Le rêve d’une humanité nouvelle ne cesse d’alimenter les programmes politiques, ou les fantasmes idéologiques des uns et des autres.
Si l’humanité était parfaite, ou se croyait telle, ce rêve n’aurait certainement pas lieu d’être.
Ce qui alimente ce rêve, ou ce désir de profond changement, c’est bien la conscience douloureuse d’un état de misère dans lequel est plongée l’humanité, malgré ses plus hautes réalisations et ses productions les plus remarquables.
Est-ce une utopie, et même une utopie dangereuse, que de vouloir changer de fond en comble ?
Vous connaissez sûrement la célèbre phrase de Blaise Pascal :
Qui veut faire l’ange fait la bête.
D’abord, sur quel modèle cette humanité nouvelle doit elle se former ?
On a vu au cours de notre histoire récente les fruits de systèmes politiques totalitaires prétendant créer un homme nouveau censé fonctionner parfaitement dans un corps social homogène : ces systèmes politiques ont justement fait de l’homme bien pire qu’une bête, car aucune bête ne se conduit de façon aussi monstrueuse que les hommes adonnés à leurs rêves déments et pervers.
La foi chrétienne, elle, ne dit pas que l’homme a la vocation et la capacité de s’améliorer par lui-même, au contraire elle affirme qu’il en est bien incapable.
Ce n’est pas en lui qu’il trouvera les ressources pour s’élever au-dessus de sa condition.
Seul quelqu’un d’autre est en mesure de lui offrir non pas une quelconque perche de secours, mais un salut gratuit, total et irrévocable.
Ce quelqu’un, affirme la foi chrétienne, c’est Jésus-Christ : c’est pour cela qu’Il est venu dans le monde il y a quelque deux mille ans, qu’Il a donné volontairement Sa Vie sur la Croix, et qu’Il est ressuscité des morts avant de monter au ciel.
Ceux qui l’ont connu, et fréquenté de près durant le temps de Sa Mission en ont été les témoins.
La vie nouvelle et l’espérance qu’Il accorde gratuitement à tous ceux qui les cherchent en Lui n’est pas une utopie, tous ceux qui ont une foi authentique vous le diront.
Elle n’est pas faite de richesses matérielles, de gloire aux yeux des hommes, de puissance politique, militaire ou autre, mais de transformation profonde du coeur et des attitudes : c’est une vie où les sentiments, les pensées, les priorités sont tournées vers le Dieu vivant et cherchent à accomplir Sa Volonté.
Le tout en sachant que leurs imperfections, leurs péchés sont pardonnés car le sang de Jésus-Christ versé sur la Croix les a complètement lavés, effacés.
C’est uniquement à partir de ce Don Parfait du Fils de Dieu qu’une réelle transformation devient non seulement possible, mais visible aux yeux de tous.
Jésus l’a affirmé publiquement : Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne jetterai pas dehors celui qui vient à moi.
En disant cela, Il s’adresse aussi à vous.
Eric Kayayan,
Pasteur Protestant Réformé
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