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Vie Protestante Réformée

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Jean Calvin

"Puisque Dieu, par conséquent, nous justifie par la Médiation du Christ, Il nous Acquitte, non pas par l'aveu de notre innocence personnelle, mais par une imputation de la justice ; de sorte que nous, qui sommes injustes en nous-mêmes, sommes considérés comme Justes en Jésus Christ."

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14 juin 2020 7 14 /06 /juin /2020 07:07
John Newton, l'ancien marchand d'esclaves sauvé par Grâce

John Newton, autrefois infidèle et libertin, marchand d’esclaves en Afrique, fut, par la grande miséricorde de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, préservé, restauré, pardonné et désigné pour prêcher la foi qu’il avait si longtemps cherché à détruire.

Inscription sur la pierre tombale de John Newton,

Une terrible tempête agitait frénétiquement les eaux glaciales de l’Atlantique Nord.

 

Des vents de 130 km/h et des vagues de dix mètres frappaient le navire marchand anglais Greyhound, qui risquait de sombrer.

 

Les voiles et les mâts étaient détruits.

 

L’eau déferlait sur le pont chaque fois que les sommets des vagues venaient s’y écraser, projetant plusieurs hommes à la mer.

 

Les marins s’esquintaient désespérément aux pompes, pour boucher les fuites.

 

John Newton, marin de vingt-deux ans, détrempé et frissonnant, attaché à la barre, faisait tout ce qu’il pouvait pour que le navire garde le cap.

 

La peur de la mort le poussa à faire le point sur sa vie.

 

Les souvenirs de sa rébellion contre Dieu le remplissaient de désespoir, car il s’était moqué de Dieu et l’avait maudit pendant des années.

 

« Je sombre, se disait-il en lui-même, sous tout le poids de mes péchés, dans l’océan et dans l’éternité. »

 

La vie de John Newton avait commencé dans le grand bonheur et s’annonçait prometteuse.

 

Son père, capitaine au long cours, était souvent au loin, mais sa mère le couvrait d’amour.

 

Elle était une chrétienne marchant fidèlement avec Dieu et elle remplissait le jeune esprit de John d’histoires bibliques, de versets des Écritures et des chants et des hymnes d’Isaac Watts.

 

Elle lui disait souvent :  « Quand tu seras grand, tu seras un pasteur fidèle, au service de Dieu. »

 

Cependant, quand il avait sept ans, la mère de Newton est morte, le privant ainsi des soins spirituels qu’elle lui prodiguait.

 

Peu après, son père s’est remarié. La belle-mère de Newton s’intéressait peu à lui ou au Seigneur. La lumière chrétienne du foyer disparut.

 

John Newton, souvent laissé à lui-même, se lia avec les pires vauriens du voisinage, troquant la foi de sa mère contre les blasphèmes et les mensonges de ses amis.

 

Newton détestait sa vie à la maison et à l’école, il supplia alors son père de l’emmener en mer.

 

À l’âge de onze ans, John Newton commença à travailler comme mousse sur le bateau de son père et s’adapta rapidement à la vie en mer ainsi qu’aux comportements pécheurs des marins.

 

Après quelques années, il quitta le navire de son père et travailla sur d’autres vaisseaux pour finalement aboutir sur un navire de marchands d’esclaves.

 

Sans la moindre pensée pour ces pauvres hommes, femmes et enfants africains dont les vies étaient détruites par le commerce des esclaves, Newton les mettait aux fers et les entassait comme des sardines, dans les étages inférieurs, sous le pont, où beaucoup d’entre eux mouraient avant même d’atteindre les rives du Nouveau Monde, à cause des conditions hygiéniques exécrables et de la maladie.

 

Il les considérait comme les autres marins les considéraient : juste une autre forme de cargaison, telle que la canne à sucre ou la cire d’abeille.

 

Au cours des ans, Newton devint un marin d’expérience et un fauteur de troubles grossier.

 

Méprisant ceux qui avaient autorité sur lui, Newton composait des chants vulgaires qui ridiculisaient le capitaine et le navire.

Les membres de l’équipage remplissaient l’air de ces chants abjects.

 

Newton admit plus tard : « Non seulement ai-je péché énormément moi-même, mais je m’assurais de ne jamais rater une occasion de tenter les autres. »

 

Les capitaines le détestaient. À cause de son comportement, il fut fouetté publiquement à plusieurs reprises.

 

Le dos de Newton était mis à nu et ses mains et ses pieds étaient attachés à une grille en bois.

 

Une douzaine de coups ou plus déchiraient la chair de son dos, jusqu’à ce qu’il s’écrase inconscient.

 

À un certain moment, Newton quitta le navire en Afrique pour échapper à un capitaine particulièrement cruel.

 

Il alla travailler pour un marchand d’esclaves qui finit par faire de lui aussi un esclave.

 

Quand il ne travaillait pas, Newton était enfermé et ne recevait qu’une petite ration de riz et de poisson cru pour sa survie.

 

Il craignait de finir sa vie en tant que misérable esclave sur la côte africaine.

 

Le père de Newton, inquiet au sujet de son fils, demanda aux capitaines de navire qui quittaient l’Angleterre de le rechercher.

 

Le Greyhound, qui longeait la côte ouest-africaine, rencontra Newton.

 

Le capitaine lui dit : «Votre père se fait du souci pour votre bien-être. Vous êtes bienvenu de vous joindre à nous et de retourner en Angleterre.»

 

Newton embarqua et entreprit le voyage vers le nord, mais, peu avant d’arriver, des vents violents se levèrent et la mer devint grosse.

 

C’est ainsi que Newton se retrouva attaché à la barre du Greyhound sur le point de sombrer.

 

Il se sentait aussi brisé que le navire ballotté par la tempête.

 

C’est là que ses pensées se tournèrent vers le Christ pour la première fois depuis bien des années.

 

Il se demandait : « Christ est mort pour des pécheurs, mais pourrait-il pardonner mes péchés qui sont si nombreux et si terribles ? J’ai rejeté la vérité de Dieu que m’a enseignée ma mère; peut-il me pardonner cela ? »

 

Quand son quart à la barre fut terminé et que la tempête se fut un peu calmée, il trouva un Nouveau Testament et commença à lire.

Luc 11:13 l’inspira à mettre sa vie dans les mains du Seigneur : « Si donc, vous qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent. »

 

Newton se disait en lui-même : « Si ce livre est vrai, la promesse dans ce passage est vraie elle aussi. Dieu promet ici de donner l’Esprit à ceux qui le lui demandent. Je dois, par conséquent, prier et si c’est de Dieu, il accomplira sa Parole. »

 

En larmes, il pria pour demander pardon et obtenir la vie nouvelle.

 

Le navire réussit à rester à flot et quand John Newton atteignit de nouveau la terre ferme, il était un homme transformé.

 

Il se joignit immédiatement à l’Église, reçut la sainte Cène et fit le vœu de servir Dieu.

 

Newton étudia la Bible sérieusement, lut les meilleurs livres chrétiens qu’il put trouver et développa des amitiés intimes avec George Whitefield et d’autres dirigeants chrétiens.

 

Il ne fallut pas beaucoup de temps avant que Newton, encouragé par ses amis, perçoive l’appel de Dieu au ministère pastoral.

 

Il passa les examens en vue de l’ordination de l’Église d’Angleterre et commença à œuvrer comme pasteur à Olney, une ville pauvre au nord de Londres.

 

Il disait : « Le Seigneur m’a envoyé ici, non pas pour que je devienne un grand orateur, mais pour gagner des âmes pour le Christ. »

 

Ses soins remplis d’amour, ses prières, ses visites au chevet des gens gagnèrent le cœur des gens de Olney.

 

Il commença une rencontre de prière hebdomadaire au milieu de la semaine ainsi que des rassemblements le dimanche soir chez lui.

 

Bien que lui et sa femme furent sans enfants, Newton aimait beaucoup les enfants.

 

« Je veux leur parler et leur expliquer les Écritures à leur niveau », disait-il.

 

C’est ainsi qu’il commença des rencontres pour les enfants.

 

Ceux-ci aimaient énormément ses histoires passionnantes et les modèles réduits de bateaux qu’il fabriquait avec du papier.

 

Bientôt, plus de deux cents enfants se rassemblaient autour de lui chaque semaine pour apprendre les choses de Dieu.

​​​​​​​Sa notoriété et son influence grandirent, mais il ne perdit jamais de vue qu’il était un pécheur sauvé par Grâce. Sur son lit de mort, il dit à un de ses amis : « Je n’ai presque plus de mémoire, mais je me souviens de deux choses : que je suis un grand pécheur et que Jésus-Christ est un grand Sauveur. » Newton travailla sans relâche à l’abolition de l’esclavage dans l’Empire britannique, écrivant des tracts, témoignant devant le Parlement et inspirant des hommes d’État tel que William Wilberforce à utiliser leur pouvoir pour mettre un terme au commerce des esclaves.

Newton avait des talents de poète.

 

Il les mit à l’œuvre et composa des hymnes, des centaines d’hymnes.

 

À certains moments, il écrivait un nouvel hymne pour chaque rencontre de prière hebdomadaire.

 

« Grâce infinie », « Des choses glorieuses sont dites de toi » et « Combien doux est le nom de Jésus à l’oreille du croyant » sont les plus aimés.

 

Il écrivit l’histoire de sa conversion à Jésus-Christ qui devint un livre à succès en Angleterre et aux États-Unis.

 

Newton travailla sans relâche à l’abolition de l’esclavage dans l’Empire britannique, écrivant des tracts, témoignant devant le Parlement et inspirant des hommes d’État tel que William Wilberforce à utiliser leur pouvoir pour mettre un terme au commerce des esclaves.

 

Sa notoriété et son influence grandirent, mais il ne perdit jamais de vue qu’il était un pécheur sauvé par Grâce.

 

Sur son lit de mort, il dit à un de ses amis :

 

« Je n’ai presque plus de mémoire, mais je me souviens de deux choses : que je suis un grand pécheur et que Jésus-Christ est un grand Sauveur. »

 

Il écrivit ces paroles qui furent gravées plus tard sur sa pierre tombale :

 

« John Newton, autrefois infidèle et libertin, marchand d’esclaves en Afrique, fut, par la grande miséricorde de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, préservé, restauré, pardonné et désigné pour prêcher la foi qu’il avait si longtemps cherché à détruire. »

 

John Newton est mort à l’âge de quatre-vingt-deux ans.

