Ces citations appartiennent à des anciens, conducteurs, pasteurs, Pères de l’Eglise, écrivains profanes ou non….
Chacune d’entre elles est une petite leçon de sagesse, ramenant toujours à l’essentiel et au principal : La Bible et son Divin Auteur qui est Dieu.
L’identité de la foi protestante dépendra des capacités dont on fera preuve, pour réagir et pour maintenir avec lucidité ses distances par rapport à l’esprit du siècle, et cela dans tous les domaines de la vie individuelle et collective. (Paul Wells)
Innover n'est pas réformer. (E.B.)
Si la paix n'habite pas notre esprit, tout réconfort extérieur ne nous sera pas plus utile qu'une pantoufle dorée sur un pied qui souffre de la goutte. (John Bunyan)
Croire au salut par les oeuvres c'est vouloir remplir le tonneau des Danaïdes en rêvant que Dieu va en boucher le fond pour nous récompenser. ( Pasteur Eric Kayayan)
Le plus grand réconfort des chrétiens c'est la perfection de l'oeuvre de Jésus Christ qu'aucun croyant sérieux ne peut prétendre parfaire (Hébreux 7:25). (Pasteur Eric Kayayan)
En dehors de Jésus-Christ l'homme est incapable de faire quoi que ce soit d'utile, de solide, de durable (Jean 15.5). (Jean-Marc Berthoud)
Combien la tendance de l'homme à la révolte est perverse, puisque consciemment, il supprime ce qu'il est contraint de reconnaître-la cause de sa damnation est en lui- il ne se purifiera pas pour autant de sa culpabilité qui est gravée sur sa conscience et qui est constamment devant ses yeux. (Jean Calvin)
Rassemble-nous Seigneur en ton peuple, en brebis de tes pâturages ! Sanctifie-moi, sanctifie mes frères et sœurs dans la vérité, car ta Parole est vérité. Répands parmi nous lumière et vie, connaissance et vertu, vérité et amour de Toi, pour que notre peuple soit ton peuple et que chacun d’entre nous soit un membre sain et vivant de ton corps. Multiplie chez nous le bien et détruis le mal. Donne à chacun selon ses besoins. Eloigne de nous tout ce qui ne sert pas à notre salut, et laisse-nous accepter dans la joie tout ce qui y contribue. Que ton assistance allège le fardeau de chacun. Fais que, moi-même et tous mes frères et sœurs, nous portions des fruits pour que ton nom soit sanctifié, ton règne vienne et ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Amen. (Comte Nicolas Louis von Zinzendorf)
Dieu retire toujours du plaisir de Ses Enfants quand ils tiennent bon avec Lui au sein de circonstances qui semblent nier Son Pouvoir. (Charles Haddon Spurgeon)
L’amour de Dieu se déverse spontanément ; ce ne sont pas mes mérites qui l’attirent, mais ma misère. (x)
Psaume 139 : Jamais nous ne pourrons nous connaître tels que Notre Créateur nous connaît, même avec toutes nos sciences dites "humaines". ( Pasteur Eric Kayayan)
L'individualisme forcené mène au nihilisme, or aucun nihilisme n'a jamais produit une éthique valable, car l'autre n'a pas de place pour moi. (Pasteur Eric Kayayan)
Apprenons à connaître Christ, et Christ crucifié ; apprenons à chanter sa louange, à désespérer de nous même et à dire : "Toi, Seigneur Jésus, Tu es ma Justice, mais moi, je suis ton péché ; Tu as assumé ce qui est à moi, et Tu m'as donné ce que je n'étais pas. (...). " Réfléchissons bien à ce Grand Amour, et voyons y la plus Douce des consolations. En effet, s'il convient de parvenir à la quiétude de la conscience par nos efforts et nos épreuves, pourquoi donc est Il mort ? Nous ne trouverons donc la Paix qu'en Lui, après avoir désespéré de nous même et de nos œuvres ; nous apprendrons en outre de Lui même que, de même qu'Il s'est chargé de nous et qu'Il a fait Sien nos péchés, de même Il fait notre Sa Justice.
