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Vie Protestante Réformée

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Jean Calvin

"Puisque Dieu, par conséquent, nous justifie par la Médiation du Christ, Il nous Acquitte, non pas par l'aveu de notre innocence personnelle, mais par une imputation de la justice ; de sorte que nous, qui sommes injustes en nous-mêmes, sommes considérés comme Justes en Jésus Christ."

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26 novembre 2017 7 26 /11 /novembre /2017 06:50
Les yeux de Jésus

Ce sujet est si « profond », à l’image de la portée infinie du regard humain et Divin de Jésus, que nous ne pouvons que l'effleurer dans une simple méditation de la Parole de Dieu.

 

Dans le livre du prophète Jérémie, nous lisons des expressions touchantes sur les yeux de Dieu qui pleurent sur Son peuple dont la folie le conduit au jugement.

 

Dieu, bien qu'esprit, utilise cette image de yeux en pleurs pour nous faire comprendre Toute Sa Compassion face à l'ingratitude, à l'incrédulité, à l'infidélité de Son peuple terrestre et à ce qu'il va en découler.

 

Tu leur diras cette parole, que mes yeux se fondent en larmes, nuit et jour, et qu'ils ne cessent pas, car la vierge, fille de mon peuple, est ruinée d'une grande ruine, d'un coup très douloureux. Jérémie 14.17

 

Le Seigneur Jésus, le Fils de Dieu, dont l’Amour est en parfaite harmonie avec Celui de Son Père, a aussi pleuré lorsqu’Il fut sur la terre.

 

Il a pleuré devant les conséquences du péché, devant la mort d’un ami (Jean 11).

 

Il a pleuré sur Jérusalem, la ville qui, au lieu de l’accueillir comme Le Roi, l’a rejetée pour son plus grand malheur.

 

Le peuple n’était plus dans l’idolâtrie caractérisée, mais il n’était pas dans un meilleur état devant Dieu.

 

Il avait la forme de la piété, mais les cœurs étaient fort éloignés de Dieu (Luc 19.41).

 

Il a pleuré quand Il a accepté de Son Plein Gré d’être fait péché à notre place et d’en endurer tout le châtiment (Hébreux 5.7,  Luc 22.39-46).

 

Les Yeux du Seigneur Jésus n’étaient donc pas secs !

 

Il fut en maintes occasions ému de Compassion en voyant la misère humaine.

 

De toutes parts, on Lui amenait des malades, des infirmes, des démoniaques, des éclopés de la vie, et, dans Son Amour et Sa Puissance, Il répondait à l’attente de Sa créature.

 

Tout au long de Son Ministère d’Amour et de Grâce, Christ a «levé» les yeux vers Son Père avec qui Il était en Parfaite Communion.

 

Sa Vie était en «ligne directe» avec le ciel (Jean 11.41-42).

 

Mais cela ne L’a pas empêché de regarder à la terre, de lever Ses Yeux sur tous les fils des hommes.

 

En Lui tout était parfaitement Equilibré, Divinement Equilibré.

 

Ainsi, Il leva Ses Yeux sur la souffrance humaine et Il la soulagea.

 

Il leva Ses Yeux sur:

 

-          un père en pleurs (Luc 9.38);

 

-          une mère endeuillée (Luc 7.11-17);

 

-          des aveugles (Luc 18.35-43);

 

-          un Zachée qui avait besoin de Lui ouvrir son cœur (Luc 19.5);

 

-          des foules qui étaient sans berger (Marc 6.34);

 

-          Ses Disciples;

 

-          sur toute la misère du monde (Son Cœur était assez grand pour cela).

 

Jésus n’a jamais détourné Ses Yeux de son prochain.

 

Ses Yeux Pleins de Bonté ne se sont pas dérobés à la souffrance humaine sans pour autant supporter le mal !

 

Au travers des Evangiles, nous voyons le Seigneur Jésus regarder ceux et celles qui L'entourent.

 

Dans Son cas, il ne s'agissait pas seulement de voir, mais vraiment de regarder, de porter une attention particulière à Ses interlocuteurs.

 

Il regarda :

 

-        Simon avant de le choisir comme Disciple (Jean 1.42);

 

-        le jeune homme, avec Amour et Admiration, avant de Lui dire ce qui lui manquait (Marc 10.21);

 

-        ses contradicteurs avec indignation devant leur sécheresse de cœur (Marc 3.5);

 

-        Ses Disciples, à plusieurs reprises, avant de leur répondre (Matthieu 19.26, Marc 3.34);

 

-        une veuve qui mettait son cœur avec son argent à la collecte du temple alors que les hommes regardaient à l'apparence et à l'architecture de ce bâtiment qui faisait l'orgueil de la nation (Marc 12.42-43; Matthieu 24.1).

