Ces citations appartiennent à des Pères de l'Eglise, pasteurs, conducteurs, anciens, écrivains profanes ou non….
Chacune d’entre elles est une petite leçon de sagesse, ramenant toujours à l’essentiel et au principal : La Bible et son Divin Auteur qui est Dieu.
Nous recevons et possédons, par la foi, Jésus-Christ tel que la bonté de Dieu nous le présente. En communion avec lui, nous recevons une double grâce. Voici la première grâce : nous sommes réconciliés avec Dieu par la justice de Christ et nous avons au ciel non un Juge, mais un Père bien disposé. La seconde : nous sommes sanctifiés par son Esprit pour vivre une vie de sainteté et de justice. En ce qui concerne la régénération, qui fait partie de la seconde grâce, j'en ai déjà dit ce qui me paraissait utile. (Jean Calvin) IRC, III, xi, 1.
Puisque nous voyons que notre salut est compris, en tout ou en partie, en Jésus-Christ, il nous faut prendre garde d’en transférer ailleurs la plus petite parcelle. Si nous cherchons le salut : le nom seul de Jésus nous apprend qu’il est en lui. (...) Si nous cherchons la force : elle est dans sa seigneurie. Si nous voulons trouver la douceur pure : sa naissance nous l’offre en nous montrant qu’il a été semblable à nous, afin de nous apprendre la compassion. Si nous demandons la rédemption : sa passion nous l’accorde. En sa condamnation, nous avons le pardon. Si nous désirons que la malédiction nous soit épargnée : nous obtenons ce bien-là à la croix. La satisfaction, nous l’avons dans son sacrifice ; l’expiation, par son sang ; notre réconciliation a été obtenue par la descente aux enfers. La mortification de notre chair gît dans son sépulcre ; la nouveauté de vie en sa résurrection, qui nous donne aussi l’espérance de l’immortalité. Si nous cherchons l’héritage céleste : il nous est assuré par son ascension. Si nous cherchons de l’aide et du réconfort, ainsi qu’une abondance de tous biens : nous les avons dans son règne. Si nous désirons attendre le jugement en toute sécurité : nous avons aussi ce bien parce qu’il est notre Juge. En résumé, puisque tous les trésors et tous les biens sont en lui, il nous faut les puiser là pour être rassasiés et non ailleurs. Car ceux qui ne sont pas contents de Jésus-Christ s’égarent dans diverses espérances ; même s’ils éprouvent pour lui la plus grande considération, ils ne sont pas sur le bon chemin, puisqu’ils détournent de lui une partie de leurs pensées. D’ailleurs une telle attitude est incompréhensible si on a, une fois, vraiment connu les richesses de Jésus-Christ… (Jean Calvin I R.C. II, XVI, 19)
O magnificence de la foi au Dieu rédempteur ! Ce bonheur a pour lui la durée. Ne dépendant plus des circonstances extérieures de la vie, il ne participe pas aux instabilités des choses humaines : résidant au fond de notre âme, il est à l'abri des tempêtes, de même que les vagues soulevées à la surface de l'océan ne parviennent pas à en altérer les tranquilles profondeurs. Le bonheur chrétien est accompagné de sainteté. Venu de Dieu, il ne peut contracter un pacte avec le péché. Il se fortifie par nos luttes morales, par nos efforts vers le bien, par nos victoires sur le mal. Il supprime les mauvais chagrins qui viennent de l'égoïsme, de l'envie, de la vanité, de la susceptibilité, comme aussi, il s'enrichit de toutes les belles joies de l'intelligence et de l'âme. Ce bonheur est généreux, puisqu'il s'inspire de celui de Dieu qui s'est donné à nous par son Fils. Arrière la vie de la chair et des sens, le temps perdu, les plaisirs mondains ! Les heures sont trop courtes pour les abréger. (Ernest Dhombres)
