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On m’a posé un jour la question suivante :
« Dieu me voit-il et me connaît-Il personnellement, ou bien voit-Il toute l’humanité en groupe, sans distinguer chaque personne ?»
Selon la Bible, il n’y a aucun doute que Dieu connaît chacun de nous individuellement.
En fait la Bible ne fait pas mystère que Dieu nous connaît personnellement même avant notre naissance.
Lisez par exemple comment Dieu, dans l’Ancien Testament, adresse Son Appel au jeune Jérémie qu’Il a destiné à devenir un prophète, un porte-parole de Sa Part :
« L’Éternel m’adressa la parole en ces termes : Avant de t’avoir formé dans le sein de ta mère, je t’ai choisi ; et avant ta naissance, je t’ai consacré ; je t’ai établi prophète pour les nations.»
Toujours dans l’Ancien Testament, le psaume 139 souligne la même idée :
« Tu m’as fait ce que je suis, et tu m’as tissé dans le ventre de ma mère. Merci d’avoir fait de moi une créature aussi merveilleuse : tu fais des merveilles et je le reconnais bien. Mon corps n’était pas caché à tes yeux quand, dans le secret, je fus façonné et tissé comme dans les profondeurs de la terre. Je n’étais encore qu’une masse informe, mais tu me voyais, et, dans ton registre, se trouvaient déjà inscrits tous les jours que tu m’avais destinés alors qu’aucun d’eux n’existait encore. »
Bien sûr une telle connaissance ne peut que nous étonner profondément.
C’est ce qu’exprime le psaume 8 qui en parle comme d’un mystère à la fois incompréhensible mais dont la vérité s’impose à soi :
"Quand je regarde tes cieux, ouvrage de tes mains, la lune et les étoiles que tu as établies ; qu’est ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui? Tu l’as fait de peu inférieur à Dieu, et tu l’as couronné de gloire et de splendeur."
Pourtant la question se pose journellement à nous :
Que faisons-nous, qu’avons-nous fait de ces dons incomparables dont nous avons été revêtus par le Créateur ?
Dans le Nouveau Testament, Jésus parle de Lui-même comme d’un Berger qui connaît Ses Brebis.
Au chapitre 10 de l’Évangile selon Jean Il dit :
« Moi, je suis le bon berger ; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, tout comme le Père me connaît et que je connais le Père. Je donne ma vie pour mes brebis. »
Il tient le même langage dans la parabole de la brebis perdue et retrouvée, au chapitre 15 de l’Évangile selon Luc :
« Si l’un de vous possède cent brebis, et que l’une d’elles vienne à se perdre, n’abandonnera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres au pâturage pour aller à la recherche de celle qui est perdue jusqu’à ce qu’il l’ait trouvée ? Et quand il l’a retrouvée, avec quelle joie il la charge sur ses épaules pour la ramener ! Aussitôt rentré chez lui, il appelle ses amis et ses voisins et leur dit : « Venez partager ma joie, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue. » Je vous assure qu’il en est de même au ciel : il y aura plus de joie pour un seul pécheur qui change de vie, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’en ont pas besoin. »
Jésus dit aussi dans l’évangile selon Jean :
Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne jetterai pas dehors celui qui vient à moi.
Donc, n’en doutez pas :
Le Seigneur Jésus-Christ vous connaît personnellement et votre salut personnel Lui tient à cœur.
Il vous connaît, Lui, mais vous, Le connaissez-vous ?
Cherchez-vous à Le connaître ?
Eric Kayayan,
Pasteur Protestant Réformé
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Source : http://www.foietviereformees.org