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Vie Protestante Réformée

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Jean Calvin

"Puisque Dieu, par conséquent, nous justifie par la Médiation du Christ, Il nous Acquitte, non pas par l'aveu de notre innocence personnelle, mais par une imputation de la justice ; de sorte que nous, qui sommes injustes en nous-mêmes, sommes considérés comme Justes en Jésus Christ."

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  Ouvrez votre maison

à l'homme sans asile.

Soyez heureux de partager ;

ne maltraitez pas l'étranger qui,

rongé de chagrin, sur vos terres s'exile...

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25 novembre 2021 4 25 /11 /novembre /2021 10:03

Thanksgiving

 

 

Le dernier jeudi du mois de Novembre, les Américains célèbrent "Thanksgiving" - Journée de Reconnaissance ou d'actions de Grâce à Dieu pour tous ses biens.

 

Ce moment fut dernièrement aussi fêté au Canada (deuxième lundi d’octobre).

 

Elle célèbre le souvenir de l'arrivée en 1620 des premiers pèlerins puritains Britanniques qui débarquèrent du bateau «Mayflower» dans la baie de Plymouth, fuyant les persécutions religieuses.

thanksgiving mayflowerLes rares qui survécurent aux diverses maladies dans l'année qui suivit, ne durent leur salut qu'à l'intervention providentielle d'un indien, qui leur apprit la maîtrise de l'agriculture locale.

En 1621, pour célébrer leur première année en terre promise et remercier Dieu pour Son Ssecours, les survivants créèrent la fête «d'Actions de grâces».
 


Autour d'une table sur laquelle repose la traditionnelle dinde rôtie entourée de ses légumes historiques, chaque membre de la famille partagera un évènement de l'année écoulée, pour lequel il ou elle remercie Dieu.

Il s'agit pour beaucoup de la fête de famille la plus importante de l'année.

En quoi cette belle tradition anglo-saxonne qui diffère radicalement du pitoyable "halloween" peut elle nous parler aujourd'hui ?

Elle remémore également à chaque Chrétien outre atlantique un moment particulier et mis à part pour remercier Notre Dieu en toutes circonstances pour Son Salut par Son Fils Jésus Christ, Sa Bienveillance et Son Secours, qui ne font jamais défaut à Ses Enfants.

Face aux attentes déçues, aux faux espoirs, aux  rêves inassouvis que nous nous étions forgés dans le cadre de notre vie, (avons nous encore de beaux rêves objectifs ?), face au quotidien,  les injustices, problèmes réels, oppositions,  jalousies, etc..., Dieu ne nous a nullement oublié, mais bien au contraire, Veille sur chacun(e) d'entre nous depuis le début.

Il n'a nullement oublié Ses Promesses, bien au contraire.

Que ce soit en ces temps de faibles revenus financiers commun à beaucoup, des difficultés familiales, le manque de reconnaissance dans notre travail, la maladie, la souffrance, la solitude, et la liste est loin d'être exhaustive sur bien des domaines, thanksgiving rappelle la Bonté de Dieu en toute circonstance, la Finesse et Grâce auquel Il s'attache à veiller sur chacun(e) de Ses Enfants, comme Elie fut nourri par les corbeaux en son temps.

Refuge Protestant (143)

 

 

« Je ne te délaisserai point, je ne t'abandonnerai point» Hébreux 13:5.

 

 

 

 

 

 

 

Ayons chacun(e), avec Thanksgiving ou pas, à chaque instant, notre jour «d'Actions de grâces», ce moment doux et béni pour «Rendre continuellement grâces à Dieu le Père pour toutes choses, au nom du Seigneur Jésus-Christ». Ephésiens 5:20

«Ne vous inquiétez de rien; mais en toutes choses faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des actions de grâces. Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence , gardera vos coeurs et vos pensées en Christ» Philippiens 4:6-7

«Et quoi que vous fassiez, en parole ou en oeuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâce à Dieu le Père». Colossiens 3:7

«Rendez grâces en toutes choses, car c'est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus Christ» 1 Thessaloniciens. 5:18

cielRemercions Dieu comme nous le faisons à chaque instant, à chaque moment passé devant la Bible pour la méditer, à chaque culte de famille, et à chaque moment consacré de l'Eglise en nous rappelant, en le remerciant, ce qu'Il nous a accordé dans Sa Bienveillance.

 

Rendons Lui grâce pour les évènements, pour les personnes sur notre route, les expériences bénies, les beautés de la nature, etc...

 

Remercions Dieu pour Lui-même, pour ce qu'Il a fait dans nos vies en nous sauvant par Son Fils, pour ce qu'Il a tant accordé à travers délivrance et talent accordé.

 

Remercions Le également pour Ses Refus Paternels, Ses Non Protecteurs toujours synonyme de Sa Bienveillance Paternelle.

 

Et voyons notre cœur s'allumer, louer et s'émerveiller encore et encore en «comptant les Bienfaits de Dieu» dans notre vie.


Il y a quelques années en arrière, un couple protestant en Normandie n'avait plus grand chose à manger. Dans la prière simple et attente Confiante de Leur Père Céleste, ils entendirent frapper à la porte et une personne leur offrit un...faisan !

 

Dieu prenait et prends toujours tendrement Soin de Ses Enfants.

 

Thanksgiving-Brownscombe.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Que Dieu accorde et soit remercié pour tous les faisans d'ordre matériel ou gustatif qu'Il a donné et donnera encore à tous Ses enfants dans le monde entier.

 

 

Bonne fête «d' Actions de grâces» ! Joyeux thanksgiving en Christ !

Thanksgiving_grace_1942.jpg

 

Bible (133)

Croix Huguenote

 

 

 

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16 février 2021 2 16 /02 /février /2021 18:05
Quel Ami fidèle et tendre
Quel Ami Fidèle et Tendre
nous avons en Jésus Christ
Croix Huguenote

WHAT A FRIEND WE HAVE IN JESUS

(traduction originale de la version anglaise du fameux chant)

Quel ami fidèle et tendre nous avons en Jésus Christ

Quel ami nous avons en Jésus,

Lui qui porte tous nos péchés et nos souffrances !

Quel privilège d’apporter

Tout à Dieu dans la prière !

Oh, quelle paix nous perdons souvent,

Oh, quelle douleur inutile nous supportons,

Tout ça parce que nous n’apportons pas

Tout à Dieu dans la prière !

Sommes-nous dans l’épreuve et la tentation ?

Rencontrons-nous des problèmes ?

Nous ne devrions jamais nous décourager ;

Apportez toute chose au Seigneur dans la prière.

Peut-on trouver un ami si fidèle, 

Qui partagera toutes nos peines ?

Jésus connaît toutes nos faiblesses ;

Apportez toute chose au Seigneur dans la prière.

Sommes-nous faibles et chargés,

Encombrés d’un fardeau de soucis ?

Précieux Sauveur, à jamais notre refuge.

Apportez toute chose au Seigneur dans la prière

Vos amis vous méprisent-ils, vous abandonnent-ils ?

Apportez toute chose au Seigneur dans la prière

Dans ses bras, il vous prendra et vous protégera,

Vous y trouverez le réconfort.

Sauveur béni, tu l’as promis,

Tu porteras tous nos fardeaux.

Puissions-nous toujours, Seigneur, t’apporter

Toute chose dans d’ardentes prières.

Bientôt, dans la gloire, brillante, sans nuages, 

Il n’y aura plus besoin de prier. 

L’extase, la louange et l’adoration sans fin 

Seront notre douce part là-haut.

WHAT A FRIEND WE HAVE IN JESUS

(Version Française)

Quel ami fidèle et tendre nous avons en Jésus-Christ, toujours prêt à nous entendre, à répondre à notre cri ! Il connaît nos défaillances, nos chutes de chaque jour, sévère en ses exigences, il est riche en son amour. Quel ami fidèle et tendre nous avons en Jésus-Christ, toujours prêt à nous comprendre quand nous sommes en souci ! Disons-lui toutes nos craintes, ouvrons-lui tout notre cœur, bientôt, ses paroles saintes nous rendront le vrai bonheur. Quel ami fidèle et tendre nous avons en Jésus-Christ, toujours prêt à nous défendre quand nous presse l'ennemi ! Il nous suit dans la mêlée, nous entoure de ses bras, et c'est lui qui tient l'épée qui décide des combats. Quel ami fidèle et tendre nous avons en Jésus-Christ, toujours prêt à nous apprendre à vaincre en comptant sur lui ! S'il nous voit vrai et sincère à chercher la sainteté, Il écoute nos prières et nous met en liberté. Quel ami fidèle et tendre nous avons en Jésus-Christ, bientôt, il viendra nous prendre pour être au ciel avec lui ! Suivons donc l'étroite voie en comptant sur son secours, Bientôt nous aurons la joie de vivre avec lui toujours !

 

Joseph Scriven
L'histoire derrière cet hymne

Né à Dublin, en Irlande, en 1820, Joseph Scriven, l'auteur de cet hymne émigra au Canada vers 25 ans et habita à Port Hope, dans l'Ontario. 

 

Joseph Scriven n'avait eu aucune intention ni n'avait rêvé que son poème serait publié dans un journal et deviendrait plus tard un hymne immensément aimé parmi des millions de chrétiens du monde entier.

 

Sa vie fut ponctuée de nombreuses épreuves.

 

Fiancé à une belle jeune fille et profondément amoureux l'un de l'autre, elle se noya accidentellement deux jours avant la date du mariage. 