Si vous dites, ce qu'on entend dire sans cesse : je n'ai pas à redouter la condamnation de Dieu, parce que je suis un honnête homme, qui satisfait à toutes ses obligations et qui ne font de tort à personne, - oh ! Alors ce n'est pas assez de dire que cette vertu est nulle : elle devient ce que l'Écriture appelle «la justice propre,» qui est le pire de tous les péchés. Il n'y a pas, aux yeux de Dieu, de plus détestable péché que l'orgueil, ni d'orgueil plus insupportable que celui d'une créature pécheresse qui pense trouver en elle-même de quoi lui mériter la faveur de Dieu. Honnêtes gens du monde qui vous complaisez en vous-mêmes, je n'hésite pas à vous le déclarer : la condition d'une pauvre Marie-Magdeleine qui pleure aux pieds du Seigneur, ou d'un pauvre brigand crucifié qui dit :«Seigneur, souviens-toi de moi quand tu viendras en ton règne,» vaut mieux que la vôtre. (Adolphe Monod)
Pour peu que tu commences à croire, tu apprends du même coup qu’il n’y a en toi que culpabilité, péchés, et que tout en toi est digne de condamnation. C’est ce que dit Romains 3 : « Il n’y a point de juste, il n’y en a pas un qui fasse le bien. Ils se sont tous égarés et les voici réduits à rien. » Si tu le reconnais, tu sauras que Christ t’est nécessaire, lui qui a souffert et qui est ressuscité pour toi afin que tu croies en lui et que, par cette foi, tu sois un homme nouveau, ayant reçu le pardon de tous tes péchés, un être justifié par les mérites d’un autre: ceux de Christ seul. (Martin Luther)
Le but de la repentance est de donner aux pécheurs l’accès à la grâce de Dieu, et le but de la grâce est d’amener le pécheur à vivre désormais selon l’esprit et les critères de la loi de Dieu. (x)
«Cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu ; cela ne vient pas des oeuvres, afin que nul ne se glorifie.» C'est dans le même esprit que le même Apôtre écrit aux Romains une ligne qui résume à elle seule tout ce que nous pourrions dire là-dessus : « C'est par la foi -- afin que ce soit selon la grâce.» Pesez bien cette parole profonde. Non seulement, nous sauvant par la foi, Dieu nous sauve par Grâce ; mais s'Il nous sauve par la foi, c'est précisément pour réduire la participation de l'homme aux moindres proportions possible, pour constater, pour rendre visible à tous les yeux, qu'Il nous sauve par pure Grâce, sans condition, sans mérite, sans autre action humaine que celle qui nous met en rapport avec l'action Souveraine de Dieu. Viens donc, pauvre pécheur qui me prêtes une oreille si attentive, et qui voudrais de si bon coeur vivre dans la Grâce, mourir dans la paix et ressusciter dans la gloire, mais qui as jusqu'ici douté de Dieu et désespéré de toi-même, viens, et crois. Ne te tourmente-pas de ce que tu as à faire, crois. Ne te tourmente pas de ce que c'est que croire, crois : ton coeur t'instruit assez de ce que c'est, et l'expérience t'apprendra le reste. (Aldophe Monod)
Ne redoutez pas les larmes, elles sont permises, elles sont bonnes ; il faudrait plaindre le chrétien qui ne pleurerait pas... Coulez donc, larmes humaines, sur les maux de notre temps, où l'orgueil et le sensualisme des riches préparent la révolte des pauvres, où la misère conduit presque fatalement à l'abjection, et l'abjection aux pires catastrophes du corps et de l'âme. Coulez sur nos épreuves personnelles, sur nos douleurs intimes, sur nos cercueils et sur nos sépulcres... Coulez en flots de sympathie pour le péché, la souffrance et la mort... Mais vous qui les répandez, soyez pourtant joyeux en vous souvenant qu'une immense espérance a traversé la terre et que le Christ, Roi de l'humanité, veut réparer tous les désordres et essuyer toutes les larmes. (Ernest Dhombres)