(Martin Luther)
Il n'existe aucune autre manière de vivre pieusement et en juste qu'en s'en remettant à Dieu. (Jean Calvin)
Toute ma théologie peut être résumée en quatre mots : Christ mourut pour moi. (Pasteur Charles Haddon Spurgeon)
Sans une foi nourrie par la Parole de Dieu et centrée sur le Christ, il n'y a pas de Christianisme, juste des vestiges culturels chrétiens. (Pasteur Eric Kayayan)
L'essence même du libéralisme théologique : "Ils garderont la forme extérieure de la piété, mais ils en renieront la puissance" (2 Timothée.3:5) (Pasteur Eric Kayayan)
Certains lisent la Bible pour s'instruire, d'autres la lisent pour écouter Dieu. (Andrew Murray)
La vigueur de notre vie spirituelle sera à la mesure exacte de la place que tient la Bible dans notre vie et nos pensées. (George Muller)
Comme quand le père conduit son petit enfant, ou un ami mène l'aveugle, il est plaisant et sûr de marcher quand Dieu ouvre la voie. C'est un heureux signe de la grâce que d'apprendre à ne pas se fier à sa propre voie, mais de désirer ardemment marcher dans celle de Dieu. (Charles Spurgeon)
Comme chaque fleur a sa couleur et exhale son parfum, de même toute vie porte en elle un message. Ainsi, nos vies, si elles sont en Jésus Christ, doivent raconter quelque chose de Lui en notre génération, quelque chose qui glorifie Dieu en exaltant Son Amour et Sa Vérité, Sa Justice et Sa Fidélité. (x)
Quand Jésus Christ est Seigneur de notre coeur, Il est également Seigneur de nos lèvres. (Warren Wendel Wiersbe)
Sur la base solide de notre communion avec Dieu et grâce à la méditation constante de Sa Parole, Dieu nous apprend à discerner ce qui est spirituellement opportun, ce qui convient le mieux dans chaque situation de manière à ce que la pureté et l'amour soient présents au rendez-vous de la sainteté. (Maurice Decker)
Toute prédication authentique vise à "stimuler la conscience par la sainteté de Dieu, nourrir la pensée par la vérité de Dieu, purifier l'imagination par la beauté de Dieu, ouvrir le coeur à l'amour de Dieu et susciter la soumission à la volonté de Dieu. (James S. Stewart)
Pourquoi toutes les religions du monde disent-elle aux humains d'obéir à Dieu ? Pour gagner ses faveurs ? Christ Lui veut nous faire comprendre que Dieu ne nous devra jamais rien. Nos oeuvres ne nous permettront jamais d'acquérir un statut auprès de Lui. Quand bien même nous réussirions à aimer Dieu de tout notre coeur, nous n'aurions rien fait d'extraordinaire, mais seulement ce qui est exigé de nous Chrétiens. Notre fidélité envers Dieu n'est pas mue par le désir de gagner des points auprès du Seigneur ou de se faire bien voir d'on ne sait qui. Un homme n'est pas fidèle à son épouse par respect des convenances sociales ou parce qu'il en attend une récompense. Il lui est fidèle parce qu'il l'aime, et c'est bien l'amour qui doit être au coeur de notre relation avec Dieu, un amour qui est venu de Dieu en premier. Jésus n'aura jamais à nous dire « merci de Me faire confiance, merci de M'être fidèle ». (Pasteur Thomas Constantini)
Dans ces temps mauvais dans lesquels nous sommes appelés à vivre en chrétiens, il nous faut avoir la force et le courage de voir le mal en face. La Bible nous parle souvent de ce mal, et souvent aussi d'hommes voués corps et âme à accomplir le mal, cela par tous les moyens, avec la dernière résolution. (...) Le Diable est parvenu à émousser la capacité de l'Eglise à reconnaître le mal qui ronge nos sociétés. Ainsi nous ne pouvons plus percevoir les ennemis de nos âmes et de nos corps, de nos familles et de nos cités, de nos nations et. avant tout, de l'Eglise de Dieu. Nous n'avons souvent plus cette saine discrimination entre le bien et le mal qui est la condition indispensable pour lutter contre le mal. Souvent nous ne vouIons pas croire (tant nous sommes infectés par la confiance en l'homme, tant notre tolérance, notre respect des hommes est sans discernement) qu'il puisse exister aujourd'hui dans nos pays des hommes résolument décidés à faire le mal. Pourtant c'est ce que la Bible nous dit à maintes reprises. (...) C'est contre une telle naïveté, contre une telle insouciance que nous avait averti un philosophe et moraliste juif, André Glucksmann, dans un de ses essais qu'il avait intitulé « Devant le bien et le mal». Voici ce qu'il écrivait : "L'opinion publique mondiale semble incapable d'accorder qu'il y ait «du bien et du mal».