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Vie Protestante Réformée

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Jean Calvin

"Puisque Dieu, par conséquent, nous justifie par la Médiation du Christ, Il nous Acquitte, non pas par l'aveu de notre innocence personnelle, mais par une imputation de la justice ; de sorte que nous, qui sommes injustes en nous-mêmes, sommes considérés comme Justes en Jésus Christ."

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  Ouvrez votre maison

à l'homme sans asile.

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 18:33
Le Ciel et l'enfer par Charles Spurgeon (4ème Partie)

Va dans les chemins et le long des haies, et presse d'entrer ceux que tu trouveras, afin que ma maison soit remplie.

 

Plusieurs viendront d'Orient et d'Occident, et seront assis à table au royaume des cieux, avec Abraham, Isaac et Jacob.

 

(...) Il y a un mot encore dans ce beau passage sur lequel je désire attirer votre attention, avant de passer outre.

 

Observez qu'il n'est pas dit :

 

Ils pourront venir, ou : Ils viendront peut-être, mais : ILS VIENDRONT.

 

Oh ! Que j'aime ces affirmations si pleines, si positives de mon Dieu !

 

De la part d'un homme, affirmer, c'est presque une dérision.

 

Il promet, et le plus souvent il ne peut tenir sa promesse, ; il jure, et le plus souvent il viole son serment.

 

Mais avec Dieu, quelle différence !

 

S'Il dit : « Je ferai », Il fera

 

S'Il affirme une chose, elle a lieu.

 

Or, Il déclare ici que plusieurs viendront dans Son Royaume et quand même Satan s'écrierait avec rage « Ils n'iront pas ! »

 

Quand même leurs propres péchés leur diraient :

 

« Vous ne pouvez y aller ! »

 

Bien plus, quand ils diraient résolument en leur coeur :

 

« Nous ne voulons pas y aller ! »

 

ILS IRONT, car Dieu l'a dit.

 

Oui, parmi ceux-là même qui aujourd'hui se moquent du salut et insultent à l'Evangile, il en est, je ne crains pas de le dire, qui, tôt ou tard, seront amenés captifs à l'obéissance de Jésus-Christ.

 

 « Mais quoi ? S’écrient peut-être quelques-uns, Dieu peut-il faire de nous des chrétiens ? »

 

Oui, vous dis-je, et c'est précisément là qu'éclate l'admirable puissance de l'Evangile.

 

La Grâce Divine ne sollicite pas le consentement de l'homme, mais elle l'obtient ; elle ne lui demande pas s'il la veut, mais elle lui donne de la vouloir ; elle ne s'impose pas à lui, mais elle transforme tellement sa volonté, que, reconnaissant sa valeur, il se prend à soupirer après elle, et la poursuit jusqu'à ce qu'il l'ait atteinte.

 

Et comment expliquer autrement la conversion de tant d'incrédules, qui avaient dit à une époque de leur vie :

 

« Jamais nous n'aurons rien à faire avec la religion » ?

 

On raconte qu'un jour un impie déclaré entra dans un lieu de culte pour entendre les chants sacrés, et qu'aussitôt que le ministre prit la parole, il mit les doigts dans ses oreilles, déterminé à ne pas écouter.

 

Mais au bout de quelques instants, voici qu'un petit insecte vient se poser sur son visage, ce qui l'oblige, pour le chasser, à déplacer une de ses mains.

 

A ce même moment, le ministre prononçait ces paroles :

 

Que celui qui a des oreilles pour ouïr entende.

 

Surpris, remué dans sa conscience, l'incrédule écoute, et Dieu touche son coeur à salut.

 

En sortant, il était un nouvel homme.

 

L'impie se retira pour prier ; le railleur alla verser des larmes de contrition.

 

Celui qui était entré d'ans la maison de Dieu par manière de passe-temps retourna chez lui, pressé de rechercher la communion de son Créateur.

 

Le sceptique devint croyant ; le pécheur devint un saint.

 

Et la transformation qui s'est produite chez cet homme peut se produire également chez tous.

 

La Grâce Divine, je le répète, n'a pas besoin de votre consentement préalable : elle saura vous donner la volonté et l'exécution selon son bon plaisir.

 

Du coeur le plus rebelle qui s'écrie dédaigneusement :

 

« Je n'ai que faire de l'Evangile », elle peut, quand elle le veut, faire surgir cette humble supplication :

 

« Seigneur, sauve-moi, ou je péris ! »

 

Mais peut-être pensez-vous que vous pouvez vous convertir sans que votre âme subisse l'action prévenante de la grâce de Dieu.

