Dans Ephésiens 4 : 15, nous lisons que nous devons professer « la vérité dans l’amour ».
L’amour est la manière de parler de la vérité mais il n’est pas là pour la mettre de côté.
L’amour doit être le serviteur de la vérité, rendant celle-ci plus facile à écouter, à recevoir et à digérer.
Mais gardons-nous de lui permettre de l’édulcorer ou de l’éliminer !
Il a été dit, à juste titre, que la vérité sans amour est de la brutalité, mais que l’amour sans la vérité est de l’hypocrisie.
Les petits enfants sont incapables de concilier la vérité et l’amour.
Ils pensent que si vous aimez quelqu’un, sachant que la vérité que vous allez lui dire va le blesser, vous devez l’en protéger.
N’est ce pas un signe de maturité spirituelle quand nous sommes capables d’annoncer la vérité avec amour ?
« Les blessures d’un ami prouvent sa fidélité, mais les baisers d’un ennemi sont trompeurs » (Proverbes 27:6).
La vérité unit mais les hérésies et les fausses doctrines divisent.
C’est pourquoi, nous ne devons plus être « comme des enfants flottants et emportés à tout vent de doctrine » (Ephésiens 4 : 14).
Sachons cependant que la vérité, même prêchée avec amour, est loin d’être toujours acceptée.
Jésus en est le parfait exemple.
Il a prêché la vérité avec amour comme personne ne l’a fait et cependant on L’a rejeté, Lui et son message.
Celui qui prêche la vérité, même dans l’amour, sera lui aussi très souvent rejeté.
« Le disciple n’est pas plus que le maître, ni le serviteur plus que son seigneur. Il suffit au disciple d’être traité comme son maître, et au serviteur comme son seigneur » (Mt 10 : 24 et 25).
Donner « la vérité dans l’amour » signifie que les vérités fondamentales des Ecritures, annoncées avec amour, doivent toujours avoir la priorité sur toute loyauté aux institutions chrétiennes, traditions religieuses, ou individus, ainsi qu’à toute église quelle qu’elle soit.
Toute tentative de communion ou d’unité ne doit jamais invalider la Parole de Dieu ou être basée sur un compromis avec les Ecritures (Ephésiens 4 : 14).
La fidélité aux Ecritures peut conduire à une division dans l’église si celle-ci est devenue infidèle à Christ et à l’enseignement de ses apôtres (Ephésiens 2 : 20 ; Romains 16 :17) et si elle persévère dans son infidélité malgré les avertissements.
La vérité ne change jamais mais confiée à des messagers humains il arrive qu’elle en soit fragilisée.
La vérité, étant par nature immuable, elle ne peut plus l’être si elle change.
Jésus a dit :
« Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24 : 35).
Chaque fois qu’une vérité se modifie, elle perd de sa véracité.
La vérité est l’élément clé.
Le disciple est appelé à vivre et à agir toujours dans les limites de celle-ci.
La vérité doit être inséparablement liée à l’amour.
Une bonne nouvelle annoncée durement ou sévèrement n’en est plus une.
La beauté du message peut, hélas ! être détruite par l’esprit du messager qui l’apporte.
Source : Theonoptie