Par un beau matin ensoleillé, en Amérique du Sud, je me promène comme j’aime à le faire, mon déjeuner dans la poche.
Après un moment, me sentant assez fatigué et surtout affamé, je m’assois sur le tronc d’un arbre abattu pour me reposer et apprécier mes sandwichs.
C’était un lever du jour radieux dans cette forêt tropicale débordante de vie et formée d’arbres splendides et pleins de couleurs chatoyantes.
La grande solitude des lieux est aussi rafraîchissante.
Elle est seulement entrecoupée par la musique d’un million de chants d’oiseaux et de fredonnement de la multitude d’insectes occupés.
Pendant que je mange, assis sur mon tronc d’arbre, mon attention est attirée par les cris stridents d’un oiseau qui bat frénétiquement des ailes au dessus d’une touffe de feuilles qui doit sans doute contenir son tout petit nid.
Il est apparemment dans une grande détresse et je ne peux m’empêcher de m’approcher pour découvrir la cause de son problème…
Je comprends tout de suite son problème.
Au pied de l’arbre, je découvre un serpent qui rampe lentement vers le tronc d’arbre sur lequel se trouve le petit nid.
Il s’agit de l’un des serpents les plus venimeux d’Amérique du Sud.
Ses petits yeux brillants fixent le petit nid et sa langue fourchue s’agite dans un va-et-vient incessant, comme si son repas était assuré et que la proie était déjà à portée.
A ce moment, je vois une chose très curieuse se produire.
L’oiseau s’envole rapidement et s’éloigne, faisant des zigzags, comme s’il était à la recherche de quelque chose en particulier.
Quelques instants plus tard, je le vois revenir avec, dans son bec, une petite branche couverte de feuilles.
Il se pose et place la petite branche soigneusement en travers de son petit nid, en prenant soin de couvrir complètement sa compagne et ses jeunes oisillons.
Ce petit oiseau a agi très rapidement et certainement conformément à l’instinct que Dieu lui a donné.
Dès ce travail terminé, ce père attentionné s’envole et se pose sur l’une des branches qui surplombent son nid.
Il semble être devenu très calme et silencieux…
Il attend que l’ennemi s’approche ; il paraît sûr que la protection mise en place protégera toute sa famille.
Pendant tout ce temps, le serpent a eu le temps d’atteindre l’arbre et d’y monter en s’enroulant lentement autour…
Il monte sur une branche qui se situe juste au-dessus du nid et en approche sa tête, près à fondre sur sa proie.
Ses petits yeux brillants regardent le nid un moment, puis, comme s’il avait reçu un coup sur la tête, il se retourne et descend aussi vite que possible de l’arbre sur lequel il vient de monter lentement pour disparaître dans les hautes herbes.
Vous imaginez ma surprise devant ce spectacle !
Pourquoi le serpent a-t-il rebroussé chemin aussi rapidement alors qu’il tenait sa proie à sa portée ?
Je ne comprends pas plus le calme de cet oiseau qui n’a montré aucun signe d’inquiétude tout le temps que le serpent est resté près du nid !
Et maintenant il chante un chant qui semble exprimer la joie et la louange !
Je grimpe à l’arbre et examine la petite branche cassée.
Elle porte des feuilles de forme et de couleur inconnues.
Je rentre à la maison en l’emportant avec moi.
En arrivant, je raconte tout ce qui s’est passé à un ami d’enfance, en lui montrant la petite branche.
Tout de suite, il m’apprend que la branche cueillie par l’oiseau provient d’un buisson dont les feuilles sont très toxiques, en particulier pour les serpents qui n’y touchent jamais.
Le petit oiseau impuissant devant le serpent l’avait utilisée comme un bouclier de défense face à son ennemi.
Nous sommes-nous placés sous la protection de la croix sur laquelle Jésus est mort pour nos péchés ?
Jésus est mort pour le monde entier, mais seuls ceux qui le reçoivent comme le Sauveur peuvent bénéficier de ce salut pour eux .
Le petit oiseau a utilisé la connaissance que lui a donné son Créateur (son instinct) pour protéger son nid, sa famille face à un ennemi plus puissant que lui, le serpent. Satan est notre ennemi et Dieu l’appelle « le serpent ancien » (Apocalypse 20 : 2 ; 1 Pierre 5 : 8 et 9).
Jésus-Christ a vaincu Satan par sa mort et sa résurrection.
Il nous a ainsi rachetés, ce qui signifie que nous n’appartenons plus à Satan mais que nous sommes libres et que nous dépendons librement de Dieu, pourvu que nous le recevions comme Sauveur et Seigneur (Ezéchiel 18 : 4 ; Jean 3 : 16, 1 : 12).
En Jésus-Christ, nous avons le seul moyen d’être protégé de Satan et de son œuvre de destruction…
Source : Theonoptie