Une nouvelle année vient de débuter,
l'occasion pour
Refuge Protestant
de souhaiter
et vous souhaiter à tous pour 2019
ses meilleurs vœux en Christ
Notre Sauveur et Seigneur.
Psaume 121


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Blog Protestant Réformé
Jean Calvin
"Puisque Dieu, par conséquent, nous justifie par la Médiation du Christ, Il nous Acquitte, non pas par l'aveu de notre innocence personnelle, mais par une imputation de la justice ; de sorte que nous, qui sommes injustes en nous-mêmes, sommes considérés comme Justes en Jésus Christ."
Ouvrez votre maison
à l'homme sans asile.
Soyez heureux de partager ;
ne maltraitez pas l'étranger qui,
rongé de chagrin, sur vos terres s'exile...
BM
Une nouvelle année vient de débuter,
l'occasion pour
Refuge Protestant
de souhaiter
et vous souhaiter à tous pour 2019
ses meilleurs vœux en Christ
Notre Sauveur et Seigneur.
Psaume 121
Je te souhaite la tendre impatience du printemps, la douce croissance de l'été, la silencieuse maturation de l'automne, la sagesse du sublime hiver.
(Bénédiction Irlandaise)
La Bible est le livre qui a séché le plus de larmes, qui a éclairé le plus de consciences, apaisé le plus de remords, régénéré le plus de caractères.
(Charles Secrétan)
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De David.
1 L’Éternel est ma lumière et mon salut : de qui aurai-je peur ?
L’Éternel est la force de ma vie : de qui aurai-je frayeur ?
*
2 Quand les méchants, mes adversaires et mes ennemis,
se sont approchés de moi pour dévorer ma chair,
ils ont bronché et sont tombés.
3 Quand une armée camperait contre moi,
mon cœur ne craindrait pas ;
si la guerre s’élève contre moi, en ceci j’aurai confiance :
4 J’ai demandé une chose à l’Éternel, je la rechercherai :
[c’est] que j’habite dans la maison de l’Éternel
tous les jours de ma vie,
pour voir la beauté de l’Éternel et
pour m’enquérir diligemment [de Lui] dans son temple.
5 Car, au mauvais jour, Il me mettra à couvert dans sa loge,
Il me tiendra caché dans le secret de sa tente ;
Il m’élèvera sur un rocher.
6 Et maintenant, ma tête sera élevée
par dessus mes ennemis
qui sont à l’entour de moi ;
et je sacrifierai dans sa tente
des sacrifices de cris de réjouissance ;
je chanterai et je psalmodierai à l’Éternel.
*
7 Éternel ! écoute ; de ma voix, je crie [à toi] :
use de grâce envers moi, et réponds-moi.
8 Mon cœur a dit pour toi : Cherchez ma face.
Je chercherai ta face, ô Éternel !
9 Ne me cache pas ta face,
ne repousse point ton serviteur avec colère.
Tu as été mon secours ; ne me délaisse pas,
et ne m’abandonne pas, ô Dieu de mon salut !
10 Quand mon père et ma mère
m’auraient abandonné,
l’Éternel me recueillera.
11 Éternel ! enseigne-moi ton chemin,
et conduis-moi dans [le] sentier uni,
à cause de mes ennemis.
12 Ne me livre pas au désir de mes adversaires ;
car de faux témoins se sont levés contre moi,
et des gens qui respirent la violence.
13 Si je n’avais pas eu la confiance que je verrais
la bonté de l’Éternel
dans la terre des vivants… !
*
14 Attends-toi à l’Éternel ; fortifie-toi,
et que ton cœur soit ferme*:
oui, attends-toi à l’Éternel.
— v. 14 : quelques-uns : et il fortifiera ton cœur.
oeux de bonheur, de joie, santé,
De prospérité spirituelle dans le Seigneur,
Non des vœux de routine mais une réalité concrète,
Des sourires qui accueillent, des cœurs qui comprennent,
Des mots qui guérissent et des mains qui soutiennent,
Conservant, accentuant ou retrouvant
Le goût des remerciements et de la gratitude.
Que jamais le bonheur de la vie en Christ
N’éteigne en nous la révolte contre ce qui la défigure,
Que jamais le scandale du mal
N’efface en nous la louange
Due à Notre Dieu et Seigneur.
Que notre foi repose toujours
En Notre Sauveur et Maître,
Qu’elle ne soit jamais sans la réflexion et analyse
Saine et sainte dans la Parole de Dieu
Sur toutes les choses de la vie.
Que nos réflexions ne soient jamais
Sans la confiance et soumission
En Notre Père Bien Aimé,
Que l’émerveillement d’avoir reçu par Christ
La vie éternelle et gratuite,
Don divin et Grâce Merveilleuse,
N’altère jamais dans l’oubli et la nature humaine
Nos capacités d’indignation devant l’injustice,
Mais soutienne en nous la passion pour Christ,
L’amour du vrai et de l’objectif,
L’inclination à tout ce qui est juste, pur, aimable,
ce qui mérite l'approbation, vertueux et digne de louange,
La persévérance dans l’effort et l’attention
Au bien de chacun selon Dieu.
Que Christ nous prenne par la main,
Nous entraînant sur des chemins inattendus à notre entendement,
Que chante en nous l’amour de son Saint Nom,
L’attachement au bien,
La révérence à la Parole Sainte de Notre Dieu,
Témoignage et action à l’honneur revenant de droit
À Celui qui nous a tant aimé.
Que les mots tendresse, plaisir sain,
Douceur, liberté et confiance selon le Cœur de Dieu
Ne se referment en des certitudes figées,
Mais qu’ils soient source d’un travail actif et constant.
Que notre vie en Christ mûrisse
Vers ce saint désir d’aimer toujours plus,
De toute notre âme, de toute notre pensée,
De tout notre être et de toute notre force,
Notre Saint Maître,
Servant ainsi à être heureux en Lui
Ainsi que bienfait autour de nous
En son Honneur.
