Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vie Protestante Réformée

  • : Refuge Protestant
  • : Blog Protestant Réformé
  • Contact

Jean Calvin

"Puisque Dieu, par conséquent, nous justifie par la Médiation du Christ, Il nous Acquitte, non pas par l'aveu de notre innocence personnelle, mais par une imputation de la justice ; de sorte que nous, qui sommes injustes en nous-mêmes, sommes considérés comme Justes en Jésus Christ."

 Nombres visites
depuis sa création
 
189 944

  Ouvrez votre maison

à l'homme sans asile.

Soyez heureux de partager ;

ne maltraitez pas l'étranger qui,

rongé de chagrin, sur vos terres s'exile...

BM

  Croix Huguenote

par theme
Croix Huguenote

Vous pouvez retrouver

Refuge Protestant

sur

Facebook, Pinterest, Twitter

en cliquant sur l'un des trois liens 

ci dessous

 

Facebook suivi

Refuge Protestant Pinterest
Twitter Refuge Protestant
15 avril 2017 6 15 /04 /avril /2017 15:45
La Résurrection spirituelle de l'homme perdu (dernière partie)

Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c'est par grâce que vous êtes sauvés ) Ephésiens 2 : 5

Mais me voici arrivé à la dernière partie de mon sujet.

 

Quoique la vie soit une, ai-je dit, elle se manifeste de manières différentes.

 

En effet, les besoins, les expériences, les aspirations de tous les Chrétiens sont loin d'être les mêmes.

 

Il y aurait beaucoup à dire sur ce point, et je regrette que le temps me manque pour le développer d'une manière convenable.

 

Après avoir ressuscité les trois morts dont nous nous sommes occupés, que fit Jésus ?

 

" Donnez-lui à manger" : telle fut Sa première recommandation à l'égard de la jeune fille.

 

Il le rendit à sa mère : tel fut Son premier soin à l'égard du jeune homme.

 

" Déliez-le et laissez-le aller" : tel fut Son premier ordre à l'égard de Lazare.

 

Il me semble que ces diverses paroles nous révèlent, non seulement les besoins respectifs des personnes à qui Jésus venait de rendre la vie, mais encore ceux des trois classes d'âmes dont nous avons parlé.

 

Lorsqu'une âme se convertit avant d'avoir cédé aux séductions du monde, lorsqu'elle est vivifiée par la Grâce de Dieu avant que le germe de mort qui est dans son sein se soit développé, la Vie Nouvelle qu'elle a reçue se manifeste surtout en elle par un ardent désir d'être nourrie, en sorte que cette injonction de Jésus correspond parfaitement à ses besoins : " Donnez-lui à manger."

 

Oui, une nourriture saine, une solide instruction, voilà ce qu'il faut aux jeunes convertis.

 

Peu éclairés, en général, ils ont besoin d'être édifiés dans la foi.

 

Souvent, leurs idées sur le péché et sur le salut ne sont pas aussi nettes que celles d'âmes appelées à la connaissance de Christ, lorsqu'elles étaient plus avancées dans la vie ou dans le mal ; aussi, le lait spirituel et pur de l'Evangile est-il plus nécessaire à cette première classe de croyants qu'à toute autre.

 

Que les ministres de la Parole veillent donc avec un soin tout particulier sur les agneaux de leurs troupeaux, et lorsque de jeunes âmes entrent dans la bergerie, qu'ils n'oublient pas ce commandement de leur Maître: "Pais mes agneaux."

 

Et de votre côté, jeunes gens, ne négligez rien pour satisfaire cette faim et cette soif de connaissances spirituelles, trait distinctif par lequel se manifeste en vous la Vie Divine.

 

Cherchez l'instruction auprès de votre pasteur ; de tout représentant et homme appelé au Service Saint de Dieu, cherchez-la dans de bons livres ; cherchez-la surtout dans l'Ecriture.

 

Telle doit être votre principale affaire : " Donnez-lui à manger."

Quant au fils de la veuve, Jésus, nous dit le récit sacré, le rendit à sa mère.

 

Et c'est là également ce que Mon Sauveur fera de toi, jeune homme, jeune fille, s'il te fait passer de la mort à la vie.

