Ces citations appartiennent à des anciens, conducteurs, pasteurs, Pères de l’Eglise ou écrivains profanes ou non….
Chacune d’entre elles est une petite leçon de sagesse, ramenant toujours à l’essentiel et au principal : La Bible et son Divin Auteur qui est Dieu.
Dieu là haut qui nous a créés, prend garde à toutes nos actions, et ce Dieu qui nous a donné son Fils pour Sauveur a déclaré que quiconque a le Fils, a la vie, mais que quiconque n'a pas le Fils, n'a point la vie. Voilà la vérité, la vérité immuable et éternelle. Opposez-la aux sophismes de l'incrédulité, aux vaines pensées du cœur charnel, aux conseils des faux amis, à cette triple séduction du monde que l'apôtre Jean appelle : La convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie ! (...) Christ le déclare, Il affirme que si nous sommes à Lui, notre triomphe c'est le Sien. (...) Mais ne nous faisons aucune illusion, ayons conscience de nos périls, car la condition du triomphe, c'est une lutte opiniâtre. Courage, le Seigneur nous tend la main du haut de son ciel, nous ne sommes pas seuls, si nous voulons regarder à Lui.Il nous déclare forts, nous naturellement si faibles. (Ernest Dhombres)
Seigneur Dieu, puisque tu as destiné la nuit au repos de l’homme comme tu as créé le jour pour son travail, je te demande d’accorder à mon corps une nuit de repos et de faire que mon âme s’élève vers toi et que mon cœur soit toujours rempli de ton amour.
Apprends-moi ô Dieu, à te confier tous mes soucis et à me souvenir sans cesse de ta miséricorde afin que mon âme puisse, elle aussi, jouir du repos spirituel. Fais que mon repos ne soit pas excessif, mais qu’il serve à réparer mes forces, pour que je sois plus disposé à te servir. Qu’il te plaise également de me conserver pur dans mon corps et dans mon esprit, me préservant de toute tentation et de tout danger afin que mon sommeil lui-même puisse servir à la gloire de ton nom.
Et puisque ce jour ne s’est point écoulé sans que je t’aie offensé en plusieurs manières, moi qui suis un misérable pécheur, veuille ô Dieu, de même que tu caches maintenant toutes choses dans les ténèbres de la nuit, ensevelir aussi tous mes péchés, selon ta miséricorde, par Jésus-Christ mon Sauveur. Amen. (Jean Calvin)
C’est par la foi qu’Abraham quitta le pays de ses pères et fut étranger en terre promise. Il laissa une chose, sa raison terrestre, et en prit une autre, la foi. Sinon, songeant à l’absurdité du voyage, il ne serait pas parti (Søren Kierkegaard)
Si vous avez péché, ne vous couchez pas sans vous repentir, car l’absence de repentir après que l’on ait péché rend le coeur de plus en plus dur. (John Bunyan)
Supposons que mon âme ait perdu la communion avec Dieu, mon coeur naturel dira: « Je dois en corriger la cause, avant de pouvoir venir à Christ ». Mais Il est plein de grâce et, si nous le savons, notre devoir est de revenir à Lui immédiatement tels que nous sommes et ensuite de nous humilier profondément devant Lui. Ce n’est qu’en Lui et par Lui que nous trouverons ce qui restaure nos âmes. (Darby)
Un prêtre me réprimanda un jour et me blâma très vertement de ce que j’avais mis tant de colère dans mes écrits. Je lui répondis : “Le Seigneur Dieu doit envoyer d’abord un violent orage accompagné de tonnerre et d’éclairs et le fait suivre d’une douce pluie. Alors le sol est complètement humidifié.” [Propos de table] (Martin Luther)
Jamais Dieu ne nous donnera ce qui peut nous faire oublier notre état de voyageurs dans le désert. Il veut que sa grâce nous suffise - quand elle ne nous suffit plus, c’est que la chair agit en nous. Il en est de la grâce comme de la manne : impossible d’en faire provision pour le lendemain, ni de compter sur la grâce d’hier - nous devons nous appuyer sur Dieu seul, dépendre de lui journellement, voilà son désir. Si nous ne sommes pas satisfaits de voir la manne tous les matins, nous méprisons l’amour de Dieu. La joie du fidèle est de comprendre cet amour et de vivre dans une continuelle dépendance de Dieu. (Darby)
Celui qui comprend l'enseignement de Jésus-Christ ressent la même chose qu'un oiseau qui ne savait pas jusqu'alors qu'il avait des ailes et puis soudain comprend qu'il peut voler, être libre et qu'il ne doit plus avoir peur de rien. (Dostoïevski)
Je pardonne aux hommes, car ils ne savent ce qu'ils font. Je "pardonne" à Dieu, car Il sait ce qu'Il fait (Darby)
