Le Pape François ne veut plus que l’Eglise (la sienne) ne cherche à faire connaître Christ le Messie Véritable au Peuple Juif !
Il n’y a pas de haine plus grande que de fermer aux hommes l’accès au salut en Jésus-Christ. Ce pape François sans chiffre manifeste ainsi, sous prétexte d’amour, la haine la plus inouïe envers le peuple juif en interdisant aux catholiques romains du monde entier de proclamer à ce peuple le salut en Jésus-Christ. Il cherche ainsi à priver les Juifs du salut éternel en Jésus-Christ qu’ils ne sont que trop enclin, par eux-mêmes, à rejeter. (J-M Berthoud)
Malheur à vous scribes et Pharisiens hypocrites ! Parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux ; vous n’y entrez pas vous-mêmes et vous n’y laissez pas entrer ceux qui le voudraient. (Matthieu 23 : 13)
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Qu’affirme la Bible, et en particulier le Nouveau Testament, sur le statut de l’homme pécheur devant Dieu ?
Existe-t-il, selon la Bible, des dérogations particulières vis-à-vis de personnes, de groupes ou de nations qui, en raison de leur histoire, de leurs antécédents religieux ou culturels seraient exemptés du Jugement divin ou exclues de la Grâce divine obtenue en Jésus-Christ et en Lui Seul ?
Il n’en est nulle part question et ceux qui tâchent de répandre cette idée-là tout en se disant chrétiens ne sont en fait que des faussaires de l’Évangile, pour ne pas dire des renégats.
Dans sa lettre aux chrétiens de Rome, en particulier au chapitre 3, l’apôtre Paul est formel :
Car nous avons déjà prouvé que tous, Juifs et Grecs, sont sous l’empire du péché, selon qu’il est écrit [dans l’Ancien Testament]: il n’y a pas de juste, pas même un seul. Nul n’est intelligent, nul ne cherche Dieu. Tous se sont égarés, ensemble ils sont pervertis, il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul.
Paul reprend un peu plus loin (v. 23):
Car il n’y a pas de distinction: tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; et ils sont parfaitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est dans le Christ-Jésus. C’est lui que Dieu a destiné comme moyen d’expiation pour ceux qui auraient la foi en son sang, afin de montrer sa justice.
Et Paul ajoute encore (v.27-30) :
Où donc est le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle loi ? Par la loi des œuvres ? Non, mais par la loi de la foi. Car nous comptons que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi. Ou bien Dieu est-il seulement le Dieu des Juifs ? Ne l’est-il pas aussi des païens? Oui, il l’est aussi des païens, puisqu’il y a un seul Dieu qui justifiera en vertu de la foi les circoncis, et au moyen de la foi les incirconcis.
Bref, ce qu’affirme l’apôtre Paul, c’est qu’aussi bien les nations païennes qui adoraient des idoles, que le peuple juif, dépositaire des Promesses de Dieu et de Son Alliance dans l’Ancien Testament, ne peuvent trouver Ggrâce à Ses Yeux qu’au travers du prisme de l’œuvre Parfaite de Jésus-Christ : Son Sang versé sur la croix les justifie devant Dieu lorsqu’ils croient en cette oeuvre parfaite ; il lave et efface leurs fautes à tous, juifs et non-juifs, circoncis et non-circoncis.
Il n’y pas de distinction entre eux à cet égard, quelle qu’ait été la place prééminente du peuple d’Israël dans l’Ancien Testament.
C’est d’abord à Jérusalem, donc vers les juifs, que Jésus, avant son Ascension a envoyé Ses Disciples prêcher la Bonne Nouvelle du pardon des péchés par la foi en Son Nom et du salut.
Ce sont bien des juifs, les disciples Pierre et Jean, qui ont dit aux chefs religieux leurs compatriotes, après une guérison miraculeuse d’un boiteux à l’entrée du temple de Jérusalem :
C’est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié et que Dieu a ressuscité des morts, c’est par lui que cet homme se présente en bonne santé devant vous. C’est lui, « la pierre rejetée par vous, les bâtisseurs, qui est devenue la pierre de l’angle. » Le salut ne se trouve en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.
A ces paroles sans équivoque je ne puis qu’ajouter ceci :
A bon entendeur, salut !
Amen,
Pasteur Eric Kayayan,
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