Et enfin, que chaque chaumière,
chaque maison, chaque Chrétien,
Soit Refuge appelée à faire briller une lumière.
Que l'on trouve en nos foyers
consolation, paix, joie, vérité et baumes qui guérissent,
des phares spirituels, propres à guider les nacelles
vers le port tranquille.
Amen,
n Irish Blessing
Nous vous souhaitons
La tendre impatience du printemps,
La douce croissance de l’été,
La silencieuse maturation de l’automne,
La sagesse du sublime hiver
énédiction irlandaise
Que la route s'ouvre à ton approche,
Que le vent souffle toujours dans ton dos,
Que le soleil inonde et réchauffe ton visage,
Que la pluie ruisselle dans ton champ
Et abreuve doucement ton jardin,
Que jusqu'à notre prochaine rencontre,
Dieu te garde dans le Creux de Sa Main
rière Gaélique
Que Dieu soit dans ma tête et dans ma raison.
Que Dieu soit dans mes yeux et dans mon regard.
Que Dieu soit dans ma bouche et dans mes paroles.
Que Dieu soit dans mon cœur et dans ma pensée.
Que Dieu soit en moi lors de ma fin et pour mon départ.
e que je te souhaite c’est :
Non pas qu’aucun nuage n’assombrisse ton chemin
Non pas, que ta vie soit un parterre de roses
Non pas que tu n’aie rien à regretter
Non pas que tu n’aie rien à souffrir…
Non ce n’est pas là mon souhait pour toi.
Mon souhait pour toi c’est :
Que tu sois fort quand vient l’épreuve.
Quand d’autres déposent sur ton épaule leurs fardeaux.
Quand le chemin devient raide et les difficultés semblent insurmontables.
Que les dons que Dieu t’accorde mûrissent en toi
Quand tout espoir semble perdu.
Et qui te servent à te rendre heureux toi et ceux que tu aimes…
Qu’il y ait toujours à tes cotés un ami digne de ce nom.
A qui tu puisses faire confiance,
Qui te console dans la tristesse,
Qui affronte avec toi les tempêtes quotidiennes…
Ce que je te souhaite encore:
C’est que dans les jours de détresse
tu connaisses la présence de Dieu.
Tel est mon souhait pour toi et pour tous ceux qui t’aiment.
Tel est mon souhait pour toi tous les jours de ta vie.
Source : LBDT - F.W. - EPDG
Le Seigneur te bénit
Le Seigneur Tout Puissant,
Origine et fin de toute chose,
(…) Le Seigneur te bénit et te garde
Il te gardera de tout mal,
Il sera pour toi protection dans le péril
Et Refuge dans 1'angoisse.
Le Seigneur fait briller sur toi Son Visage
Comme le soleil sur la terre
Qui donne chaleur à ceux qui ont froid
Et joie à tous les vivants.
Le Seigneur fait briller Son Visage
Et te donne Sa Grâce
(…) Il brise les liens du mal.
Le Seigneur tourne vers toi Sa Face
Il a vu ta souffrance, Il a entendu ton cri
Il te sauvera, il te consolera.
Le Seigneur tourne vers toi Sa Face
Et te donne Sa Paix
Qui est guérison du corps et de l'âme,
Ainsi est le Seigneur qui est de toute éternité
Ainsi sont ses promesses pour toi.
Amen,
(J.Z.)
The Lord bless you and keep you
.
.
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La source même des endroits vidéos n'engagent pas sur certains domaines Refuge Protestant du point de vue doctrinal ou autres, ces sources trouvées pour la connaissance de chants communs restent libres & responsables pour eux-mêmes de leur contenu et direction.
La fête de la Réformation, le dernier dimanche d’octobre, remonte à 1617, date où le prince électeur du Palatinat, calviniste, inaugura une célébration à l’occasion du centenaire de l’affichage, devenu déjà emblématique, des 95 thèses de Luther sur les indulgences le 31 octobre 1517.
Ce geste est considéré comme le point de départ de la Réformation.
Il est aujourd’hui un rappel des grands principes du protestantisme :
La fête de la Réformation (aussi appelée fête de la Réforme) est donc une fête célébrée le 31 octobre en commémoration de la Réforme Protestante, particulièrement par les communautés Protestantes Luthériennes, mais également par de nombreuses Eglises Réformées, Presbytériennes et bien d'autres ancrés à la Réforme.
Le 31 octobre 1517, Martin Luther placarde ses 95 Thèses condamnant la vente d’indulgences sur les portes de la chapelle du château de Wittenberg en Saxe, donnant le coup d’envoi de la Réformation Protestante, marquant sa rupture avec le catholicisme.
Le commerce des indulgences consistait du principe à la récolte par le clergé d'aumônes contre la promesse d'un allègement des peines qui "attendent" les pécheurs au purgatoire, antichambre du Paradis.
Le commerce des indulgences venait de la possibilité dans l'église catholique romaine d'acheter des indulgences (du latin indulgere, « accorder »), c'est-à-dire la rémission totale ou partielle devant Dieu de la peine temporelle encourue en raison d'un péché pardonné.
Cette pratique qui remonte au iiie siècle reçoit une définition juridique dans les décrétales pontificales au xiie siècle.
L'indulgence obtenue en contrepartie d'un acte de piété (pèlerinage, prière, mortification, don) au cours du temps s'est et s'était allègrement transformée en un commerce bien lucratif.
L'affaire du commerce des indulgences fut le déclencheur de la Réforme Protestante, à une époque où le développement de l'imprimerie permettait une lecture directe de la Bible, dans toutes les langues, ce qui ouvrit la voie à une critique des croyances catholiques et des pratiques de ses prêtres.
Le commerce des indulgences pratiqué par Jean XXIII a été dénoncé par Jan Hus (1369-1415).