 

Sa vie remarquablement transformée et ses hymnes de louange sont toujours aujourd’hui un témoignage de la grâce stupéfiante de Jésus-Christ.

 

Pr Richard Hannula

Pr. Richard Hannula, *

 

John Newton, l'ancien marchand d'esclaves sauvé par Grâce
Holy Bible

 

Huguenot Cross

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source

Foi et Vie Réformées

 

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Eglise Réformée de Beauce

 

 

                                                                                                                          

 

 

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Convenant High School

* Richard Hannula  est diplômé de Phi Beta Kappa de l'Université de Californie du Sud avec un BA en histoire. (histoire, civisme, économie et algèbre avec spécialisation 2). Il a également obtenu une maîtrise en éducation de l'Université de Washington. En plus de son enseignement, M. Hannula planifie et dirige la tournée historique biennale en France et au Royaume-Uni. Il est l'auteur de plusieurs livres, dont :  Trial and Triumph : Stories from Church History ; Hugh Latimer : premier prédicateur de la Réforme anglaise ; et Radiant: Cinquante femmes remarquables dans l'histoire de l'Église.  Son livre, Our Northwest Heritage, est le manuel le plus largement utilisé pour l'histoire du Pacifique Nord-Ouest par les écoles chrétiennes et les homeschoolers de l'État de Washington. M. Hannula est membre de la faculté du SHC depuis la fondation de l'école en 1992.

Richard Hannula

 

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31 octobre 2019 4 31 /10 /octobre /2019 06:25
Bonne fête de la Réformation !

Notre fidélité à la Réforme, c’est notre fidélité à la Révélation Biblique, l'attestation de ce message d’espoir, de paix et de justice, en tout temps et en tout lieu, là où notre vocation nous place et ce, pour la Seule Gloire de Dieu.

 

Bonne fête de la Réformation !

 

 

 

Refuge Protestant,

Bible Refuge Protestant

 

Nous croyons que, par le sacrifice unique que le Seigneur Jésus a offert sur la croix, nous sommes réconciliés avec Dieu, afin d'être tenus pour justes devant lui et considérés comme tels. Nous ne pouvons, en effet, lui être agréable et participer à son adoption que s'il nous pardonne nos fautes et les ensevelit. Nous affirmons donc que Jésus Christ est notre intégrale et parfaite purification, qu'en sa mort nous avons une totale réparation pour nous acquitter de nos forfaits et des iniquités dont nous sommes coupables, et que nous ne pouvons être délivrés que par ce moyen.

Confession de La Rochelle, article 17

sola scriptura Refuge Protestant
Croix Huguenote

 

Martin Luther Refuge Protestant

 

32 .Tous ceux qui pensent gagner le ciel moyennant les lettres de pardon délivrées par les hommes s’en iront en enfer avec ceux qui les endoctrinent ainsi.

Martin Luther

Jean Calvin Refuge Protestant

 

Dans les préceptes de la loi, Dieu n'est perçu que comme récompensant la justice parfaite et, d'autre part, comme le vengeur sévère de la méchanceté. Mais en Christ, son visage rayonne de grâce et de douceur envers les pauvres pécheurs indignes.

(Jean Calvin)

Bible Refuge Protestant
Croix Huguenote

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La source même des endroits vidéos n'engagent pas sur certains domaines Refuge Protestant du point de vue doctrinal ou autres, ces sources trouvées pour la connaissance de chants communs restent libres & responsables pour eux-mêmes de leur contenu et direction.

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24 décembre 2018 1 24 /12 /décembre /2018 10:40

 

Il y a plusieurs versions concernant le premier arbre de Noël dans l’histoire.

 

Il y a celle de l'arbre de Noël décoré à Riga, la capitale de la Lettonie, comme bien d'autres sur des origines païennes.

 

Il semble en effet que l'arbre de Noël est une tradition scandinave et Luthérienne par la suite et non calviniste. Elle aurait été introduite en France par une Princesse Luthérienne vers la fin du XIXème siècle, et à priori n'était pas une pratique des huguenots français.

 

Cependant, l’histoire la plus crédible à ce sujet et qui nous intéresse d'autant plus autrement que des significations loin du rappel de la naissance de Notre Sauveur semble bien être celle du fondateur du protestantisme, Martin Luther, qui aurait été le premier, semble t-il à avoir décoré un arbre de Noël.

 

Selon celle-ci, le moine allemand se promenait dans les bois et fut inspiré par la beauté des étoiles qui brillaient dans le ciel.

 

Il remarqua que, à une certaine distance, elles ressemblaient à des branches d’arbres.

 

Il décida donc d’abattre un petit arbre et de le ramener chez lui.

 

Il plaça de nombreuses petites bougies sur les branches de l’arbre, et à partir de là, l’idée d’un arbre de Noël fut née.

 

Autre récit, Martin Luther recentre Noël sur Christ.


Au XVIème siècle, la coutume voulait que les enfants reçoivent des cadeaux le 6 décembre, jour de la Saint-Nicolas.
 
Dans la plupart des cas, il s'agissait de petites friandises, de pommes ou de noix.
 
C'est Saint Nicolas qui apportait les cadeaux.
 
Le personnage remonterait à l’évêque Nicolas de Myre.
 
Il aurait été un homme d’église particulièrement humain et un bienfaiteur des pauvres.
Martin Luther a fondamentalement rejeté comme tous les Protestant le culte des saints.
 
Pour lui, Jésus-Christ, Fils de Dieu est le Seul Médiateur entre Dieu et les êtres humains, et la légende de Saint Nicolas serait une « chose puérile », voire un mensonge, comme il le déclare lors d’un sermon pour la fête de la Saint Nicolas en 1527.
 
Il aurait préféré l’interdire tout à fait, comme l’ont fait plus tard certains de ses disciples.
 
Par contre, Luther a cherché à recentrer les choses sur Christ et il a introduit un autre personnage dans la distribution des cadeaux.
 
Selon un de ses discours de table transmis, il aurait demandé à sa fille Magdalena :
 
« Petite Lena, qu’est-ce que le Christ Saint va t’offrir ? »
 
Petit à petit la plupart des cadeaux vont être offerts à Noël par le Christ et non par Saint Nicolas.
Luther a également profondément influencé les chants de Noël.
 
Lorsqu’il allait à l’école, il était déjà choriste et a pratiqué divers instruments.
 
Luther avait donc bien une éducation musicale.
 
Il en tira bénéfice, car avec la Réforme, les paroissiens participaient désormais au service religieux.
 
Luther avait déjà introduit la langue allemande dans le service religieux, mais il manquait des chants compréhensibles en allemand.
 
À partir de 1523, Luther s'est de plus en plus consacré à la création de nouveaux chants.
 
En 1524, le premier chant de Noël de Luther est paru : « Loué sois-Tu, Jésus-Christ » (Gelobet seist du, Jesu Christ).
 
Mais son choral de Noël le plus célèbre est « Je viens à vous du haut du ciel » (Vom Himmel hoch da komm’ ich her) de 1535.
 
Luther improvisa ce chant, lorsque sa femme lui avait demandé de s'occuper du petit Hans qui ne cessait de crier.
 
Il s'est sans doute souvenu d'une chanson populaire de ménestrels qui parlait d'une jeune fille venant apporter des nouvelles d'un pays lointain.
 
Il a adapté ses paroles à la mélodie de la chanson, mais plus tard, il a remplacé cet air par sa propre composition.
 
Celle-ci a été imprimée pour la première fois en 1539.
 
« Je viens à vous du haut des cieux vous annoncer une bonne nouvelle, dont je veux parler et chanter. Aujourd'hui est né pour vous, d'une vierge élue, un petit enfant doux et fin qui veut devenir votre bonheur et votre joie. C'est le Seigneur Christ, notre Dieu, qui veut vous délivrer de toute misère. Il veut lui-même être votre Sauveur, vous laver de tous vos péchés. »
 
Les enfants écoutaient attentivement cette bonne nouvelle et y répondaient en chantant :
 
« Sois le bienvenu, noble hôte qui n'a pas méprisé le pécheur ! Tu viens auprès de moi dans ma misère ! Comment puis-je à jamais te remercier ? »

Nous retiendrons Gelobet seist du, Jesu Christ (Loué sois-tu, Jésus-Christ), un choral de Martin Luther écrit pour la fête de Noël en 1524.

 

Plusieurs œuvres de Johann Sebastian Bach portent aussi ce titre, en particulier :

  • Gelobet seist du, Jesu Christ (BWV 91), une cantate religieuse composée en 1724 ;

  • Gelobet seist du, Jesu Christ (BWV 604), un choral pour orgue de l'Orgelbüchlein.

 

Martin Luther et l'arbre de Noël
Martin Luther Noël

 

 

 

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Source : Un chaleureux et reconnaissant remerciement aux contributeurs divers qui ont permis de compléter cette histoire ( Le Pasteur Guilhem Jaussaud et amis des Librairies Jean Calvin, le Pasteur Eric Kayayan, le Pasteur Marc Hauser ainsi que le Pasteur José Loncke)

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23 novembre 2018 5 23 /11 /novembre /2018 19:20
Ce Dieu Si Grand a Pensé à moi

The Eden Symphony Orchestra

Dieu tout puissant

 

Dieu tout puissant quand mon cœur considère
Tout l’univers créé par ton pouvoir
Le ciel d’azur les éclairs, le tonnerre
Le clair matin et les ombres du soir

De tout mon être, alors s’élève un chant
Dieu tout puissant, que tu es grand ! (2X)

 

 

Quand par les bois ou la forêt profonde
J’erre et j’entends tous les oiseaux chanter
Quand sur les monts la source avec son onde
Livre au zéphyr son chant doux et léger

Mon cœur heureux s’écrie à chaque instant
Ô Dieu d’amour que tu es grand ! (2X)

 

 

Mais quand je songe ô sublime mystère
Qu’un Dieu si grand a pu penser à moi
Que son cher Fils est devenu mon frère
Et que je suis l’héritier du grand roi

Alors mon cœur redit la nuit, le jour
Que tu es bon, ô Dieu d’amour ! (2X)

Choir Of The Baptist Church and The National Philharmonic

Carl Boberg

Le 13 mars 1886, le cantique « Dieu Tout-Puissant », est publié pour la première fois. L’auteur du cantique est le suédois Carl Boberg (1859-1940).