 

Ce chagrin accompagna Joseph Scriven toute sa vie. 

 

Bien après cette épreuve très douloureuse, alors qu'il était sur le point de se marier avec Eliza Catherine (nièce d’un officier de marine en retraite, Robert Lamport Pengelly), celle ci décède après une brève maladie.

Il semble qu'il composa dans ces moments la première ébauche de ce fameux hymne, What a friend we have in Jesus (Quel ami fidèle nous avons en jésus).

C'est un message privé écrit, au même moment pour consoler sa mère malade et lointaine, par un cœur lui-même meurtri par une série de tragédies, mais proclamant la fidélité de Dieu au milieu de l'adversité, qui est devenu un hymne de confort et d'assurance pour plusieurs générations.


Vers la fin des années 1860 ou au début de la décennie suivante, il quitta le foyer des Pengelly pour s’installer dans une petite maison de Port Hope.

 

Il y prêcha dans les rues et dans les tavernes où, le midi, mangeaient les ouvriers. Il allait fréquemment lire la Bible aux hommes qui travaillaient à prolonger la ligne du Grand Tronc jusqu’à Goderich, « recueillant bien peu de reconnaissance pour la peine [qu’il se donnait] ».

 

Certains le repoussaient, l’appelant « le vieux Joe » ; mais, pour beaucoup de personnes pauvres avec qui il passait le plus clair de son temps, il était « l’homme bon », qualificatif encore utilisé pour le désigner près de 35 ans après sa mort.

 

« Homme d’une grande taille et d’un air aimable », il était fort respecté dans la région pour sa charité, sa piété, son oubli de soi et son amour indéfectible de la vérité.

 

Joseph Scriven obtint des conversions par sa prédication et son mode de vie. Il distribuait dans son entourage des poèmes et des brochures de sa composition, et, en particulier, ses Hymns and other verses, qu’il avait fait imprimer à cette fin. 

 

Beaucoup se souviennent de sa façon de prêcher, de son langage simple et sobre, dénué de toute prétention, et plus encore de ses charités, silencieuses et discrètes.

 

Il donnait facilement ce qu'il possédait, jusqu'à ses propres habits, accordant aide à celles et ceux qui en avaient besoin. Ses voisins le surnommèrent "l'homme qui scie du bois pour les pauvres et les malades qui ne peuvent payer"Pour exemple, pendant des années, il garda la vache d’une veuve de Port Hope et en livra le lait aux clients ; sciant du bois pour ceux qui ne pouvaient pas payer ; vendant sa montre apportée d’Irlande pour permettre à quelqu’un de remplacer la vache qu’il avait perdue ; et donnant aux pauvres plus que son superflu.

Mais ses actions et l'histoire de sa vie n'auraient jamais été connues s'il n'avait pas écrit ces vingt-quatre lignes pour consoler sa mère pendant une période de maladie grave. Il lui écrivit ce poème en vue de lui rappeler son ami infaillible, Jésus Christ.

 

En Irlande, sa mère venait d'éprouver une grande peine et était sérieusement malade. Ne pouvant se déplacer pour aller la voir, il lui envoya une lettre de consolation et mit dans l’enveloppe un poème qu’il avait écrit  : « En comptant sur son secours, Bientôt nous aurons la joie de vivre avec Lui toujours. Quel ami fidèle et tendre, nous avons en Jésus Christ, toujours prêt à nous entendre, à répondre à notre cri. » 

 

Les circonstances dans lesquelles fut écrit ce poème révèlent le caractère tendre et compatissant de Joseph Scriven, et les paroles de ce cantique traduisent bien le degré d'intimité et de communion d'une âme sensible ayant vécu en relation vivante avec Jésus Christ connu comme un Ami Fidèle.

 

Un ami rendant visite à la mère de Joseph alitée, apprit ainsi les circonstances de sa composition. 

 

Ce poème est resté longtemps confidentiel jusqu'au jour où il paru dans une publication qui a finalement été découverte par un avocat américain d'origine allemande, Charles C. Converse.

 

Les derniers jours de Joseph Scriven furent assombris par la maladie. Son ami et coreligionnaire James Sackville le trouva malade et le recueillit chez lui. Par une nuit chaude de 1886, Scriven quitta son lit sans déranger qui que ce fût, probablement pour aller se désaltérer à une source située non loin de là : s’étant vraisemblablement évanoui ou étant tombé, on le découvrit mort, quelques heures plus tard, dans le déversoir de la meunerie de Sackville, à quelques pieds de la source.

 

A sa mort, on lui fit ériger un monument à sa mémoire. Sur ce monument, on peut y lire le texte intégral de ce cantique avec ces mots : "A 4 miles au nord, dans le cimetière de Pengelly, repose le philanthrope, l'auteur du chef d'œuvre écrit en 1857 à Port Hope".

 

Ce cantique est encore présent dans de nombreux recueils protestants et évangéliques. 

 

Il marqua et marque encore aujourd'hui.

 

Joseph Scriven

 

Lorsque Joseph Scriven prit sa plume, il n'a pas simplement écrit que nous avons un ami en Jésus, mais mieux encore: "QUEL Ami nous avons en Jésus ..." Il y a des amis et il y a des amis, mais Jésus est l'Ami plus proche qu'un frère (Proverbes 18:24).

Colin Maxwell (Irlande)

What a Friend we have in Jesus se chante également en France sous la musique de Love Divine, all loves excelling

Que ces paroles de foi, de confiance et d’espérance, de simplicité et de douceur soient en consolation à tous ceux qui se confient en Jésus Christ. Lui Seul est Digne de notre amour et de nos louanges, qu'Il soit Glorifié par les chants de cantiques qui ne sont que des balbutiements en attendant Son Retour. 

Bible

croix-huguenote

 

 

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Source pour la traduction du chant 

 

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20 décembre 2020 7 20 /12 /décembre /2020 18:50
Petit conte de Noël : les 3 arbres

Il était une fois, sur une montagne, trois arbres qui partageaient leurs rêves et leurs espoirs.

Le premier dit :

 

"  Je voudrais être un coffre au trésor, richement décoré, rempli d'or et de pierres précieuses. Ainsi tout le monde verrait ma beauté ".



Le deuxième arbre s'écria :

 

" Un jour, je serai un bateau solide et puissant, et je transporterai les reines et les rois à l'autre bout du monde. tout le monde sentira en sécurité à mon bord ! ".


Le troisième arbre dit :

 

" Je veux devenir le plus grand et le plus fort des arbres de la forêt. Les gens me verront au sommet de la colline, ils penseront au ciel et à Dieu, et à ma proximité avec eux ; je serai le plus grand arbre de tous les temps et les gens ne m'oublieront jamais ! ".

Les trois arbres espérèrent pendant plusieurs années pour que leurs rêves se réalisent.

 

Et un jour, survinrent trois bûcherons. 



L'un d'eux s'approcha du premier arbre et dit :

 

" Cet arbre m'a l'air solide, je pourrais le vendre à un charpentier ".

 

Et il lui donna un premier coup de hache.

 

L'arbre était content, parce qu'il était sûr que le charpentier le transformerait en coffre au trésor.

Le second bûcheron dit en voyant le second arbre :

 

Cet arbre m'a l'air solide et fort, je devrais pouvoir le vendre au constructeur de bateaux".


Le second arbre se réjouissait de pouvoir bientôt commencer sa carrière sur les océans.

Lorsque les bûcherons s'approchèrent du troisième arbre, celui-ci fut effrayé, car il savait que si on le coupait, ses rêves de grandeur seraient réduits à néant.

 

L'un des bûcherons s'écria alors :

 

" Je n'ai pas besoin d'un arbre spécial, alors, je vais prendre celui-là".

 

Et le troisième arbre tomba.

Lorsque le premier arbre arriva chez le charpentier, il fut transformé en une simple mangeoire pour les animaux.

 

On l'installa dans une étable et on le remplit de foin.

 

Ce n'était pas du tout la réponse à son souhait.

Le second arbre qui rêvait de transporter des rois sur les océans, fut transformé en barque de pêche.

 

Ses rêves de puissance s'évanouirent.

Le troisième arbre, dépité, fut débité en larges pièces de bois, et abandonné dans un coin.

Les années passèrent et les arbres oublièrent leurs rêves passés.

 

Puis un jour, un homme et une femme arrivèrent à l'étable.

 

La jeune femme donna naissance à un bébé et le couple l'installa dans la mangeoire qui avait été fabriquée avec le premier arbre.

 

L'homme aurait voulu offrir un berceau pour le bébé, mais cette mangeoire ferait l'affaire.

 

L'arbre comprit alors l'importance de l'événement qu'il était en train de vivre, et su qu'il contenait Le Trésor le plus Précieux de tous les temps.

Des années plus tard, un groupe d'hommes monta dans la barque fabriquée avec le bois du second arbre ; l'un d'eux était fatigué et s'endormit.

 

Une tempête terrible se leva, et l'arbre craignit de ne pas être assez fort pour garder tout son équipage en sécurité.

 

Les hommes réveillèrent alors celui qui s'était endormi ; il se leva et dit :

 

" Paix !"

 

Et la tempête s'arrêta.

 

À ce moment , l'arbre su qu'il avait transporté le Roi des rois.

Enfin, quelqu'un alla chercher le troisième arbre oublié dans un coin ; il fut transporté à travers les rues, et l'homme qui le portait se faisait insulter par la foule.

 

Cet homme fut cloué sur les pièces de bois élevées en croix, et mourut au sommet de la colline.