Il s'est développé à la fin du xve siècle dans une société dominée par la violence, les épidémies, la peur de la mort et de l'enfer.
Les bandes de mercenaires (Guerres d'Italie) massacrent les plus faibles avant d'acheter leur entrée au purgatoire ou au paradis.
C'est le mérite par les œuvres de l'église, qu'ils financent.
Les Protestants l'appellent commerce des indulgences et y voient un cercle vicieux violence-pardon.
Martin Luther rédige contre les indulgences ses 95 thèses qu'il affiche le 31 octobre 1517 sur la porte du château de Wittemberg.
Le texte s’en prend ouvertement au commerce des indulgences et affirme avec force que nous sommes sauvés non par des dons en argent ou des messes dites en notre nom, mais par la Seule Grâce de Dieu.
Luther affirme sa Foi en la prédestination, Volonté Divine Secrète qu'il oppose à la prétention des prêtres à pouvoir monnayer l'accès au paradis en désignant qui peut y entrer.
Des millions de messes sont dites chaque année par les prêtres, contre rétribution, pour des particuliers.
Seuls les plus riches pouvaient en quelque sorte se payer l'espoir d'accéder au Paradis quoi qu'il arrive.
Certains prêtres vivaient dans le luxe, revendaient à d'autres leur droit à dire des messes, et ne mettaient même plus les pieds dans leurs paroisses.
La plus célèbre des indulgences est celle qui fut accordée à quiconque aidera à la construction de la nouvelle basilique Saint-Pierre de Rome.
Cela me fait mal et me rend malade.
Ils croient que les âmes seront tirées du purgatoire dès qu’ils auront mis l’argent dans les coffres. Ils croient que l’indulgence est assez puissante pour sauver le plus grand pécheur, (…).
C'est un rempart que Notre Dieu
32 .Tous ceux qui pensent gagner le ciel moyennant les lettres de pardon délivrées par les hommes s’en iront en enfer avec ceux qui les endoctrinent ainsi.
Martin Luther dénonce à la fois les indulgences pour les âmes du Purgatoire (thèses 8–29) et celles en faveur des vivants (thèses 30–68).
Dans le premier cas, les morts étant morts, ils ne sont plus tenus par les décrets canoniques (remise en cause du Purgatoire lui-même).
À ce sujet, Luther s'élève également contre le marchandage des indulgences et accuse l'Église de profiter de la peur de l'Enfer.
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Par amour pour la vérité et dans le but de la préciser, les thèses suivantes seront soutenues à Wittemberg, sous la présidence du Révérend Père Martin LUTHER, ermite augustin, maître es Arts, docteur et lecteur de la Sainte Théologie.
Celui-ci prie ceux qui, étant absents, ne pourraient discuter avec lui, de vouloir bien le faire par lettres. Au nom de notre Seigneur Jésus-Christ.
Amen.
1. En disant : Faites pénitence, notre Maître et Seigneur Jésus-Christ a voulu que la vie entière des fidèles fût une pénitence.
2. Cette parole ne peut pas s'entendre du sacrement de la pénitence, tel qu'il est administré par le prêtre, c'est à dire de la confession et de la satisfaction.
3. Toutefois elle ne signifie pas non plus la seule pénitence intérieure ; celle-ci est nulle, si elle ne produit pas au dehors toutes sortes de mortifications de la chair.
4. C'est pourquoi la peine dure aussi longtemps que dure la haine de soi-même, la vraie pénitence intérieure, c'est à dire jusqu'à l'entrée dans le royaume des cieux.
5. Le pape ne veut et ne peut remettre d'autres peines que celles qu'il a imposées lui-même de sa propre autorité ou par l'autorité des canons.
6. Le pape ne peut remettre aucune peine autrement qu'en déclarant et en confirmant que Dieu l'a remise ; à moins qu'il ne s'agisse des cas à lui réservés. Celui qui méprise son pouvoir dans ces cas particuliers reste dans son péché.
7. Dieu ne remet la coulpe à personne sans l'humilier, l'abaisser devant un prêtre, son représentant.
8. Les canons pénitentiels ne s'appliquent qu'aux vivants ; et d'après eux, rien ne doit être imposé aux morts.
9. Voilà pourquoi le pape agit selon le Saint-Esprit en exceptant toujours dans ses décrets l'article de la mort et celui de la nécessité.
10. Les prêtres qui, à l'article de la mort, réservent pour le Purgatoire les canons pénitentiels, agissent mal et d'une façon inintelligente.
11. La transformation des peines canoniques en peines du Purgatoire est une ivraie semée certainement pendant que les évêques dormaient.
12. Jadis les peines canoniques étaient imposées non après, mais avant l'absolution, comme une épreuve de la véritable contrition.
13. La mort délie de tout ; les mourants sont déjà morts aux lois canoniques, et celles-ci ne les atteignent plus.
14. Une piété incomplète, un amour imparfait donnent nécessairement une grande crainte au mourant. Plus l'amour est petit, plus grande est la terreur.
15. Cette crainte, cette épouvante suffit déjà, sans parler des autres peines, à constituer la peine du Purgatoire, car elle approche le plus de l'horreur du désespoir.
16. Il semble qu'entre l'Enfer, le Purgatoire et le Ciel il y ait la même différence qu'entre le désespoir, le quasi-désespoir et la sécurité.
17. Il semble que chez les âmes du Purgatoire l'Amour doive grandir à mesure que l'horreur diminue.
18. Il ne paraît pas qu'on puisse prouver par des raisons, ou par les Ecritures que les âmes du Purgatoire soient hors d'état de rien mériter ou de croître dans la charité.
19. Il n'est pas prouvé non plus que toutes les âmes du Purgatoire soient parfaitement assurées de leur béatitude, bien que nous-mêmes nous en ayons une entière assurance.
20. Donc, par la rémission plénière de toutes les peines, le Pape n'entend parler que de celles qu'il a imposées lui-même, et non pas toutes les peines en général.
