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Vie Protestante Réformée

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Jean Calvin

"Puisque Dieu, par conséquent, nous justifie par la Médiation du Christ, Il nous Acquitte, non pas par l'aveu de notre innocence personnelle, mais par une imputation de la justice ; de sorte que nous, qui sommes injustes en nous-mêmes, sommes considérés comme Justes en Jésus Christ."

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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 15:15
François Coillard. Froment ou paille ?

 

Bible

Refuge Protestant (333)

 

Il naquit un 17 Juillet 1834 à Asnières près de Bourges, au coeur de la France où Calvin y professa le droit.

 

Institut.de.Glay.gifA 17 ans,  il entra à l'Institut Protestant de Glay dans le Doubs, et, par une nuit obscure d'hiver et froid intense, offrant son aide pour quérir un docteur afin de soigner l'une des économes de l'Institut même, c'est à cette période qu'il fit l'expérience de la conversion à Christ.

 

Lisons ensemble son journal :

 

"(...)Dès lors, je dus souvent faire le même trajet, de jour, de nuit, par la neige et le vent. 

Mais cette digne femme me rappelait ma mère, et pour l'amour de ma mère que n'aurais je pas fait ? 

Hélas ! Tous les soins affectueux de ceux qui l'entouraient, tous les secours de notre médecin de campagne n'aboutirent pas. La maladie suivit sa marche rapide, effrayante.

Un jour on nous appela, on nous dit que Tante F. demandait à nous voir.

Nous entrâmes tous dans sa grande chambre.

S'appuyant à un bâton suspendu au dessus de son lit, pendant que le couple responsable de l'Institut la soutenait, elle nous remercia de ce que nous avions fait pour elle, et nous pressa de nous convertir et de nous donner au service de Dieu.

Elle nous demanda aussi de lui chanter un cantique qu'elle chanta avec nous.

Cette scène m'émut profondément.

Il y avait dans les paroles de cette vieille tante tant de force, quelque chose de si personnel, de si actuel, de si persuasif, sur cette figure décharnée par la souffrance quelque chose de si radieux et de si céleste, sur ce lit de mort tant de sérénité et de joie que j'en étais intérieurement bouleversé.

Je me sentais en contact avec ce je ne sais quoi, que j'avais déjà senti au lit de mort de ma nièce Ch. et qui se reflétait dans des vies qui m'avaient commandé le plus profond respect.

Ce quelque chose était un mystère pour moi, bien que j'aie connu la théorie de la conversion ; je sentais qu'il me manquait et que, si j'étais moi même à l'agonie comme Tante F., ce n'est pas la paix et la joie, mais la peur et le désespoir qui s'empareraient de moi.

J'étais misérable. Cette scène sublime m'avait fasciné et troublé tout à la fois.

J'aurais voulu fuir de cette chambre où la mort, ce roi des épouvantements, apparaissait avec tant de charmes, et pourtant je me retirai à pas lents, à regret, jetant encore un dernier regard sur cette bienheureuse moribonde, si bonne dans sa vie et si belle dans sa mort.

J'aurais voulu voir la fin. Elle mourut le 23 juin 1852.

Un bon nombres d'amis accoururent des environs, tous endimanchés, et, en chantant des cantiques, nous portâmes ses restes mortels et les déposâmes affectueusement dans le petit cimetière de l'Institut Protestant, sur le sommet de la montagne.

C'était le soir.

Les ombres s'allongeaient ; les chants mêlés de pleurs, les appels pressants qui se succédèrent, l'oeil qui plongeait dans les sombres vallons à nos pieds et allait se perdre au loin sur les sommités du Lomont encore tout ensoleillées par les derniers feux de l'astre qui disparaissait à l'horizon, cette scène ne pouvait que m'impressionner vivement.

Le présent aussi, pour moi, était enveloppé des ombres la nuit, mais la gloire du calvaire ne brillait point encore à mes yeux.

Toutes ces impressions se fussent probablement effacées, peu à peu, comme d'autres.

Mais, le dimanche suivant (17 juin), il plut à Dieu d'y mettre son sceau.

Mr J., responsable de l'Institut Protestant de Glay n'était rien moins qu'orateur.

Je trouvais ses méditations souverainement ennuyeuses, et je m'étonnais que les braves gens, hommes et femmes, vinssent même d'autres villages pour s'en édifier.

Ce jour là, si je l'avais osé, je n'aurais pas mis le pied dans la Chapelle.