Il fut tour à tour, marin, professeur de travaux manuels, poète, orateur populaire, pasteur d'une des Eglises Réformées de Suède, rédacteur et membre du Parlement de Suède.

Le cantique a été écrit pendant l’été 1885, après un orage qui survint rapidement et disparut.

Avec quelques amis, il était de retour d’une « réunion de couture » quand l’orage a éclaté.

Rentré à la maison, il s’est assis à la fenêtre, ayant vue sur la baie de Mönsteras.

Le soleil brillait de nouveau, l’arc de la promesse s’étendait dans le ciel, et les oiseaux chantaient dans la forêt de l’autre côté de l’eau.

Cette expérience de la nature l’a inspiré pour écrire le cantique « Dieu Tout-Puissant », dont les neuf strophes sont une louange à Dieu Le Créateur et à Son Oeuvre révélée dans la nature, dans la Parole, en Jésus-Christ et dans la grâce.

 

Ce cantique est l’un des cantiques les plus chantés au monde après Amazing Grace.

 

A Mönsteras, il y a aujourd’hui un monument, inauguré en 1977, à la mémoire de l’auteur et à celle de son œuvre.

 

 

 bible.jpg


 

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Source : 

 

José Loncke dans Un jour dans l'histoire (publicroire.com)

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31 octobre 2018 3 31 /10 /octobre /2018 20:10
Bonne fête de la Réformation

La fête de la Réformation, le dernier dimanche d’octobre, remonte à 1617, date où le prince électeur du Palatinat, calviniste, inaugura une célébration à l’occasion du centenaire de l’affichage, devenu déjà emblématique, des 95 thèses de Luther sur les indulgences le 31 octobre 1517.

 

Ce geste est considéré comme le point de départ de la Réformation.

 

Il est aujourd’hui un rappel des grands principes du protestantisme :

solas
Croix Huguenote

 

La fête de la Réformation (aussi appelée fête de la Réforme) est donc une fête célébrée le 31 octobre en commémoration de la Réforme Protestante, particulièrement par les communautés Protestantes Luthériennes, mais également par de nombreuses Eglises Réformées, Presbytériennes et bien d'autres ancrés à la Réforme

 

Le 31 octobre 1517, Martin Luther placarde ses 95 Thèses condamnant la vente d’indulgences sur les portes de la chapelle du château de Wittenberg en Saxe, donnant le coup d’envoi de la Réformation Protestante, marquant sa rupture avec le catholicisme.

 

Le commerce des indulgences consistait du principe à  la récolte par le clergé d'aumônes contre la promesse d'un allègement des peines qui "attendent" les pécheurs au purgatoire, antichambre du Paradis.

 

Le commerce des indulgences venait de la possibilité dans l'église catholique romaine d'acheter des indulgences (du latin indulgere, « accorder »), c'est-à-dire la rémission totale ou partielle devant Dieu de la peine temporelle encourue en raison d'un péché pardonné.

 

Cette pratique qui remonte au iiie  siècle reçoit une définition juridique dans les décrétales pontificales au xiie siècle.

 

L'indulgence obtenue en contrepartie d'un acte de piété (pèlerinage, prière, mortification, don) au cours du temps s'est et s'était allègrement transformée en un commerce bien lucratif.

 

L'affaire du commerce des indulgences fut le déclencheur de la Réforme Protestante, à une époque où le développement de l'imprimerie permettait une lecture directe de la Bible, dans toutes les langues, ce qui ouvrit la voie à une critique des croyances catholiques et des pratiques de ses prêtres.

 

Le commerce des indulgences pratiqué par Jean XXIII a été dénoncé par Jan Hus (1369-1415).

 

Il s'est développé à la fin du xve siècle dans une société dominée par la violence, les épidémies, la peur de la mort et de l'enfer.

 

Les bandes de mercenaires (Guerres d'Italie) massacrent les plus faibles avant d'acheter leur entrée au purgatoire ou au paradis.

 

C'est le mérite par les œuvres de l'église, qu'ils financent.

 

Les Protestants l'appellent commerce des indulgences et y voient un cercle vicieux violence-pardon.

 

Martin Luther rédige contre les indulgences ses 95 thèses qu'il affiche le 31 octobre 1517 sur la porte du château de Wittemberg.

 

Le texte s’en prend ouvertement au commerce des indulgences et affirme avec force que nous sommes sauvés non par des dons en argent ou des messes dites en notre nom, mais par la Seule Grâce de Dieu.

 

Luther affirme sa Foi en la prédestination, Volonté Divine Secrète qu'il oppose à la prétention des prêtres à pouvoir monnayer l'accès au paradis en désignant qui peut y entrer.

 

Des millions de messes sont dites chaque année par les prêtres, contre rétribution, pour des particuliers.

 

Seuls les plus riches pouvaient en quelque sorte se payer l'espoir d'accéder au Paradis quoi qu'il arrive.

 

Certains prêtres vivaient dans le luxe, revendaient à d'autres leur droit à dire des messes, et ne mettaient même plus les pieds dans leurs paroisses.

 

La plus célèbre des indulgences est celle qui fut accordée à quiconque aidera à la construction de la nouvelle basilique Saint-Pierre de Rome.

 

Cela me fait mal et me rend malade.
Ils croient que les âmes seront tirées du purgatoire dès qu’ils auront mis l’argent dans les coffres. Ils croient que l’indulgence est assez puissante pour sauver le plus grand pécheur, (…).

Lettre de Luther à Albert, archevêque de Mayence, le 31 octobre 1517

C'est un rempart que Notre Dieu

32 .Tous ceux qui pensent gagner le ciel moyennant les lettres de pardon délivrées par les hommes s’en iront en enfer avec ceux qui les endoctrinent ainsi.

Martin Luther

95 thèses martin luther

Martin Luther dénonce à la fois les indulgences pour les âmes du Purgatoire (thèses 8–29) et celles en faveur des vivants (thèses 30–68).

 

Dans le premier cas, les morts étant morts, ils ne sont plus tenus par les décrets canoniques (remise en cause du Purgatoire lui-même).

 

À ce sujet, Luther s'élève également contre le marchandage des indulgences et accuse l'Église de profiter de la peur de l'Enfer.

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Par amour pour la vérité et dans le but de la préciser, les thèses suivantes seront soutenues à Wittemberg, sous la présidence du Révérend Père Martin LUTHER, ermite augustin, maître es Arts, docteur et lecteur de la Sainte Théologie.

Celui-ci prie ceux qui, étant absents, ne pourraient discuter avec lui, de vouloir bien le faire par lettres. Au nom de notre Seigneur Jésus-Christ.

Amen.

 

 

1. En disant : Faites pénitence, notre Maître et Seigneur Jésus-Christ a voulu que la vie entière des fidèles fût une pénitence.

 

2. Cette parole ne peut pas s'entendre du sacrement de la pénitence, tel qu'il est administré par le prêtre, c'est à dire de la confession et de la satisfaction.

 

3. Toutefois elle ne signifie pas non plus la seule pénitence intérieure ; celle-ci est nulle, si elle ne produit pas au dehors toutes sortes de mortifications de la chair.

 

4. C'est pourquoi la peine dure aussi longtemps que dure la haine de soi-même, la vraie pénitence intérieure, c'est à dire jusqu'à l'entrée dans le royaume des cieux.

 

5. Le pape ne veut et ne peut remettre d'autres peines que celles qu'il a imposées lui-même de sa propre autorité ou par l'autorité des canons.

 

6. Le pape ne peut remettre aucune peine autrement qu'en déclarant et en confirmant que Dieu l'a remise ; à moins qu'il ne s'agisse des cas à lui réservés. Celui qui méprise son pouvoir dans ces cas particuliers reste dans son péché.

 

7. Dieu ne remet la coulpe à personne sans l'humilier, l'abaisser devant un prêtre, son représentant.

 

8. Les canons pénitentiels ne s'appliquent qu'aux vivants ; et d'après eux, rien ne doit être imposé aux morts.

 

9. Voilà pourquoi le pape agit selon le Saint-Esprit en exceptant toujours dans ses décrets l'article de la mort et celui de la nécessité.

 

10. Les prêtres qui, à l'article de la mort, réservent pour le Purgatoire les canons pénitentiels, agissent mal et d'une façon inintelligente.

 

11. La transformation des peines canoniques en peines du Purgatoire est une ivraie semée certainement pendant que les évêques dormaient.

 

12. Jadis les peines canoniques étaient imposées non après, mais avant l'absolution, comme une épreuve de la véritable contrition.

 

13. La mort délie de tout ; les mourants sont déjà morts aux lois canoniques, et celles-ci ne les atteignent plus.

 

14. Une piété incomplète, un amour imparfait donnent nécessairement une grande crainte au mourant. Plus l'amour est petit, plus grande est la terreur.

 

15. Cette crainte, cette épouvante suffit déjà, sans parler des autres peines, à constituer la peine du Purgatoire, car elle approche le plus de l'horreur du désespoir.

 

16. Il semble qu'entre l'Enfer, le Purgatoire et le Ciel il y ait la même différence qu'entre le désespoir, le quasi-désespoir et la sécurité.

 

17. Il semble que chez les âmes du Purgatoire l'Amour doive grandir à mesure que l'horreur diminue.

 

18. Il ne paraît pas qu'on puisse prouver par des raisons, ou par les Ecritures que les âmes du Purgatoire soient hors d'état de rien mériter ou de croître dans la charité.

 

19. Il n'est pas prouvé non plus que toutes les âmes du Purgatoire soient parfaitement assurées de leur béatitude, bien que nous-mêmes nous en ayons une entière assurance.

 

20. Donc, par la rémission plénière de toutes les peines, le Pape n'entend parler que de celles qu'il a imposées lui-même, et non pas toutes les peines en général.

 

21. C'est pourquoi les prédicateurs des Indulgences se trompent quand ils disent que les indulgences du Pape délivrent l'homme de toutes les peines et le sauvent.

 

22. Car le Pape ne saurait remettre aux âmes du Purgatoire d'autres peines que celles qu'elles auraient dû souffrir dans cette vie en vertu des canons.