 

 

La fin de Son Ministère s’approchant, Il dressa Sa Face vers Jérusalem, vers cette croix qu’Il «voyait» déjà dressée pour Lui.

 

A la fin de Sa carrière terrestre, Il «leva les yeux vers le ciel» et adressa à Son Père Sa Prière (Jean 17).

 

Il savait alors qu’Il avait Glorifié en toutes choses Son Père. C’était là Sa Joie Parfaite, Sa Gloire nouvelle.

 

Ses Yeux étaient sur Ses Disciples pour les Protéger et les Recommander à Son Père.

 

Pouvons-nous nous imaginer le Regard du Seigneur quand, alors qu'Il l'appela encore «Mon ami» (Matthieu 26.50), Judas vint le livrer par un baiser ?

 

Et Son Regard qui croisa celui de Pierre après son reniement ?

 

Le Seigneur, se tournant, regarda Pierre ; et Pierre se ressouvint de la Parole du Seigneur, comme Il lui avait dit, «Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois». Et Pierre, étant sorti dehors, pleura amèrement. Luc 22.61-62

 

Quelques heures plus tard, on Le frappait en se dérobant à Sa Vue et en se moquant de Lui comme s'Il ne connaissait pas exactement ceux qui Le frappaient, Lui qui «voyait» jusqu’au plus profond de l’âme humaine (Matthieu 26.67-68).

 

Puis vinrent les heures terribles de la croix où Ses Yeux «se sont consumés» devant la haine et la moquerie de ses nombreux ennemis (Psaume 69.3-4).

 

Là encore Sa Perfection nous remplit d’adoration.

 

Dans la souffrance extrême, Il pensait encore aux Siens, à ceux qu’Il aima jusqu’à la fin, et regardant vers Marie, Il la remit aux soins de Son Disciple Jean.

 

Aujourd'hui encore, les Yeux du Seigneur sont sur Ses Disciples chaque jour.

 

Et si nous rencontrons, par la Foi, Son Regard d’Amour et de Vérité, celui-ci nous «remplit» et nous humilie.

 

Même dans la chute, Il ne détourne pas Ses Yeux de nous.

 

Comme pour Pierre, Il tourne alors Son Regard Pleins de Miséricorde vers nous.

 

Comment résister à un tel regard ?

 

Toutefois, prenons garde car les Yeux du Seigneur Jésus sont aussi comme «une Flamme de feu» (Apocalypse 1.14, 2.18).

 

Ne pensons pas que cela est seulement pour les incrédules.

 

Nous avons tous, et d’autant plus si nous sommes Chrétiens, à rencontrer les Yeux du Seigneur comme une flamme.

 

Rien ne Lui est caché (Hébreux 4.13) !

 

Car les yeux du Seigneur sont sur les justes et ses oreilles sont tournées vers leurs supplications ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal. 1 Pierre 3.18

 

Si d'un côté, les Yeux du Seigneur seront comme un feu destructeur pour ceux qui L'ont rejeté, et ont ainsi refusé la Grâce, ils seront, d'un autre côté, comme un Feu Purificateur et Révélateur de la réalité et de la profondeur de la Foi de Ses Rachetés.

 

De la même manière que le feu purifie l’or chauffé à très haute température et le libère de ses impuretés, le Seigneur jugera tout ce que les Siens auront fait pour Lui (1 Corinthiens 3.11-15). (ceci n'est nullement l'apologie à l'arminianisme que Refuge Protestant rejette vivement, mais l'attention de tout Enfant de Dieu racheté sachant qu'il rendra compte de toute parole, pensée, et actes devant Son Père, bonne ou mauvaise)

 

N'oublions pas que le Seigneur a toujours Ses Yeux ouverts sur les Siens et que Son Cœur est tout aussi ouvert.

 

Amen,

 

Bible

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Source : Evangile Espace Bible.com

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Charles Spurgeon

" J'avoue que je donnerais à peine un penny pour tout salut que je pourrais perdre. La vie éternelle est la chose dont nous avons besoin, la Vie de Dieu, qui ne peut jamais changer ou être enlevée de nous, et c'est ce qui est donné à toutes celles et ceux qui croient en Jésus Christ."

Car, lorsque que nous étions
encore sans force,
Christ, au temps marqué,
est mort pour des impies
 (Romains 5-6)

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  Une femme oublie-t-elle

l'enfant qu'elle allaite ?

... Quand elle l'oublierait,

Moi je ne t'oublierai point.

Voici, je t'ai gravée sur mes mains

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