Christ, une expiation Parfaite
Elle se voit au prix payé par Christ
Comment mesurer l’intensité des douleurs de Notre Sauveur ?
Un regard sur Son Agonie nous donnera une petite idée de l’énormité du prix qu’Il paya pour nous.
Oh, Jésus, homme de douleur, habitué à la souffrance, qui décrira Ton Agonie ?
Les épreuves s’abattirent sur Lui sans discontinuer jusqu’aux ténèbres de la dernière heure.
Alors, la souffrance se déversa comme un déluge.
Voyons Le, la nuit dans le jardin et écoutons Ses Gémissements.
Avons-nous jamais vu un visage marqué de la sorte ?
Qui peut exprimer des souffrances si indiscibles ?
Le voici bousculé le long des rues, d’un tribunal à l’autre, condamné par le Sanhédrin, moqué par Hérode et jugé par Pilate.
« Crucifie Le ! », s’écrie la foule poussé par les chefs religieux.
Puis, les lanières sanguinaires labourent Son Dos et Le recouvre de la pourpre impériale de la misère.
Les crachats, la couronne d’épines, les moqueries des soldats romains ; « injurié, Il ne rend pas d’injures » mais s’en remet à Celui qu’Il est venu servir.
Alors, titubant sous le poids de Sa croix, Il atteint le mont du Calvaire.
Ces mêmes soldats le plaquent au bois et le transpercent des clous.
Ce n’est pas fini ; ils dressent la croix et la laissent retomber dans sa cavité.
Voyons comme ce coup a désarticulé chacun de Ses Os.
Il pleure, gémit, sanglote et finit par hurler le cri d’Agonie :
« Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m’as-Tu Abandonné ? »
Oh, soleil, comment s’étonner que tu cachas ta face d’une œuvre si cruelle, et vous rochers, que vous vous fenditent quand votre Créateur mourut !
Jamais homme ne souffrit comme Celui-ci pour le simple salut des hommes.
La mort elle-même recula, et « plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent… et entrèrent dans la ville sainte. »
Ceci n’est pourtant que le dehors, qui se compare à peine aux tourments de Son Âme.
Ni vous ni moi ne pouvons commencer à comprendre ce que le Sauveur endura intérieurement.
Imaginons un instant les tourments éternels d’un seul pécheur, puis réduisons les à l’espace d’une heure et multiplions cette souffrance par le nombre incalculable des rachetés.
Pouvons nous saisir cette somme ?
Christ endura tous les tourments de l’enfer de tous ses rachetés.
Il donna satisfaction à la Justice de Dieu pour tous les péchés de tout son peuple.
Il ne leur reste plus rien à en souffrir.
Saisissons nous maintenant la Magnitude de la Rédemption du Seigneur Jésus ?
Elle se mesure à la glorieuse délivrance obtenue
Chrétiens, témoignez avec moi de cette Grande Œuvre du Seigneur pour nous !
Mon âme ployait autrefois sous le poids du péché.
Je m’étais révolté contre Dieu et j’avais gravement transgressé Sa Loi.
Les terreurs de la Loi et l’angoisse de la conviction me saisirent.
Je compris ma culpabilité.
La Colère d’un Dieu décidé à me punir me couvrait et un enfer béant s’apprêtait à m’engloutir.
J’eus vainement recours aux bonnes œuvres pour soulager ma conscience, et à la religion pour en apaiser les remords.
J’aurais pu dire avec Job :
« Je voudrais être étranglé ! Je voudrais la mort plutôt que ces os. »
Un dilemme insoluble m’assaillait :
« J’ai péché, et Dieu doit me punir. Comment sera-t-Il Juste s’Il ne le fait pas ? Mais s’Il est juste, qu’adviendra t il de moi ? »
Enfin, j’entendis les paroles merveilleuses :
« Le Sang de Jésus, Son Fils, nous purifie de tout péché. »
Je vis Jésus, le Seigneur crucifié dans la plus abjecte misère et ces mots me revinrent :
« C’est une Parole Certaine et entièrement digne d’être reçue, que Jésus Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs. »
« Quoi, me dis je, cet homme est Il mort pour les pécheurs et Il sauve ceux pour qui Il meurt ? Mais, je suis un pécheur. Alors, Il est mort pour moi et Il me sauve. »
Mon âme se reposa sur cette Vérité et, pensant au sang versé pour moi, j’exultai :
« Seigneur, je n’apporte rien, Ta croix Seule est mon soutien. Je viens à Toi sans ressource ; souillé, je viens à la Source Ouverte pour les pécheurs : Ah ! Rends moi pur, ou je meurs ! »
Et maintenant, mon frère, ma sœur, vous continuerez le récit.
Au moment même, le fardeau roula, les ténèbres cédèrent la place à la lumière, et la tristesse à la louange.
Qui dira votre joie depuis lors ?
Votre âme désormais en paix anticipe le Shabbat Eternel des rachetés.
Par cette foi, vous avez trouvé le repos.
Proclamons au monde entier :
Quiconque croit est justifié par cette mort de toutes les choses dont il ne pouvait être justifié par La Loi.
Proclamons dans les cieux que personne ne peut accuser les élus de Dieu.
Il regarde ses Rachetés comme libres du péché.
Proclamons jusque dans l’enfer même qu’aucun des élus n’y viendra jamais, car Christ est mort pour eux. Qui les condamnera ? (...)
Suite (Christ, une expiation Parfaite (Suite et fin)