J'étais de mauvaise humeur, les chants même m'étaient insupportables, et certes, je n'étais gère disposé à essuyer l'ennui d'un sermon.

A mon grand étonnement, Mr J. ne fit pas de sermon ; mais se mit à lire une petite brochure.

C'était un sermon, mais d'un nouveau genre : "le froment et la paille" de Ryle.

Le titre seul me frappa.

Du froment ou de la paille ?

Qu'est ce que çà voulait dire ?

Et, à chaque période, revenait cette question de plus en plus solennelle :

"Etes vous du froment ou de la paille ?"

J'aurais voulu me boucher les oreilles, j'aurais été content de pouvoir m'endormir et, certes, je fis bien tout ce que je pus ; j'essayai aussi de me distraire et de faire courir mes pensées ailleurs.

Mais non, mes pensées étaient de plomb ; le sommeil me fuyait, aucune distraction ne venait à mon aide, et, quoi que je fisse, la question, de plus en plus terrible, venait frapper, à coups redoublés, à la porte de ma conscience :

"Es tu du froment ou de la paille ?"

J'étais malheureux, je me tordais comme un ver, je maudissais intérieurement ce Ryle, cet inconnu, le perturbateur de ma paix, et ce bon Mr J. qui, ne sachant pas prêcher (c'est ainsi que je raisonnais), empruntait les sermons d'un je ne sais qui.

Lorsque la lecture fut finie et que la question eut retenti pour la dernière fois :

"Es tu du froment ou de la paille ?", je m'imaginai qu'il se fit un grand silence et que tout le monde attendait ma réponse.

Ce fut un moment de terrible angoisse, il me semblait que tous les yeux étaient braqués sur moi.

Et ce moment, un enfer, me parut des heures.

Enfin, un chant vint me tirer d'embarras ; je ne pouvais pas chanter, mais je me sentais délivré.

"Bon, me dis je, c'est fini, enfin !"

Je me hâtai de sortir et de me sauver.

Mais la Flèche du Seigneur avait pénétré dans mon coeur.

Oh !! Que j'étais misérable !

Je ne mangeais plus, je ne pouvais pas dormir, je n'étais plus à mes leçons, d'ailleurs mal préparées.

On me demandait si j'étais malade, cela m'irritait comme si on se moquait de moi :

"Non, je ne suis pas malade !" et je m'éloignais tout bourru, pour me soustraire à des observateurs indiscrets.

Je n'avais pas d'ami intime dans le coeur duquel je pusse épancher le mien.

Je m'efforçais de cacher mes sentiments ; mais j'étais malheureux, profondément malheureux.

On me crut réellement malade bien que je ne gardasse pas le lit, et les professeurs étaient pleins d'indulgence envers moi.

Dès que nous sortions de classe, je courais me cacher au grenier où je pouvais soulager mon coeur par d'abondantes larmes.

Au dortoir, dès que les lumières étaient éteintes, je sautais de mon lit et je me jetais à genoux.

Je pleurais, je criais à Dieu, je ne trouvais pas de soulagement.

"Tu as beau faire, me suggérait l'ennemi de mon âme, tu n'es pas du froment, tu n'es que de la paille ! Tes péchés ? Mais jamais dieu ne Te les pardonnera ! Et ton repentir et tes larmes, hypocrisie !"

J'étais au désespoir. Plus je luttais, plus les ténèbres s'épaississaient autour de moi.

Oh ! Que n'aurais je pas donné pour que quelque bon Samaritain vînt à moi et versât une goutte d'huile, ne fût ce qu'un regard d'amour, sur les plaies de mon pauvre coeur !

Mais j'étais entièrement laissé à moi même, et personne, pas même Mr J. ne me venait en aide.

Je me cachais au galetas pour chercher dans ma Bible des lumières et des consolations, je n'en trouvais point.

Si je tombais sur les paroles les plus explicites :

"Dieu a tant aimé le monde... afin que quiconque croit en Lui ; le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu", je me disais :

"Qu'est ce que croire ? Qui me le dira ? Oui, mais ce n'est pas pour toi. Comment puis je savoir que cela est pour moi, pour moi vraiment ? Mon nom n'y est pas mentionné. Dieu aime les pécheurs, Jésus est venu les sauver, mais pas des pécheurs comme moi. Ce peut être tout le monde, moi excepté."

Partout, de tous côtés, je ne voyais et je n'entendais que les foudres du Sinaï.

Je marchais de long en large dans ce vaste grenier à peine éclairé ; je me jetais à terre parmi les caisses, entassées pêle mêle ; je criais, quelquefois tout haut, dans l'angoisse de mon âme, mais en vain.