 

Erreur, erreur funeste, mes amis.

 

Supposons qu'en cet instant même Jésus-Christ se présentât au milieu de nous ; quel accueil pensez-vous que lui ferait le plus grand nombre ?

 

« Nous le couronnerions Roi », me répondriez-vous ?

 

Hélas ! Je n'en crois rien ; je suis persuadé, au contraire, que la plupart d'entre vous le crucifieraient de nouveau, s'ils en avaient l'occasion.

 

Oui, se tint-Il là, devant vous, et vous dit-Il :

 

« Me voici, Je vous aime »,

 

Pas un de vous, abandonné à sa propre volonté, ne répondrait à ses avances.

 

Fixât-Il sur vous un de ces puissants regards capables de dompter les lions mêmes ; vous parlât-Il avec cette voix d'où se sont échappés des flots d'une incomparable éloquence, pas un de vous, laissé à lui-même, ne deviendrait son disciple.

 

Ce qu'il faut, pour fléchir les résistances de notre coeur c'est la puissance de la Grâce, c'est l'influence du Saint-Esprit.

 

Nul ne peut venir à Moi, a dit Jésus-Christ, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire.

 

Mais une fois que de pauvres pécheurs ont éprouvé ces attraits divins, oh ! Alors, ils viennent, ils accourent de l'Orient et de l'Occident.

 

Que le monde s'agite, que le monde se moque, il n'empêchera pas le Fils de Dieu de recueillir le fruit de ses souffrances et de sa mort.

 

Si, parmi vous, il est des âmes qui le rejettent, d'autres l'accepteront ; s'il en est qui seront perdues,  d'autres seront sauvées.

 

Quoi qu'on dise et quoi qu'on fasse, Jésus-Christ se verra de la postérité ; il prolongera ses jours et le bon plaisir de l'Eternel prospérera dans Sa Main.

 

Quand le ciel, la terre et l'enfer se ligueraient ensemble, ils ne sauraient retenir loin de Jésus une seule des âmes que le Père Lui a données !

 

Et maintenant, toi, mon frère, qui te reconnais le premier des pécheurs, écoute-moi : je suis chargé d'un message pour toi de la part de Jésus.

 

S’il y a une âme qui se juge la plus indigne qui ait jamais existé.

 

S’il y a une âme qui se dit à elle-même :

 

« Je ne suis pas digne que Christ m'appelle à Lui..... »

 

Ame ! C’est toi que j'appelle !

 

Toi, vile, souillée, misérable, aujourd'hui, en vertu de l'autorité que j'ai reçue de Dieu, je te presse d'aller à mon Sauveur !

 

Il t'invite par ma plume, Il te cherche, Il veut te sauver.

 

Hâte-toi donc.

 

Jette-toi à ses pieds.

 

Touche le Sceptre de sa Miséricorde, afin que tu vives.

 

Va, essaie de mon Sauveur, essaie de mon Sauveur, te dis-je !

 

Que s'Il te rejette après que tu l'as cherché, publie en enfer qu'Il a failli à ses promesses !

 

Mais non, cela ne sera pas, cela ne peut pas être !

 

Jamais Dieu ne mettra dehors celui qui vient à Lui, car ce serait déshonorer son Alliance de Grâce.

 

Il ne repoussera pas un seul pécheur repentant, aussi longtemps qu'il sera écrit dans sa Parole :

 

Plusieurs viendront d'Orient et d'Occident et seront assis à table, au royaume des cieux, avec Abraham, Isaac et Jacob.

 

(...)

 

Suite 5ème partie Le Ciel et l'enfer par Charles Spurgeon,

 

Bible (119)

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Charles Spurgeon

" J'avoue que je donnerais à peine un penny pour tout salut que je pourrais perdre. La vie éternelle est la chose dont nous avons besoin, la Vie de Dieu, qui ne peut jamais changer ou être enlevée de nous, et c'est ce qui est donné à toutes celles et ceux qui croient en Jésus Christ."

Car, lorsque que nous étions
encore sans force,
Christ, au temps marqué,
est mort pour des impies
 (Romains 5-6)

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  Une femme oublie-t-elle

l'enfant qu'elle allaite ?

... Quand elle l'oublierait,

Moi je ne t'oublierai point.

Voici, je t'ai gravée sur mes mains

Esaïe 49.16

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