Question personnelle, question qui prime toutes les autres, question de votre état actuel devant Dieu, et de votre situation...demain dans l'éternité. N'essayez point d'échapper...laissez la lumière se faire au-dedans de vous ! Laissez le Seigneur, dans cette solennelle rencontre, mettre à nu tous les péchés de votre vie jusqu'à ce que, vous sentant comme enfoncer dans un océan d'iniquités, vous n'ayez plus qu'un cri à faire entendre : Seigneur, sauve-moi, car je péris ! Car voici, c'est du sein de votre détresse que sortira votre délivrance ! C'est dans cet abîme d'humiliation que « Dieu vous attend pour faire grâce.» (Ernest Dhombres)
Ce pécheur qui périt, c'est vous ; cet Évangile qui peut vous sauver, le voilà ! Dieu m'en est témoin. Que l'on discute tant qu'on voudra ; que l'on rejette, que l'on réfute, que l'on se raille, que l'on s'irrite, -- c'est là l'Évangile, qui se résume en trois mots inséparables : Grâce, Foi, Bonnes Oeuvres. C'est l'Évangile de l'Église Chrétienne, c'est l'Évangile de l'Église véritablement réformée, c'est l'Évangile de Luther, c'est l'Évangile de Calvin, c'est l'Évangile de saint Augustin, c'est l'Évangile de saint Paul, c'est l'Évangile de saint Jacques, c'est l'Évangile de Jésus-Christ. C’est aussi le mien, par la Grâce de Dieu ; et il faut que ce soit le vôtre, ou vous ne verrez jamais la Gloire de Dieu. Je vous l'annonce sous ma responsabilité, recevez-le sous la vôtre : certain, aussi certain que Dieu est Dieu et que la Bible Entière est Sa Parole, que si vous n'entrez pas dans le ciel par cette porte, vous n'y entrerez jamais. N'est-ce pas vrai, ô Mon Sauveur ? Eh bien ! Si cela est vrai, rends-leur-en témoignage Toi-même au dedans d'eux-mêmes ! Impose silence à la voix de l'homme, et ne leur fais entendre que la tienne, « afin que leur foi ne soit point l'effet de la sagesse des hommes, mais de la puissance de Dieu !» (1Corinthiens 2.5.) (Adolphe Monod)
Nous n’avons aucun mérite. Si l’on s’en tenait à nos oeuvres, jamais nous ne pourrions avoir accès à Dieu, jamais Il n’écouterai sos prières. Nous sommes en effet totalement dépravé. Le fait même que Dieu prête l’oreille à nos cris est une Grâce, comme le rappelle Spurgeon : L’homme n’est qu’une masse puante de corruption, c’est un fait. Son âme toute entière est par nature tellement avilie et dépravée qu’aucune description -même en langage inspiré !- ne saurait en exprimer la bassesse. Dans la meilleure des prières de l’humain le plus consacré ayant vécu sur cette terre, il y avait suffisamment de péchés pour la rendre abominable devant Dieu. Souvenons-nous de la réalité de notre déchéance, et remercions ce Dieu Saint et Parfait qui nous accorde en Christ ce libre accès au Trône de la Grâce ! (Guillaume Bourin)
Je souhaite que Dieu me pardonne, sans doute ; mais je ne trouve ni possible, ni désirable même qu'il me pardonne sans mettre à l'abri la sainteté de sa loi. L'indulgence est bonne d'homme à homme et convient à l'homme pécheur ; la miséricorde seule peut s'exercer de Dieu à l'homme, parce qu'elle convient seule au Dieu saint. J'appelle indulgence un pardon donné sans qu'il en coûte rien ; j'appelle miséricorde le pardon achetant par le sacrifice le droit de se donner. Affamé de grâce, mais jaloux pour la loi de Dieu, je trouve au pied de cette croix le seul pardon qui réponde, je ne dis pas seulement aux exigences de la loi divine, mais à celles mêmes de ma conscience, parce qu'ici seulement je retrouve un moyen de glorifier la loi de Dieu dans mon pardon, tout aussi bien que je l'aurais pu faire en y obéissant, oserai-je dire mieux