Philip Keller : “ Honnêtement, je peux me passer du téléphone, de la télévision ou de presque tout appareil de technologie moderne.
Par contre, être privé de bons livres représente une vraie épreuve pour moi.
Mais de tous les livres que j'estime, le plus précieux est de loin la Bible.
C'est le plus sacré de tous les ouvrages pour la simple et bonne raison que Dieu en est l'auteur et non un homme.
La Bible est le seul livre posé sur mon bureau.
C'est le cadeau d'adieu que j'ai reçu de ma mère à l'âge de dix-huit ans, lorsque j'ai quitté la maison pour aller étudier au-delà des mers.
Ma mère priait que cette parole divine devienne mon guide et le fondement de ma foi dans un monde de chaos.
Ses prières ont été exaucées !
La Bible est le livre que je connais le mieux au monde. Elle est mon amie.
Il y a quelques années, notre maison a été menacée par un incendie.
Des amis ont voulu savoir ce que je désirais sauver des flammes. J'ai répondu sans hésiter : “Ma Bible”.
Au cours des années, la décadence morale a gangrené notre civilisation.
Des hommes, des femmes, s'appuyant sur leur propre sagesse, ont rejeté la Parole de Dieu.
Après l'avoir bannie et ridiculisée, ces gens se demandent à présent pourquoi nous croulons sous la violence, la corruption, le chaos.”
Dieu a pris l'initiative de nous aimer.
Il attend notre réponse, celle qui fait écho dans notre cœur à un si grand amour.
Vivre avec Dieu, c'est d'abord le connaître tel qu'il est réellement, et non pas tel qu'on se l'imagine.
Il s'est révélé aux hommes par son Fils Jésus Christ, qui a montré à la fois la sainteté de Dieu qui ne supporte pas le péché, et son amour qui sauve le pécheur.
Toute personne qui accepte le pardon acquis par Jésus sur la croix de Golgotha connaît alors Dieu comme un Père aimant et attentionné.
Elle sait qu'elle peut compter sur lui pour toutes les circonstances de sa vie sur la terre, et elle possède la certitude inébranlable de passer l'éternité près de Jésus dans le paradis.
Dans l'un de ses romans, l'écrivain russe Dostoïevski met dans la bouche de l'un des personnages cette phrase devenue célèbre : “La beauté sauvera le monde”.
Mais quelle est cette beauté qui peut nous sauver ?
Est-ce celle du monde de l'art, de la mode ? Cette beauté, bien que belle dans un certain sens, et pris avec sagesse, nous distrait cependant très souvent de ce qui est la beauté essentielle de la vie.
Nous pouvons reconnaître la beauté de la nature : l'éblouissement d'un paysage sous la neige, les fleurs et leur palette de couleurs, la mélodie des chants d'oiseaux dans la forêt, des visages d'enfants heureux…
Ces manifestations de beauté doivent élever nos pensées vers le Créateur qui en est la source.
Elles doivent nous pousser si nous sommes sincères à chercher à le connaître, et nous le trouverons comme le Dieu Sauveur.
Nous pourrons alors nous écrier comme le prophète : “Combien grande est sa bonté ! et combien grande est sa beauté !” (Zacharie 9. 17).
Cette beauté qui nous sauve, c'est la beauté de l'amour de Dieu démontré à la croix.
Là nous reconnaissons et nous adorons Celui qui est “plus beau que les fils des hommes” (Psaume 45. 2), Jésus, le Fils de Dieu, mourant pour nos péchés.
Mais il est ressuscité, et par la foi, déjà nous le voyons comme “le roi dans sa beauté” (Ésaïe 33. 17).
Source : La Bonne Semence