 

L'arbre réalisa qu'il avait été assez fort pour se tenir au sommet de la colline et être aussi proche de Dieu que possible, car Jésus avait été Crucifié à son bois.

Chacun des trois arbres a eu ce dont il rêvait, mais d'une manière différente, de ce qu'ils imaginaient.

Nous ne savons pas toujours quels sont les Plans de Dieu pour nous.

 

Nous savons simplement que Ses Voies ne sont pas les nôtres, mais qu'elles sont toujours Meilleures si nous Lui faisons confiance.

 

 

" Je vous annonce une Bonne Nouvelle,

qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie :

c'est qu'aujourd'hui, dans la Ville de David,

il vous est né un Sauveur, 

qui est le Christ, Le Seigneur."

(Luc 2/10-11)

 

 

 

 

 

Noël
Noël

 

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2 décembre 2020 3 02 /12 /décembre /2020 19:35

refuge protestant oiseaux

« Le sang de Jésus-Christ
nous purifie de tout péché »

 

Un jour le révérend écossais Mac-All, fondateur des réunions populaires, fondation Protestante à Paris, reçut une lettre dans laquelle on lui signalait une pauvre femme habitant l’un des quartiers les plus misérables de la ville.

 

Cette femme allait mourir et se trouvait dans le plus absolu dénuement.

 

A l’issue d’une réunion au Temple, le révérend Mac-All lut cette lettre à haute voix et demanda si, parmi les chrétiens qui l’assistaient dans son œuvre, il se trouvait quelqu’un qui fût disposé à visiter cette malheureuse femme et à s’informer de ses besoins.

 

Un chrétien s’offrit pour le faire.

 

L’auteur inconnu de cette lettre prévenait le révérend que ce ne serait pas chose facile de parvenir jusqu’à cette femme, car son fils chez lequel elle demeurait était un homme grossier, qui ne permettait à personne de s’approcher de sa mère.

 

Sans se laisser rebuter par ces détails, le chrétien partit sur le champ pour accomplir sa mission d’amour.

 

Après beaucoup de difficultés, il découvrit enfin, dans la partie la plus misérable du quartier de Belleville, le bouge où la malade se trouvait.

 

Près de la porte se tenait un individu à l’air rébarbatif qui ne pouvait être que le fils en question.

 

Il ne se trompait pas et, s’adressant poliment à lui, il lui demanda si Mme X ne demeurait pas dans la maison.

 

—    Oui, que lui voulez-vous ?

 

—    J’ai appris qu’elle était malade et j’ai pensé qu’elle serait peut-être contente de voir quelqu’un.

 

—    Est-ce pour lui parler de religion que vous êtes venu ?

 

—    Quand on est malade on aime avoir la visite d’un ami. Si vous étiez malade vous-même, ne seriez-vous pas heureux qu’on vint demander de vos nouvelles ?

 

L’homme parut s’adoucir quelque peu, en considérant la chose de ce point de vue ; mais revenant sur le motif de la visite, il déclara qu’il ne permettrait à personne de parler de religion à sa mère.

 

—    Vous êtes un homme raisonnable, dit le chrétien. Faisons un accord. Je n’entrerai pas auprès de votre mère sans votre consentement. Vous lui direz que je suis là et vous lui demanderez si elle désire me voir. Si elle refuse, je me retirerai ; si elle consent, vous me permettrez d’entrer n’est-ce-pas ?

 

Après quelque résistance, l’homme consentit pourtant à ouvrir la porte.

 

—    Mère, cria-t-il, voici un monsieur qui désire te parler, veux-tu le voir ou non ?

 

La réponse parvint claire et distincte à l’oreille du visiteur :

 

—    S’il vient me parler du sang qui purifie, je le recevrai, sinon, je ne le recevrai pas !

 

L’étonnement du chrétien à l’ouïe de ces paroles est plus facile à imaginer qu’à décrire.

 

Il se tourna vers l’homme en disant :

 

—    C’est précisément le sujet qui m’amène maintenant, vous êtes un homme d’honneur et vous allez me laisser entrer.

 

— Oui, un accord, c’est un accord, grommela l’homme en ouvrant la porte et en recommandant au visiteur de ne pas rester longtemps.

 

Il eut quelque peine à trouver en tâtonnant le misérable grabat sur lequel gisait la mourante et, s’agenouillant près d’elle, il lui dit combien il était heureux qu’elle connaisse « le sang qui purifie de tout péché ».

 

—    Mais je ne le connais pas ! Je n’en sais rien du tout ! s’écria-t-elle avec énergie.

 

—    C’est pourquoi j’ai dit que je vous recevrais si vous pouviez me dire quelque chose a ce sujet.

 

—    Mais comment se fait-il que vous parliez du sang qui purifie, si vous n’en connaissez pas la valeur ? remarqua le visiteur. Comment savez-vous qu’il y a un sang qui purifie ?

 

—     Il y a trente ans, répondit-elle, j’avais été surprise un jour par un violent orage et j’étais entrée dans un temple pour y chercher un abri. C’était l’heure du culte. J’entendis le pasteur qui disait ces mots : « Le sang de Jésus-Christ nous purifie de tout péché ». Ce fut la première et la dernière fois que j’entrai dans une église et je ne me rappelle rien de plus. Mais depuis lors, ces paroles sont restées gravées dans ma mémoire. Je vais mourir, je ne sais ou je vais. Pouvez-vous me parler du sang qui purifie ?

 

Ce fut une tâche bien douce d’annoncer à cette âme la nouvelle du salut parfait et déjà accompli.

 

Ce fut avec avidité qu’elle reçut l’Evangile.

 

« Le pain qui avait été jeté sur la face des eaux » se retrouvait enfin « après plusieurs jours ». (Ecclésiaste 11 : 1)

 

Elle accepta le sacrifice de l’Agneau avec une foi qui ne vacilla pas, et pendant les quelques semaines de vie qui lui furent encore accordées, elle rendit un témoignage clair et joyeux de la fidélité de Dieu qui l’avait ainsi, à sa dernière heure, appelée des ténèbres à Sa merveilleuse lumière.

 

 

 

Bible (119)

Croix Huguenote

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : Theonoptie 

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21 janvier 2020 2 21 /01 /janvier /2020 19:11
Les Droits de Notre Maître
Les Droits du Maître

 

e logeais, raconte un de nos amis, chez un riche propriétaire, dont le jardin était magnifique.

 

Il avait la plus belle collection de roses que l'on puisse voir.

 

Son jardinier, homme fort habile dans son métier, était fier de ses rosiers, de l'un surtout qui portait trois roses de toute beauté, trois roses parfaites de couleur, d'élégance et de parfum.

 

Chaque matin le jardinier se promenait à travers les plates-bandes, passant l'inspection de ses plantes, comme un chef de ses soldats.

Un jour, le brave homme s'approcha de son rosier préféré.

 

À son grand étonnement, les trois roses avaient été cueillies !

 

Plein de colère et soupçonnant quelque domestique d'avoir commis cette déprédation, il se dirigea vers la maison :

 

« Quel qu'un a pris mes roses ! cria-t-il. Il faut que je sache qui c'est ! »

 

Mais sa colère tomba bientôt et fit place à un silence respectueux, lorsque l'un de ses aides lui apprit que le maître était venu avant lui au jardin et que c'était lui qui avait cueilli les fleurs royales.

Le maître ! Tout est dans ce mot-là.

 

Le jardinier pourrait oublier que le jardin n'est pas à lui, mais à celui qui le lui a confié.

 

Le maître n'a pas besoin de la permission de son serviteur pour faire usage de ce qui lui appartient.

Ce trait n'est-il pas d'une explication trop facile ?

 

Vous aussi, cher lecteur, chère lectrice, vous avez cultivé avec amour, peut-être avec passion, quelque fleur de choix, et tout à coup le Maître vous l'a ravie.

 

Cette fleur, c'était peut-être un enfant ; sa mort vous en a séparé.

 

Oh ! quel déchirement cruel !

 

Pourtant, l'enfant n'était pas à vous, mais à Dieu.

 

Qu'avez-vous à dire, si Dieu a voulu reprendre ce qui lui appartenait, s'il a voulu orner son palais céleste d'une des plus belles fleurs de la terre ?

Peut-être avez-vous cultivé un art, un talent qui vous était confié pour que vous le fissiez valoir à la gloire de Dieu.

 

Vous ne vous en êtes servi que pour vous-même ; pour le plaisir que vous en retiriez, pour les éloges qu'on murmurait autour de vous.

 

Et le Maître a repris ce talent.

 

Adorateur du succès, vous avez vu se briser votre idole ; il ne vous en reste que les débris et que le souvenir....

Le Maître !

 

Ce mot paraît odieux à bien des gens, et il ne résonne agréablement aux oreilles de personne.

 

Notre cœur indompté ne veut pas reconnaître d'autorité supérieure ; il ne veut d'autres maîtres que ceux dont il lui est loisible de changer à son gré.

 

Ceux qui, au nom d'une fausse science et d'une vaine philosophie, parlent aux hommes d'indépendance absolue, sont sûrs de plaire à la foule.

 

Et la raison pour laquelle l'Évangile est si peu populaire, malgré son libéralisme et l'élévation de sa morale, c'est que l'Évangile reconnaît et proclame les droits du Maître.

Les hommes ne savent pas ou ne veulent pas voir que l'obéissance à des forces supérieures et invisibles est un axiome, un fait auquel on n'échappe pas.