encore ? En obéissant, je rendais à cette loi un hommage tacite, indirect, inconscient de lui-même ; mais en ne rentrant en grâce que par voie d'expiation, je rends à cette loi un hommage distinct, direct, réfléchi, douloureux. Je le dis avec une conviction arrêtée : ce pardon-là est le seul qu'il soit digne de Dieu de m'offrir ; je m'enhardirai jusqu'à dire que c'est le seul qu'il soit digne de moi d'accepter. Tout autre pardon inquiéterait mon âme comme un désordre. Je ne puis, je ne veux pas être heureux aux dépens de la sainteté Divine. Loin de moi un salut où la gloire de Dieu perdrait ! (Adolphe Monod)
Vous êtes presque sauvé ; vous êtes éveillé, vous êtes excité, vous avez beaucoup de bons désirs, mais un homme qui n'est que presque sauvé sera tout à fait damné. Il y avait un chef de famille qui a failli fermer sa maison la nuit, mais le voleur est entré ; un prisonnier était condamné à être pendu et presque pardonné, mais il était pendu à la potence ; un navire était presque sauvé de naufrage, mais il est allé au fond avec toutes les mains à bord ; un feu était presque éteint, mais il consumait une ville ; un homme presque décidé reste à périr dans les flammes de l'enfer. (Charles Spurgeon)
Ne vous y trompez pas, vous êtes sur le chemin du ciel ou sur le chemin de l'enfer. (Charles Spurgeon)
Il n'y a pas de purgatoire ou de condition moyenne dans le monde à venir. Le purgatoire est une invention du pape pour le remplissage de sa cave et de son garde-manger; et pas plus rentable la spéculation a toujours été réglée plus que le dire des masses et le vol des dupes, sous prétexte de changer cet état qui est fixé pour toujours. Purgatory Pickpurse était le nom que les premiers réformateurs lui ont donné. Tu iras au paradis ou en enfer, et tu resteras à un endroit ou à un autre; car vous avez soit un personnage digne du ciel, soit un personnage propre à l'enfer, et il n'y a pas de caractère qui puisse être supposé, si nous comprenons bien les Écritures, ce qui serait convenable pour un milieu , ni aucun autre. milieu lieu préparé pour cela. (Charles Spurgeon)
La masse des hommes a des préjugés, préjugés contre le Sauveur et contre leur propre salut. Les hommes s'assoient et décident ce que l'évangile devrait être, et alors ils ne viennent pas pour entendre ce que c'est mais pour juger ce qui est prêché par leurspropres idées préconçues. (Charles Spurgeon)
Si vous vous enrôlez sous la bannière du Christ, vous découvrirez en Lui un chef si doux, si humble de cœur, que vous trouverez le repos de vos âmes. Il est le plus magnanime des capitaines. Parmi les plus excellents princes, personne ne peut lui être comparé. Il est toujours au plus fort de la mêlée. Si un vent glacial souffle, il prend toujours le côté de la colline le plus exposé. C’est toujours l’extrémité la plus lourde de la croix qui pèse sur ses épaules. S’il nous ordonne de porter un fardeau, il le porte avec nous. S’il y a quoi que ce soit de bienveillant, de généreux, de tendre, d’aimable, quelque surabondance d’amour, c’est toujours en Lui que vous le trouverez. Le servir c’est la vie, la paix, la joie. Ah ! Puissiez-vous le servir dès maintenant. Que Dieu vous aide à vous enrôler sous la bannière de Jésus-Christ. (Charles Spurgeon)
Notre Dieu entend non seulement la prière mais aime aussi l'entendre. (Charles Spurgeon)
Vous pouvez compter sur ce fait, que les paradoxes ne sont pas des choses étranges dans l'Écriture, mais sont plutôt la règle que l'exception. (Charles Spurgeon)
