"Travaillez comme si tout dépendait de votre travail,
et priez comme si tout dépendait de votre prière."
Une des armes les plus efficaces dans l'arsenal du Général Booth était la prière fervente.
Jean Calvin, Adolphe Monod, Charles Spurgeon et bien d'autres encore savaient ce qu'elle représentait.
C'est en 1865, que cet anglais de 36 ans nommé William Booth fonda l'Armée du Salut.
La base sur laquelle se reposait l'Armée du Salut était dans la prière, le don et consécration au Sauveur de leurs âmes.
Le cri de bataille du Général Booth était :
"En avant pour les âmes et en avant pour les pires"
Ces pires pécheurs étaient sauvés, les cafés fermaient et des villes entières étaient visitées.
L'ivrogne devenait doux pour sa femme et ses enfants, en travaillant et ramenant le salaire à la maison.
Le voleur devenait honnête et rendait ses larcins. Le menteur ne trichait plus et la vérité sans biaisement sortait de ses lèvres.
La prostituée changeait littéralement de sa condition de misère extrême pour ne resplendir que de la grâce qui avait transformée sa vie.
Ceci dépassait largement le style "jesus people", ou ces "jesus pride" que l'on retrouve aujourd'hui. Rien à voir comme l'écrit Sébastien Fath dans un de ses ouvrages où un "chrétien" compare la rencontre personnelle avec Dieu comme de la ...marijuana...
Ce constat, loin d'apporter le mépris du légalisme froid et suffisant, porte plus à la tristesse suppliante envers le Sauveur des âmes.
William Booth, fondateur de l'Armée du Salut écrivait déjà :
"Le plus grand danger du vingtième siècle sera une religion où certains "chrétiens" seront sans Christ, le pardon sans repentance, le salut sans nouvelle naissance, la politique sans Dieu et un ciel sans enfer."
La Grâce de Dieu par lequel Booth et son Armée n'étaient que les instruments de cette dernière, attira non seulement des partisans mais aussi des ennemis.
Il arrivait souvent qu'ils étaient accueillis par des lancers de pierre, aspersion même de goudron, de détritus,etc...
Battus, piétinés à coups de pied jusqu'à parfois la mort dans les rues, l'Armée du Salut résistait à leurs ennemis avec un chaleureux "Dieu vous bénisse", et une prière.
Le Général Booth lui-même fut dans le feu de l'action. Quand on lui cracha dessus pendant le voyage aux Midlands, Booth encouragea ses compagnons soldats ainsi :
"Ne vous essuyez pas - c'est une médaille !"
Nuit après nuit, Booth rentrait chez lui, saignant et meurtri après avoir été attaqué dans les bas-quartiers d'Angleterre.
Après de telles nuits d'épreuve, il prenait la main de sa femme et lui disait :
"Kate, laisse-moi prier avec toi."
Après avoir prié avec Catherine, il se relevait de sa position à genoux, armé d'un tout nouveau courage et d'un tout nouvel espoir.
Booth avait besoin de toute la vaillance que sa femme Catherine pouvait lui inspirer.
Malgré les pressions accablantes de leurs tâches, les Booth furent une famille joyeuse et unie.
Le Général avait quatre enfants et aimait s'amuser et jouer bruyamment avec eux, particulièrement à leur jeu favori du "renard et des oies".
Pendant toute la durée de sa vie au service des autres pour Dieu, William Booth effectua 7,5 millions de kilomètres lors de ses voyages et prêcha 60 000 sermons.
Son exemple inspire immensément de respect et de reconnaissance envers Notre Père Bien Aimé.
Combien par l'attitude de ces Chrétiens furent ils de merveilleux exemples où Christ reflétait et leur foi et leur vie, touchés à s'approcher et à se jeter chaque jour au pied de la Croix pour contempler le Sauveur qui sut trouver en son racheté par la foi, ce lépreux guéri, reconnaissant envers Son Libérateur, Son Maître et Seigneur.