 

Donnez-lui le nom que vous voudrez, appelez-le Hasard, Fatalité, Destin, il n'en demeure pas moins vrai que quelque chose est plus fort que vous, plus fort que tout et que tous.

Mais ce Maître souverain n'est point une force anonyme, arbitraire et inconsciente.

 

Il n'y a pas de fatalité. Nous ne sommes pas les jouets de forces aveugles.

 

Il y a un Maître sans doute, mais ce Maître est un Père, et tout ce qu'il fait, même ce qui nous paraît le plus cruel, a une raison bienveillante.

 

En un mot, il fait notre éducation.

 

Dans ses colères apparentes, même les plus terribles, il ne brise rien que ce qui devait être brisé nécessairement ; il respecte ce qui doit durer, ce qui vaut la peine d'être conservé ; que dis-je ?

 

Il ne détruit l'apparence des choses que pour mettre en évidence leur réalité et préparer leur perfection.

Soumettons-nous donc de bon cœur à ce Maître, qui nous a prouvé son amour en s'imposant à lui-même la plus dure souffrance, puisqu'il a donné son Fils pour sauver notre âme et celle de nos enfants !

 

Ruben Saillens

Ruben Saillens,

 

 

Bible
Croix Huguenote

 

Source : D'après les Contes du Dimanche de Ruben Saillens (Auteur de La Cévenole à la mémoire des martyrs Huguenots, il apporta une large contribution à l'hymnologie Protestante)

 

 

Les morceaux qui composent ce volume, comme ceux du recueil qui a précédé celui-ci et auquel le public a bien voulu faire accueil, ont été « prêchés » à des auditoires populaires, avant d'être mis sous forme écrite. Ils ont pour unique sujet la Rédemption par Jésus-Christ. Quelles images seraient suffisantes, et quel langage faudrait-il pour raconter dignement l'ineffable mystère de la Croix et de la Résurrection ? Lecteur, mon but aura été atteint si la lecture de ces « Contes du Dimanche » vous conduit à relire le livre incomparable la Bible où Jésus-Christ parle Lui-même.

Ruben Saillens

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23 décembre 2019 1 23 /12 /décembre /2019 15:26
L'espoir retrouvé

Chaque dimanche après-midi, après le service du matin au Temple Protestant, le Pasteur et son fils de onze ans avaient l'habitude de sortir et distribuer des petits papiers présentant l’Évangile et le salut en Christ.

 

Ce dimanche après-midi en particulier, alors que l'heure arrivait pour le Pasteur et son fils d'aller dans les rues avec leurs feuilles, il faisait très froid et la pluie tombait à torrent. 

Le garçon s'emmitoufla dans ses vêtements les plus chauds puis dit : 


- "Papa, je suis prêt  !


-  "Prêt pour quoi ?


- "Papa, il est l'heure de prendre nos feuilles comme on fait toujours et de sortir !"


- "Mon fils, je suis désolé, mais il fait très froid dehors et la pluie tombe très fort comme tu as pu le voir."

Le garçon lança à son père un regard surpris en lui demandant : 


- "Oui, papa. Mais les gens ne risquent-ils pas d'aller en enfer même s'il pleut ?"


- "Mon fils, je ne sors pas sous ce temps ! Je regrette."

D'un air consterné le fils demanda alors : 


- "Papa, est-ce que je peux quand même y aller, moi ? S'il te plaît papa !"

Son père hésita un instant, puis lui dit : 


- "D'accord mon fils, tu peux y aller. Voici les feuilles ;  mais sois très prudent, mon fils ! 


- "Merci papa ! " et il partit sous la pluie.

Le jeune garçon de onze ans parcourut les rues de la ville, de porte en porte, et donna son papier parlant de Christ à tous ceux qu'il pouvait rencontrer malgré la pluie et le froid dans la rue.

 

Après deux heures dehors sous la pluie, il était trempé jusqu'aux os ; mais il lui restait sa toute dernière feuille. 

Il s'arrêta à un coin de rue et regarda afin de voir s'il ne trouverait personne à qui il pourrait donner cette ultime feuille, mais les rues étaient devenues totalement désertes. 

Puis il se tourna vers la première maison qu'il vit, commença à marcher sur le trottoir vers la porte d'entrée et frappa.

 

Personne ne répondit.

 

Il frappa à nouveau et toujours personne ne répondait.

 

Il attendit mais personne ne vint répondre.

Finalement le jeune garçon se retourna et se mit à s'éloigner, lorsque se ravisant, il voulu tenter encore une dernière fois.

 

Il retourna donc à la porte, frappa à nouveau, cette fois ci très fort et attendit.


Il refrappa de nouveau avec insistance, et cette fois la porte s'ouvrit tout doucement.

 

Là se tenait une dame âgée qui avait l'air très triste.

 

Elle demanda doucement :

 

"Que puis-je faire pour vous, jeune homme ?


Avec des yeux radieux et un sourire lumineux, le jeune garçon dit :

 

"Madame, je suis désolé si je vous ai dérangée, mais je voulais juste vous dire que Jésus vous aime vraiment. Et je suis venu vous donner ma toute dernière feuille qui vous dira tout sur Jésus et son grand Amour pour vous."

En disant cela, il lui donna son dernier papier, se retourna sans insister et partit.

 

Elle l'interpella alors qu'il s'éloignait :

 

"Merci jeune homme et que Dieu te bénisse !"


Le dimanche matin suivant, le pasteur était à la chaire du Temple et comme le culte du dimanche allait débuter, il demanda :

 

« Y a-t-il quelqu'un qui aurait quelque chose à partager avant de commencer le sermon ?» 

Lentement, dans la rangée arrière du Temple, une dame âgée se leva et de sa petite voix s'adressa aux fidèles présents à l'office.

 

 "Aucun d'entre vous dans cette église ne me connaît.

Je ne suis jamais venue ici auparavant.

Voyez-vous, avant dimanche dernier, je n'étais pas une chrétienne.

Mon époux est mort il y a bien longtemps, me laissant complètement seule dans ce monde.

Dimanche dernier, était une journée particulièrement froide et pluvieuse, et dans mon coeur, c'était encore pire.

Alors que j'arrivais découragée, fatiguée, je n'avais plus aucune raison de vivre encore, aucun espoir et même aucun désir de vivre.

Alors j'ai pris une corde et une chaise et je me suis mise à monter les escaliers qui mènent vers le grenier de ma maison.

J'ai pris le temps d'attacher la corde le mieux possible malgré mon grand âge à une poutre du plafond, puis je me suis mise debout sur la chaise et j'ai mis l'autre bout de la corde autour de mon cou. 

Debout sur cette chaise, j'étais si seule, le coeur si brisé, j'allais m'engager dans le vide, lorsque tout à coup, des coups à la porte en bas me fit sursauter et arrêter mon geste.

Je me suis dit : Je vais attendre une minute et qui que soit, cette personne va s'en aller...!

Mais l'insistance était si forte et les coups plus forts sur la porte qu'encore une fois je me suis dis : mais qui cela peut-il être ? Jamais personne ne frappe à ma porte ou vient me voir ?!? 

Alors, j'ai délié la corde de mon cou et suis descendue pour aller à ma porte.

Durant ce temps, les coups redoublaient de plus en plus fort.

Lorsque j'ai ouvert la porte, j'en croyais à peine mes yeux !!

Là, sur mon porche, il y avait le garçon le plus trempé qui soit, mais le plus radieux et angélique que je n'avais jamais vu de toute ma vie.

Son sourire, ooohh, je ne pourrai pas le décrire tellement il était profond ! 

Ses paroles qui sortirent de sa bouche ont marqué mon coeur à un point tel qu'un espoir infime se mit à apparaître, moi qui n'espérait plus en rien ni ne désirait plus rien.

Quel visage radieux malgré la pluie ! Et les paroles tellement gentilles et douces de sa petite voix de chérubin ont ému mon coeur : "Madame, je suis juste venu vous dire que Jésus vous aime vraiment." 

Puis il me donna ce papier que je tiens là dans ma main.

Et, comme un petit ange qui disparaissait au dehors, dans le froid et la pluie, je fermai ma porte et j'ai lu tranquillement chaque mot de cette feuille trempée.

Après avoir tout lu, je suis remontée dans mon grenier chercher ma corde et ma chaise. Je n'en avais plus besoin désormais. Je suis maintenant une fille de Christ, une fille de Roi, heureuse, tellement heureuse et consolée, que je suis venue vous voir puisque l'adresse de votre Temple était sur la feuille pour dire à ce petit garçon :

Merci petit ange de Dieu qui est venu juste au bon moment. En faisant cela tu as sauvé ma vie et mon âme d'une éternité terrifiante en enfer.

Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.

Jean 3-16

Comme l'on peut deviner, à part quelques exceptions que l'on trouve toujours, il ne resta autrement pas un œil sec dans tout le Temple, ni de manque de louange sincère et reconnaissance profonde envers Dieu.

 

Le pasteur, descendit de sa chaire, vers les premiers bancs où était assis son fils.

Il le prit dans ses bras et fut pris d'une vive émotion.

 

Emotion d'amour et de respect envers son fils, mais également chaudes larmes de repentance envers Dieu, demande de pardon envers son fils de son attitude envers Dieu et lui lorsque ce dernier désirait sortir, et qui, n'avait pas été freiné par le temps ingrat du dehors.


Dieu Notre Divin Père a donné Lui  Son Propre Fils pour venir dans notre monde afin de sauver les âmes perdues que nous étions tous sans exception aucune.