 

De même que Christ rendit le fils de la veuve de Naïn à sa mère, de même, en te communiquant la vie, Il te placera dans les bras de l'Eglise, cette mère spirituelle de tous les croyants.

 

Et ce ne sera pas seulement vers cela, jeune homme, jeune fille que tu te sentiras attiré, mais également vers la grande famille des Enfants de Dieu.

 

Tu rechercheras avec empressement les douceurs de la vie, les joies pures de la famille.

 

Ah ! Rien n'est puissant comme la Grâce Divine pour resserrer les liens que le péché avait relâchés.

 

Qu'un jeune homme ou une jeune fille se livre à la dissipation, aussitôt il se soustrait à la tendre influence, à la vigilante sollicitude ; mais, du moment que son coeur est touché, il éprouve le besoin d'accourir de nouveau vers elles, et goûte dans leur société un charme qu'il, qu'elle ne connut jamais auparavant.

 

Lors donc que tu auras été vivifié, recherche avec toujours plus de soin la compagnie des justes ; car, de même que les mauvaises liaisons te transportaient, pour ainsi dire, au sépulcre de perdition, de même tu auras besoin du secours d'amis Chrétiens pour te soutenir dans ta marche vers les cieux.

Vient enfin l'ordre de Jésus relativement à Lazare :

 

" Déliez-le et laissez-le aller."

 

Je ne puis m'expliquer, je l'avoue, pourquoi le fils la veuve n'était pas lié de bandes comme Lazare.

 

Vainement ai-je examiné nombre d'ouvrages traitant des moeurs et coutumes orientales ; je n'ai pu parvenir à élucider ce fait, qui pourtant ressort avec évidence du récit sacré.

 

Il nous est dit, en effet, qu'aussitôt que Jésus se fut adressé au jeune homme, celui-ci s'assit et commença à parler ; tandis que Lazare, emprisonné dans des bandages qui gênaient ses mouvements, et la tête enveloppée d'un linge qui l'empêchait probablement d'articuler aucun son, Lazare paraît n'être sorti qu'à grand peine de la grotte sépulcrale.

 

Je le répète, comment expliquer cette différence ?

 

Pour ma part, je serais disposé à penser qu'on doit chercher la cause dans une différence de fortune : le jeune homme était fils d'une veuve ; peut-être n'avait-on pu l'envelopper que de quelques linges grossiers, tandis que Lazare, étant plus riche, était bandé avec soin, suivant l'usage du temps.

 

Quoi qu'il en soit, ce détail en lui-même est de peu d'importance ; mais ce que je désire que vous remarquiez, mes chers amis, c'est l'application que nous pouvons en faire à la troisième classe de pécheurs dont nous avons parlé.

 

Le Seigneur, lorsqu'Il les ressuscite, agit envers ceux-ci absolument comme Il le fit envers Lazare : après leur avoir donné la vie, Il ordonne qu'ils soient mis en liberté ; Il les aide à se dégager de leurs habitudes coupables, à rompre les liens de leurs vices.

 

Aussi, quoique la vie nouvelle qu'ils ont reçue soit exactement la même dans son principe et dans sa nature que celle qui anime tous les Enfants de Dieu sans exception, elle se manifeste le plus souvent d'une manière toute différente.

 

Pour eux, la grande affaire n'est ni de croître en connaissance, ni de marcher dans la communion des Saints ; non, ils ont, autant qu'ils peuvent le faire, à se débarrasser du linceul de leurs péchés, à se dépouiller de leurs passions charnelles.

 

Peut-être, hélas ! Jusqu'à leur mort, devront-ils, lambeaux après lambeaux et pièces après pièces, déchirer les liens qui garrottaient leurs âmes !

 

Celui-ci est aux prises avec son intempérance : oh ! Quels efforts désespérés devra-t-il faire pour s'en dégager !

 

Celui-là se débat contre des convoitises impures : oh ! Que de luttes opiniâtres ne lui en coûtera-t-il pas avant de s'en rendre maître !

 

Un troisième combat contre son habitude de jurer : oh ! Que de fois n'aura-t-il pas à se faire violence pour retenir les expressions malséantes, toujours prêtes à monter sur ses lèvres !

