemption compte parmi les plus importantes du corps de doctrine qui soutient la foi.
Une erreur sur ce point en entraîne inévitablement dans l’ensemble de la doctrine du salut.
Tous les chrétiens affirment que Christ mourut pour racheter, mais il existe diverses théories et opinions sur la rédemption qui divergent quant à sa nature et son dessein.
Ainsi, pour l’arminien, Christ ne mourut pas dans le but de sauver telle ou telle personne en particulier.
Sa mort en elle-même ne garantit pas avec certitude le salut de quiconque mais rend seulement possible le salut de tous les hommes.
Ainsi, tout homme qui le désire peut, par un acte supplémentaire, obtenir la vie éternelle.
Par conséquent, si la volonté de l’homme ne cède pas et refuse de se soumettre à la grâce, l’expiation accomplie par Christ ne s’applique pas.
Sa mort ne revêtait aucun but spécifique et concernait tout aussi réellement ceux qui maintenant se trouvent en enfer que ceux qui entourent le Trône Céleste.
Christ serait mort tout autant que Judas que pour Pierre.
Je ne crois pas une telle chose.
Pour moi, la mort de Christ visait un but précis qui s’accomplira parfaitement et avec la plus tenace certitude.
« Quel fut il ? », demandez vous.
Je mesure le but de Sa mort à Ses effets car la mesure de l’effet de Son Amour égale celle de Son dessein.
Je ne conçois pas en effet que l’intention du Dieu Tout Puissant puisse être frustrée, ou qu’une réalité aussi importante que l’expiation manque son but.
Je n’ai pas honte d’affirmer ma foi dans le fait que Christ vint dans le monde avec l’intention de sauver « une grande foule que personne ne peut compter. »
Quiconque est donc au bénéfice de cette mort se verra sans aucun doute possible lavé de ses péchés par le sang de Christ et se tiendra devant le Trône du Père.
Je n’ose penser que Christ versa Son sang avec l’intention de sauver ceux dont le Père savait d’avance qu’ils seraient perdus et dont plusieurs se trouvaient déjà en enfer à l’heure de la cruxifixion !
Cherchons donc, avec l’aide de l’Esprit, à voir la grandeur de la rédemption de Jésus Christ en examinant l’ensemble de la doctrine de cette rédemption, afin que nous puissions tous la comprendre, même si tous ne l’acceptent pas.
Certains s’apprêtent peut être déjà à contester mes affirmations, mais cela ne m’empêchera pas de continuer à enseigner ce que je crois être vrai. (...)
Suite 2 (Christ, une expiation Parfaite)