WHAT A FRIEND WE HAVE IN JESUS
(traduction originale de la version anglaise du fameux chant)
Quel ami nous avons en Jésus,
Lui qui porte tous nos péchés et nos souffrances !
Quel privilège d’apporter
Tout à Dieu dans la prière !
Oh, quelle paix nous perdons souvent,
Oh, quelle douleur inutile nous supportons,
Tout ça parce que nous n’apportons pas
Tout à Dieu dans la prière !
Sommes-nous dans l’épreuve et la tentation ?
Rencontrons-nous des problèmes ?
Nous ne devrions jamais nous décourager ;
Apportez toute chose au Seigneur dans la prière.
Peut-on trouver un ami si fidèle,
Qui partagera toutes nos peines ?
Jésus connaît toutes nos faiblesses ;
Apportez toute chose au Seigneur dans la prière.
Sommes-nous faibles et chargés,
Encombrés d’un fardeau de soucis ?
Précieux Sauveur, à jamais notre refuge.
Apportez toute chose au Seigneur dans la prière
Vos amis vous méprisent-ils, vous abandonnent-ils ?
Apportez toute chose au Seigneur dans la prière
Dans ses bras, il vous prendra et vous protégera,
Vous y trouverez le réconfort.
Sauveur béni, tu l’as promis,
Tu porteras tous nos fardeaux.
Puissions-nous toujours, Seigneur, t’apporter
Toute chose dans d’ardentes prières.
Bientôt, dans la gloire, brillante, sans nuages,
Il n’y aura plus besoin de prier.
L’extase, la louange et l’adoration sans fin
Seront notre douce part là-haut.
(Version Française)
Quel ami fidèle et tendre nous avons en Jésus-Christ, toujours prêt à nous entendre, à répondre à notre cri ! Il connaît nos défaillances, nos chutes de chaque jour, sévère en ses exigences, il est riche en son amour. Quel ami fidèle et tendre nous avons en Jésus-Christ, toujours prêt à nous comprendre quand nous sommes en souci ! Disons-lui toutes nos craintes, ouvrons-lui tout notre cœur, bientôt, ses paroles saintes nous rendront le vrai bonheur. Quel ami fidèle et tendre nous avons en Jésus-Christ, toujours prêt à nous défendre quand nous presse l'ennemi ! Il nous suit dans la mêlée, nous entoure de ses bras, et c'est lui qui tient l'épée qui décide des combats. Quel ami fidèle et tendre nous avons en Jésus-Christ, toujours prêt à nous apprendre à vaincre en comptant sur lui ! S'il nous voit vrai et sincère à chercher la sainteté, Il écoute nos prières et nous met en liberté. Quel ami fidèle et tendre nous avons en Jésus-Christ, bientôt, il viendra nous prendre pour être au ciel avec lui ! Suivons donc l'étroite voie en comptant sur son secours, Bientôt nous aurons la joie de vivre avec lui toujours !
Né à Dublin, en Irlande, en 1820, Joseph Scriven, l'auteur de cet hymne émigra au Canada vers 25 ans et habita à Port Hope, dans l'Ontario.
Joseph Scriven n'avait eu aucune intention ni n'avait rêvé que son poème serait publié dans un journal et deviendrait plus tard un hymne immensément aimé parmi des millions de chrétiens du monde entier.
Sa vie fut ponctuée de nombreuses épreuves.
Fiancé à une belle jeune fille et profondément amoureux l'un de l'autre, elle se noya accidentellement deux jours avant la date du mariage.
Ce chagrin accompagna Joseph Scriven toute sa vie.
Bien après cette épreuve très douloureuse, alors qu'il était sur le point de se marier avec Eliza Catherine (nièce d’un officier de marine en retraite, Robert Lamport Pengelly), celle ci décède après une brève maladie.
Il semble qu'il composa dans ces moments la première ébauche de ce fameux hymne, What a friend we have in Jesus (Quel ami fidèle nous avons en jésus).
C'est un message privé écrit, au même moment pour consoler sa mère malade et lointaine, par un cœur lui-même meurtri par une série de tragédies, mais proclamant la fidélité de Dieu au milieu de l'adversité, qui est devenu un hymne de confort et d'assurance pour plusieurs générations.
Vers la fin des années 1860 ou au début de la décennie suivante, il quitta le foyer des Pengelly pour s’installer dans une petite maison de Port Hope.
Il y prêcha dans les rues et dans les tavernes où, le midi, mangeaient les ouvriers. Il allait fréquemment lire la Bible aux hommes qui travaillaient à prolonger la ligne du Grand Tronc jusqu’à Goderich, « recueillant bien peu de reconnaissance pour la peine [qu’il se donnait] ».