21. C'est pourquoi les prédicateurs des Indulgences se trompent quand ils disent que les indulgences du Pape délivrent l'homme de toutes les peines et le sauvent.
22. Car le Pape ne saurait remettre aux âmes du Purgatoire d'autres peines que celles qu'elles auraient dû souffrir dans cette vie en vertu des canons.
23. Si la remise entière de toutes les peines peut jamais être accordée, ce ne saurait être qu'en faveur des plus parfaits, c'est-à-dire du plus petit nombre.
24. Ainsi cette magnifique et universelle promesse de la rémission de toutes les peines accordées à tous sans distinction, trompe nécessairement la majeure partie du peuple.
26. Le même pouvoir que le Pape peut avoir, en général, sur le Purgatoire, chaque évêque le possède en particulier dans son diocèse, chaque pasteur dans sa paroisse.
26. Le Pape fait très bien de ne pas donner aux âmes le pardon en vertu du pouvoir des clefs qu'il n'a pas , mais de le donner par le mode de suffrage.
27. Ils prêchent des inventions humaines, ceux qui prétendent qu'aussitôt que l'argent résonne dans leur caisse, l'âme s'envole du Purgatoire.
28. Ce qui est certain, c'est qu'aussitôt que l'argent résonne, l'avarice et la rapacité grandissent. Quant au suffrage de l'Eglise, il dépend uniquement de la bonne volonté de Dieu.
29. Qui sait si toutes les âmes du Purgatoire désirent être délivrées, témoin de ce qu'on rapporte de Saint Séverin et de Saint Paul Pascal.
30. Nul n'est certain de la vérité de sa contrition ; encore moins peut-on l'être de l'entière rémission.
31 Il est aussi rare de trouver un homme qui achète une vraie indulgence qu'un homme vraiment pénitent.
32. Ils seront éternellement damnés avec ceux qui les enseignent, ceux qui pensent que des lettres d'indulgences leur assurent le salut.
33. On ne saurait trop se garder de ces hommes qui disent que les indulgences du Pape sont le don inestimable de Dieu par lequel l'homme est réconcilié avec lui.
34. Car ces grâces des indulgences ne s'appliquent qu'aux peines de la satisfaction sacramentelle établies par les hommes.
35. Ils prêchent une doctrine antichrétienne ceux qui enseignent que pour le rachat des âmes du Purgatoire ou pour obtenir un billet de confession, la contrition n'est pas nécessaire.
36. Tout chrétien vraiment contrit a droit à la rémission entière de la peine et du péché, même sans lettre d'indulgences.
37. Tout vrai chrétien, vivant ou mort, participe à tous les biens de Christ et de l'Eglise, par la grâce de Dieu, et sans lettres d'indulgences.
38. Néanmoins il ne faut pas mépriser la grâce que le Pape dispense ; car elle est, comme je l'ai dit, une déclaration du pardon de Dieu.
39. C'est une chose extraordinairement difficile, même pour les plus habiles théologiens, d'exalter en même temps devant le peuple la puissance des indulgences et la nécessité de la contrition.
40. La vraie contrition recherche et aime les peines ; l'indulgence, par sa largeur, en débarrasse, et à l'occasion, les fait haïr.
41. Il faut prêcher avec prudence les indulgences du Pape, afin que le peuple ne vienne pas à s'imaginer qu'elles sont préférables aux bonnes oeuvres de la charité.
42. Il faut enseigner aux chrétiens que dans l'intention du Pape, l'achat des indulgences ne saurait être comparé en aucune manière aux oeuvres de miséricorde.
43. Il faut enseigner aux chrétiens que celui qui donne aux pauvres ou prête aux nécessiteux fait mieux que s'il achetait des indulgences.
44. Car par l'exercice même de la charité, la charité grandit et l'homme devient meilleur. Les indulgences au contraire n'améliorent pas ; elles ne font qu'affranchir de la peine.
45. Il faut enseigner aux chrétiens que celui qui voyant son prochain dans l'indigence, le délaisse pour acheter des indulgences, ne s'achète pas l'indulgence du Pape mais l'indignation de Dieu.
46. Il faut enseigner aux chrétiens qu'à moins d'avoir des richesses superflues, leur devoir est d'appliquer ce qu'ils ont aux besoins de leur maison plutôt que de le prodiguer à l'achat des indulgences.
47. Il faut enseigner aux chrétiens que l'achat des indulgences est une chose libre, non commandée.
48. Il faut enseigner aux chrétiens que le Pape ayant plus besoin de prières que d'argent demande, en distribuant ses indulgences plutôt de ferventes prières que de l'argent.
49. Il faut enseigner aux chrétiens que les indulgences du Pape sont bonnes s'ils ne s'y confient pas, mais des plus funestes, si par elles, ils perdent la crainte de Dieu.
50. Il faut enseigner aux chrétiens que si le Pape connaissait les exactions des prédicateurs d'indulgences, il préfèrerait voir la basilique de Saint-Pierre réduite en cendres plutôt qu'édifiée avec la chair, le sang, les os de ses brebis.
51. Il faut enseigner aux chrétiens que le Pape, fidèle à son devoir, distribuerait tout son bien et vendrait au besoin l'Eglise de Saint-Pierre pour la plupart de ceux auxquels certains prédicateurs d'indulgences enlèvent leur argent.
52. Il est chimérique de se confier aux indulgences pour le salut, quand même le commissaire du Pape ou le Pape lui-même y mettraient leur âme en gage.
53. Ce sont des ennemis de Christ et du Pape, ceux qui à cause de la prédication des indulgences interdisent dans les autres églises la prédication de la parole de Dieu.
54. C'est faire injure à la Parole de Dieu que d'employer dans un sermon autant et même plus de temps à prêcher les indulgences qu'à annoncer cette Parole.