 

Riche comme pauvre, grand comme petit, noble comme misérable, blanc comme noir, juif comme arabe, vieux comme enfant.

 

Il accueillit le Retour de Son Fils avec une Joie Indescriptible, avec tout le ciel qui criait « Louanges et Honneur au Roi ». Le Père assit Son Fils Bien Aimé sur le Trône, au-dessus de toutes les puissances et principautés et de tous les noms qui sont donnés.


Voici une belle leçon de l'Amour de Dieu pour chacun(e), et qui nous dit également qu'en suivant Ses Pas, un petit geste bien anodin au premier abord peut être, peut faire basculer de fait une vie toute entière.

 

Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, (...); On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix.  Esaïe 9-6

 

 

 

 

 

 

 

 

Bible
Croix Hugenote Réformée

 

 

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23 décembre 2018 7 23 /12 /décembre /2018 15:15

Refuge Protestant 1 (2)

Mon coeur a espéré en Lui, et j'ai été secouru.

Aussi Le louerai-je de tout mon coeur.

(Psaumes 28:7)  

 

 

C'était la veille de Noël.

 

Un froid rigoureux régnait sur la ville enneigée, dont les toits scintillaient légèrement sous le ciel brillant de mille étoiles.

 

La plupart des familles prenaient un joyeux repas, où les enfants chantaient autour du sapin de Noël, et, où les Chrétiens célébraient l'anniversaire de la naissance du Sauveur.

 

4 enfants et leur maman qui était veuve, se trouvaient réunis autour d'une table, au rez de chaussée d'une petite maison.

 

Mais sur la table, pas de victuailles, dans la pièce, pas de sapin décoré, au lieu des chants, le silence.

 

Et sur les visages, au lieu de la joie, pouvait se lire une profonde tristesse.

 

Pour ce Noël, il n'y avait rien à manger.

 

L'aîné des enfants prit soudain la parole :

 

Maman, demanda-t-il,ne m'as tu pas lu dans la Bible l'histoire du prophète Elie, auquel l'Eternel envoya un corbeau pour lui apporter du pain et de la viande ?

 

Oui dit elle,c'est là une bien belle histoire.

 

Et si je demandais aussi à Dieu de nous envoyer un corbeau ce soir, le ferait il ?

 

Oui, sans doute, si tu avais assez de foi, répondit en hésitant la maman, qui manquait en elle même de confiance.

 

L'enfant se leva aussitôt et se rendit dans sa chambre, se mit à genoux au pied de son lit, et pria :

 

« Seigneur, envoie nous ce soir un corbeau comme au prophète Elie, pour qu'il nous apporte de quoi manger. Je t'en prie Seigneur, amen. »

 

Puis il revint tout content, embrassa sa mère, et voyant les larmes qu'elle s'efforçait avec peine de retenir, l'encouragea à ne plus pleurer, et ouvrant toute grande la porte de la rue il se tint debout, les bras croisés et plein d'espoir pour attendre l'exaucement de sa prière.

 

Il était 10 heures du soir et la rue était solitaire...

 

Mais soudain, après un long moment, enfin, un bruit de pas se fit entendre, et un homme passa...

 

En voyant cette porte ouverte, et cet enfant debout sur le seuil, il s'arrêta, jeta un coup d'oeil dans la pièce où brûlait une toute petite lampe et demanda au jeune garçon ce qu'il faisait là, par un froid pareil, à cette heure.

 

J'attends, monsieur, le corbeau qui doit nous apporter du pain ce soir, fut la réponse.

 

Le corbeau ? Que veux tu dire ? Reprit le monsieur.

 

La mère, un peu embarrassée pour expliquer la chose, raconta ce qui venait de se passer : l'histoire du prophète Elie, la prière de son fils.

 

L'homme, très touché, jetant un coup d'oeil à son manteau s'exclama :

 

Vraiment, je suis habillé de noir comme un corbeau, c'est certainement moi que Dieu envoie !

 

Que faisait il dehors, à ce moment tardif, dans cette rue déserte, au lieu de se trouver avec les siens autour de la table du réveillon ?

 

Quelqu'un, qui connaît toute chose, l'y avait assurément conduit...

 

Prends ton panier, petit, et viens avec moi.

 

L'enfant, tout joyeux, fut bientôt prêt, et la main dans celle de son bienfaiteur, il s'engagea avec lui dans la rue silencieuse.

 

Il revint bientôt, avec son panier plein de pain et de viande et s'écria en rentrant triomphalement :

 

Tu vois, maman, que Dieu a exaucé ma prière !

 

Le Seigneur connaissait la détresse de cette famille, et Il avait voulut manifester Sa Grâce en répondant à la prière de la foi.

 

L'Eternel, Jésus, est près de tous ceux qui l'invoquent, de tous ceux qui l'invoquent avec vérité. C'est lui qui soutient l'orphelin et la veuve, dit la Bible.

 

 

 

 

Bible (116)

Croix Huguenote

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28 décembre 2017 4 28 /12 /décembre /2017 10:49

Refuge Protestant 1

 

La Silésie est une région qui s’étend sur trois États.

 

La majeure partie est située au sud-ouest de la Pologne, une partie se trouve au-delà de la frontière avec la République tchèque et une petite partie en Allemagne.

 

C’est en 990 que Mieszko Ier de Pologne achète cette région à Boleslav II de Bohême.

 

Appartenant à la Pologne, la Silésie fut rattachée en 1335 à la couronne de Bohême, ensuite à l’Autriche qui domina la Bohême dès 1526, puis à la Prusse en 1742 par le traité de Hubertusburg qui mit fin aux guerres de Silésie.

 

Le 19ème siècle a vu de profondes transformations s’opérer dans la région lorsque le charbon y a été exploité en grandes quantités, avec la naissance des grandes villes de Silésie autour de la métallurgie.

 

Après 1871, elle fit partie de l’Allemagne unifiée.

 

Au traité de Versailles (1919, traité de paix entre l’Allemagne et les Alliés de la Première Guerre mondiale), la Silésie d’Opole (ville du sud de la Pologne), partie de la Silésie peuplée de polonophones (surtout dans les campagnes, les villes étant davantage germanisées) fut soumise à un plébiscite, qui entraîna de nombreux conflits…

 

Le vote populaire du 22 mars 1922 aboutit au rattachement d’une partie de la haute Silésie à l’Allemagne.

 

Des troupes de Polonais se ruèrent alors à travers le pays et causèrent de graves désordres.

 

A Miechowitz, dans la nuit du 2 au 3 mai, vers 2 heures du matin, le château fut assiégé.

 

Une garnison d’environ 30 soldats allemands tint en échec jusqu’à six heures un millier de Polonais.

 

Mais alors, une meute de ces sauvages réussit à s’introduire dans la cuisine du directeur.

 

Le maître de la maison qui, avec les siens, s’était réfugié dans la cave, essaie vainement de les contenir.

 

Un coup de feu l’étend à terre.

 

Alors les vainqueurs parcourent le château, pillant et saccageant tout, mais sans faire d’autres victimes.

 

Miechowitz est entre les mains des insurgés, qui poursuivent leur route jusqu’à Opole.

 

L’avant-garde des troupes de volontaires polonais, sous les ordres de Faska « dit le Sauvage », se trouve bientôt dans le voisinage du château.

 

Ce chef méritait bien son nom et s’établit en maître au château sans aucun égard pour le Comte et la Comtesse R. qui n’eurent plus qu’à se soumettre aux caprices des envahisseurs.

 

Un jour, le commandant entre dans la salle à manger et donne l’ordre de préparer le café dans l’après-midi pour lui et ses officiers.

 

« Je fournirai moi-même l’eau de vie » ajoute-t-il.

 

Puis, regardant le piano :

 

« Qui est-ce qui joue là ? »

 

« J’y accompagne mes chants » répond la Comtesse.

 

« Eh bien, nous aurons ainsi de la musique de table » dit Faska d’un ton autoritaire.

 

« Je ne chante que des cantiques » objecta la Comtesse.

 

« Peu importe ! »  répond-il rudement.

 

A l’heure fixée, le café était servi sur la table du Comte.

 

Les soi-disant officiers se réunissent, vêtus d’uniformes étranges : ce sont pour la plupart les anciennes livrées des valets et des cochers des châteaux pillés.

 

Faska entre, une bouteille d’eau-de-vie sous le bras.

 

« Et maintenant, chantez ! » ordonne-t-il.

 

Pas de refus possible.

 

La Comtesse s’assied au piano, le Comte est debout près d’elle pour la protéger.

 

De sa voix sonore et harmonieuse, elle entonne le vieil hymne national polonais auquel elle adapte les paroles suivantes [2] :

Agneau de Dieu, par tes langueurs,
Tu pris sur Toi notre misère,
Et Tu nous fit pour Dieu,
Ton Père Et rois et sacrificateurs.
Ensemble aussi nous Te rendons
Honneur, gloire et magnificence
Force, pouvoir, obéissance,
Et dans nos cœurs nous T’adorons,
Amen ! Seigneur ! Amen !

L’effet est imprévu et puissant, l’Esprit de Dieu pénétrant musique et paroles a fondu ces cœurs durs et fermés.

 

Faska dit « le Sauvage » est là méconnaissable ; les yeux gonflés de larmes, il écoute, retenant son souffle comme si le chant lui avait percé l’âme, et ses guerriers écoutent comme lui.

 

Quand la voix se tait, il s’avance vers l’instrument :

 

« C’est beau ! » dit-il, « nous allons maintenant chanter ensemble ! »

 

Il saisit le recueil de cantiques et indique l’un après l’autre plusieurs chants émouvants, que la Comtesse accompagne en chantant avec lui et un autre de ses rudes guerriers.