 

Un autre encore a affaire avec son amour pour les plaisirs et les vanités du siècle : il y a renoncé ; mais que de fois ses anciens amis ne chercheront-ils pas à l'attirer de nouveau vers le monde !

 

Pour de telles âmes, la vie Chrétienne n'est guère autre chose qu'un pénible déchirement, qu'un dépouillement continuel de vieilles habitudes, de péchés enracinés, et parfois ce dépouillement ne prend fin que lorsqu'elles entrent dans le repos de Leur Sauveur.

Et maintenant, je tiens à vous poser à tous cette sérieuse question :

 

Avez vous été vivifiés ?

 

Prenez garde !

 

Que vous soyez bons ou mauvais selon le monde, respectés ou méprisés des hommes, je vous le déclare solennellement, si vous n'êtes pas ressuscités en nouveauté de vie, vous êtes morts dans vos fautes, et si vous quittez ce monde dans cet état, vous serez éternellement perdus.

 

Toutefois, que pas un d'entre vous ne désespère :

 

Christ peut encore vous vivifier. Il peut même vous vivifier, vous les plus dégradés des hommes.

 

Oh ! Dieu veuille qu'aujourd'hui même vous soyez touchés à salut !

 

Dieu veuille que cette Voix Puissante qui cria : " Lazare, sors dehors !"

 

retentisse en cet instant aux oreilles de quelques grands pécheurs, en sorte qu'abandonnant le tombeau de leurs vices, l'intempérant vive désormais dans la sobriété, la femme de mauvaise vie dans la continence !

 

Et Dieu veuille surtout, oh ! Dieu veuille bénir abondamment Sa Parole pour les âmes jeunes, pures, candides encore, qui l'ont entendue aujourd'hui !

 

Puissent-elles comprendre que, par nature, elles sont mortes comme les autres, et puissent-elles devenir, dès à présent, Enfants de Dieu par la Foi en Jésus-Christ !

Quant à vous, mes chers frères et soeurs, qui avez le bonheur d'être déjà vivifiés, permettez-moi de vous adresser un seul mot d'exhortation.

 

Prenez garde aux embûches du diable.

 

Il rôde continuellement autour de vous, n'en doutez pas.

 

Veillez donc et priez.

 

Que votre esprit soit toujours occupé de bonnes pensées, et ainsi l'adversaire ne pourra vous nuire.

 

Oh ! Je vous le dis encore : méfiez-vous des ruses de Satan.

 

Gardez votre coeur plus que toute autre chose qu'on garde, car c'est de lui que procèdent les sources de la vie.

Que Dieu vous bénisse, mes bien-aimés, pour l'amour de Jésus !

 

Amen,

 

 

 

Charles Spurgeon,

Pasteur Baptiste Réformé

 

.

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

Charles Spurgeon

" J'avoue que je donnerais à peine un penny pour tout salut que je pourrais perdre. La vie éternelle est la chose dont nous avons besoin, la Vie de Dieu, qui ne peut jamais changer ou être enlevée de nous, et c'est ce qui est donné à toutes celles et ceux qui croient en Jésus Christ."

Car, lorsque que nous étions
encore sans force,
Christ, au temps marqué,
est mort pour des impies
 (Romains 5-6)

Croix Huguenote

  Une femme oublie-t-elle

l'enfant qu'elle allaite ?

... Quand elle l'oublierait,

Moi je ne t'oublierai point.

Voici, je t'ai gravée sur mes mains

Esaïe 49.16

Croix Huguenote 

par theme

 

Google-Translate-English to French  drapeau-israel.gif   Traduire français en ItalianTraduire français en SpanishGoogle-Translate-English to Japanese BETA Traduire français en Arabic Traduire français en PortugueseTraduire français en Arabic Traduire français en Czech Traduire français en danish  Traduire français en Finnish Traduire français en German Traduire français en Greek Traduire français en Hindi  Traduire français en Korean BETAGoogle-Translate-Chinese (Simplified) BETA Traduire français en Croatian Traduire français en NorwegianTraduire français en Arabic Traduire français en Polish  Traduire français en Romanian Traduire français en Russian Traduire français en Russian BETA   Traduire français en SwedishTraduire français en Dutch