"Pas de paix pour le méchant, a dit mon Dieu ; hypocrisie, hypocrisie ! Insinuait une voix qui me poursuivait ; tu ne sens pas tes péchés, tu n'es pas terrassé comme saint Paul et le geôlier de Philippes, tu es trop mauvais pour que Dieu te pardonne et pense même à toi !".

"Parce que les flèches du Tout Puissant étaient entrées au dedans de moi, mon âme en suçait le venin. Les frayeurs de Dieu s'étaient dressées en bataille contre moi". (Job 6/4)

J'étais à bout de force et de courage, je me voyais, je me sentais perdu, sans la plus petite lueur d'espoir ; oui, perdu.

Mon état était affreux.

Poussé par le désespoir qui s'était emparé de moi, je résolus d'aller tout dire à Mr J.

Ah ! Combien de fois n'arpentai je pas le corridor où s'ouvrait son cabinet !

Combien de fois n'avançai je pas la main pour frapper à la porte !

Une terreur me saisissait alors et je me sauvais pour cacher ma honte.

M.-Jacquet-institut-protestant-glay.jpgUn jour pourtant (fin d'août 1852), j'étais devant cette porte qui m'attirait et que je redoutais ; avais je réellement frappé ?

Je ne le sais pas, mais j'avais déjà lestement tourné les talons quand elle s'ouvrit et le digne directeur m'appela.

Plus moyen de reculer.

Seul avec lui, je fondis en larmes et, par des paroles entrecoupées de sanglots, je lui laissai entrevoir l'état lamentable où j'étais.

Le cher et digne homme !

J'oublie tout ce qu'il me dit ; il me lut des passages, pria avec moi.

Je ne sortis pas de cette chambre transformé et me réjouissant de la joie de mon salut, hélas, non !

Mais la tendresse de cet homme de Dieu m'avait pénétré et touché.

Je me disais : Il doit savoir, lui, que je suis mauvais, hypocrite ; et cependant, il me témoigne tant d'affection et tant de sympathie dans ma tristesse !

Dieu serait Il plus dur que lui ?

Une fois la glace brisée, je pris souvent encore le chemin du cabinet de mon vénéré directeur.

Il m'avait empoigné le coeur par sa bonté paternelle ; je buvais, comme à longs traits, ses exhortations.

Mais ma grande difficulté était que j'aurais voulu savoir ce que c'est que croire.

Enfin, je compris que c'était accepter le salut aux conditions de Dieu, c'est à dire sans condition aucune.

Je puis bien le dire, les écailles me tombèrent des yeux.

Et quelles écailles !

Je pouvais dire :

"J'étais aveugle et maintenant je vois."

Je n'oublierai jamais le jour, non, le moment où ce trait de lumière traversa la nuit de mon angoisse.

C'était à déjeuner.

Croire c'est donc accepter et accepter sans réserve.

"A tous ceux qui l'ont reçu, Il leur a donné le droit d'être faits enfants de Dieu."

C'est évident, c'est positif.

O Mon Dieu, m'écriai je dans le fond de mon coeur, je crois !...

Et instantanément, ce fut comme si une voix, entendue de moi seul, me disait, avec une force et une suavité indescriptibles :

"Mon Fils, va en paix, tes péchés te sont pardonnés."

J'eus comme une vision, je laissai tomber couteau et fourchette de mes mains, je fus complètement absent pendant le reste du déjeuner.

Une paix, une joie que je n'avais jamais connues, se répandirent dans mon âme et l'inondèrent.

J'aurais voulu chanter de joie.

En sortant du réfectoire, je courus au cabinet de mon père spirituel et déversai la surabondance de ma joie et de mon bonheur.

Mme J., son Epouse vint, nous tombâmes à genoux, ils louèrent Dieu pour moi, je le louai avec eux.

Dès lors, plus de contrainte dans nos rapports.

Ils m'aimaient déjà comme un Fils, je sentis bien que j'avais trouvé en eux un père et une mère et je leur vouai toute l'affection dont j'étais capable.

Je n'étais pas le seul dans cet état d'âme.

Un jour que je montais au galetas, j'entendis quelqu'un pleurer et prier.

Un jour, je rencontrais un autre élève.

Une autre fois, c'était un de nos sous maîtres.

Nous nous comprîmes bientôt, sans beaucoup de paroles.

Quand nous nous rencontrions :

"Eh bien ?" disait l'un à l'autre.