 

On oublie le café, on oublie l’eau de vie.

 

Au dehors, c’est la fusillade ; ici, personne ne l’entend.

 

Puis, très ému, il demande un entretien et dévoile à ses hôtes le fond d’un cœur agité, tourmenté, une vie malheureuse, sans paix et sans joie.

 

Destiné à devenir prêtre, il a abandonné cette voie pour se joindre dans différents pays aux troupes révolutionnaires jusqu’à ce que la libération de la Pologne le rappelle dans sa patrie.

 

Cet entretien porte des fruits pour l’éternité.

 

Dès ce jour, Faska dit « le Sauvage » est transformé.

 

Lui qui jusqu’alors a humilié et tourmenté de toutes façons les propriétaires du château, devient leur ami et leur protecteur.

 

Ce n’est pas chose facile avec la troupe indisciplinée qu’il commande et qui n’attend que le moment du pillage.

 

Un jour même l’excitation des révoltés devient telle qu’ils réclament le Comte pour le fusiller.

 

« Vous ne toucherez à sa personne qu’après avoir passé sur mon propre corps ! » leur déclare Faska.

 

Quelques jours plus tard, il confie à ses hôtes qu’il ne se sent plus maître de sa troupe, qu’il ne lui reste plus qu’à se rendre en hâte, à cheval, au quartier général polonais, pour demander qu’elle soit rappelée et remplacée par d’autres mieux disciplinées.

 

Son plan aboutit.

 

Faska quitte le château avec ses hommes pour combattre les volontaires allemands qui tiennent tête aux Polonais et attaquent les hauteurs de l’Annaberg.

 

Peu de jours après, il succombe dans un combat.

 

Par le moyen d’un cantique chanté en prière, l’enfant prodigue a retrouvé le chemin de la maison paternelle et du cœur de son Père…

 

 

Bible

Croix Huguenote

 

Notes

 [2] Cantique de César Malan que l’on peut retrouver en France dans le recueil des « Ailes de la Foi »  au n° 101  pour ne citer que ces deux exemples que chacun(e) complètera en fonction de son lieu d’origine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : Theonoptie

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23 juin 2017 5 23 /06 /juin /2017 16:10
 Un Dieu Attentif à nos supplications.
Il m'a envoyé pour guérir
ceux qui ont le coeur brisé.
Esaïe 61,4

Une petite fille, qui connaissait par l'enseignement de ses parents la grandeur de Dieu, ce Dieu qui peut tout, qui a créé l'univers et qui nous a créés, restait cependant toute pensive à côté de sa mère.

Lorsqu'elle lui demanda :

-"Dis, Maman, qu'est ce qu'Il fait, Dieu, de toute la journée ? A quoi Il passe Son temps ?

Regardant bien en face sa fillette, la mère lui répondit :

"Dieu passe Son temps à réparer des choses brisées. La Bible dit qu'Il guérit ceux qui ont le coeur brisé, et Il Panse leurs blessures (Psaume 147,3)

Et la maman continua :

"Il Console les affligés et sèche leurs larmes. Il vient en aide au malheureux qui implore Son Secours. Dès que les Fidèles appellent au secours, le Seigneur les entend et Il les délivre de toutes leurs angoisses. (Psaume 34,7). Il ne reste pas indifférent à nos peines, nos épreuves, notre misère, si nous le prions de nous secourir. Il ne délaisse pas celles et ceux qui se confient en Lui. Il n'est pas sourd à l'égard de quiconque implore Son Soutien."

Souvenons-nous que Dieu est Attentif à nos supplications.

La Parole de Dieu dit que le Véritable Secours vient de Lui.

Comme un berger qui prend soin de chacune de ses brebis, Dieu veille sur nous.

Soyons-en bien certains.

Amen,

LC,

 

 

 

 

 

bible

 

 

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30 mars 2017 4 30 /03 /mars /2017 16:08
De la dérision à la découverte de Dieu

Georges, chrétien plein d’amour pour les âmes perdues, témoignait partout de sa foi.

 

Son collègue de travail, un pharmacien du nom de Henry, lui tenait particulièrement à coeur, mais chaque fois que Georges lui parlait du Seigneur, Henry tournait ses propos en dérision.

 

Un jour , une petite fille présenta à Henry une ordonnance pour sa mère alitée.

 

Il mélangea quelques drogues, versa le contenu dans un flacon et le remit à la petite fille qui franchit prestement la porte et s’en alla en courant.

 

Lorsque le pharmacien remit les bouteilles en place, il constata avec horreur et stupéfaction qu’il avait pris par inadvertance une bouteille contenant un poison mortel !

 

Il ne connaissait pas la fillette, ni son adresse !

 

Henry fut terriblement tourmenté.

 

Dans quelques instants la mère allait avaler le breuvage mortel !

 

Il en eut des sueurs froides.

 

Quelle responsabilité, quelles conséquences désastreuses non seulement pour cette famille, mais aussi pour sa carrière et sa personne.

 

Soudainement il se souvint de son collègue Georges et du Dieu dont il lui avait souvent parlé.

 

Immédiatement il se mit à genoux et implora le secours de ce Dieu qu’il ne connaissait pas, mais qui selon Georges est vivant et sait faire des miracles.

 

Il pria donc intensément, demandant à Dieu d’intervenir dans ce cas désespéré.

 

Quelques minutes plus tard, la porte s’ouvrit et la petite fille tout éplorée confessa au pharmacien :

 

« Je suis désolée, Monsieur, mais j’ai trébuché dans ma course ; le flacon s’est brisé et le liquide s’est entièrement répandu. Pouvez-vous me donner une autre potion ? ».

 

C’est avec une vive joie et un profond soulagement que le pharmacien s’exécuta.

 

Cet incident bouleversa la vie de Henry et il ne fut plus jamais le même, car il savait maintenant d’expérience que Dieu exauce les prières.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : Eglise Réformée de Beauce

 
 
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21 janvier 2017 6 21 /01 /janvier /2017 14:00
Le forçat volontaire

Croix Huguenote

Au temps où les condamnés aux travaux forcés étaient détenus dans les ports de Brest, de Rochefort et de Toulon, un homme avait obtenu la permission de visiter régulièrement l'un de ces bagnes.

 

Tous les jours, à la même heure, les forçats le voyaient arriver invariablement.

 

Été comme hiver, quelque temps qu'il fît, le visiteur ne manquait jamais. Il était devenu l'une des figures habituelles de ce lieu étrange, quoiqu'il y eût une grande différence entre lui et les hôtes forcés qui l'habitaient.

 

Bien que ses vêtements n'indiquassent pas un homme d'une position supérieure, son visage et ses manières le montraient suffisamment.

 

Il avait la plus grande distinction unie à la plus grande bienveillance, et, en causant familièrement avec les plus dépravés, il ne se départissait jamais d'un ton grave et doux à la fois qui leur inspirait toujours le respect.

 

Qui était cet homme ? Nul ne le savait.

 

Que venait-il faire ? Tous les jours il se présentait les mains pleines.

 

À l'un il donnait un livre, à l'autre quelque argent, à celui-ci un remède, à celui-là une parole d'espérance et de sympathie.

 

Il n'oubliait personne ; ceux qui avaient insolemment refusé ses dons la veille n'étaient point négligés le lendemain.

 

Il semblait que ce fût à lui que ces malheureux rendissent service. Il était si triste quand on refusait ses dons, et si joyeux quand on les acceptait !

 

Ceux qui sont mauvais ne peuvent croire au bien désintéressé ; aussi, dans le bagne, était-on fort divisé au sujet de ce visiteur.

 

Il semble qu'il n'y aurait dû avoir qu'une opinion — c'est un brave homme ! et qu'un sentiment : la reconnaissance.

 

Mais les uns — c'étaient les loustics, les anciens, les esprits forts de la troupe, disaient :

 

Un brave homme ? Allons donc ! Il n'y en a pas. C'est un mouchard qui fait semblant de pleurer pour nous tirer les vers du nez. Il espère gagner notre confiance, nous faire raconter notre histoire, et en informer la police. Plus souvent ! ... À malin, malin et demi.

 

Cette opinion semblait prévaloir, car ceux de qui elle venait faisaient autorité.

 

D'autres disaient :

 

Bah ! C'est un maniaque, un fou. C'est par toquade qu'il s'est pris d'une si belle affection pour nous. Profitons de sa folie, mais tenons-nous tout de même sur nos gardes.

 

Et c'est à peine si, dans le nombre, il s'en trouvait quelques-uns pour dire timidement :

 

Non, malgré tout ce que vous dites, c'est un brave homme. Il a pleuré de vraies larmes quand il m'a vu entrer ici. Il parle trop bien pour être un fourbe ou un fou. Il nous aime.

 

Mais les autres reprenaient tous ensemble

 

Il nous aime, dites-vous ? Est-ce que c'est possible ? A-t-on jamais vu des honnêtes gens courir après des forçats ? Nous sommes vraiment bien aimables ! Non, non, il ne peut y avoir là que de la fausseté ou de la folie.

 

Ce qui ne les empêchait pas de recevoir ses dons quand il revenait le lendemain. Ainsi tous étaient divisés à son sujet.

 

Un jour, ce fut bien autre chose.

