Ces citations appartiennent à des Pères de l'Eglise, pasteurs, conducteurs, anciens, écrivains profanes ou non...
Chacune d’entre elles est une petite leçon de sagesse, ramenant toujours à l’essentiel et au principal : La Bible et son Divin Auteur qui est Dieu.
Les croyants ne prient pas en vue d’informer Dieu des choses qu’il ignorerait, ou pour l’inciter à faire son devoir, ou pour le presser comme s’il était réticent. Au contraire, ils prient afin de s’éveiller eux-mêmes à le chercher, afin qu’ils exercent leur foi en méditant ses promesses, afin d’être consolés de leurs anxiétés en sa présence; en un mot, afin de déclarer que de Dieu seul ils espèrent et attendent, autant pour eux que pour les autres, toutes bonnes choses. (Jean Calvin)
Parfois, quand je vois quelques-uns des pires personnages dans la rue, je sens comme si mon cœur devait éclater en sanglots de gratitude en pensant que si Dieu m'avait laissé seul abandonné à moi-même, et ne m'avait pas touché par sa grâce, quel grand pécheur j'aurais été ! (Charles Spurgeon)
Je trouve toujours que les saints plus âgés deviennent plus calvinistes à mesure qu'ils mûrissent en âge ; c'est-à-dire, ils arrivent à croire de plus en plus que le salut est tout de grâce ; et alors qu'au début, ils auraient pu avoir des idées un peu vagues sur le libre arbitre, et le pouvoir de la créature, le laps de temps des années et l'expérience plus complète font disparaître progressivement toute cette sorte de paille. (Charles Spurgeon)
Une personne qui marchait avec moi a observé avec une certaine emphase : « Je ne crois pas comme vous. Je suis agnostique. Oh ! Lui dis-je. "Oui. C'est un mot grec, n'est-ce pas ? Le mot latin , je pense, est ignorant. " Il n'a pas aimé du tout. Pourtant, je traduisais seulement sa langue du grec au latin. Ce sont des eaux étranges où entrer, quand tout ce que vous apporte votre philosophie, c'est l'aveu que vous ne savez rien, et la folie qui vous permet de vous glorifier de votre ignorance. (Charles Spurgeon)
La fierté prend mille formes et se cache sous des déguisements innombrables. Beaucoup parlent d'humilité, mais l'humilité reste encore parmi les plus rares des bijoux. Beaucoup sont fiers de ce qu'ils appellent n'avoir aucune fierté à leur sujet. (Charles Spurgeon)
La fierté ne va pas avant le salut, mais avant la destruction; et un esprit hautain n'est pas une prophétie d'élévation, mais le héraut d'une chute. (Charles Spurgeon)
D'aucun n'ont plus de fierté que ceux qui rêvent qu'ils n'en ont aucune. Vous pouvez travailler contre la vaine gloire jusqu'à ce que vous conceviez que vous êtes humble, et la fière fierté de votre humilité se révélera être la fierté en pleine floraison. Il fait très bien l'humilité, et c'est alors vraiment la fierté. L'orgueil est un péché avec mille vies ; il semble impossible de le tuer, il s'épanouit sur ce qui devrait être son poison, se glorifiant dans sa honte. C'est un péché avec mille formes ; par un changement perpétuel, il échappe à la capture. Il semble impossible de le tenir ; l'impalpable glisse de vous, mais seulement pour apparaître sous une autre forme et se moquer de votre poursuite stérile. (Charles Spurgeon)
En écho au Psaume 92 : Seigneur, au milieu d'un monde destructuré et décomposé, (re-)structure moi dans, sur, et autour de ta Parole afin de germer, prendre racine et croître comme un arbre verdoyant qui offre ombrage et abri à tous ceux qui s'en approchent. (Eric Kayayan)
Vous savez combien de fois les plus hautes professions de la sainteté ont été parfois accompagnées de la pratique des vices les plus meurtriers. Par exemple, partout où la doctrine de la perfection humaine a été beaucoup retenue, elle a presque toujours engendré une horrible licence, une souillure désespérée de la chair, inconnue de tout sauf de cette doctrine. Chaque fois que vous entendez un homme se vanter d'être saint, souvenez-vous qu'une bonne odeur n'a pas besoin d'être proclamée. (Charles Spurgeon)