Aide-nous, ô Dieu. Comme il est triste que, tandis que brille la lumière de l’Evangile, bien des hommes continuent à se comporter avec légèreté. Apprends-leur que l’Evangile ne peut cohabiter avec la frivolité, mais que ceux qui s’ouvrent à la foi reçoivent le salut et mille bienfaits, et qu’il n’est plus grand bonheur qu’en vivant comme Christ le veut. (Martin Luther)
Quoiqu’il y eût devant eux la mer seulement, Dieu dit aux Israélites de marcher. Cela corrobore la promesse : «L’Éternel combattra pour vous, et vous, vous demeurerez tranquilles». Ils doivent marcher en avant comme s’il n’y avait ni mer, ni Pharaon. En face d’un ennemi plus fort que nous, Dieu nous entoure d’impossibilités, afin que nous comprenions que lui est pour nous de tout son coeur et de toute sa force. (Darby)
De tous les mensonges qui ont conduit des millions d’êtres humains en enfer, je considère comme l’un des pires celui de ceux qui jurent que le baptême sauve les âmes. Les Écritures Saintes doivent être lues avec l’intention d’y trouver Christ. Qui s’écarte de ce but se fatiguera toute sa vie dans l’étude sans jamais parvenir à la connaissance de la vérité. (Jean Calvin)
Il y a deux sortes de chrétiens : ceux qui croient sincèrement en Dieu, et ceux qui, tout aussi sincèrement, croient qu’ils croient. Mais c’est dans les moments décisifs qu’on les reconnaît.(Jérôme Savonarole)
Nous disons que la rédemption est gratuite, mais non pas à Christ, auquel elle a coûté bien cher, car il l’a payée de son précieux sang, parce qu’il n’y avait nul autre prix par lequel le jugement de Dieu pût être comblé. (Jean Calvin)
Lettre de Catherine Booth (1858-1955) à un de ses fils. Tu te trompes en pensant que tu parviendras mieux au but en sacrifiant tes heures de récréation. Il n’en est rien. Il est aussi mauvais de se bourrer l’estomac que de se bourrer le cerveau. C’est ce que tu digères bien qui t’est utile plutôt que ce que tu ingurgites. Des moments de loisirs et de promenades après tes heures d’études feront plus de bien à ton esprit que du travail sans aucune récréation. L’esprit doit avoir du temps pour se ressaisir aussi bien que le corps, et si tu le lui refuses, il en sera d’autant plus abattu et inactif. Maintenant réfléchis à ceci : Ne considère pas tant ce que tu as à faire que ce que tu fais. Ne songe pas à l’avenir (que tu passeras peut-être au ciel), fais régulièrement chaque jour à chaque heure ton travail, l’entremêlant de récréations... Un pas ferme en avant vaut mieux que d’en faire deux et de glisser en arrière. Il est inutile de briser l’arc en tendant trop la corde. Des milliers de gens le font et ne sont ensuite plus bon à rien. La pauvre nature humaine est ainsi faite qu’elle semble toujours vouloir aller aux extrêmes. Tout ou rien, trop ou trop peu, paresse ou se tuer de fatigue ! Que Dieu te montre le juste milieu ! (Catherine BOOTH)
Qui Dieu accueille-t-il ? Les délaissés, bien sûr. Qui guérit-il ? Evidemment les malades. C’est aux aveugles qu’il rend la vue. Qui ressuscite-t-il ? Forcément les morts. C’est aux pécheurs qu’il pardonne et c’est eux qu’il sanctifie. Et c’est bien entendu aux ignorants qu’il réserve ses enseignements. Il donne courage aux écœurés de la vie, et il accorde sa grâce à ceux qui le recherchent. A l’inverse, ceux qui sont satisfaits d’eux-mêmes ne doivent attendre de Dieu ni la sainteté, ni l’intelligence et encore moins la justice, car ils ne participent pas aux fruits bénis de l’activité de Dieu ; ils ne dépendent que de ce qu’ils font eux-mêmes ; et quand ils s’efforcent d’être regardés comme des gens bien, ils ne parviennent qu’à se conduire en hypocrites. (x)
Car toute doctrine qui éclaircit la gloire de Dieu est bonne, sainte et divine ; et toute doctrine qui sert à l’ambition des hommes et qui en élevant les hommes vient à obscurcir la gloire de Dieu, non seulement ne mérite point qu’on lui ajoute foi, mais doit être vivement rejetée. Celui donc qui se proposera à la gloire de Dieu pour son but ne se fourvoiera jamais ; et celui qui examinera et éprouvera à cette pierre de touche tout ce qu’on apporte sous le nom de Dieu, ne sera jamais abusé sous une apparence de droiture. Commentaire de Jean 7.18 (Jean Calvin)
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