 

23. Si la remise entière de toutes les peines peut jamais être accordée, ce ne saurait être qu'en faveur des plus parfaits, c'est-à-dire du plus petit nombre.

 

24. Ainsi cette magnifique et universelle promesse de la rémission de toutes les peines accordées à tous sans distinction, trompe nécessairement la majeure partie du peuple.

 

26. Le même pouvoir que le Pape peut avoir, en général, sur le Purgatoire, chaque évêque le possède en particulier dans son diocèse, chaque pasteur dans sa paroisse.

 

26. Le Pape fait très bien de ne pas donner aux âmes le pardon en vertu du pouvoir des clefs qu'il n'a pas , mais de le donner par le mode de suffrage.

 

27. Ils prêchent des inventions humaines, ceux qui prétendent qu'aussitôt que l'argent résonne dans leur caisse, l'âme s'envole du Purgatoire.

 

28. Ce qui est certain, c'est qu'aussitôt que l'argent résonne, l'avarice et la rapacité grandissent. Quant au suffrage de l'Eglise, il dépend uniquement de la bonne volonté de Dieu.

 

29. Qui sait si toutes les âmes du Purgatoire désirent être délivrées, témoin de ce qu'on rapporte de Saint Séverin et de Saint Paul Pascal.

 

30. Nul n'est certain de la vérité de sa contrition ; encore moins peut-on l'être de l'entière rémission.

 

31 Il est aussi rare de trouver un homme qui achète une vraie indulgence qu'un homme vraiment pénitent.

 

32. Ils seront éternellement damnés avec ceux qui les enseignent, ceux qui pensent que des lettres d'indulgences leur assurent le salut.

 

33. On ne saurait trop se garder de ces hommes qui disent que les indulgences du Pape sont le don inestimable de Dieu par lequel l'homme est réconcilié avec lui.

 

34. Car ces grâces des indulgences ne s'appliquent qu'aux peines de la satisfaction sacramentelle établies par les hommes.

 

35. Ils prêchent une doctrine antichrétienne ceux qui enseignent que pour le rachat des âmes du Purgatoire ou pour obtenir un billet de confession, la contrition n'est pas nécessaire.

 

36. Tout chrétien vraiment contrit a droit à la rémission entière de la peine et du péché, même sans lettre d'indulgences.

 

37. Tout vrai chrétien, vivant ou mort, participe à tous les biens de Christ et de l'Eglise, par la grâce de Dieu, et sans lettres d'indulgences.

 

38. Néanmoins il ne faut pas mépriser la grâce que le Pape dispense ; car elle est, comme je l'ai dit, une déclaration du pardon de Dieu.

 

39. C'est une chose extraordinairement difficile, même pour les plus habiles théologiens, d'exalter en même temps devant le peuple la puissance des indulgences et la nécessité de la contrition.

 

40. La vraie contrition recherche et aime les peines ; l'indulgence, par sa largeur, en débarrasse, et à l'occasion, les fait haïr.

 

41. Il faut prêcher avec prudence les indulgences du Pape, afin que le peuple ne vienne pas à s'imaginer qu'elles sont préférables aux bonnes oeuvres de la charité.

 

42. Il faut enseigner aux chrétiens que dans l'intention du Pape, l'achat des indulgences ne saurait être comparé en aucune manière aux oeuvres de miséricorde.

 

43. Il faut enseigner aux chrétiens que celui qui donne aux pauvres ou prête aux nécessiteux fait mieux que s'il achetait des indulgences.

 

44. Car par l'exercice même de la charité, la charité grandit et l'homme devient meilleur. Les indulgences au contraire n'améliorent pas ; elles ne font qu'affranchir de la peine.

 

45. Il faut enseigner aux chrétiens que celui qui voyant son prochain dans l'indigence, le délaisse pour acheter des indulgences, ne s'achète pas l'indulgence du Pape mais l'indignation de Dieu.

 

46. Il faut enseigner aux chrétiens qu'à moins d'avoir des richesses superflues, leur devoir est d'appliquer ce qu'ils ont aux besoins de leur maison plutôt que de le prodiguer à l'achat des indulgences.

 

47. Il faut enseigner aux chrétiens que l'achat des indulgences est une chose libre, non commandée.

 

48. Il faut enseigner aux chrétiens que le Pape ayant plus besoin de prières que d'argent demande, en distribuant ses indulgences plutôt de ferventes prières que de l'argent.

 

49. Il faut enseigner aux chrétiens que les indulgences du Pape sont bonnes s'ils ne s'y confient pas, mais des plus funestes, si par elles, ils perdent la crainte de Dieu.

 

50. Il faut enseigner aux chrétiens que si le Pape connaissait les exactions des prédicateurs d'indulgences, il préfèrerait voir la basilique de Saint-Pierre réduite en cendres plutôt qu'édifiée avec la chair, le sang, les os de ses brebis.

 

51. Il faut enseigner aux chrétiens que le Pape, fidèle à son devoir, distribuerait tout son bien et vendrait au besoin l'Eglise de Saint-Pierre pour la plupart de ceux auxquels certains prédicateurs d'indulgences enlèvent leur argent.

 

52. Il est chimérique de se confier aux indulgences pour le salut, quand même le commissaire du Pape ou le Pape lui-même y mettraient leur âme en gage.

 

53. Ce sont des ennemis de Christ et du Pape, ceux qui à cause de la prédication des indulgences interdisent dans les autres églises la prédication de la parole de Dieu.

 

54. C'est faire injure à la Parole de Dieu que d'employer dans un sermon autant et même plus de temps à prêcher les indulgences qu'à annoncer cette Parole.

 

55. Voici quelle doit être nécessairement la pensée du Pape ; si l'on accorde aux indulgences qui sont moindres, une cloche, un honneur, une cérémonie, il faut célébrer l'Evangile qui est plus grand, avec cent cloches, cent honneurs, cent cérémonies.

 

56. Les trésors de l'Eglise, d'où le Pape tire ses indulgences, ne sont ni suffisamment définis, ni assez connus du peuple chrétien.

 

57. Ces trésors ne sont certes pas des biens temporels ; car loin de distribuer des biens temporels, les prédicateurs des indulgences en amassent plutôt.

 

58. Ce ne sont pas non plus les mérites de Christ et des saints ; car ceux-ci, sans le Pape, mettent la grâce dans l'homme intérieur, et la croix, la mort et l'enfer dans l'homme intérieur.

 

59. Saint Laurent a dit que les trésors de l'Eglise sont ses pauvres. En cela il a parlé le langage de son époque.

 

60. Nous disons sans témérité que ces trésors, ce sont les clefs données à l'Eglise par les mérites du Christ.

 

61. Il est clair en effet que pour la remise des peines et des cas réservés, le pouvoir du Pape est insuffisant.

 

62. Le véritable trésor de l'Eglise, c'est le très-saint Evangile de la gloire et de la grâce de Dieu.

 

63. Mais ce trésor est avec raison un objet de haine car par lui les premiers deviennent les derniers.

 

64. Le trésor des indulgences est avec raison recherché ; car par lui les derniers deviennent les premiers.

 

65. Les trésors de l'Evangile sont des filets au moyen desquels on pêchait jadis des hommes adonnés aux richesses.

 

66. Les trésors des indulgences sont des filets avec lesquels on pêche maintenant les richesses des hommes.

 

67. Les indulgences dont les prédicateurs vantent et exaltent les mérites ont le très grand mérite de rapporter de l'argent.

 

68. Les grâces qu'elles donnent sont misérables si on les compare à la grâce de Dieu et à la piété de la croix.

 

69. Le devoir des évêques et des pasteurs est d'admettre avec respect les commissaires des indulgences apostoliques.

 

70. Mais c'est bien plus encore leur devoir d'ouvrir leurs yeux et leurs oreilles, pour que ceux-ci ne prêchent pas leurs rêves à la place des ordres du Pape.

 

71. Maudit soit celui qui parle contre la vérité des indulgences apostoliques.

 

72. Mais béni soit celui qui s'inquiète de la licence et des paroles impudentes des prédicateurs d'indulgences.

 

73. De même que le Pape excommunie justement ceux qui machinent contre ses indulgences,

 

74. Il entend à plus forte raison excommunier ceux qui, sous prétexte de défendre les indulgences, machinent contre la sainte charité et contre la vérité.

 

75. C'est du délire que d'exalter les indulgences du Pape jusqu'à prétendre qu'elles délieraient un homme qui, par impossible, aurait violé la mère de Dieu.

 

76. Nous prétendons au contraire que, pour ce qui est de la coulpe, les indulgences ne peuvent pas même remettre le moindre des péchés véniels.

 

77. Dire que Saint Pierre, s'il était Pape de nos jours, ne saurait donner des grâces plus grandes, c'est blasphémer contre Saint Pierre et contre le Pape.

 

78. Nous disons au contraire que lui ou n'importe quel pape possède des grâces plus hautes, savoir : l'Evangile, les vertus, le don des guérisons, etc...(d'après 1 Cor. 12).

 

79. Dire que la croix ornée des armes du Pape égale la croix du Christ, c'est un blasphème.

 

80. Les évêques, les pasteurs, les théologiens qui laissent prononcer de telles paroles devant le peuple en rendront compte.

 

81. Cette prédication imprudente des indulgences rend bien difficile aux hommes même les plus doctes, de défendre l'honneur du Pape contre les calomnies ou même contre les questions insidieuses des laïques.

 

82. Pourquoi, disent-ils, pourquoi le Pape ne délivrent-ils pas d'un seul coup toutes les âmes du Purgatoire, pour les plus justes des motifs, par sainte charité, par compassion pour leurs souffrances, tandis qu'il en délivre à l'infini pour le motif le plus futile, pour un argent indigne, pour la construction de sa basilique ?

 

83. Pourquoi laisse-t-il subsister les services et les anniversaires des morts ? Pourquoi ne rend-il pas ou ne permet-il pas qu'on reprenne les fondations établies en leur faveur, puisqu'il n'est pas juste de prier pour les rachetés.

 

84. Et encore : quelle est cette nouvelle sainteté de Dieu et du Pape que, pour de l'argent, ils donnent à un impie, à un ennemi le pouvoir de délivrer une âme pieuse et aimée de Dieu, tandis qu'ils refusent de délivrer cette âme pieuse et aimée, par compassion pour ses souffrances, par amour et gratuitement ?