Ils sont très nombreux sont ceux qui, entendant prêcher cette liberté attachée à la foi, s’en feront bientôt une occasion de débordement et de permissivité. Ils penseront que tout leur est aussitôt permis, ne retenant que l’apparence de la liberté et de la condition chrétienne,en se contentant de mépriser et de blâmer les cérémonies, les traditions, les lois faites par les hommes, comme s’ils étaient chrétiens parce qu’ils ne jeûnent pas aux jours établis ou parce qu’ils mangent de la viande alors que les autres jeûnent ou par ce qu’ils ne font pas les prières usuelles, se moquant bien des préceptes humains, reléguant à la dernière place les autres choses qui appartiennent vraiment à la religion chrétienne. A ces gens s’opposent par ailleurs obstinément ceux qui ne s’efforcent de parvenir au salut qu’en s’acquittant des cérémonies et en les entourant de respect, comme s’ils faisaient leur salut en jeûnant ou en s’abstenant de viande aux jours établis, ou en prononçant certaines prières, en vantant les préceptes de l’Église, tout en ne faisant pas le moindre cas de ce qui appartient vraiment à notre foi. Les uns ne sont pas moins coupables que les autres, en ce qu’ils négligent les choses plus importantes et nécessaires au salut, tout en se disputant pour d’inutiles bagatelles. (Martin Luther)
Prenez une maxime de Socrate ou de Platon, et demandez-vous si une nation ou une tribu a été transformée par elle de la barbarie à la culture. Une maxime de philosophe peut avoir influencé de façon mesurable un homme dans une bonne direction ; mais qui a jamais entendu parler du caractère d'un homme transformé par une observation de Confucius ou de Socrate ? J'avoue que je n'ai jamais vu cela. Les enseignements humains sont stériles. (Charles Spurgeon)
L'ourlet du vêtement du Christ est meilleur que toutes les robes de la philosophie. (Charles Spurgeon)
L'histoire de la soi-disant philosophie est l'histoire des fous; et les philosophes de ce jour ne sont pas plus justes que ceux d'il y a cinquante ans. Les hommes arrivent au front qui réfuteront les assertions positives du présent ; et, quand ils auront fait leurs propres assertions, et qu'ils se seront inclinés, un autre groupe de sages viendra après eux pour les confondre. C'est la vertu cardinale des philosophes ; ils s'éteignent les uns les autres. Leurs théories finement filées ne survivent pas souvent à la génération qui les admire. Une race fraîche commence de nouvelles théories de l'incrédulité, qui vivent leur jour, comme des éphémères, puis expirent. (Charles Spurgeon)
La foi en Christ, en effet, ne nous affranchit pas des œuvres, mais de l'opinion qu'on en a : la sotte présomption de chercher la justification par leur moyen. Ce sont nos consciences que la foi rachète, qu'elle redresse et qu'elle sauve. Par cette foi nous savons que la justice ne consiste pas dans dans des œuvres, bien qu’elles ne puissent ni ne doivent manquer, de même que nous ne pouvons pas subsister sans aliments, sans boisson et sans que s’exercent toutes les fonctions de notre corps mortel. Si ce n’est pas dans ces œuvres que notre justice consiste, il n’est pas permis, pour autant, de les mépriser ni de les négliger. (Martin Luther)
La foi accordée par Dieu restaure la raison dévoyée qui a supprimé la véritable connaissance et l’a remplacée par toutes sortes de fausses spéculations. Cette foi va bien plus loin, (...) elle sait d’abord à qui attribuer l’ordonnancement de toutes choses, (...) mais plus encore, cette foi cherche de tout cœur à vivre en accord, en harmonie avec le Créateur et elle s’exprime dans la louange et l’adoration de Dieu qui s’est révélé aux hommes aussi bien dans la nature que dans sa Parole. (Eric Kayayan)
Chrétien expérimenté, ne vous glorifiez pas de votre expérience ; vous allez trébucher encore si vous
détournez le regard de Celui qui est capable de vous empêcher de tomber. (Charles Spurgeon)
Nous avons des raisons pour presque tout, mais nous n'avons aucune raison de nous enorgueillir. La fierté est une chose qui devrait être contre nature pour nous, car nous n'avons pas de quoi être fiers. (Charles Spurgeon)
Nous croyons à la persévérance des saints, mais beaucoup ne sont pas des saints et par conséquent ne persévèrent pas. Ceux qui ne sont saints que de nom ne démontrent aucune persévérance finale.(...) Comme je l’ai parfois dit à un frère rejetant la doctrine de la persévérance finale, après avoir constaté sa manière de vivre dans la sainteté : “Cela ne fait rien, frère, vous persévérerez jusqu’à la fin, et alors vous prouverez cette doctrine à laquelle vous ne croyez pas.” (Charles Spurgeon)
La confiance en soi est l'une des fautes les plus courantes chez les jeunes; ils se jugent meilleurs que leurs pères et capables de grandes choses. Force non éprouvée toujours semble être plus grande qu'elle ne l'est. (Charles Spurgeon)