Un branlement de tête négatif et un regard de noire tristesse, c'était toute la réponse.

Mais ce jour là le sous maître et moi, nous nous serrions la main avec effusion, et, pour la première fois, nous nous mettions à genoux ensemble pour louer Dieu, dans ce grenier, où, tant de jours durant, nous avions pleuré et gémi individuellement et secrètement.

Nos amis, eux, trouvèrent aussi la paix et se joignirent à nous.

Et ce galetas, témoin de tant d'angoisses et de larmes, retnetit dès lors, pendant les récréations, des accents de notre joie et de nos louanges.

Nous y lisions la Parole de Dieu ensemble, nous nous communiquions nos expériences. "

 

Coillard-F-Refuge-Protestant.jpg

Cet homme s'appelait ....François Coillard, et le Directeur de l'Institut Protestant Mr Jaquet Henri.

 

François Coillard devint plus tard Missionnaire au Zambèze.

 

Le journal de cet homme de Dieu simple et entier est une succession d'épreuves mais aussi une succession de victoires qui serait extrêmement long à énumérer tant l'Attention de Dieu fut présente comme pour chacun(e) de ses enfants rachetés.

 

Mr-Mme-Coillard-Francois-Refuge-Protestant.jpgMr & Mme Coillard eurent à faire face à d'innombrables difficultés et une longue suite de désastres terriblement éprouvant.

 

Mais François Coillard écrivait avec le calme de celui qui connaissait Son Sauveur :

 

"Toutes ces vagues nous semblent maintenant des petits incidents. Dieu veut non seulement que chacun de nous tienne bon, mais qu'Il avance de victoire en victoire."

 

Sa femme écrivait également :

 

" Nous n'avons jamais auparavant été aussi heureux dans notre travail missionnaire."

 

Christina Coillard, née Mackintosh était née en novembre 1829 à Greenock en Ecosse.

 

Toute jeune elle aimait la Bible et se passionnait pour les missions.

 

A 14 ans, à l'insu de ses parents, elle s'aventurait dans les plus mauvais quartiers d'Edimbourg pour visiter les pauvres.

 

Tout cela ne donnait pas à Christina Mackintosh la paix avec Dieu. C'est à 18 ans qu'elle se convertit.Christina née Mackintosh épouse Coillard

 

Le 24 janvier 1861 elle débarquait au Cap, et en rencontrant son futur mari, elle lui dit ces mots qu'il aimait à répéter :

 

"Je suis venue faire avec vous l'oeuvre de Dieu, quelle qu'elle soit, et, souvenez vous en, où que ce soit que Dieu vous appelle, vous ne me trouverez jamais en travers du chemin du devoir."

 

Leur bonheur conjugal fut complet.

 

Lorsque après des difficultés infinies, ils eurent construit leur nouvelle maison en Afrique, et qu'elle fut détruite par le feu quelques jours après son achèvement, François Coillard pouvait dire en regardant le brasier et cherchant ce qu'il pouvait y arracher :

"Sauvons l'harmonium, car nous devons vivre pour chanter."

 

Toutes les lettres qu'il écrivit sont profondément édifiantes.

 

Tombe de François CoillardLui et son Epouse si Chérie tinrent bon jusqu'à la fin ; reposant tous deux sous un grand arbre dans le pays des Barotsis.

 

La vie de François Coillard fait penser naturellement à cette autre personnalité que fut le Pasteur Adolphe Monod auquel sa vie fut entièrement consacrée à Dieu.

 

 

 

 

 

Francois-Coillard refuge du chrétien

"Avec Mon Sauveur on n'est exilé nulle part,

on est heureux partout. "

(françois Coillard)

 

jaquet Mr&Mme Coillard François Refuge Protestant

Bible

Croix Huguenote

 

FrançoisCoillard 23

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Charles Spurgeon

" J'avoue que je donnerais à peine un penny pour tout salut que je pourrais perdre. La vie éternelle est la chose dont nous avons besoin, la Vie de Dieu, qui ne peut jamais changer ou être enlevée de nous, et c'est ce qui est donné à toutes celles et ceux qui croient en Jésus Christ."

Car, lorsque que nous étions
encore sans force,
Christ, au temps marqué,
est mort pour des impies
 (Romains 5-6)

Croix Huguenote

  Une femme oublie-t-elle

l'enfant qu'elle allaite ?

... Quand elle l'oublierait,

Moi je ne t'oublierai point.

Voici, je t'ai gravée sur mes mains

Esaïe 49.16

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