 

Le visiteur était venu comme d'habitude ; mais, au lieu de s'en aller une fois sa tournée finie, il rassembla, avec la permission du gouverneur, les condamnés dans une salle et leur dit :

 

Mes amis, je suis touché de votre malheur et je veux y mettre un terme. Les dons que je vous ai faits jusqu'à présent ne sont rien ; c'est la liberté que je veux vous donner cette fois. Y en a-t-il parmi vous qui se repentent de leurs fautes, qui feraient tout au monde pour les effacer, qui voudraient pouvoir recommencer la vie ? Eh bien, c'est à ceux-là que j'apporte le moyen de sortir d'ici.

 

Au mot. de liberté, bien des visages s'étaient éclaircis.

 

Au mot de repentance, quelques yeux s'étaient remplis de larmes.

 

Mais les « malins » se mirent à rire et à murmurer entre eux :

 

Hein, qu'avions-nous dit ? Vous voyez bien que c'est un mouchard. Il va nous proposer une évasion, pour nous faire pincer ensuite.

 

Mais le bienfaisant étranger poursuivit :

 

J'ai obtenu du prince qui nous gouverne une faveur bien plus grande que celle qu'il m'a accordée en me permettant de venir vous voir. Il m'a autorisé à prendre ici la place de tous ceux d'entre vous, si nombreux soient-ils, qui voudront en changer avec moi. Je serai leur remplaçant au bagne, et eux posséderont en liberté ma maison et ma fortune.

 

Pour le coup, le plus grand nombre éclata de rire ; et quelques-uns de s'écrier :

 

Vous le voyez bien, c'est un fou !

 

Mais lui, sans se troubler :

 

Je comprends que mes paroles ne vous paraissent pas croyables. Je sais que jamais personne ne vous a fait une semblable proposition et que, moi parti, jamais personne ne vous la fera plus. Vous me demanderez quel intérêt me pousse à me substituer à vous.

 

Vous croyez que j'ai perdu la raison, que je me flatte d'une chose que je ne puis faire, ou que je veux vous entraîner à une révolte sans issue. Je vous assure que ce n'est pas vrai. Le seul motif que je puisse vous donner, c'est que je vous aime ; je vous aime parce que vous êtes malheureux, je vous aime quoique vous soyez coupables.

 

Acceptez mon offre et vous verrez que je ne vous trompe pas.

 

Mais ce fut en vain que le bienfaiteur les pressa ce jour-là.

 

Il ne se lassa point ; il revint le lendemain, il fut plus pressant encore sans aucun résultat.

 

Jour après jour, semaine après semaine, tout en leur distribuant ses aumônes habituelles, il leur répétait, sans se rebuter :

 

« Ah ! si vous vouliez ! ... Vous seriez libres, vous seriez riches, vous seriez heureux ! »

 

Enfin, ses supplications aboutirent à troubler quelques-uns des condamnés.

 

Cinq ou six de ceux qui, tout en étant de grands criminels, avaient encore en eux de bons désirs et quelque foi dans la vertu, et aussi quelques-uns de ceux qui, étant condamnés à perpétuité, n'avaient rien à craindre des tentatives les plus désespérées, se dirent les uns aux autres :

 

Après tout, s'il disait vrai ? S'il a vraiment le droit de nous absoudre en prenant notre place ? Que risquons-nous à essayer ? Quelques quolibets valent bien qu'on les affronte, lorsqu'il s'agit de gagner la liberté et la richesse !

 

Ils allèrent donc à lui et lui dirent :

 

Nous croyons ce que vous avez promis, nous sommes décidés à accepter votre offre.

 

Le visage du visiteur s'éclaircit à ces paroles.

 

Ah ! quelle joie ! s'écria-t-il. Je ne serai donc pas venu pour rien dans ce lieu de misère !

 

Et il les fit entrer dans une salle à part, où il leur parla ainsi :

 

Je suis disposé à tenir ma promesse, non pas demain, mais aujourd'hui, à l'instant même. Nous allons changer de place ; vous me donnerez vos fers, votre bonnet jaune, votre casaque de forçat. Vous prendrez les clés de ma maison, de mon trésor et de mes titres. Je ne vous impose qu'une seule condition.

 

Laquelle ? s'écrièrent-ils tous à la fois.

 

La voici : Il faut que vous me promettiez de me représenter aussi fidèlement dans le monde que moi je vous représenterai ici. Je suis un honnête homme, il faut que vous me promettiez de l'être. Je suis bienfaisant, vous devez l'être aussi. Mon langage, ma manière d'agir, tout ce que j'ai en un mot, il faut que vous l'ayez vous-même. Enfin, vous allez vivre ensemble, puisque je n'ai qu'une maison pour vous tous. Il faudra que vous vous aimiez comme des frères, chacun de vous portant le même nom, qui sera le mien : un nom que j'ai reçu pur et sans tache de mes ancêtres et que je ne saurais voir traîné dans la boue. Ici vous vous détestez, vous vous querellez ; mais il faut me promettre, une fois en liberté, de vous chérir et de vous prêter mutuellement assistance comme si vous étiez les membres du même corps, et vous l'êtes en effet, puisque, entre vous tous, vous ne représentez que moi dans le monde.

 

À ces mots presque tous ses auditeurs s'écrièrent :

 

N'est-ce que cela ? Ce sera bien facile !

 

Pour moi, ajouta le plus âgé, il y a trop longtemps que je suis ici pour ne pas savoir que le crime coûte cher, et que ce qu'il y a de meilleur, c'est la vertu. Soyez sans crainte : votre honneur sera sauf entre mes mains. Je ne dis pas que je serai tout à fait comme vous dès le début, mais, avec le temps et des efforts, j'y arriverai. Je serai bientôt aussi vertueux, aussi bienfaisant, aussi bien élevé que vous.

 

Quant à moi, dit un autre, cela me sera bien facile, car je n'ai jamais cessé d'être honnête. C'est par une injustice que je suis ici ; je n'ai pas mérité ma condamnation. Rien ne me sera donc plus naturel que de faire le bien, une fois rentré dans le monde.

 

Je ne dirai pas, ajouta un troisième, que je n'aie commis quelques peccadilles. Mais c'est par entraînement, car j'ai été bien élevé et je suis d'une bonne famille. Je puis donc sans crainte revenir dans la société : J'y ferai aussi bonne figure que vous. Dans deux heures, si je sors d'ici, l'on ne me reconnaîtra plus.

 

Ainsi tous ces malheureux, sous leurs casaques infâmes, se donnaient déjà toutes les vertus et commençaient à trouver très simple que les richesses et les honneurs leur fussent offerts.

 

Cependant leur bienfaiteur paraissait plus attristé que réjoui par ces protestations.

 

Évidemment, il n'y avait pas confiance.

 

Tandis que tous les forçats, à l'envi, promettaient si légèrement des choses si grandes, un seul d'entre eux avait timidement gagné la porte et s'apprêtait à sortir de la salle.

 

Le visiteur le vit et l'appela :

 

Pourquoi t'en aller ? lui demanda-t-il. Mon offre ne t'agrée-t-elle déjà plus ?

 

Alors le criminel s'approcha de quelques pas et, courbant la tête, lui dit d'une voix pleine de larmes :

 

Homme juste et bon, votre offre m'attire, mais je n'en suis pas digne. Ce que vous me demandez, je ne saurais le promettre. J'ai été coupable, je porte la peine de mon crime ; mais, bien que souffrant ici ce que j'ai mérité, je sens que mon coeur est encore plein de mauvais désirs ; que serait-ce si j'étais livré à moi-même ? Je n'ose penser à ce que je pourrais être tenté de faire encore. Et que me demandez-vous ? De vous ressembler, d'être aussi juste, aussi bon que vous ? Ah ! Jamais je ne le pourrai. Or, si je suis un criminel, je ne veux pas être un traître. C'est assez d'avoir souillé mon nom, je ne veux pas souiller le vôtre. Je suis dégradé par ma faute, je ne veux pas que vous le soyez par la mienne. Je ne me sens pas la force de vous représenter dignement ; laissez-moi donc vivre et mourir ici.

 

En entendant ces paroles, le visage du bienfaiteur devint rayonnant :

 

C'est toi, c'est toi, mon frère, s'écria-t-il, qui sortiras d'ici à l'instant même ! C'est toi qui as le vrai repentir, puisque tu as la vraie humilité. Ne crains point, car je serai avec toi, bien qu'absent ; ma pensée t'enveloppera comme une protection, et, quand tu douteras de toi-même, tu reviendras ici me demander conseil. Pars, laisse tes fers, prends mon vêtement et la clé de ma maison.

 

Et l'échange se fit aux yeux des forçats étonnés. Beaucoup eussent voulu se décider alors, mais l'heure était passée.

 

Et le libéré sortit, joyeux et triste à la fois — joyeux de son salut, triste à cause des douleurs que son ami allait subir à sa place ; et celui-ci le suivit d'un long regard et d'une bénédiction.

 

Le forçat libéré entra donc en possession de cette nouvelle vie.

 

Il ne pouvait d'abord croire à son bonheur. Oh ! La volupté d'être libre, de respirer un air pur à pleins poumons, d'aller devant soi, à l'aventure, sans sentir des fers à ses pieds et le fouet du garde-chiourme sur sa tête !

 

Libre, et à quel prix !... Cette pensée remplissait toujours ses yeux de larmes.

 

En présence de la nature ravissante, devant un beau coucher de soleil, il se disait tout à coup :

 

Un autre est au bagne à ma place ! C'est à lui que je dois tout ceci ! Et ces grandes choses se revêtaient pour lui d'un charme plus touchant, et son coeur s'emplissait d'une ineffable mélancolie.