 

85. Et encore : pourquoi les canons pénitentiels abrogés de droit et éteints par la mort se rachètent-ils encore pour de l'argent, par la vente d'une indulgence, comme s'ils étaient encore en vigueur ?

 

86. Et encore : pourquoi le Pape n'édifie-t-il pas la basilique de Saint-Pierre de ses propres deniers, plutôt qu'avec l'argent des pauvres fidèles, puisque ses richesses sont aujourd'hui plus grandes que celles de l'homme le plus opulent ?

 

87. Encore : pourquoi le Pape remet-il les péchés ou rend-il participants de sa grâce ceux qui par une contrition parfaite ont déjà obtenu une rémission plénière et la complète participation à ces grâces ?

 

88. Encore : ne serait-il pas d'un plus grand avantage pour l'Eglise, si le Pape, au lieu de distribuer une seule fois ses indulgences et ses grâces, les distribuait cent fois par jour et à tout fidèle ?

 

89. C'est pourquoi si par les indulgences le Pape cherche plus le salut des âmes que de l'argent, pourquoi suspend-il les lettres d'indulgences qu'il a données autrefois, puisque celles-ci ont même efficacité ?

 

90. Vouloir soumettre par la violence ces arguments captieux des laïques, au lieu de les réfuter par de bonnes raisons, c'est exposer l'Eglise et le Pape à la risée des ennemis et c'est rendre les chrétiens malheureux.

 

91. Si, par contre, on avait prêché les indulgences selon l'esprit et le sentiment du Pape, il serait facile de répondre à toutes ces objections ; elles n'auraient pas même été faites.

 

92. Qu'ils disparaissent donc tous, ces prophètes qui disent au peuple de Christ : "Paix, paix" et il n'y a pas de paix !

 

93. Bienvenus au contraire les prophètes qui disent au peuple de Christ : "Croix, croix" et il n'y a pas de croix !

 

94. Il faut exhorter les chrétiens à s'appliquer à suivre Christ leur chef à travers les peines, la mort et l'enfer.

 

95. Et à entrer au ciel par beaucoup de tribulations plutôt que de se reposer sur la sécurité d'une fausse paix.

« Avant la lumière de l’Evangile, j’ai été attaché avec zèle aux lois papistiques et aux traditions des Pères autant que n’importe qui et je les ai défendues avec grand sérieux comme saintes et nécessaires au salut. Avec tout le soin dont j’étais capable, je me suis efforcé de les observer par le jeûne, les veilles, les oraisons et autres exercices, en macérant mon corps plus que tout ceux qui aujourd’hui me haïssent si violemment et me persécutent, parce que je leur enlève la gloire de se justifier. »

Luther, Commentaire sur l’Epître aux Galates, 1531

Pères de la Réforme (Suisse)

Pères de la Réforme (Suisse)

Interprété par la Chorale de la Communauté Protestante Timothée d'Anduze

Nous croyons que, par le sacrifice unique que le Seigneur Jésus a offert sur la croix, nous sommes réconciliés avec Dieu, afin d'être tenus pour justes devant lui et considérés comme tels. Nous ne pouvons, en effet, lui être agréable et participer à son adoption que s'il nous pardonne nos fautes et les ensevelit. Nous affirmons donc que Jésus Christ est notre intégrale et parfaite purification, qu'en sa mort nous avons une totale réparation pour nous acquitter de nos forfaits et des iniquités dont nous sommes coupables, et que nous ne pouvons être délivrés que par ce moyen.

Confession de La Rochelle, article 17

Bonne fête de la Réformation

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Bible
Croix Protestante

 

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13 février 2018 2 13 /02 /février /2018 18:36
A Celui qui nous a lavés, qui nous a tant aimés

À celui qui nous a lavés,

Qui nous a tant aimés,

Par son sang nous a rachetés,

Soit gloire, gloire, gloire,

Louanges à jamais !

 

Chantons le cantique nouveau

À l'honneur de l'Agneau,

Qui sortit vainqueur du tombeau,

Oui, gloire, gloire, gloire,

Louanges à jamais !

 

Adorons le triomphateur,

Jésus notre Sauveur,

Sur tous ses ennemis vainqueur,

Oui, gloire, gloire, gloire,

Louanges à jamais !

 

Du ciel bientôt il reviendra,

Et tout oeil le verra,

Le monde entier l'adorera,

Oui, gloire, gloire, gloire,

Louanges à jamais !

Par Jean Philippe Jabouin,

Edward Perronet

Edward Perronet est né à Sundridge, dans le Kent anglais en 1726.

 

Il était le fils de Vincent Perronet, pasteur de l'Eglise Anglicane, lui-même descendant d'une famille huguenote d'origine française qui avait du fuir en Suisse et ensuite en Angleterre pour échapper à la persécution religieuse. 


Edward  fit des études pour être lui aussi pasteur.

 

Mais, en désaccord avec plusieurs pratiques de l'Eglise officielle anglicane, il commença à prêcher en dehors. 

 

Perronet devint pasteur d'une petite église indépendante à Canterbury.
 
Le cantique ci dessus est une partie d'un poème de huit strophes.

 

Pendant plus d'un siècle le véritable auteur n'en fut pas connu et ces paroles furent attribuées à plusieurs autres.

 

Plus tard, il fut établi qu'Edward Perronet était le véritable auteur de ce cantique.


Perronet fut bien souvent persécuté pour sa foi, étant même roulé dans la boue par la foule à Bolton.


Lorsqu'il mourut à Canterbury, le 2 Janvier 1792, ses dernières paroles furent un témoignage de sa foi :


 
Gloire à Dieu dans la hauteur de sa divinité
Gloire à Dieu dans la profondeur de son humanité
Gloire à Dieu dans sa toute suffisance
Je remets mon esprit entre tes mains 


 
Sa dépouille repose dans la célèbre cathédrale de Canterbury nous laissant ce merveilleux cantique. 

 

Une belle anecdote concernant ce cantique fut raconté par un missionnaire aux Indes. Ce dernier avait entendu parler d'une tribu montagnarde sanguinaire et décida de leur apporter la parole de Dieu. Alors qu'il suivait un sentier de montagne, un groupe de guerriers en armes se dressèrent devant lui, pointant leurs lances. Pensant sa mort prochaine, il prit son violon, ferma les yeux et commença à jouer et chanter "A celui qui nous a lavés". Quand il ouvrit les yeux, il vit que les hommes avaient baissé leurs armes et désiraient être amis.

 

 

 

Old Bible
Croix

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La source même des endroits n'engagent pas sur certains domaines Refuge Protestant du point de vue doctrinal ou autres, ces sources trouvées pour la connaissance de chants communs restent libres & responsables pour eux-mêmes de leur contenu et direction.

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27 janvier 2018 6 27 /01 /janvier /2018 08:03
Le baptiste réformé qu'était Charles Spurgeon

J'ai toujours aimé Charles Spurgeon pour son franc parler, son courage, son enthousiasme pour la Parole de Dieu, son amour de la Vérité, sa maîtrise de la langue anglaise, et sa capacité à utiliser un langage simple et vivant pour rendre les vérités difficiles incontestablement claires . 

 

Ce sont toutes les caractéristiques que chaque prédicateur devrait chercher à imiter, et il n'y a pas de meilleur modèle que Spurgeon.
 


Un certain nombre d'autres caractéristiques notables distinguaient également le ministère de Spurgeon :

 

  • il était indomptablement optimiste, même au milieu de la douleur intense.
  • Il avait un cœur de berger tendre. 
  • Il a aimé les gens. 
  • Il a eu une passion pour la vie de voir des âmes converties au Christ. 
  • Il est resté ferme et ferme dans la défense de la vérité, même quand ses vues sont devenues impopulaires. 
  • Il était un travailleur diligent, qui savait comment racheter le temps. 

 

Pour toutes ces raisons et pas seulement pour son extraordinaire talent de prédicateur, Spurgeon est un héros digne d'être imité par tous les prédicateurs.



Il n'en demeure pas moins que la prédication de Spurgeon est la principale chose qui le distingue comme l'un des hommes les plus remarquables et les plus aimés que Dieu ait jamais élevés pour diriger l'Eglise. 

 

Il est vraiment le prince des prédicateurs. 

 

Je recommande souvent que les jeunes prédicateurs étudient ses sermons, apprennent de son utilisation brillante et colorée du langage et, par tous les moyens, empruntent et utilisent le meilleur de sa prédication. 

Spurgeon était le maître de la citation lapidaire. 

 

En fait, aucun auteur que j'ai jamais lu n'est aussi citant que Spurgeon. 

 

Ses sermons publiés ainsi que ses livres sont une source féconde d'idées, d'expressions, d'illustrations et d'axiomes qui aident à clarifier la Vérité Biblique.

J'ai sur mes étagères plusieurs anthologies de citations de Spurgeon. 

 

Mais aucun n'est aussi exhaustif, aussi soigneusement assemblé, ou aussi utile que cette collection massive de Kerry James Allen. 

 

Le Pasteur Allen est l'une de ces rares âmes intrépides qui a réussi à lire les soixante-trois volumes des sermons de Spurgeon (une entreprise pour la vie pour la plupart d'entre nous). 

 

En chemin, le Pasteur Allen a rassemblé et catalogué le meilleur de l'esprit, de la sagesse et de l'ingéniosité de Spurgeon. 


Cette collection fait une si bonne lecture qu'il est facile de se laisser entraîner et de se perdre, et vous aurez peut-être du mal à mettre le livre de côté. 

 

Mais c'est aussi un excellent outil de référence et de ressources, que vous cherchiez un aperçu d'un sujet biblique spécifique, une illustration d'une Vérité Biblique difficile ou que vous aidiez à comprendre une doctrine Biblique complexe.

C'est une nouvelle collection merveilleusement riche. 

 

À moins que vous n'ayez déjà lu toutes les œuvres de Spurgeon, vous trouverez sûrement des dizaines d'excellentes citations qui seront nouvelles pour vous sur le site spurgeon.us (http://www.spurgeon.us/index.php)

 

Nous sommes tous profondément redevables au Pasteur Allen pour le travail acharné qu'il a accompli pour assembler une collection aussi complète et aussi bien. 

