Par la foi Abraham partit
sans savoir où il allait.
(Hébreux 11-8)
Le fils d’un capitaine d’un bateau de guerre aimait à grimper le long des différents mâts.
Un jour, il poursuivait un singe qui avait escaladé le grand mât.
Il le suivit jusqu’au haut de celui-ci et se hissa sur la plate forme.
C’était suffisamment large pour qu’il y soit en sécurité.
Mais comment en redescendre ?
Même en se couchant le plus près possible du bord de la plateforme, ses bras n’étaient pas assez longs pour saisir le mât sous lui.
Le capitaine vit sa situation périlleuse.
Il le voyait déjà glisser de la plateforme et tomber sur le pont pour se casser les os ou pire.
Que faire ?
Il demanda un porte-voix et lui cria :
« Mon fils, la prochaine fois que le bateau s’inclinera vers la mer, tu y sautes ! »
Le garçon s’agrippa de toutes ses forces au mât.
Il considéra avec horreur la mer à 30 mètres sous lui.
Comment oserait-il s’y lancer ?
Le père demanda un fusil et, le pointant vers le garçon, il lui cria :
« Mon fils, la prochaine fois que le bateau penchera, tu te jetteras à la mer, sinon je tire ».
Le fils savait que son père ne plaisantait pas et qu’il tenait toujours parole.
Le bateau s’inclina et il sauta dans les flots menaçants.
Mais immédiatement, des bras vigoureux l’empoignèrent et le ramenèrent sur le bateau.
Spurgeon qui rapportait cette histoire ajouta que, par nature, nous sommes dans la même situation que ce garçon : incapables de nous sauver nous mêmes.
Nous nous accrochons désespérément à nos bonnes œuvres qui ne peuvent nous sauver.
Dieu nous demande de nous jeter dans la mer de Son Amour.
C’est notre seul moyen de salut rappelle justement Alfred Kuen.