« Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui se trouve toujours dans la détresse. »
Dieu Notre Rempart,
Le ton défiant et vigoureux de ce Psaume suggère une date de composition proche d’une période de troubles ou de grave crise nationale, même si la nature de celle-ci ne nous est pas précisée.
Pourtant, quelle actualité que celle de cette « Confession de Foi » !
Elle reste actuelle pour notre époque, pour cette « fin des temps ».
Elle n’est nullement le fruit d’une piété « in vitro », d’une théologie pour « initiés », mais d’une connaissance droite et pratique de Dieu, de Sa Nature et de Son Action.
Dieu se manifeste comme Celui qui monte d’un sommet vers l’autre.
Son Pouvoir et Son Autorité s’étendent au-dessus de la nature, au-dessus de l’assaut de ses ennemis, au-dessus du monde en guerre.
Toute sécurité véritable se trouve auprès de Lui.
Non pas en partie en Lui et en partie ailleurs, mais exclusivement en Lui.
Avec Lui, les eaux cessent de devenir des flots menaçants et dévastateurs pour se transformer en fleuves de Vie.
Sion et Jérusalem sont Choisies par Dieu.
La Cité de Dieu est l’un des thèmes prédominants de tout l’Ancien Testament.
Elle préfigure et annonce Jérusalem la Nouvelle, la Céleste.
En tant que Demeure de Dieu, et non de manière intrinsèque, Jérusalem est forte, et son importance est ici soulignée.
La victoire, présente dans un combat décisif, est l’avant-goût de la victoire finale ; celle dont l’auteur inspiré offre la vision glorieuse.
La guerre s’arrêtera au milieu d’un pays dévasté et désarmé.
Aussi, l’exhortation se fait-elle entendre :
« Arrêtez et reconnaissez que je suis Dieu; je domine sur les nations, je domine sur la terre. »
Et comme partout sur les pages du Livre, la fin en vue n’annonce pas un simple espoir humain, mais la Gloire même de Dieu.
Il est avec nous (Emmanuel), tel un Rempart.
Prière
Mes yeux verront la délivrance que Mon Sauveur m’accordera.
Aussi mon cœur, plein d’assurance, en L’attendant s’affermira.
Amen.
Aaron Kayayan,
Pasteur Protestant Réformé
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