Je ne peux croire ni prêcher un Evangile qui me sauve aujourd’hui et qui me rejette demain ; un Evangile qui m’ajoute à la famille de Christ pour une heure, et qui fait de moi un enfant du diable l’heure suivante ; un Evangile qui premièrement me justifie et qui ensuite me condamne ; un Evangile qui me pardonne, puis ensuite me jette en enfer. Si un tel évangile est répugnant à la raison, combien plus l’est-il à la pensée du Dieu que nous prenons plaisir à servir. (Charles Spurgeon)
Vous n'avez jamais entendu qu'un homme a commencé à rétrograder, ou qu'un homme sobre est devenu un ivrogne, en priant trop. Avez-vous jamais entendu parler d'une personne devenant méchante envers sa femme, peu généreuse envers les pauvres, négligeant le culte public, ou coupable de péché grave, en étant trop en prière? Non ; l'affaire est l'inverse. (Charles Spurgeon)
Le monde qui déteste l'Eglise ne sait pas ce qu'il fait, car il hait sa meilleure amie. (Charles Spurgeon)
Après vous avoir dit tout ce que vous avez fait, Jésus-Christ vous dira tout ce qu'Il a fait Lui-même... Ce qu'Il a fait ? Il vous a aimés, « lorsque vous étiez ses ennemis. » Il vous a vus perdus...et Il est descendu du ciel, Il a revêtu une chair mortelle, Il a vécu de votre vie, Il a souffert, Il a été mis en langueur, Il s'est laissé insulter, condamner, flageller, immoler sur une croix...pour vous apporter du haut de cette croix, le Pardon, la Paix, l'Eternelle vie, pour vous rendre le Vrai Bien, le Souverain bien perdu, Dieu ! Dieu et un Dieu apaisé, qui n'a pour votre passé qu'un pardon Gratuit, Absolu, Sans Réserve, effaçant jusqu'aux derniers vestiges de vos péchés ; pour votre présent que les richesses incompréhensibles de Sa Grâce ; pour votre avenir que ses plus éclatantes promesses et son auguste société dans les cieux ! Dieu, et un Dieu apaisé, mes ami(e)s, n'est-ce pas là le Don Suprême ? Nest-ce pas là cet infini, ce parfait, cet immuable, cet éternel, cet inépuisable après lequel soupiraient nos cœurs, mais qu'ils ne trouvaient jamais, parce qu'au lieu de le chercher, ils le fuyaient d'une fuite insensée à travers toutes les vanités d'ici-bas ! Dieu et un Dieu apaisé, pour toujours rendu à notre âme ! Dieu dans nos joies, Dieu dans nos peines, Dieu dans nos tentations, Dieu dans nos déceptions et dans nos froissements, Dieu dans nos abandons et dans nos ruines, Dieu dans la vie, Dieu dans la mort. ..Ames altérées, n'est-ce pas là la source des eaux ?... (Ernest Dhombres)
Mes armes sont les larmes et les prières. Ma Foi est faible et je suis un grand pécheur ; mais ce Dieu de Bonté, l'Asile des affligés, l'Unique Refuge des misérables, qui n'éteint pas le lumignon qui fume, qui ne brise pas le roseau cassé, aura pitié de moi et de mes grandes faiblesses. Il ne permettra pas que je sois confondu, par que j'espère en Lui ; avec la tentation, Il m'en donnera l'issue. Je ne Le quitterai point qu'Il ne m'ait béni. (Isaac Le Fèvre du fond de sa prison, condamné aux galères)
Souvenez-vous que si vous ne louez pas Dieu, il vous est impossible de jamais entrer au ciel, car c'est là l'occupation principale du ciel ; et souviens-toi aussi que la louange de tes lèvres, jusqu'à ce que ces lèvres soient divinement purifiées, serait comme un joyau dans le museau d'un porc, une chose tout à fait déplacée. (Charles Spurgeon)
"Quand je laisse un jour, sans y toucher, cet instrument (le piano), je m’en aperçois à mon jeu. Quand je le laisse deux jours, mes amis s’en aperçoivent. Quand je le laisse trois jours, le public intelligent s’en aperçoit à son tour : Arthur Rubinstein" N’en est-il pas de même pour nous de la prière et de la méditation de la Parole de Dieu ? (Gilles Georgel)