 

Bientôt il comprit qu'il avait été libéré pour autre chose que pour jouir de la vie ; qu'il lui fallait agir comme son sauveur l'avait fait.

 

Il se mit donc à visiter les pauvres, les malheureux, répandant partout des aumônes et, quand on le remerciait, disant :

 

« Ce n'est pas moi, c'est de la part d'un autre. »

 

Quand la tentation d'employer son temps à quelque frivolité ou son argent à quelque folie le saisissait, il s'arrêtait bientôt :

 

« Mon temps, mon argent, je n'en ai point ; ils sont à mon bienfaiteur. C'est lui qui doit vivre en moi. Comment ferait-il en cette occasion ? »

 

Si la difficulté était trop grande, il reprenait le chemin du lieu de souffrance où il avait laissé son remplaçant.

 

Et là, dans le secret d'une conversation intime, il lui exposait le cas, lui demandait des conseils qui devenaient des ordres. 

 

Il sortait toujours de ces entrevues plus fort, plus vertueux et plus reconnaissant que jamais.

 

Puis le temps vint — la peine étant expirée où le forçat volontaire vint rejoindre le forçat libéré. Alors, pour ce dernier, ce fut le bonheur parfait.

 

Ils étaient deux, mais ne faisaient qu'un, assis à la même table, dans la même maison ; puisant à la même bourse, portant le même nom ....

 

À force de vivre ensemble, ils finirent par se ressembler, et les serviteurs eux-mêmes ne faisaient plus de différence entre leur maître et son frère d'adoption.

 

• • • • • • • • • • • • • • •
 

Faut-il une explication à l'apologue ci-dessus ?

 

Personne n'aura pu croire qu'une pareille aventure soit jamais arrivée parmi les hommes.

 

Des dévouements semblables ne se rencontrent pas.

 

Mais ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu.

 

Or, Dieu a tellement aimé le monde, — c'est-à-dire cette immense foule de forçats et de criminels, de souffrants et de mourants dont se compose l'humanité, — qu'il est venu sur la terre, dans notre bagne, dans notre infamie, pour nous offrir un échange.

 

Le Fils de Dieu s'est fait le fils de l'homme ; Les fils des hommes peuvent devenir fils de Dieu.
 
Il a pris nos douleurs, notre mort, il a expié nos crimes.Il nous offre sa gloire, sa sainteté, sa vie éternelle.
 

Après nous avoir comblés de dons temporels, — la liberté sociale, la lumière, le progrès, l'amélioration des moeurs, — Jésus-Christ vient nous dire :

 

« Tout cela, ce n'est rien. Voulez-vous avoir LA VIE ÉTERNELLE ? »

 

On l'a traité de fourbe et d'insensé. Il ne s'est pas rebuté ; à chaque génération d'hommes, il répète :

 

« Voulez-vous avoir LA VIE ÉTERNELLE ? Être affranchis du mal et de la condamnation ? Laissez-Moi prendre votre place et prenez la Mienne. Croyez, croyez à Mon Amour ! »

 

Le monde, en majorité, rejette ce Libérateur.

 

Mais il se trouve, ici et là, quelques âmes, — lecteur, sommes nous du nombre ? — qui se repentent, qui se défient d'elles-mêmes, qui se sentent incapables de se sauver jamais par leurs propres forces. Ce sont celles-là qui croient en Jésus-Christ, quand Il se présente à elles.

 

Et, dès qu'elles ont cru en Lui, leur bonheur commence.

 

Oh ! quels horizons nouveaux, quelle ivresse de joie, quand on se dit : Je suis Fils, Fille de Dieu !

 

J'ai devant moi l'éternité bienheureuse ! Rien ni personne ne me menace plus !

 

A-t-on besoin de force pour ne pas retomber dans le mal ? Le Calvaire est toujours là ; par la prière, on peut s'en approcher, et le Christ Libérateur est aussi le Christ Sauveur.

 

En toutes circonstances, sa force s'accomplit en notre faiblesse, Il nous anime de son Esprit, et Il vit Lui-même en nous ....

 

Puis viendra la réunion glorieuse. Le Sauveur et les sauvés, la victime et ceux qu'elle a remplacés, se retrouveront dans la même demeure.

 

Vie sublime, vie éternelle ! L'espoir seul de te posséder illumine déjà la vie présente !

 

Rubben Saillens,

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Croix Huguenote

 
 

 

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23 décembre 2016 5 23 /12 /décembre /2016 17:12

 

Au bord d’un torrent bouillonnant, dans une des vallées les plus reculées de l’Écosse, se trouvait une petite maison basse, couverte de chaume, avec son entrée tournée au midi et toute lambrissée de chèvrefeuille.

 

Sous cet humble toit et sur un lit de blancheur éclatante, reposait la vielle Nancy l’Écossaise, attendant patiemment et joyeusement l’heure où son âme heureuse prendrait son vol vers les demeures célestes, réalisant ce que disait l’apôtre Paul :

 

« Car nous savons que, si notre maison terrestre qui n’est qu’une tente, est détruite, nous avons un édifice de la part de Dieu, une maison qui n’est pas faite de main, éternelle, dans les cieux » (2 Cor. 5:1).

 

Près de son lit, sur une petite table, se trouvaient ses lunettes et sa Bible bien feuilletée – sa fiole et sa cruche ainsi qu’elle avait l’habitude de l’appeler, dont elle se nourrissait spirituellement chaque jour, et même à chaque heure, le « Pain de Vie ».

 

Un jeune pasteur allait souvent la voir ; il aimait écouter les simples expressions qu’elle tirait des vérités de la Bible ; car lorsqu’elle parlait de son « héritage incorruptible, sans souillure, inflétrissable », il semblait qu’elle le voyait de près, et l’auditeur croyait presque entendre les rachetés dans les cieux, disant : « À celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang ».

 

Un jour le jeune pasteur posa à l’heureuse malade cette question effrayante :

 

— Eh bien, Nancy, après toutes vos prières, votre vigilance et votre attente, que penseriez-vous si Dieu permettait que votre âme fût éternellement perdue ?

 

La pieuse Nancy se dressa sur son coude et tournant vers lui un regard sérieux, elle posa sa main droite sur la « précieuse Bible », ouverte devant elle, et répondit tranquillement :

 

— Ah ! Mon cher, est-ce là toute la connaissance que vous avez acquise ? Et ses yeux étincelant d’une clarté, elle continua : C’est Dieu qui ferait la plus grande perte. La pauvre Nancy ne perdrait que son âme, ce qui serait sans doute une grande perte ; mais Dieu perdrait Son Honneur et Son Caractère. N’ai-je pas suspendu mon âme à Ses Très Grandes et Précieuses Promesses, et s’Il manquait à Sa Parole, Mon Dieu deviendrait Lui-même un menteur et s’exposerait à la confusion à la face de l’univers.

 

Ainsi parla la vieille pèlerine écossaise.

 

Ce fut là une des dernières paroles qui tombèrent de ses lèvres mourantes, paroles des plus précieuses, semblables à des pommes d’or dans des paniers d’argent.

 

Méditons ensemble.

 

Elles peuvent s’appliquer à chaque pas de la marche du pèlerin, du premier au dernier.

 

Par la foi, la vieille écossaise avait placé le Salut de son âme sur les Promesses de Dieu en Christ par l’Evangile signifiant Bonne Nouvelle.

 

Elle savait que son cher Fils avait dit :

 

« Celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:24).

 

Elle savait que Dieu a dit :

 

« Quiconque croit est justifié par Lui (Christ) » ;

 

et encore :

 

« Le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7), car Il a porté nos péchés en Son Corps sur le bois.

 

C’était le premier pas.

 

Et durant toute sa vie la pèlerine écossaise s’attacha fermement, pour toutes choses et à chaque heure du besoin, à Ses Très Grandes et Précieuses Promesses.

 

Le Divin argument de Romains chapitre 8 était le sien par la foi :

 

« Celui même qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous fera-t-il pas don aussi, librement, de toutes choses avec lui ? » (Romains 32).

 

Dans toutes ses peines, elle avait trouvé en Lui un Secours Opportun et toujours à sa disposition, et maintenant qu’elle allait quitter l’aride désert pour entrer dans la Maison Eternelle, pouvait-elle penser qu’Il se montrerait infidèle à Sa Parole ? Non.

 

Pour que l’âme de la vieille Nancy pût être perdue, il eût fallu que l’honneur, le caractère de Dieu, Dieu Lui-même fussent complètement altérés et devinssent un objet de confusion à la face de l’univers, ce qui ne sera JAMAIS, Dieu n'étant pas un homme pour mentir.

 

Chère vieille Mamie pèlerine ! 

 

 

 

 

 

Source : Bibliquest

 

 

 

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Charles Spurgeon

" J'avoue que je donnerais à peine un penny pour tout salut que je pourrais perdre. La vie éternelle est la chose dont nous avons besoin, la Vie de Dieu, qui ne peut jamais changer ou être enlevée de nous, et c'est ce qui est donné à toutes celles et ceux qui croient en Jésus Christ."

Car, lorsque que nous étions
encore sans force,
Christ, au temps marqué,
est mort pour des impies
 (Romains 5-6)

Croix Huguenote

  Une femme oublie-t-elle

l'enfant qu'elle allaite ?

... Quand elle l'oublierait,

Moi je ne t'oublierai point.

Voici, je t'ai gravée sur mes mains

Esaïe 49.16

Croix Huguenote 

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