 

John Mac Arthur

John MacArthur,

Ministre Réformé

 

 

Quelques citations tirées de spurgeon.us :

 

  • Je ne crois pas à une expiation admirablement large, mais fatalement inefficace. 

 

  • Les méchants et les maris dominateurs ne doivent pas prétendre être chrétiens, car ils agissent en contradiction avec les commandements du Christ.

 

  • Vous êtes au service de Dieu en prenant soin de vos propres enfants, en les entraînant dans la crainte de Dieu et en occupant la maison, en faisant de votre maison une église pour Dieu, comme si vous aviez été appelé à diriger une armée. Bataille pour le Seigneur des armées. 

 

  • Nous avons des raisons pour presque tout, mais nous n'avons aucune raison de nous enorgueillir. La fierté est une chose qui devrait être contre nature pour nous, car nous n'avons pas de quoi être fiers.

 

  • Prenez une maxime de Socrate ou de Platon, et demandez-vous si une nation ou une tribu a été transformée par elle de la barbarie à la culture. Une maxime de philosophe peut avoir influencé de façon mesurable un homme dans une bonne direction ; mais qui a jamais entendu parler du caractère d'un homme transformé par une observation de Confucius ou de Socrate ? J'avoue que je n'ai jamais vu cela. Les enseignements humains sont stériles.

 

  • Le diable n’a pas d’objection à ce que sa maison soit balayée et garnie ; car un moraliste peut être son esclave autant qu’un homme aux habitudes débauchées. Pourvu que le cœur demeure inoccupé par son grand adversaire et qu’il puisse utiliser l’homme pour ses propres buts, l’ennemi des âmes laissera l’homme réformer autant que cela lui plaira. 

 

  • Plutarque disait que parmi les Perses, ces gens étaient considérés comme les plus beaux, ayant un nez de faucon, pour la seule et simple raison que Cyrus avait un tel nez. Dans la cour de Richard III, les bosses sur le dos étaient à la hauteur de la mode. Selon que les divers potentats qui ont daigné gouverner l'humanité ont zézayé, ou bégayé, ou louché, ou parlé par le nez, ou étaient boiteux, ces infirmités ont été élevées en grâces et commandé l'admiration de mortels insensés. Mais n'y a-t-il pas plus qu'une possibilité que ce que nous ridiculisons dans les royaumes de la terre peut avoir sa contrepartie dans l'église ? N'y a-t-il pas chez les chrétiens une tendance à imiter les infirmités spirituelles de leurs chefs religieux, ou plus souvent encore des saints disparus ? Nous pouvons suivre des hommes saints aussi loin qu'ils suivent le Christ ; le mal est que nous ne nous arrêtons pas facilement où nous devrions, mais plutôt où nous ne devrions pas. Bunyan, Whitfield, Wesley, Calvin, Luther, oui, par tous les moyens imitons les. Mais pas indifféremment, pas servilement, ou vous le ferez si ridiculement.

 

  • La grande question n'est pas de savoir combien de temps vous priez, mais de prier avec ferveur. Considérez la vie de la prière plutôt que la durée de la prière.Si votre prière atteint le ciel, c'est assez long.

​​​​​​​

  • Mon Maître a des richesses au-delà du compte de l'arithmétique, de la mesure de la raison, du rêve de l'imagination ou de l'éloquence des mots. Ils sont insondables !

​​​​​​​

 

  • Laissez-moi vous demander, combien d'athées sont maintenant dans cette maison ? Peut-être pas un seul d'entre vous n'accepterait-il le titre, et pourtant, si vous vivez du lundi matin au samedi soir de la même manière que vous vivriez s'il n'y avait pas de Dieu, vous êtes des athées pratiques ; et comme les actions parlent plus fort que les mots, vous êtes plus athées que ces incrédules doctrinaux qui désavouent Dieu de leurs bouches et, après tout, ont secrètement peur de lui.

 

  • Chrétien expérimenté, ne vous glorifiez pas de votre expérience; vous allez trébucher encore si vous détournez le regard de Celui qui est capable de vous empêcher de tomber.

 

  • La masse des hommes a des préjugés, préjugés contre le Sauveur et contre leur propre salut. Les hommes s'assoient et décident ce que l'évangile devrait être, et alors ils ne viennent pas pour entendre ce que c'est mais pour juger ce qui est prêché par leurs propres idées préconçues. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bible
Croix

 

 

 

 

 

Source :

Spurgeon.US

 

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12 juillet 2017 3 12 /07 /juillet /2017 18:18
Les pasteurs du désert

A la suite de la révocation de l’édit de Nantes, les pasteurs ont dû quitter la France. A partir de 1715, sous l’impulsion d’Antoine Court, un nouveau corps pastoral se constitue progressivement. Les pasteurs du Désert vont exercer leur ministère dans la clandestinité et au risque de leur vie.

Les prédicants et les prophètes

  • Signature des premiers pasteurs du Désert : Court, Roger, Cortheiz, Roix, etc.
    Signature des premiers pasteurs du Désert : Court, Roger, Cortheiz, Roix, etc. © S.H.P.F.

A la suite de la révocation de l’édit de Nantes, les pasteurs ont le choix entre l’exil et l’abjuration. La grande majorité d’entre eux quitte la France et exerce un ministère pastoral dans les pays protestants qui les ont accueillis (pays du Refuge). En France des laïcs assurent la prédication et distribuent la cène dans des assemblées clandestines réunies la nuit dans des lieux reculés. Ce sont les « prédicants ». Pourchassés comme rebelles, beaucoup sont arrêtés et exécutés, les autres étant contraints à se réfugier à l’étranger.Un des prédicants les plus célèbres était Claude Brousson.

Dès 1688 en Dauphiné, puis à partir de 1700 en Cévennes et en Bas-Languedoc, des hommes, des femmes et même des enfants se mettent à prophétiser, en appelant à la conversion et au retour à la religion réformée. Ils réunissent autour d’eux un public de plus en plus nombreux.

Les premiers pasteurs

A partir de 1715, le jeune prédicant Antoine Court (1695-1760) cherche à restructurer les Églises réformées, en faisant taire les prophètes et en rétablissant la discipline des Églises. Il veut créer un corps de ministres mieux formés pour instruire le peuple et diriger les assemblées, toujours clandestines, appelées aussi « assemblées du Désert ». Ces ministres doivent être examinés par un synode et être consacrés.

C’est ainsi qu’Antoine Court envoie le prédicant Pierre Corteiz (1683-1767), son adjoint et ami, recevoir la consécration à Zurich. A son retour, Antoine Court veut partir lui aussi à Zurich mais le synode régional refuse et décide que Pierre Corteiz procéderait à la consécration d’Antoine Court lors d’un synode (le 21 novembre 1718).

Le troisième pasteur, Jacques Roger (1665-1745), a une histoire bien différente. Il a quitté la France tout jeune, a vécu en Suisse et en Allemagne où il a fait des études de théologie, a été consacré pasteur et a exercé son ministère. A la mort de Louis XIV en 1715, il quitte son poste pour retourner en France et y prêcher malgré les dangers. Il adhère au programme du jeune Antoine Court et poursuit son ministère clandestin en Dauphiné pendant 30 ans.

La période « héroïque » (1715-1760)

  • Ordonnance de Basville, mars 1686
    Ordonnance de Basville, mars 1686 © Presses du Languedoc

Cette période est dominée par la personnalité du pasteur Antoine Court. Même lorsque celui-ci sera établi à Lausanne, il restera la figure de référence pour les Églises du Désert. Il revient d’ailleurs en France pour le synode national de 1744. Les Églises du Languedoc avaient fait appel à lui pour régler un différend qui divisait les fidèles comme les pasteurs, au sujet d’un pasteur qui refusait de se soumettre à une décision synodale. Court se rend en Basses-Cévennes, parvient à un accord et obtient une réconciliation générale. Pour le remercier, le synode le nomme « Député général », c’est-à-dire représentant des Églises clandestines auprès des pays protestants. Cette fonction consistait à leur réclamer des subsides en faveur de l’Église persécutée et des étudiants au séminaire de Lausanne.

En dépit des risques encourus jusqu’en 1762 (peine de mort pour les pasteurs arrêtés), les vocations ne tarissent pas.

  • En 1718, les Églises du Désert comptent 3 pasteurs ;
  • En 1730, elles comptent 12 pasteurs, pour 120 Églises ;
  • En 1744, elles comptent 28 pasteurs, pour 300 Églises ;
  • En 1756, elles comptent 48 pasteurs et 18 proposants.

Les pasteurs exercent un ministère itinérant. Sans cesse poursuivis, ils doivent se cacher et les synodes chargent les anciens de leur trouver des retraites sûres. Progressivement ils vont pouvoir se fixer sur un secteur géographique, grâce à l’augmentation de leur nombre. Dès le début, certains sont mariés, tels Corteiz et Court, mais leurs épouses sont inquiétées et doivent se réfugier à Genève.

Les martyrs

  • Arrestation du pasteur Roger,  gravure de Samuel Bastide
    Arrestation du pasteur Roger, gravure de Samuel Bastide © Musée du Désert

Les édits successifs de Louis XIV, confirmés par Louis XV dans sa déclaration de mai 1724 , prévoient la peine de mort pour les pasteurs ou prédicants qui tiendraient des assemblées interdites. L’application varie selon les périodes et selon les régions. Des vagues de persécution suivent des périodes de calme relatif.

Parmi les pasteurs ou proposants arrêtés et exécutés, le plus célèbre est Pierre Durand (1700-1732) frère de Marie Durand, condamné au gibet en 1732. Il avait participé au synodedes Montèzes en 1715.

En 1745, plusieurs pasteurs sont exécutés. Deux d’entre eux exercent dans le Dauphiné : le jeune Louis Ranc et le vieux Jacques Roger, exécuté à 80 ans après trente années de ministère clandestin.

En Vivarais, la pendaison à 26 ans du pasteur Mathieu Marjal dit Désubas crée une vive émotion car il était très aimé.

En 1762, dernière exécution à Toulouse d’un pasteur : François Rochette.

Vers la tolérance (1760-1789)

  • Une maison d'oraison à Arvert (17)
    Une maison d’oraison à Arvert (17) © Maison du Protestantisme Charentais

A partir de 1760, une période de tranquillité relative voit croître rapidement le nombre des pasteurs. En 1763, les Églises comptent 62 pasteurs et 35 proposants ; en 1783, elles comptent 150 pasteurs et 30 proposants.