L'athée est, moralement, aussi bien que mentalement, un sot, un sot dans le cœur aussi bien que dans la tête; un sot dans la morale aussi bien que dans la philosophie. Avec le déni de Dieu comme point de départ, nous pouvons en conclure que le progrès du fou est rapide, tumultueux, délirant, ruineux. Celui qui commence à l'impiété est prêt à tout."Aucun Dieu", étant interprété, signifie aucune loi, aucun ordre, aucune retenue à la convoitise, aucune limite à la passion. (Charles Spurgeon)
Il me semble que les biographes du réformateur Jean Calvin n’insistent pas assez sur ce travail incessant d’exégèse qu’il mène de front sur plusieurs livres bibliques. Le système d’enseignement établi à Genève l’oblige à lire et enseigner sans cesse la Bible. Lorsqu’il affirme puiser son enseignement dans l’Écriture, il ne ment pas. Je crois que peu de théologiens de cette époque peuvent se vanter d’un travail exégétique aussi continu. (Jean François Gilmont)
Si j’avais l’audace de monter en chaire sans consulter un livre, en me disant d’une manière frivole : “Eh bien, quand je prêcherai, Dieu me donnera ce que je dois dire”, venant ici sans lecture et sans réflexion sur ce que je dois déclarer, et sans considérer avec soin comment il me faut appliquer la Sainte Écriture à l’édification du peuple, alors je ne serais qu’un homme prétentieux et plein d’arrogance. (Jean Calvin)
Notre Sauveur nous a demandé de prêcher l'Évangile à toutes les créatures ; il n'a pas dit : «Prêchez-le seulement aux élus», et même si cela peut sembler être la chose la plus logique à faire pour nous, cependant, puisqu'il n'a pas été heureux de marquer les élus sur leurs fronts, ou de mettre marque distinctive sur eux, ce serait une tâche impossible pour nous d' effectuer ; tandis que lorsque nous prêchons l'Évangile à toute créature, l'Évangile fait sa propre division, et les brebis du Christ entendent sa voix et le suivent. (Charles Spurgeon)
Je n’ai pas honte de l’Évangile : Paul a déjà maintes fois fait l’expérience des moqueries, des quolibets, des attaques, des insultes qu’on peut recevoir de plusieurs côtés lorsqu’on annonce l’Évangile, en fait quand on ne fait même que prononcer le mot « Évangile », insupportable aux oreilles de tant de nos contemporains comme des siens. Qu’à cela ne tienne : il n’en a pas honte, et il n’en aura jamais honte. Et la raison en est bien simple : c’est une Puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec. Comment alors pourrait-on céder un seul instant au sentiment de honte que ceux qui sont privés de cet extraordinaire salut cherchent à susciter en ceux qui y ont eu accès ? (Eric Kayayan)
Cette restauration ne s’accomplit point ni en une minute de temps, ni en un jour, ni en un an ; mais Dieu abolit en ses élus la corruption de la chair par continuelle succession de temps, et même petit à petit, et ne cesse de les purger de leurs ordures, les dédier à soi pour temples, réformer leurs sens en une vraie pureté, afin qu’ils s’exercent toute leur vie en pénitence, et sachant que cette guerre ne prend jamais fin qu’à la mort. (Jean Calvin) Inst. Chrétienne III, III, 9.
Qu'est-ce que la promesse, sinon l'expression d'un plaidoyer empruntant les mots d'une promesse ? La route du chagrin a bien souvent été foulée, c'est le sentier habituel des brebis pour se rendre au Ciel, et le troupeau de Dieu dans son entier doit l'emprunter. Combien Notre Père Céleste use de Grâce envers ses affligés en leur envoyant des mots réconfortants prononcés par des personnes étant passées par de semblables expériences... C'est une consolation immense de savoir que Notre Seigneur Jésus connaît cette expérience. Celles et ceux qui sont passés par les ténèbres du donjon connaissent le chemin qui mène au pain et à l'eau. Celles et ceux qui sont affligés ne cherchent pas tant le réconfort auprès du Christ qui va venir....que du Christ qui est déjà venu, un homme épuisé et accablé d'épreuves... Jésus est Celui qui mène le deuil, et qui peut dire, plus légitimement que tout autres, « je suis l’homme qui a vu l’affliction ». Nous avons eu une tâche particulière, une épreuve particulière, une délivrance particulière. S'il existe une consolation quelque part, elle est à rechercher de toute évidence dans la Douce Présence du Crucifié. Les personnes en dépression boivent à petites gorgées au bol du chagrin, mais Lui y a bu d'un trait, jusqu'à la dernière goutte. Quelle que soit la profondeur de votre dépression, les bras de l'Eternel seront plus bas que vous ne l'êtes. (Charles Spurgeon)