Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vie Protestante Réformée

  • : Refuge Protestant
  • : Blog Protestant Réformé
  • Contact

Jean Calvin

"Puisque Dieu, par conséquent, nous justifie par la Médiation du Christ, Il nous Acquitte, non pas par l'aveu de notre innocence personnelle, mais par une imputation de la justice ; de sorte que nous, qui sommes injustes en nous-mêmes, sommes considérés comme Justes en Jésus Christ."

 Nombres visites
depuis sa création
 
190 780

  Ouvrez votre maison

à l'homme sans asile.

Soyez heureux de partager ;

ne maltraitez pas l'étranger qui,

rongé de chagrin, sur vos terres s'exile...

BM

  Croix Huguenote

par theme
Croix Huguenote

Vous pouvez retrouver

Refuge Protestant

sur

Facebook, Pinterest, Twitter

en cliquant sur l'un des trois liens 

ci dessous

 

Facebook suivi

Refuge Protestant Pinterest
Twitter Refuge Protestant
15 juillet 2013 1 15 /07 /juillet /2013 23:01
Le harcèlement juridique (1661-1685)

Sous la pression du clergé, Louis XIV décide d’appliquer l’édit de Nantes dans un sens de plus en plus restrictif pour forcer les protestants à se convertir. C’est pourquoi on parle d’édit à la rigueur.

L'utilisation des plaintes du clergé

  • Défense de chanter les psaumes 1681
    Défense de chanter les psaumes 1681 © S.H.P.F.

En 1661 commence le règne personnel de Louis XIV. Le roi a pour dessein de réunir à l’Église catholique ceux qui s’en étaient séparés. Pour lui, c’est une condition nécessaire à l’unité du royaume.

La réalisation de ce dessein ne s’arrête pas même si elle est modulée par les circonstances extérieures. C’est ainsi qu’elle est ralentie pendant la guerre de Dévolution (1667) contre l’Espagne et pendant la guerre de Hollande (1672-1678) qui se termine par la paix de Nimègue. Louis XIV vainqueur, alors au faîte de sa puissance, devient « dévot » et il relance la politique de persécution légale.

Le roi nomme des commissaires royaux chargés d’enquêter sur les plaintes du clergé qui lui sont transmises après la réunion des évêques de France en 1656. À partir de 1665 la charge de commissaire royal est attribuée à l’intendant de chaque province.

Plusieurs ecclésiastiques juristes justifient une interprétation restrictive de l’édit de Nantes au motif que celui-ci a été arraché par la « religion prétendue réformée » à la faveur des guerres.

Il se met en place une législation démolissant l’édit pièce à pièce par une succession d’arrêts du conseil du roi et de déclarations royales au moins 75 de 1661 à 1678 et une centaine de 1679 à 1685.

L'exercice du culte et l'enseignement

  • Défense d'enterrer les morts dans la journée (1663)
    Défense d’enterrer les morts dans la journée (1663) © SHPF

À la demande du clergé des diocèses, les commissaires enquêtent avec zèle sur la régularité de l’exercice du culte réformé. L’ordre de fermeture des temples intervient en cas d’irrégularité, en particulier si on ne peut pas prouver leur existence en 1596 ou 1597. Il ne reste plus alors que la réussite improbable d’un appel au conseil du roi. En cinq ans sur 700 églises réformées plus de 250 sont fermées et parfois démolies, comme celle de Saint-Hippolyte-du-Fort (Gard). Ces mesures sont complétées en 1661 par l’interdiction du chant des psaumes hors des temples et en 1663 par l’interdiction des prédications à proximité des temples fermés sur ordre royal.

Les enterrements des protestants ne peuvent plus avoir lieu que de nuit et avec une assistance réduite. Les cultes dans les châteaux des seigneurs protestants sont entravés en 1682 puis supprimés en 1684.

Les collèges réformés sont interdits, puis, entre 1681 et 1685, les académies où sont formés les pasteurs afin d’en tarir le recrutement.

L'accès aux charges et dignités

  • Édit royal de 1685 interdisant aux protestants d'être reçus avocats
    Édit royal de 1685 interdisant aux protestants d’être reçus avocats © Musée du Désert

Les réformés sont aussi visés dans leur vie civile et professionnelle : ils sont progressivement exclus des fonctions municipales et judiciaires. Les réformés juristes deviennent alors avocats jusqu’à ce que la profession leur soit interdite en 1685.

À partir de 1664 les protestants sont exclus de la plupart des corporations, des métiers de santé et du livre en particulier.

La liberté de conscience

  • Enlèvement des enfants protestants
    Enlèvement des enfants protestants © S.H.P.F.

Les dispositions très précises de l’édit de Nantes sur la liberté de conscience ne sont plus respectées. De lourdes peines sont prévues en 1663 pour empêcher aux nouveaux convertisau catholicisme tout retour à la « religion prétendue réformée ».

En 1680, les conversions au protestantisme sont interdites pour empêcher les mariages mixtes.

Le domicile n’est plus un abri contre les « convertisseurs ». En 1666, il est permis aux curés de se présenter aux malades pour savoir s’ils veulent mourir dans la « religion prétendue réformée ». Mais en 1669, le curé ne peut plus entrer qu’accompagné d’un magistrat et à la demande du malade. En revanche en 1680, ordre est donné aux juges de se transporter chez les malades et d’appeler un ecclésiastique.

En 1681, les enfants peuvent être enlevés à l’autorité des parents aux fins d’éducation chez un parent catholique, dans un collège jésuite pour les garçons ou un couvent pour les filles. Leur conversion est même déclarée valide dès l’âge de sept ans.

Bibliographie
  •  Livres
    • CARBONNIER-BURKARD Marianne et CABANEL Patrick, Une histoire des protestants en France, Desclée de Brouwer, Paris, 1998

 

 

 

Source 

Musée virtuel du Protestantisme
Partager cet article
Repost0

commentaires

Charles Spurgeon

" J'avoue que je donnerais à peine un penny pour tout salut que je pourrais perdre. La vie éternelle est la chose dont nous avons besoin, la Vie de Dieu, qui ne peut jamais changer ou être enlevée de nous, et c'est ce qui est donné à toutes celles et ceux qui croient en Jésus Christ."

Car, lorsque que nous étions
encore sans force,
Christ, au temps marqué,
est mort pour des impies
 (Romains 5-6)

Croix Huguenote

  Une femme oublie-t-elle

l'enfant qu'elle allaite ?

... Quand elle l'oublierait,

Moi je ne t'oublierai point.

Voici, je t'ai gravée sur mes mains

Esaïe 49.16

Croix Huguenote 

par theme

 

Google-Translate-English to French  drapeau-israel.gif   Traduire français en ItalianTraduire français en SpanishGoogle-Translate-English to Japanese BETA Traduire français en Arabic Traduire français en PortugueseTraduire français en Arabic Traduire français en Czech Traduire français en danish  Traduire français en Finnish Traduire français en German Traduire français en Greek Traduire français en Hindi  Traduire français en Korean BETAGoogle-Translate-Chinese (Simplified) BETA Traduire français en Croatian Traduire français en NorwegianTraduire français en Arabic Traduire français en Polish  Traduire français en Romanian Traduire français en Russian Traduire français en Russian BETA   Traduire français en SwedishTraduire français en Dutch