Il ne faut pas prêcher en employant de grands mots, magnifiques et savants, pour montrer aux gens qu’on est instruit et qu’on tient à sa réputation. Non, ce n’est pas le lieu de le faire ! Il faut s’adapter à ses auditeurs, et ce qui manque le plus à la plupart des prédicateurs, c’est de savoir parler de manière que le pauvre peuple en retienne quelque chose. C’est un grand art que de prêcher simplement. (Martin Luther)
L'ignorance de la signification réelle de la Loi est l'une des simples raisons pourquoi si peu de gens valorisent l'Evangile et se contentent d'un christianisme formel. Ils ne voient guère la rigueur de la Sainteté de Dieu dans les Dix Commandements. S'ils la voyaient, ils ne pourraient jamais être tranquilles avant d'avoir trouvé Refuge en Christ. (J.C. Ryle)
C’est une chose facile, aux yeux de beaucoup de gens, que de parler de la foi chrétienne. Et ils sont bien nombreux ceux qui la comptent parmi les vertus, mêmes communes. Ils font ainsi parce qu’ils n’en ont aucune expérience, qu’ils ne l’ont pas éprouvée et qu’ils n’en ont jamais goûté la grande puissance. A quiconque ne l’a pas goûtée une fois ou l’autre du dedans, sous l’emprise des épreuves, il est impossible d’écrire quoi que ce soit de juste à son sujet ni de comprendre ce qu’on en aurait écrit de vrai. Mais quiconque y a goûté, si peu que ce soit, ne se lassera jamais d’en parler ou d’y penser: c’est une source d’eau vive qui jaillit en vie éternelle, comme Jésus-Christ l’appelle en Jean 4. (Martin Luther)
Souvenez-vous que si vous ne louez pas Dieu, il vous est impossible de jamais entrer au ciel, car c'est là l'occupation principale du ciel ; et souviens-toi aussi que la louange de tes lèvres, jusqu'à ce que ces lèvres soient divinement purifiées, serait comme un joyau dans le museau d'un porc, une chose tout à fait déplacée. (Charles Spurgeon)
"Quand je laisse un jour, sans y toucher, cet instrument (le piano), je m’en aperçois à mon jeu. Quand je le laisse deux jours, mes amis s’en aperçoivent. Quand je le laisse trois jours, le public intelligent s’en aperçoit à son tour : Arthur Rubinstein" N’en est-il pas de même pour nous de la prière et de la méditation de la Parole de Dieu ? (Gilles Georgel)
Plutarque disait que parmi les Perses, ces gens étaient considérés comme les plus beaux, ayant un nez de faucon, pour la seule et simple raison que Cyrus avait un tel nez. Dans la cour de Richard III, les bosses sur le dos étaient à la hauteur de la mode. Selon que les divers potentats qui ont daigné gouverner l'humanité ont zézayé, ou bégayé, ou louché, ou parlé par le nez, ou étaient boiteux, ces infirmités ont été élevées en grâces et commandé l'admiration de mortels insensés. Mais n'y a-t-il pas plus qu'une possibilité que ce que nous ridiculisons dans les royaumes de la terre peut avoir sa contrepartie dans l'église ? N'y a-t-il pas chez les chrétiens une tendance à imiter les infirmités spirituelles de leurs chefs religieux, ou plus souvent encore des saints disparus ? Nous pouvons suivre des hommes saints aussi loin qu'ils suivent le Christ ; le mal est que nous ne nous arrêtons pas facilement où nous devrions, mais plutôt où nous ne devrions pas. Bunyan, Whitfield, Wesley, Calvin, Luther, oui, par tous les moyens imitons les. Mais pas indifféremment, pas servilement, ou vous le ferez si ridiculement. (Charles Spurgeon)
Le diable n’a pas d’objection à ce que sa maison soit balayée et garnie ; car un moraliste peut être son esclave autant qu’un homme aux habitudes débauchées. Pourvu que le cœur demeure inoccupé par son grand adversaire et qu’il puisse utiliser l’homme pour ses propres buts, l’ennemi des âmes laissera l’homme réformer autant que cela lui plaira. (Charles Spurgeon)