55. Voici quelle doit être nécessairement la pensée du Pape ; si l'on accorde aux indulgences qui sont moindres, une cloche, un honneur, une cérémonie, il faut célébrer l'Evangile qui est plus grand, avec cent cloches, cent honneurs, cent cérémonies.
56. Les trésors de l'Eglise, d'où le Pape tire ses indulgences, ne sont ni suffisamment définis, ni assez connus du peuple chrétien.
57. Ces trésors ne sont certes pas des biens temporels ; car loin de distribuer des biens temporels, les prédicateurs des indulgences en amassent plutôt.
58. Ce ne sont pas non plus les mérites de Christ et des saints ; car ceux-ci, sans le Pape, mettent la grâce dans l'homme intérieur, et la croix, la mort et l'enfer dans l'homme intérieur.
59. Saint Laurent a dit que les trésors de l'Eglise sont ses pauvres. En cela il a parlé le langage de son époque.
60. Nous disons sans témérité que ces trésors, ce sont les clefs données à l'Eglise par les mérites du Christ.
61. Il est clair en effet que pour la remise des peines et des cas réservés, le pouvoir du Pape est insuffisant.
62. Le véritable trésor de l'Eglise, c'est le très-saint Evangile de la gloire et de la grâce de Dieu.
63. Mais ce trésor est avec raison un objet de haine car par lui les premiers deviennent les derniers.
64. Le trésor des indulgences est avec raison recherché ; car par lui les derniers deviennent les premiers.
65. Les trésors de l'Evangile sont des filets au moyen desquels on pêchait jadis des hommes adonnés aux richesses.
66. Les trésors des indulgences sont des filets avec lesquels on pêche maintenant les richesses des hommes.
67. Les indulgences dont les prédicateurs vantent et exaltent les mérites ont le très grand mérite de rapporter de l'argent.
68. Les grâces qu'elles donnent sont misérables si on les compare à la grâce de Dieu et à la piété de la croix.
69. Le devoir des évêques et des pasteurs est d'admettre avec respect les commissaires des indulgences apostoliques.
70. Mais c'est bien plus encore leur devoir d'ouvrir leurs yeux et leurs oreilles, pour que ceux-ci ne prêchent pas leurs rêves à la place des ordres du Pape.
71. Maudit soit celui qui parle contre la vérité des indulgences apostoliques.
72. Mais béni soit celui qui s'inquiète de la licence et des paroles impudentes des prédicateurs d'indulgences.
73. De même que le Pape excommunie justement ceux qui machinent contre ses indulgences,
74. Il entend à plus forte raison excommunier ceux qui, sous prétexte de défendre les indulgences, machinent contre la sainte charité et contre la vérité.
75. C'est du délire que d'exalter les indulgences du Pape jusqu'à prétendre qu'elles délieraient un homme qui, par impossible, aurait violé la mère de Dieu.
76. Nous prétendons au contraire que, pour ce qui est de la coulpe, les indulgences ne peuvent pas même remettre le moindre des péchés véniels.
77. Dire que Saint Pierre, s'il était Pape de nos jours, ne saurait donner des grâces plus grandes, c'est blasphémer contre Saint Pierre et contre le Pape.
78. Nous disons au contraire que lui ou n'importe quel pape possède des grâces plus hautes, savoir : l'Evangile, les vertus, le don des guérisons, etc...(d'après 1 Cor. 12).
79. Dire que la croix ornée des armes du Pape égale la croix du Christ, c'est un blasphème.
80. Les évêques, les pasteurs, les théologiens qui laissent prononcer de telles paroles devant le peuple en rendront compte.
81. Cette prédication imprudente des indulgences rend bien difficile aux hommes même les plus doctes, de défendre l'honneur du Pape contre les calomnies ou même contre les questions insidieuses des laïques.
82. Pourquoi, disent-ils, pourquoi le Pape ne délivrent-ils pas d'un seul coup toutes les âmes du Purgatoire, pour les plus justes des motifs, par sainte charité, par compassion pour leurs souffrances, tandis qu'il en délivre à l'infini pour le motif le plus futile, pour un argent indigne, pour la construction de sa basilique ?
83. Pourquoi laisse-t-il subsister les services et les anniversaires des morts ? Pourquoi ne rend-il pas ou ne permet-il pas qu'on reprenne les fondations établies en leur faveur, puisqu'il n'est pas juste de prier pour les rachetés.
84. Et encore : quelle est cette nouvelle sainteté de Dieu et du Pape que, pour de l'argent, ils donnent à un impie, à un ennemi le pouvoir de délivrer une âme pieuse et aimée de Dieu, tandis qu'ils refusent de délivrer cette âme pieuse et aimée, par compassion pour ses souffrances, par amour et gratuitement ?
85. Et encore : pourquoi les canons pénitentiels abrogés de droit et éteints par la mort se rachètent-ils encore pour de l'argent, par la vente d'une indulgence, comme s'ils étaient encore en vigueur ?
86. Et encore : pourquoi le Pape n'édifie-t-il pas la basilique de Saint-Pierre de ses propres deniers, plutôt qu'avec l'argent des pauvres fidèles, puisque ses richesses sont aujourd'hui plus grandes que celles de l'homme le plus opulent ?
87. Encore : pourquoi le Pape remet-il les péchés ou rend-il participants de sa grâce ceux qui par une contrition parfaite ont déjà obtenu une rémission plénière et la complète participation à ces grâces ?
88. Encore : ne serait-il pas d'un plus grand avantage pour l'Eglise, si le Pape, au lieu de distribuer une seule fois ses indulgences et ses grâces, les distribuait cent fois par jour et à tout fidèle ?
89. C'est pourquoi si par les indulgences le Pape cherche plus le salut des âmes que de l'argent, pourquoi suspend-il les lettres d'indulgences qu'il a données autrefois, puisque celles-ci ont même efficacité ?