Certains le repoussaient, l’appelant « le vieux Joe » ; mais, pour beaucoup de personnes pauvres avec qui il passait le plus clair de son temps, il était « l’homme bon », qualificatif encore utilisé pour le désigner près de 35 ans après sa mort.
« Homme d’une grande taille et d’un air aimable », il était fort respecté dans la région pour sa charité, sa piété, son oubli de soi et son amour indéfectible de la vérité.
Joseph Scriven obtint des conversions par sa prédication et son mode de vie. Il distribuait dans son entourage des poèmes et des brochures de sa composition, et, en particulier, ses Hymns and other verses, qu’il avait fait imprimer à cette fin.
Beaucoup se souviennent de sa façon de prêcher, de son langage simple et sobre, dénué de toute prétention, et plus encore de ses charités, silencieuses et discrètes.
Il donnait facilement ce qu'il possédait, jusqu'à ses propres habits, accordant aide à celles et ceux qui en avaient besoin. Ses voisins le surnommèrent "l'homme qui scie du bois pour les pauvres et les malades qui ne peuvent payer". Pour exemple, pendant des années, il garda la vache d’une veuve de Port Hope et en livra le lait aux clients ; sciant du bois pour ceux qui ne pouvaient pas payer ; vendant sa montre apportée d’Irlande pour permettre à quelqu’un de remplacer la vache qu’il avait perdue ; et donnant aux pauvres plus que son superflu.
Mais ses actions et l'histoire de sa vie n'auraient jamais été connues s'il n'avait pas écrit ces vingt-quatre lignes pour consoler sa mère pendant une période de maladie grave. Il lui écrivit ce poème en vue de lui rappeler son ami infaillible, Jésus Christ.
En Irlande, sa mère venait d'éprouver une grande peine et était sérieusement malade. Ne pouvant se déplacer pour aller la voir, il lui envoya une lettre de consolation et mit dans l’enveloppe un poème qu’il avait écrit : « En comptant sur son secours, Bientôt nous aurons la joie de vivre avec Lui toujours. Quel ami fidèle et tendre, nous avons en Jésus Christ, toujours prêt à nous entendre, à répondre à notre cri. »
Les circonstances dans lesquelles fut écrit ce poème révèlent le caractère tendre et compatissant de Joseph Scriven, et les paroles de ce cantique traduisent bien le degré d'intimité et de communion d'une âme sensible ayant vécu en relation vivante avec Jésus Christ connu comme un Ami Fidèle.
Un ami rendant visite à la mère de Joseph alitée, apprit ainsi les circonstances de sa composition.
Ce poème est resté longtemps confidentiel jusqu'au jour où il paru dans une publication qui a finalement été découverte par un avocat américain d'origine allemande, Charles C. Converse.
Les derniers jours de Joseph Scriven furent assombris par la maladie. Son ami et coreligionnaire James Sackville le trouva malade et le recueillit chez lui. Par une nuit chaude de 1886, Scriven quitta son lit sans déranger qui que ce fût, probablement pour aller se désaltérer à une source située non loin de là : s’étant vraisemblablement évanoui ou étant tombé, on le découvrit mort, quelques heures plus tard, dans le déversoir de la meunerie de Sackville, à quelques pieds de la source.
A sa mort, on lui fit ériger un monument à sa mémoire. Sur ce monument, on peut y lire le texte intégral de ce cantique avec ces mots : "A 4 miles au nord, dans le cimetière de Pengelly, repose le philanthrope, l'auteur du chef d'œuvre écrit en 1857 à Port Hope".
Ce cantique est encore présent dans de nombreux recueils protestants et évangéliques.
Il marqua et marque encore aujourd'hui.
Lorsque Joseph Scriven prit sa plume, il n'a pas simplement écrit que nous avons un ami en Jésus, mais mieux encore: "QUEL Ami nous avons en Jésus ..." Il y a des amis et il y a des amis, mais Jésus est l'Ami plus proche qu'un frère (Proverbes 18:24).
What a Friend we have in Jesus se chante également en France sous la musique de Love Divine, all loves excelling
Que ces paroles de foi, de confiance et d’espérance, de simplicité et de douceur soient en consolation à tous ceux qui se confient en Jésus Christ. Lui Seul est Digne de notre amour et de nos louanges, qu'Il soit Glorifié par les chants de cantiques qui ne sont que des balbutiements en attendant Son Retour.
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Source pour la traduction du chant
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