La grande figure de cette période est le pasteurPaul Rabaut (1718-1794) qui réunit des assemblées très nombreuses en Languedoc et qui a des contacts avec les autorités de la province. Les assemblées se font plus souvent en plein jour et sont fréquentées progressivement par les notables.

En Saintonge, dès 1755, le pasteur Louis Gibert(1722-1773) fait construire des « maisons d’oraison » pour célébrer le culte. Ce sont des bâtisses légères, sortes de granges, qui abritent de la pluie et du vent et permettent une célébration tous les dimanches. Louis Gibert parvient à convaincre le gouverneur de la province, le maréchal de Sennecterre, du bien-fondé de ces maisons d’oraison qui permettent un meilleur contrôle des autorités sur les rassemblements des protestants.

Après 1760, de nombreux pasteurs vivent avec leur femme et leurs enfants dans leur maison au vu et au su de tout le monde.

La formation des pasteurs

  • Antoine Court forme les jeunes pasteurs au séminaire de Lausanne
    Antoine Court forme les jeunes pasteurs au séminaire de Lausanne © Musée du Désert

Les candidats au ministère pastoral ou proposants sont tout d’abord formés sur le terrain, en suivant des ministres en exercice et en se procurant des livres interdits. A partir de 1725, Antoine Court fonde un établissement à Lausanne pour améliorer l’instruction des futurs pasteurs du désert. : le séminaire de Lausanne. Une formation accélérée, d’abord en une puis en deux années y est dispensée par des professeurs de l’Académie de Lausanne, elle est adaptée à des jeunes gens n’ayant pas suivi un véritable cursus scolaire.

Le financement des bourses pour ces étudiants à Lausanne est assuré par des collectes faites dans les pays du Refuge par Benjamin Duplan, élu Député Général auprès des pays protestants par le synode national de 1727, puis par Antoine Court à partir de 1744.

De 1726 à 1763, 154 étudiants ont fréquenté ce séminaire de Lausanne qui a joué un rôle important pour la formation des pasteurs du Désert.

Bibliographie
  •  Livres
    • BASTIDE Samuel, Les pasteurs du Désert, Musée du Désert, 1901
  •  

 

Source : 

Pasteurs du désert

 

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11 juin 2017 7 11 /06 /juin /2017 16:36
Quel repos d'être à Toi

Croix Huguenote


Il est souvent normal que d’exprimer une profonde tristesse, 
un désespoir, une angoisse, une souffrance.
Mais voici une histoire touchante donnant encouragement
et repos lorsque notre Refuge se trouve être en Christ
en quelque situation que ce soit.
En 1873, la famille Spafford, ayant perdu une grande partie 
de ses biens dans un incendie, 
fit de nouveaux projets, dont un voyage de Chicago en France. 
Horatio Spafford prépara le voyage 
pour sa femme et ses quatre filles pour que tout se déroule 
dans les meilleures conditions. 
Pour aller en France, 
il réserva des places sur un immense bateau, 
et s’assura qu’il y ait des chrétiens 
pour faire la traversée avec eux. 
Il avait l’intention de les rejoindre quelques semaines plus tard. 
En dépit de ses préparatifs soigneux, 
les projets de M. Spafford s’effondrèrent soudainement 
lorsque le bateau – le « Ville du Havre » - 
qui transportait ses bien-aimées fut percuté 
par un autre navire et coula, 
entraînant au fond ses quatre filles. 
Seule sa femme survécut. 
C’est pourtant ce même Spafford qui a écrit 
« It is well with my soul » ; 
un chant qu’il a composé lorsqu’il embarqua 
pour aller chercher sa femme 
et que son bateau passa juste au-dessus des eaux 
où ses quatre filles avaient été englouties.
 
 
 
 

Fleurs

Bible Refuge Protestant

Quel repos céleste, Jésus, d'être à toi!
 À toi pour la mort et la vie,
 Dans les jours mauvais de chanter avec foi:
Tout est bien, ma paix est infinie!
 
 Refrain :
 
 Quel repos, quel repos,
Quel repos, quel repos,
 Quel repos, quel céleste repos!
 
Quel repos céleste! mon fardeau n'est plus!
 Libre par le sang du Calvaire,
 Tous mes ennemis, Jésus les a vaincus,
 Gloire et louange à Dieu notre père!
 
 Ref. Quel repos, quel repos,Quel repos céleste! Tu conduis mes pas,
 Tu me combles de tes richesses,
 Dans ton grand amour, chaque jour tu sauras
 Déployer envers moi tes tendresses.
 
 Ref. Quel repos, quel repos,Quel repos céleste, quand enfin, Seigneur,
 Auprès de toi, j'aurai ma place.
 Après les travaux, les combats, la douleur,
 à jamais je pourrai voir ta face!
 
 Ref. Quel repos, quel repos,
Quel repos, quel repos,
 Quel repos, quel céleste repos!
 
 
 

Fontaine

 
 It is well, with my soul, (x2)
 It is well, it is well, with my soul.
 
 
 When peace, like a river, attendeth my way,
 When sorrows like sea billows roll;
 Whatever my lot, Thou has taught me to say,
 It is well, it is well, with my soul.
 
 
 My sin, oh, the bliss of this glorious thought!
 My sin, not in part but the whole,
 Is nailed to the cross, and I bear it no more,
 Praise the Lord, praise the Lord, O my soul!
 
 For me, be it Christ, be it Christ hence to live:
 If Jordan above me shall roll,
 No pang shall be mine, for in death as in life
 Thou wilt whisper Thy peace to my soul.
 
 But, Lord, ‘tis for Thee, for Thy coming we wait,
 The sky, not the grave, is our goal;
 Oh trump of the angel! Oh voice of the Lord!
 Blessèd hope, blessèd rest of my soul!
 
 
 
 
 
 
 

Lampe

Croix Huguenote

 
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4 mars 2017 6 04 /03 /mars /2017 17:18

Georges Frédéric Haendel

 (1685-1759)
 
Une nuit de 1741, Georges Frédéric Haendel errait sans but dans les rues de Londres.

Pendant 40 ans, il avait écrit une musique majestueuse pour l’aristocratie anglaise et celle du continent.

Des rois, des reines, l’avaient comblé de faveurs.

Puis les gens de cour se détournèrent de lui, des rivaux jaloux empêchèrent que fussent joués ses opéras.

Et le compositeur tomba dans la gêne...


Chaque soir il partait pour un de ces vagabondages.

Dans son esprit tourmenté s’affrontait l’espoir, fondé sur ses gloires passées, et la crainte d’un avenir incertain.

A mesure qu’il s’endettait, l’étincelle créatrice le désertait.

Il approchait de la soixantaine, et il se sentait las, découragé.


En rentrant chez lui cette nuit-là, il trouva un paquet sur son pupitre.

C’était un oratorio sacré de Charles Jennens, ce poète de deuxième ordre.

Haendel grogna entre ses dents.

Une lettre était jointe au livret. Jennens y disait: "Le Seigneur nous en a donné l’ordre."

Haendel, d’une main distraite, feuilleta le livret.

Tout à coup, un passage retint son regard :


«Il était méprisé et rejeté des hommes... Il cherchait quelqu’un qui eut pitié de lui, mais ne trouvait personne pour le réconforter... »


Haendel poursuivit sa lecture et, plus il avançait, plus il se voyait en présence de son propre cas:


«Il croyait en Dieu... Dieu ne laissera pas son âme dans le séjour des morts... Il lui donnera la paix...»


Les mots commençaient à prendre vie, à resplendir de sens.


Il s’exclama: Oui, je sais que mon Rédempteur est vivant ! Joie ! Joie ! Alléluia !


Et voilà qu’il sentit se ranimer la flamme de jadis.

Dans son esprit, de merveilleuses mélodies se pressaient, tumultueuses.

Saisissant une plume, il se mit à écrire, et les feuilles se couvrirent de notes...

Le lendemain, son vieux domestique le trouva toujours penché sur son pupitre.

Il ne toucha pas au repas du midi ni à celui du soir, ni à aucun repas les jours suivants.

Il écrivait sans arrêt, et parfois il courait précipitamment au clavecin.

Par moments, il arpentait la pièce en agitant les bras, chantant : «Alléluia ! Alléluia !» les joues rouges de fièvre.
«Je ne l’ai jamais vu comme ça, confiait le malheureux serviteur à un ami de son maître, il me regarde et ne semble pas me voir. Il dit qu’il a vu les portes du Ciel s’ouvrir, et que Dieu lui-même était présent... Je crains qu’il ne Soit en train de devenir fou.»
Pendant 24 jours, Haendel travailla ainsi, comme un forcené, sans presque prendre de repos ni de nourriture.

Puis il tomba sur son lit, épuisé.

Sur son pupitre s’étageaient les feuillets du Messie, le plus grand oratorio qui ait jamais été composé.
Cet oratorio, avec ses choeurs majestueux, atteint son apogée avec le célèbre «ALLELUIA !»
Comme Londres ignorait ses oeuvres à cette époque-là, Haendel porta son «Messie» en Irlande au Lord lieutenant-gouverneur.
L’oratorio devait être exécuté pour la première fois le 15 avril 1742.
Une foule immense commença d’affluer devant le théâtre longtemps avant l’ouverture.
L’accueil de ce premier auditoire fut triomphal. C’était au grand théâtre de Dublin.

Puis Londres à son tour désira entendre «Le Messie».
L’exécution eut lieu au théâtre de Covent Garden le 25 mars 1745.
Il y eut un moment pathétique: au choeur de l'Alléluia, le roi Georges II se leva et resta debout, et toute l’assistance se leva et resta debout jusqu’à la finale.

Jésus, le Roi des rois avait manifestement inspiré son humble serviteur Georges-Frédéric HAENDEL.
Des âmes se convertirent elles à ce moment là ?
Dieu seul le sait, cependant Haendel lui, sut entendre et suivre la seule voie que le Christ lui offrait gratuitement et qui seule celle ci pouvait le sauver, lui parler à son coeur et lui donner la vraie paix.
Je sais que mon Rédempteur est vivant.

