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Vie Protestante Réformée

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Jean Calvin

"Puisque Dieu, par conséquent, nous justifie par la Médiation du Christ, Il nous Acquitte, non pas par l'aveu de notre innocence personnelle, mais par une imputation de la justice ; de sorte que nous, qui sommes injustes en nous-mêmes, sommes considérés comme Justes en Jésus Christ."

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 20:43
Le chrétien de nom (2ème partie)

Le jonc croît il sans marais ?

Le roseau pousse-t-il sans humidité ?

Encore vert et sans qu'on le coupe,

il sèche plus vite que toutes les herbes.

Ainsi arrive-t-il à ceux qui oublient Dieu,

et l'espérance de l'impie périra.

(Job 8:11-13)

 

Mais de quoi la religion du chrétien de nom se nourrit elle ?

 

“Le jonc croît il sans marais ? Le roseau pousse t il sans humidité ?”

 

Le jonc dépend entièrement de la vase dans laquelle il est planté.

 

Si l’eau était retirée des marais, le jonc périrait plus vite qu’aucune plante.

 

“Encore vert et sans qu’on le coupe, il sèche plus vite que toutes les herbes.”

 

En hébreu, le mot jonc indique une plante qui boit toujours, qui vit en suçant l’humidité.

 

C’est aussi le cas du faux chrétien.

 

Il ne peut vivre sans quelque chose d’inférieur qui nourrisse sa prétendue piété.

 

Premièrement, c’est d’abord l’excitation.

 

Des assemblées de réveil, des prédications enflammées et des réunions de prirèes bouillantes le maintiennent vert ; mais, si le pasteur ardent meurt ou s’éloigne, l’Eglise n’a plus la même chaleur, et que deviennent les soi-disants convertis ?

 

Oh ! Combien ne sont que des plantes de serre chaude !

 

Hélas ! Si vous les exposez à l’air et qu’ils supportent deux nuits le froid de la persécution, qu’en restera t il ?

 

Mes amis, méfiez vous de la piété qui a besoin d’excitation pour vivre.

 

Je ne veux pas médire de l’excitation religieuse ; on s’excite pour des choses de moindre valeur.

 

Vous pouvez parfois vous y laisser aller ; mais que ce ne soit pas votre élément.

 

Si votre piété a poussé comme un champignon, elle sera à peu près aussi fragile.

 

Oui, beaucoup de pécheurs se sont convertis pendant les réveils ; mais il y en a autant qui, dans le délire de l’excitation, ont rêvé qu’ils s’étaient repentis et imaginé qu’ils avaient cru et qu’ils étaient acceptés comme enfants de Dieu.

 

Leur illusion peut durer des années.

 

Prenez y garde !

 

Certains chrétiens de noms ne peuvent pas plus vivre sans excitation que le jonc sans marécage ; mais le palmier dans le désert demeure vert et porte des fruits malgré la sécheresse.

 

Deuxièmement, d’autres se nourrissent d’encouragements.

 

Vous êtes l’enfant de pieux parents qui, naturellement, encouragent et cherchent à développer votre piété.

 

Ou bien vous faites partie d’une classe biblique présidée par des âmes aimables qui vous aident quand vous avez une difficulté.

 

C’est un grand privilège.

 

Je voudrais que chaque Eglise supportât les faibles.

 

Mais, chers amis, défiez vous de la piété qui dépend des encouragements.

 

Peut être que vous serez appelés à vivre avec des gens fâcheux et désagréables, qui, au lieu de vous porter à la prière, ne vous laisseront ni une place pour vous agenouiller, ni un moment pour chercher Dieu.

 

Vous pouvez êre exposés à des paroles dures, à des sarcasmes amers et à de cruelles moqueries.

 

Cherchez la grâce qui vous permettra de les supporter.

 

Que le Seigneur vous donne une force indépendante du secours de l’homme !

 

Que ce soit le bras de Dieu Lui même qui nous soutienne !

 

Troisièmement, pour beaucoup de personnes, la piété dépend de la prospérité.

 

“Job sert il Dieu pour rien ?” disait Satan à Dieu, en calomniant cet homme juste.

 

Hélas ! Cela pourrait être dit sans injustice de beaucoup de gens.

 

Je me souviens de deux personnes qui se sont jointes à cette Eglise à une époque où leurs affaires allaient bien.

 

Mais presque en même temps, elles firent des pertes successives qu’elles attribuèrent à leur profession de piété, dont elles abandonnèrent les devoirs extérieurs.

 

Il y en a quelques uns qui aimeraient Dieu s’ils voyaient leurs affaires prospérer depuis l’époque de leur prétendue conversion ; mais s’ils n’ont eu que des adversités, ils murmurentet se relâchent ; le jonc privé de son marécage humide se dessèche.

 

Quatrièment enfin, le chrétien de nom regarde beaucoup au degré de respect que sa religion lui attire.

 

John Bunyan disait :

 

“Beaucoup suivent la religion quand elle est chaussée de souliers d’argent ; mais ils l’abandonnent quand elle va nu-pieds.”

 

Permettez moi cette question :

 

Que feriez vous si l’attachement à christ était contrarié par la loi du pays, et si vous deviez constamment risquer votre vie pour lire la Parole ?

 

La cacheriez vous, comme les saints de Dieu le firent, derrière les boiseries, sous le parquet, au grenier, dans la cave, pour la lire à vos moments de loisir ?

 

Pourriez vous dire comme ceux du temps de Pline :

 

“Je suis Chrétien.”

 

Pensez vous que vous auriez la force de souffrir pour Christ ?

 

Vous pouvez dire : “je crains que non.”

 

Cette crainte est très naturelle.

 

Mais si vous pouvez  supporter les peines de chaque jour, les épreuves ordinaire de la vie et demeurer patients sous leur fardeau, vous pouvez espérer que, comme disciples du Christ, il vous serait accordé plus de force, quand ces épreuves plus grandes viendraient.

 

Mais si les afflictions présentes sont déjà de trop pour vous et que vous n’ayez pas la patience de les supporter, comment résisterez vous alors ?

 

Puisse notre religion vivre ailleurs que dans le limon du respect humain !

 

 

 

Le chrétien de nom (suite & fin)

Bible

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Charles Spurgeon

" J'avoue que je donnerais à peine un penny pour tout salut que je pourrais perdre. La vie éternelle est la chose dont nous avons besoin, la Vie de Dieu, qui ne peut jamais changer ou être enlevée de nous, et c'est ce qui est donné à toutes celles et ceux qui croient en Jésus Christ."

Car, lorsque que nous étions
encore sans force,
Christ, au temps marqué,
est mort pour des impies
 (Romains 5-6)

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... Quand elle l'oublierait,

Moi je ne t'oublierai point.

Voici, je t'ai gravée sur mes mains

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