(...) Le succès planétaire de sectes biscornues jamais en peine de guérisons miracles manifeste que la promesse "il y a du bien" fait aisément recette. Par contre, l'annonce "il y a du mal" ne séduit guère, à preuve l'incrédulité, l'embarras ou la franche réprobation qu'une telle affirmation suscite. On croit ne croire en rien du tout, non sans démentir en permanence, car la variété et les variations de la croyance ne valent pas sa disparition. Il n'est qu'au mal qu'on ne croit plus.(...) C'est l'idée du mal qui manque, et elle seule; aucune montre ne marque la même heure dès que minuit a disparu. Le nihiliste n'est pas celui qui dit : « Il n 'y a pas de bien», mais celui qui promet: "Il n'y a pas de mal". (...) Le principe de base de ce nihilisme n'est pas la dévalorisation du suprême mais une méthodique ignorance de l'infâme qui en occulte l'expérience». Il est grand temps qu'en revenant à la vision Biblique du mal - définie par la loi immuable de Dieu - nous ouvrions la porte au retour du bien, à l'action de Jésus-Christ. Il est grand temps que nous nous débarrassions de notre infatigable angélisme "chrétien" qui parle, discours, et s'agite comme si en fait rien n'allait mal. Ce regard lucide, impitoyable, regard qui refuse de fléchir devant le mal de notre époque - mal qu'il devient de plus en plus difficile de percevoir, car à mesure qu'il grandissait nous nous sommes compromis avec lui - ce regard inflexible doit être au début de toutes nos actions chrétiennes, qu'il s'agisse de nos familles, de nos Eglises ou de la société elle-même et de notre combat pour le respect de la vie humaine. Nous vivons une époque proprement monstrueuse car devenue hypocrite. Devant elle, les iniquités atroces d'un passé encore dans la mémoire de beaucoup ne peuvent que pâlir. C'est en reconnaissant cette réalité, en définissant à la lumière de la Parole de Dieu le mal qui nous envahit de toutes parts, et en luttant avec toute l'énergie que Dieu saura nous donner contre ces iniquités, que nous accomplirons ce que notre Seigneur attend de nous et que l'Eglise de Jésus-Christ redeviendra ce sel de la terre, cette lumière du monde, cette puissance de Dieu devant laquelle les plus redoutables citadelles de l'enfer devront tomber. (Jean Marc Berthoud) Calvinisme. Résister & Construire [la guerre contre la famille]
Nous luttons contre un ennemi qui cherche à nous éloigner de la volonté de Dieu, un monde qui met les désirs mondains au-dessus de Dieu, et des penchants naturels qui préfèrent le plaisir à l'obéissance. Pour éviter de vous leurrer, faites de l'Ecriture le fondement de votre vie et conformez vos pensées et vos choix à ses enseignements. (C. F. Stanley)
Ne jamais oublier que satan est constamment aux aguets pour faire trébucher par tous les moyens les enfants du Seigneur devant lui ! Pierre 5:8 (Pasteur Eric Kayayan)
La religion des émotions ressemble à la plume qui virevolte dans le vent puis retombe au sol. Elle n'a pas de motion propre. En revanche, l'expérience fondée sur une conviction de la vérité fait penser à l'aigle qui s'élève avec vigueur et parcourt de longues distances contre le vent. Le croyant solidement instruit conformément à la vérité qui est en Jésus demeure ferme là où tout vent de doctrine emporte l'enfant. (Charles Haddon Spurgeon)
Les hommes du monde peuvent comprendre et apprécier l’auto satisfaction et la confiance en soi ; mais voilà justement ce qui repousse Dieu. À l’opposé, un cœur brisé, un esprit contrit, un esprit humble, voilà ce qui fait son plaisir. (Pasteur Thomas Constantini)