90. Vouloir soumettre par la violence ces arguments captieux des laïques, au lieu de les réfuter par de bonnes raisons, c'est exposer l'Eglise et le Pape à la risée des ennemis et c'est rendre les chrétiens malheureux.
91. Si, par contre, on avait prêché les indulgences selon l'esprit et le sentiment du Pape, il serait facile de répondre à toutes ces objections ; elles n'auraient pas même été faites.
92. Qu'ils disparaissent donc tous, ces prophètes qui disent au peuple de Christ : "Paix, paix" et il n'y a pas de paix !
93. Bienvenus au contraire les prophètes qui disent au peuple de Christ : "Croix, croix" et il n'y a pas de croix !
94. Il faut exhorter les chrétiens à s'appliquer à suivre Christ leur chef à travers les peines, la mort et l'enfer.
95. Et à entrer au ciel par beaucoup de tribulations plutôt que de se reposer sur la sécurité d'une fausse paix.
« Avant la lumière de l’Evangile, j’ai été attaché avec zèle aux lois papistiques et aux traditions des Pères autant que n’importe qui et je les ai défendues avec grand sérieux comme saintes et nécessaires au salut. Avec tout le soin dont j’étais capable, je me suis efforcé de les observer par le jeûne, les veilles, les oraisons et autres exercices, en macérant mon corps plus que tout ceux qui aujourd’hui me haïssent si violemment et me persécutent, parce que je leur enlève la gloire de se justifier. »
Interprété par la Chorale de la Communauté Protestante Timothée d'Anduze
Nous croyons que, par le sacrifice unique que le Seigneur Jésus a offert sur la croix, nous sommes réconciliés avec Dieu, afin d'être tenus pour justes devant lui et considérés comme tels. Nous ne pouvons, en effet, lui être agréable et participer à son adoption que s'il nous pardonne nos fautes et les ensevelit. Nous affirmons donc que Jésus Christ est notre intégrale et parfaite purification, qu'en sa mort nous avons une totale réparation pour nous acquitter de nos forfaits et des iniquités dont nous sommes coupables, et que nous ne pouvons être délivrés que par ce moyen.
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Dimanche de Pâques, c'est le moment où les Chrétiens partout dans le monde s’unissent dans la célébration de la Résurrection de Jésus Christ, Notre Seigneur et Sauveur.
C'est le moment de souhaiter une joyeuse pâques en Christ à toutes et tous, que ce soit en France comme partout dans le monde où le Seigneur connaît Ses Enfants, d'aujourd'hui et de demain.
Magnifique interprétation d'à Toi la Gloire par Frank Kaman,
1. À Toi la Gloire,
Ô Ressuscité !
A Toi la Victoire,
Pour l'Eternité !
Brillant de lumière,
L'ange est descendu ;
Il roule la pierre
Du tombeau vaincu.
Refrain :
À Toi la Gloire,
Ô Ressuscité !
À Toi la Victoire,
Pour l’Eternité !
2. Vois-Le Paraître !
C'est Lui, c'est Jésus,
Ton Sauveur, Ton Maître
Oh ! ne doute plus !
Sois dans l'allégresse,
Peuple du Seigneur,
Et redis sans cesse
Que Christ est Vainqueur.
3. Craindrais-je encore ?
Il vit à jamais,
Celui que j'adore,
Le Prince de Paix ;
Il est Ma Victoire,
Mon Puissant Soutien,
Ma Vie et Ma Gloire.
Non, je ne crains rien !
Jésus Christ est Ressuscité aujourd'hui !
Connu également sous ces paroles :
Brisant ses liens funèbres, Alléluia !
Christ est sorti des ténèbres ; Alléluia !
Le ciel, la terre ont chanté : Alléluia !
Jésus est Ressuscité. Alléluia !
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Les soldats, le sceau, la pierre, Alléluia !
N'ont pu le garder en terre : Alléluia !
Et c'est pour nous qu'aujourd'hui, Alléluia !
Le ciel s'ouvre devant Lui !
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Alléluia ! Il vit, Notre Roi de Gloire !
Alléluia ! Sépulcre, où est ta victoire ? Alléluia !
Il a détruit sans effort, Alléluia !
La puissance de la mort. Alléluia !
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Puisque ta mort fut suivie, Alléluia !
Du triomphe de la vie, Alléluia !
Je veux, ô Mon Divin Roi Alléluia !
Mourir et naître avec Toi ! Alléluia !
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Nous rendons continuellement grâces à Dieu pour vous tous, faisant mention de vous dans nos prières, nous rappelant sans cesse l’œuvre de votre foi, le travail de votre charité, et la fermeté de votre espérance en notre Seigneur Jésus-Christ, devant Dieu notre Père. Nous savons, bien-aimé(e)s de Dieu, que vous avez été élu(e)s (1 Thessaloniciens 1:2-4)
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En ce temps de commémoration pascale l’actualité nous rappelle de manière bouleversante ce que peut impliquer la notion de sacrifice héroïque de soi-même pour protéger d’autres vies en danger de mort.
Je n’ai guère besoin de faire un dessin, les faits, abondamment commentés par d’autres, parlent pour eux-mêmes. Ils forcent une nation à réfléchir avec émotion et profondeur sur le sens du mot « sacrifice ».
Coïncidence de calendrier ou non, et qu’on le veuille ou non, nous ne pouvons éluder la signification du sacrifice de Jésus-Christ pour d’autres, alors qu’elle se trouve au cœur même de la Foi Chrétienne.
Ceux qui ne partagent pas celle-ci n’ont d’ailleurs rien à perdre à se mettre à l’écoute de ceux qu’elle fait vivre, ne serait-ce que pour tâcher d’en saisir sa portée.
Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies. A peine mourrait-on pour un juste; quelqu’un peut-être aurait le courage de mourir pour un homme qui est bon. Mais en ceci, Dieu prouve son amour envers nous: lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous.