 

Georges Frédéric HAENDEL, mourut à Londres en 1759, à l’âge de 75 ans.


Sur son lit de mort, lorsqu’il sentit que la fin approchait, il se fit lire, par son fidèle serviteur Jean, le Psaume 91.

 

Quand la fin de la lecture fut achevée, il dit :  

 

« Que c’est beau ! Voilà une nourriture qui rassasie et qui restaure. Lis-moi encore quelque chose ; prends le chapitre 15 de la première Épître aux Corinthiens. »


Jean lut ce que son maître demandait et, plusieurs fois, le malade l’interrompit pour dire :  

 

« Arrête-toi, répète-moi cela encore une fois ! »

 

Quelques instants après, il voulut qu’on lui lût dans le recueil de cantiques de sa mère, celui qu’elle aimait particulièrement :


« J’ai l’assurance
dans la foi qui m’unit au Christ.
Qui peut me dérober
ce joyau que Sa mort et Son sang m’ont acquis ?
Sa fidèle Parole me l’affirme,
c’est pourquoi ma foi dit :
j’ai l’assurance »
.


Les lèvres du malade remuaient pendant la lecture.

 

Il en répéta les paroles qu’il savait par cœur, puis il ajouta :  

 

« Oh, c’est pourtant une belle chose qu’un homme pusse avoir cette assurance de la foi ! Mon Dieu, que deviendrions-nous si nous devions nous appuyer sur nos œuvres ? Tout ce qu’il y a de bien en nous, n’est-ce pas un don de Dieu ? On ne peut pas se glorifier de ce qui est don, comme si c’était un mérite. Et alors comment aurions-nous fait tout ce que nous pouvions et devions faire ? Ah ! Que Dieu aie pitié de nous, car combien de choses nous accusent ! Si le mot de grâce n’est rien, alors adieu l’espérance ! Le salut est donné par grâce à la foi en Jésus-Christ. C’est à cette grâce que je me cramponne des deux mains. Seigneur Jésus-Christ, mon espérance sur la terre n’est qu’en Toi ! »


Haendel avait souvent exprimé le désir de mourir le jour où l’Église célèbre la passion de son Rédempteur.

 

Ce vœu fut exaucé : il s’endormit le vendredi saint 1759.

 

Les dernières paroles de ce chrétien furent celles-ci :  

 

« Seigneur Jésus, reçois mon esprit ! Ah ! fais que je meure et que je ressuscite en Toi. »

 

Il fut enterré dans l’Abbaye de Westminster.

 

Sur son tombeau, une statue grandeur nature le représente devant son orgue.

 

Il tient dans sa main une feuille de musique sur laquelle se lisent ces mots :  

 

« Je sais que mon rédempteur est vivant. »

Bibles044

-Arthus Croix Huguenote


Source : "Croire et Servir", 

 


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27 novembre 2016 7 27 /11 /novembre /2016 09:27

 

 

Le publicain […] se frappait la poitrine, disant : « Ô Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur ! » Luc 18.13

 

 

Hugo Grotius, de son vrai nom Hugo de Groot, était un juriste hollandais.

 

Il a posé les fondements du droit international et est considéré comme un penseur de la science juridique de tout premier rang.


Il avait gagné la France et obtenu une pension de Louis XIII.

 

Christina, reine de Suède, qui l’estimait beaucoup, le nomme alors ambassadeur de Suède en France.

 

Mais plusieurs scandales l’obligent à quitter son pays d’adoption.

 

Il abandonne la vie politique et retourna en Hollande.


Le navire qui l’y ramène fait naufrage et il regagne avec peine le rivage à Rostock (Poméranie occidentale).

 

Il se met au lit, puis fait appeler un pasteur.

 

Celui-ci lui lit l’histoire du pharisien et du publicain, montés tous deux au temple de Jérusalem pour prier.

 

Le pharisien se glorifie de ne pas être, comme les autres, ravisseur, injuste, adultère.

 

Le publicain, lui, se frappe la poitrine, et dit : « Ô Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur ! »
 

À cette lecture, Hugo Grotius murmure :

 

« Je suis ce publicain-là », puis ajoute : « Sur Jésus Seul repose toute mon espérance ».

 

Et il meurt en 1645.

Même si nos circonstances ne sont pas identiques, reconnaissons comme cet homme d’État que nous sommes pécheurs et perdus sans exception aucune.

 


Comme Grotius, si vous n'êtes pas encore en paix avec Dieu, sachez reconnaître que votre salut éternel dépend uniquement de Jésus-Christ, mort sur une croix pour nous.

 

Lui seul peut vous apporter une éternité bienheureuse si vous vous approchez de Lui en Le lui demandant comme le publicain.

 

 

 

 

 

 

 

Pasteur Albert Nouguier,

 

 

 

 

 

Texte: Horatius Bonar, Metropolitan Tabernacle, Londres

.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : vivre aujourd'hui

 

 

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23 mars 2016 3 23 /03 /mars /2016 20:00
Cette haine pitoyable d'Israël...

 

Parce que tu avais une haine éternelle, parce que tu as précipité par le glaive les enfants d’Israël, au jour de leur détresse… Ézéchiel 35.5

 

On sait que, un peu partout, renaît l’antisémitisme séculaire.

 

Des nations ne cachent pas leur volonté de gommer Israël et d’anéantir le peuple que Dieu s’est choisi.

 

Derrière, il y a aussi, mais moins avouée, la haine du peuple chrétien.

 

D’autres, sans le haïr pareillement, abandonnent Israël à la volonté criminelle de ses plus proches voisins pour des raisons économiques.

 

Faut-il s’étonner de ce que la violence soit devenue le lot quasi journalier, et de ce que nous soyons entrés dans la confusion actuelle ?

 

Ézéchiel rapporte de Terribles Paroles Divines contre la montagne de Séir qui s’était réjouie de la défaite du peuple Juif et des avantages qu’elle en espérait.

 

Il n’est pas difficile de reporter cela à ceux qui agissent de même aujourd’hui.

 

Dieu, par la bouche d’Ézéchiel, promettait le rétablissement d’Israël, mais aussi le châtiment des ennemis de Son peuple.

 

Il leur parlait ainsi : 

 

Je suis vivant, je te mettrai à sang, et le sang te poursuivra, puisque tu n’as pas haï le sang, le sang te poursuivra… J’agirai avec la colère et la fureur que tu as montrées dans ta haine contre eux…

   

Comment ses plus violents ennemis qui disent se réclamer aussi de la Bible, peuvent-ils oublier de tels avertissements ?

 

Dieu serait-il moins sévère aujourd’hui qu’il le fût jadis contre Édom ?

Tous ceux qui t’aimaient t’oublienty dit Dieu. (C’est le verset 14 dans le livre de Jérémie au chapitre 30).

 

Rappelons également le sujet de ce verset  :

 

Haman, l’Agaguite, ennemi de tous les Juifs, avait formé le projet de les faire périr, et il avait jeté le pur, c’est-à-dire le sort, afin de les tuer et de les détruire…

 

On sait la suite.

 

Tout était si bien préparé que la perte des Juifs d’Assyrie était inévitable.

 

Assuérus avait signé le décret.

 

Personne ne pouvait revenir là-dessus.


Et pourtant, à la suite d’une invraisemblable suite de hasards, le roi ordonna par écrit de faire retomber sur la tête d’Haman le projet qu’il avait formé contre les Juifs et de le pendre au bois, lui et ses fils. (Esther 9.24, 25).

 

Il fut pendu au gibet qu’il avait préparé pour le Juif Mardochée et ce sont les ennemis des Juifs dans tout le royaume qui périrent.

 

Ets-ce que l’élémentaire sagesse ne devrait pas amener les ennemis actuels du peuple juif et d’Israël à méditer sur cette histoire ?


Ils sont nombreux, aujourd’hui, les antisémites qui proclament haut et fort leur volonté de détruire tous les Juifs.

 

On en enseigne la volonté jusqu’aux enfants de la maternelle en leur apprenant des chants de la haine et, guère plus tard, en leur mettant en mains le couteau ou le fusil mitrailleur.


L’Iran ne cache pas sa volonté d’anéantir Israël sans retard.

 

Et les autres états musulmans ne se taisent relativement que par diplomatie et haine fraternelle.

 

Ils ont pour eux le fanatisme, la culture de mort, et les promesses du Coran pour ceux qui égorgent du Juif ou du chrétien ; ils ont pour eux le mensonge qui fausse l’histoire en même temps que les faits, la lâcheté des occidentaux et l’argent du pétrole.


Que peut, contre cette volonté assassine, un tout petit pays cerné de toute part et abandonné de ses anciens amis ?

 

Rien, … sinon que, malgré son incapacité à reconnaître son Messie  ― et qui n’y reconnaît pas un peu notre responsabilité de chrétiens ? ―, il demeure le peuple élu, le peuple que Dieu aime.

 

Les Juifs de l’époque d’Assuérus n’étaient pas parfaits !

 

S’ils se trouvaient dans ce royaume étranger, c’était même le fait de la Colère Divine qu’ils avaient méritée.

 

Pourtant, Dieu ne permit pas leur destruction.


Ceux d’Israël et de la dispersion ne sont sans doute pas plus parfaits qu’ils l’étaient.

 

Pourtant la haine de ses voisins proches ou lointains ne peut que leur retomber dessus.

 

C’est leur perte que ses ennemis préparent lorsqu’ils projettent sa destruction.


Mais peut-on espérer l’élémentaire sagesse qui les conduirait à s’en souvenir ?

 

 

Pasteur Doullière,

 

 

 

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Source : Etudes & Echanges

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Charles Spurgeon

" J'avoue que je donnerais à peine un penny pour tout salut que je pourrais perdre. La vie éternelle est la chose dont nous avons besoin, la Vie de Dieu, qui ne peut jamais changer ou être enlevée de nous, et c'est ce qui est donné à toutes celles et ceux qui croient en Jésus Christ."

Car, lorsque que nous étions
encore sans force,
Christ, au temps marqué,
est mort pour des impies
 (Romains 5-6)

Croix Huguenote

  Une femme oublie-t-elle

l'enfant qu'elle allaite ?

... Quand elle l'oublierait,

Moi je ne t'oublierai point.

Voici, je t'ai gravée sur mes mains

Esaïe 49.16

Croix Huguenote 

par theme

 

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