Plus l'Eglise absorbe les valeurs de la culture du monde, plus elle perd sa capacité à faire la différence entre le bien et le mal. Que va-t-il advenir de l'Eglise si tout le monde s'engage sur le terrain glissant de l'opinion générale ? (John F. Mc Arthur)
Prêchez chaque doctrine en attirant l'attention de l’auditoire sur l'homme plutôt que sur Jésus. Evitez de prêcher au sujet de l'absolue nécessité d'un changement radical de coeur, au travers de la vérité révélée au coeur par l'action du Saint-Esprit. (...) Prêchez le salut par la Grâce ; mais ignorez la condamnation et la condition perdue du pécheur. Prêchez l'Evangile comme un remède ou une cure, mais restez conciliant ou mieux, n'en parlez pas, vous ne fâcherez personne. Ne parlez pas de la loi spirituelle de Dieu (par laquelle provient la connaissance du péché). Ne réveillez pas la crainte des pêcheurs ; mais donnez leur plutôt l'impression qu'ils n'ont aucune raison d'avoir peur. Prêchez Christ en le présentant comme infiniment amical, et de bonne composition. Ne reprochez pas à l'Eglise ses tendances à se conformer au monde. Ainsi vous ne blesserez jamais les sentiments de personne. Admettez, de façon manifeste que tous les hommes ont un bon fond. Parlez très peu de l'enfer. Donnez l'impression que, si Dieu est aussi bon que vous l’êtes, il ne peut envoyer personne en enfer. Ne faites pas d’allusions désagréables sur le renoncement à soi-même. N’enseignez ni le fait de porter sa croix, ni la crucifixion aux principes de ce monde. Ne faites pas de reproches ; en faisant ainsi, vous ne laisserez jamais d'impression inconfortable au sujet de la vaineté et la mondanité. Encouragez beaucoup d'oeuvres sociales dans l'église et chargez vous en vous même. Fixez vous comme objectif que votre auditoire soit content et soyez surtout attentif à ne blesser les sentiments de personne. Parlez leur du péché, de pécheurs, mais pas de eux-même. Quand vous parlez, dites "eux", ou "ils" et non "vous". Ainsi personne ne se sentira "blessé". Prêchez la nouvelle naissance comme quelque chose que Dieu dépose dans le coeur des personnes, et non comme un changement radical de vie, de but ou d'objectif de vie. Ne dites jamais aux gens qu'ils doivent impérativement cesser de vivre pour eux même, et vivre pour servir Dieu et faire Sa volonté. Ne dites jamais que la repentance est de la responsabilité de l'homme ; ni qu’elle consiste à se détourner de son péché pour se tourner vers Dieu. Assurez-vous que personne ne réalise qu’il est de sa véritable responsabilité de se repentir. Prêchez qu'une personne peut être sauvée sans faire de Jésus son Seigneur. Prêchez que la sainteté est seulement une option et non un impératif de l'Evangile. Prêchez qu'on peut être chrétien sans devenir un vrai disciple. Prêchez la sécurité éternelle de telle façon que ni la persévérance dans la foi ni la continuité dans la sainteté ne sont requises du croyant. Faites croire aux gens qu'ils ont leur ticket pour le ciel, sans repentance, ou quelconque droiture contraignante, que tout est payé et bien payé. Enseignez leurs que le péché est une composante naturelle et normale de la vie de chaque jour. Prêchez que le chrétien n'a besoin de rien faire. Enseignez à vos auditeurs qu'ils sont tranquilles et en route vers le paradis, même s’ils vivent en rébellion ou dans la désobéissance. Agissez ainsi, et tout le monde aimera Dieu et vous aimera... Et... vous ne convertirez personne...
(L.V.H.D.)
Le jour même où vous courez vers Christ, tous vos péchés sont effacés. Votre pardon n'est pas une promesse à longue échéance, pour être obtenu après un certain temps d'épreuves, après un certain nombre d'années. Il est tout près, il est tout à côté de vous, à votre disposition ; vous n'avez qu'à le demander pour qu'il vous soit donné. Croyez, et à l'instant même il est à vous. (J.C. Ryle)