Les martyrs chrétiens n'ont pas souffert pour un Jésus fils spirituel des "Lumières" rationalistes du 18e siècle, mais pour Celui qui était pour eux la Lumière du monde et valait la peine qu'on donne sa vie pour lui car Il avait le pouvoir de leur accorder la vie éternelle. (Eric Kayayan)
Les préceptes enseignent ce qu’il est bon de faire. Mais l’exécution ne suit pas aussitôt le commandement ! Les préceptes nous montrent ce que nous avons à faire, mais ils ne donnent pas le pouvoir de le faire. Ils sont destinés à révéler l’homme à lui-même ; il faut que, par eux, il connaisse son impuissance à faire le bien et qu’il désespère de ses forces. C’est pour cela qu’ils sont appelés du nom d’Ancien Testament et qu’ils sont effectivement un ancien testament. C’est ainsi qu’en nous disant : « Tu ne convoiteras pas », le précepte nous convainc tous de péché, car personne ne peut s’empêcher de convoiter, quoi qu’il fasse pour s’y opposer. Pour qu’il ne convoite pas et qu’il accomplisse le commandement, il est amené à désespérer de lui-même et à chercher ailleurs et par le moyen d’un autre le secours qu’il ne trouve pas en soi. C’est bien ce que dit le prophète Osée : «Dans ta perdition, Israël, ton secours n’est qu’en moi». Ce qui est vrai pour ce précepte particulier l’est aussi pour tous les autres : il n’est pas en notre pouvoir d’en accomplir un seul. Lorsque les préceptes ont fait connaître à l’homme son impuissance et que le voilà anxieux de savoir ce qu’il pourra bien faire pour satisfaire à une loi dont aucune lettre ni aucun trait ne sauraient être négligés,(faute de quoi l’on est perdu sans espoir) alors, vraiment humilié et réduit à néant à ses propres yeux, il ne trouve rien en lui-même qui le justifie ou qui le sauve. Voici alors la seconde partie de l’Écriture. Ce sont les promesses de Dieu, qui annoncent la gloire de Dieu et qui te disent : «Si tu veux accomplir la loi et ne pas convoiter, comme elle l’exige, eh bien, toi, crois en Christ en qui te sont promises la grâce, la justice, la paix, la liberté et toutes choses. Si tu crois, elles seront à toi ; si tu ne crois pas, tu en seras privé». (Martin Luther)
J'ai entendu dire qu'un Anglais s'est déclaré mahométan parce qu'il est charmé par la polygamie que le prophète arabe permet à ses disciples. Nul doute que la perspective de plusieurs épouses gagnerait des convertis qui ne seraient pas attirés par des considérations spirituelles. Si vous prêchez un évangile qui fait des concessions à la nature humaine et traite le péché comme si c'était une erreur plutôt qu'un crime, vous trouverez des auditeurs volontaires. (Charles Spurgeon)
Nous prions pour deux choses. Premièrement pour une obéissance active, afin que nous puissions faire activement la volonté de Dieu dans tout ce qu'Il commande. Deuxièmement, pour une obéissance passive, afin que nous nous soumettions à la Volonté de Dieu patiemment dans ce qu'Il inflige. (Thomas Watson)
Je suis certain que pour prêcher la colère de Dieu avec un cœur dur, des lèvres froides, un œil sans larmes, et un esprit insensible, c’est endurcir les hommes et ne leur apporter aucun bénéfice et bienfait. (Charles Spurgeon)
Il ne faut pas prêcher en employant de grands mots, magnifiques et savants, pour montrer aux gens qu’on est instruit et qu’on tient à sa réputation. Non, ce n’est pas le lieu de le faire ! Il faut s’adapter à ses auditeurs, et ce qui manque le plus à la plupart des prédicateurs, c’est de savoir parler de manière que le pauvre peuple en retienne quelque chose. C’est un grand art que de prêcher simplement. (Martin Luther)