Jusques à quand, Ô Eternel, appellerai-je l'aide sans que tu entendes mon cri ? Jusques à quand devrai-je crier vers Toi à la violence sans que Tu nous délivres ? ... La justice n'a point de force ; car le méchant triomphe du juste, et l'on rend des jugements iniques.
Habakuk 1.2
Qui ne s'est pas posé la question que se posait déjà le prophète Habakuk vers l'an 605 avant Jésus Christ.
Cette prière, il l'adressait à Dieu.
Comment peut-Il laisser le mal, la violence, l'oppression se répandre ?
Pourquoi le méchant semble-t-il prospérer alors que les gens honnêtes sont souvent dans la difficulté ?
Pourquoi tant d'injustices ?
Dieu va révéler à son prophète quand Il interviendra en son temps et que le méchant sera puni.
A l'annonce de ce jugement, Habakuk s'écrie : Ô Eternel, j'ai entendu ce que Tu viens de proclamer, et je suis effrayé devant Ton Oeuvre, Ô Eternel. Dans le cours des années, accomplis-la ! Dans le cours des années, fais-la connaître ! Dans Ton Indignation, souviens Toi de Tes Compassions ! (Habakuk 3-2)
Qui en effet peut se déclarer juste devant le Dieu Saint ?
Nous avons tous à craindre Son Juste Jugement !
Mais comme Habakuk, nous pouvons reconnaître notre nature pécheresse et compter sur la Clémence de Dieu.
Elle s'est manifestée en Jésus-Christ par lequel nous sommes pleinement justifiés si nous croyons en Lui.
Alors, exclamons nous comme Habakuk : je veux me réjouir en l'Eternel, je veux me réjouir dans le Dieu de Mon Salut. L'Eternel, le Seigneur, est ma force qui rend mes pieds semblables à ceux des biches, et Mon Dieu me fait cheminer sur les lieux élevés. (Habakuk 3-18/19)
Amen,
B. Grebille,
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Source : Vivre aujourd'hui (Assemblées de Frères)