À celui qui nous a lavés,
Qui nous a tant aimés,
Par son sang nous a rachetés,
Soit gloire, gloire, gloire,
Louanges à jamais !
Chantons le cantique nouveau
À l'honneur de l'Agneau,
Qui sortit vainqueur du tombeau,
Oui, gloire, gloire, gloire,
Louanges à jamais !
Adorons le triomphateur,
Jésus notre Sauveur,
Sur tous ses ennemis vainqueur,
Oui, gloire, gloire, gloire,
Louanges à jamais !
Du ciel bientôt il reviendra,
Et tout oeil le verra,
Le monde entier l'adorera,
Oui, gloire, gloire, gloire,
Louanges à jamais !
Par Jean Philippe Jabouin,

Edward Perronet est né à Sundridge, dans le Kent anglais en 1726.
Il était le fils de Vincent Perronet, pasteur de l'Eglise Anglicane, lui-même descendant d'une famille huguenote d'origine française qui avait du fuir en Suisse et ensuite en Angleterre pour échapper à la persécution religieuse.
Edward fit des études pour être lui aussi pasteur.
Mais, en désaccord avec plusieurs pratiques de l'Eglise officielle anglicane, il commença à prêcher en dehors.
Perronet devint pasteur d'une petite église indépendante à Canterbury.
Le cantique ci dessus est une partie d'un poème de huit strophes.
Pendant plus d'un siècle le véritable auteur n'en fut pas connu et ces paroles furent attribuées à plusieurs autres.
Plus tard, il fut établi qu'Edward Perronet était le véritable auteur de ce cantique.
Perronet fut bien souvent persécuté pour sa foi, étant même roulé dans la boue par la foule à Bolton.
Lorsqu'il mourut à Canterbury, le 2 Janvier 1792, ses dernières paroles furent un témoignage de sa foi :
Gloire à Dieu dans la hauteur de sa divinité
Gloire à Dieu dans la profondeur de son humanité
Gloire à Dieu dans sa toute suffisance
Je remets mon esprit entre tes mains
Sa dépouille repose dans la célèbre cathédrale de Canterbury nous laissant ce merveilleux cantique.
Une belle anecdote concernant ce cantique fut raconté par un missionnaire aux Indes. Ce dernier avait entendu parler d'une tribu montagnarde sanguinaire et décida de leur apporter la parole de Dieu. Alors qu'il suivait un sentier de montagne, un groupe de guerriers en armes se dressèrent devant lui, pointant leurs lances. Pensant sa mort prochaine, il prit son violon, ferma les yeux et commença à jouer et chanter "A celui qui nous a lavés". Quand il ouvrit les yeux, il vit que les hommes avaient baissé leurs armes et désiraient être amis.


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