C’est ce qu’écrit l’apôtre Paul au début du chapitre cinq de sa lettre aux chrétiens de Rome un peu plus de vingt-cinq ans après la crucifixion de Jésus-Christ, attribuant à celle-ci une signification sacrificielle au caractère unique et indépassable.
« Envers nous, pour nous », écrit Paul.
Mais qui donc ce « nous » englobe-t-il ?
Lui-même, ses compagnons et ses lecteurs, certes, mais aussi de nombreuses autres jeunes communautés de croyants qu’il a contribué à fonder par sa prédication, et par delà celles de son temps, tous ceux et celles au cours de l’histoire subséquente qui se seront mis à l’écoute de cette même prédication et l’auront fermement saisie dans leur coeur et leur esprit.
Cette constatation ne dispense cependant pas de se demander dans quel état se trouvent ceux pour qui le Christ prêché par l’apôtre Paul s’est sacrifié sur la Croix en se substituant à eux. Étaient-ils simplement un peu égarés, ou même sérieusement blessés mais néanmoins encore capables de saisir l’aide qu’il venait leur offrir ?
Au second chapitre de sa lettre aux chrétiens d’Éphèse, Paul s’exprime sans ambiguïté à ce sujet. Ceux pour qui Jésus-Christ s’est sacrifié étaient bel et bien morts spirituellement.
Non pas morts au sens où la vie physique, matérielle ou intellectuelle leur aurait fait défaut (car Dieu la maintient et la renouvelle par sa Grâce générale qui s’étend sur tous les hommes et sur sa Création en général), mais au sens ou devant sa sainteté et son jugement, ils étaient morts et voués à une condamnation éternelle, sans aucun recours possible avant le sacrifice du Christ reçu et accepté par la foi.
Ce n’est pas pour rien que Paul parle « d’enfants de colère » pour décrire cette condition déchue et perdue d’êtres pour toujours aliénés de Dieu à moins qu’il n’initie et ne réalise lui-même leur salut, et ce par un don gratuit, c’est-à-dire par pure Grâce :
Pour vous, vous étiez MORTS par vos fautes et par vos péchés dans lesquels vous marchiez autrefois selon le cours de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air [= Satan] cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre et nous nous conduisions autrefois selon nos convoitises charnelles, nous exécutions les volontés de notre chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère comme les autres. Mais Dieu est riche en miséricorde et, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions MORTS par nos fautes, il nous a rendus à la vie par le Christ – c’est par grâce que vous êtes sauvés – il nous a ressuscités ensemble et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en Christ-Jésus, afin de montrer dans les siècles à venir la richesse surabondante de sa grâce par sa bonté envers nous en Christ-Jésus.
Ceci devrait être bien clair en premier lieu pour tous les chrétiens : s’ils proclament depuis le tout début de l’Église que Jésus-Christ est mort sur la Croix (« …il a souffert sous Ponce-Pilate, il a été crucifié, il est MORT, il a été enseveli, il est descendu aux enfers… ») ce n’est pas pour indiquer simplement que sa crucifixion et la mort qui s’est ensuivie n’ont pas été fictives (comme le prétendait la secte des Docètes durant les premiers siècles de l’ère chrétienne, suivie plusieurs siècles après par Mahomet et le Coran).
A la suite de Paul et des autres apôtres, ils affirment que cette mort – constatée par les autorités romaines de l’époque et rapportée par leurs historiens (comme Tacite, au début du second siècle) – a rempli un but, une mission unique : celle de prendre sur lui notre propre mort sous le jugement de Dieu, en s’offrant volontairement en sacrifice parfait et sans défaut, sacrifice que seul le Fils éternel de Dieu ayant revêtu notre nature humaine pouvait accomplir.
Elle était donc justement nécessaire à cause de notre propre mort au regard de Dieu.
Si nous n’étions pas morts par nos fautes et nos péchés (selon les mots mêmes de Paul) la mort bien réelle de Jésus sur la Croix n’aurait pas eu lieu d’être. Pour la foi chrétienne, la corrélation entre les deux est inéluctable.
La mort de Jésus n’est pas un malheureux accident de l’histoire témoignant de ces que des gens bien comme Jésus peuvent mourir injustement malgré le bel exemple d’humanité dont ils ont fait preuve par leurs actes et leurs paroles durant leur vie.
Elle ne revêt son sens rédempteur que dans la reconnaissance que nous étions véritablement et totalement morts par nos fautes et nos péchés, et qu’il aura fallu rien de moins que la mort et la résurrection du Christ comme miracles de la Grâce divine pour nous ramener à cette vie que nous avions totalement perdue.
En effet si la résurrection de Jésus au matin de Pâques est un miracle sans égal, c’est pareillement pour qu’elle devienne une véritable résurrection spirituelle pour ceux qui étaient auparavant morts mais ont été mis au bénéfice de cette résurrection en se l’appropriant par la foi.
Peut-être faut-il aussi noter (comme le fait le catéchisme de Genève, rédigé par Calvin en 1545) que la mention de Ponce Pilate dans le Credo -la confession de foi- n’est pas non plus un simple rappel de l’historicité véridique de cette mort, qui n’est ni mythe ni affabulation.
Cette mention trouve aussi sa signification dans le fait que l’autorité politique humaine du moment (le gouverneur Ponce Pilate) qui a finalement livré Jésus à ceux qui voulaient le faire crucifier, avait déclaré à plusieurs reprises devant eux qu’elle ne trouvait en Jésus rien qui mérite une telle condamnation (voir entre autres Jean 19:4).
Ponce Pilate déclara donc ouvertement l’innocence de Jésus, et par là l’iniquité du jugement qu’il prononçait. Il se trouvait du reste parfaitement d’accord avec l’autre instrument de ce jugement inique, le souverain sacrificateur Caïphe.
En effet, plus tôt au cours du ministère de Jésus (Jean 11:47-51) la question de la mise à mort d’un seul pour tout le peuple avait été discutée en haut lieu: Alors, les principaux sacrificateurs et les Pharisiens assemblèrent le sanhédrin et dirent : Qu’allons-nous faire ? Car cet homme fait beaucoup de miracles. Si nous le laissons faire, tous croiront en lui, et les Romains viendront nous enlever et notre lieu sait et notre nation. L’un d’eux, Caïphe, qui était souverain sacrificateur cette année-là, leur dit : « Vous n’y entendez rien ; vous ne vous rendez pas compte qu’il est avantageux pour vous qu’un seul homme meure pour le peuple et que la nation entière ne périsse pas. » Or, il ne dit pas cela de lui-même mais, étant souverain sacrificateur cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation.
Si nous revenons à notre condition avant le sacrifice de Jésus-Christ, la question qu’il faut se poser sans faux-semblants ou faux-fuyants est de savoir s’il demeure spirituellement quoi que ce soit de bon ou de valable en nous avant que Dieu, par pure grâce, ne vienne annuler notre mort spirituelle en la transférant sur son Fils bien-aimé, puis nous confère une vie nouvelle par la vie nouvelle du Christ ressuscité des morts.
En effet l’orgueil de l’homme est tel que même confronté par tant de preuves accablantes à la réalité désespérée de sa condition spirituelle devant le Dieu saint, il se laisse accroire qu’il demeure tout de même un petit quelque chose en lui sur lequel Dieu peut prendre appui pour lui tendre la perche dont il a besoin pour s’en tirer. Mais laissons à nouveau l’apôtre Paul, inspiré par l’Esprit de Dieu, répondre à ces faux semblants qui ne feront qu’enfoncer davantage ceux qui s’appuient sur eux.
Il écrit, dans l’épître aux Romains (3:23-25):
Car il n’y a pas de distinction : tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est dans le Christ-Jésus. C’est lui que Dieu a destiné comme moyen d’expiation pour ceux qui auraient la foi en son sang, afin de montrer sa justice.
Et plus loin (6:23): Car le salaire du péché c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Christ-Jésus notre Seigneur.
Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu.
Or pécher et être privé de la gloire de Dieu c’est être mort devant Lui, simplement et tragiquement.
Il ne sert à rien d’escamoter cette réalité, qui n’a d’autre remède que le Sacrifice de Jésus-Christ offert une fois pour toutes et qui ne peut être saisi que par la Foi.
Dans un sermon sur les premiers versets du second chapitre de la lettre de Paul aux Éphésiens, cités et commentés plus haut, Jean Calvin expose le texte apostolique comme suit (je conserve la syntaxe et l’orthographe anciennes de l’édition consultée, tout en clarifiant certains termes par des équivalents entre crochets):
Car iusques à ce que les hommes ayent ainsi examiné combien ils sont povres et miserables, il est certain que iamais ils ne rendront à Dieu la centieme partie de l’honneur qu’il merite (…)
Et de faict, quelle est nostre nature en général? C’est que nous ne pensons sinon tout mal : comme aussi S. Paul tend à ce propos maintenant. Au premier chap. il a tousiours poursuivi cest argument, que nous ne sçaurions assez exalter nostre Dieu, attendu [étant donné] la misericorde dont il a usé envers nous. Or maintenant pour mieux exprimer encores cela, il nous monstre comme en peinture et en un miroir quels sont les hommes, iusques à ce que Dieu les ait prévenus de sa grace, et qu’il les ait recueillis à soy. Il monstre donc que nous sommes tout plongez en un abysme si horrible, que quand nous y pensons nous devons estre confus, les cheveux nous doyvent dresser en la teste: car là-dessus il est impossible que nous ne soyons esmeus [émus] et enflambez à bénir le nom de Dieu, d’autant qu’il nous a ainsi cerchez [cherchés] au profond d’enfer pour nous attirer au royaume des cieux.
Et nostre Seigneur Iesus-Christ, pour nous declarer en quel estat il nous trouve, dit qu’il est venu à fin que les morts ressuscitent à sa voix. Voici donc l’office que s’attribue le Fils de Dieu, c’est que par la doctrine de son Evangile il nous retire de mort à vie. Comme aussi il adiouste que tous ceux qui croiront en luy, sont passez de la mort en laquelle ils estoyent [étaient] detenus, pour entrer en la vie celeste: non pas que les fideles en iouissent ici encores: mais ils la possèdent tellement par esperance, qu’ils en sont tout asseurez. Or quand nostre Seigneur Iesus Christ dit que sa voix a ceste vertu de ressusciter les morts, il prend cela par similitude. Car quelque vie que nous cuidions [pensions] avoir, si est-ce qu’ [néanmoins] estans separez de Dieu nous sommes en une mort spirituelle: combien que [bien que] tous incredules cuideront [penserons] et en leur sagesse et en leur vertu estre plus que vivans. Or ils s’endurcissent en cela, et s’y glorifient iusques au bout.
Mais regardons où est la fontaine de vie: elle est en Dieu: et ils en sont alienez. Regardons aussi quelle est la vraye vie de l’homme : ce n’est pas qu’il soit fin, et que par ses finesses et astuces il puisse bien faire ses besongnes en ce monde, qu’il puisse acquerir grand renom, qu’il puisse estre subtil et bien advisé pour donner conseil à tous autres: ce n’est pas qu’il soit excellent en toutes sciences humaines et tous arts: ce n’est pas aussi qu’il soit prisé et renommé comme magnanime, ou ayant d’autres vertus qui sont louables entre les hommes: mais il faut commencer plus haut, c’est que nous cognoissions [connaissions] Dieu estre nostre Père, que nous soyons gardez par la clairté de sa parole, et illuminez en la foy pour cognoistre [connaître] le chemin de salut, et que nous sçachions que tout nostre bien gist en luy, à fin que nous l’y cerchions [cherchions] en toute humilité: que nous cognoissions aussi le moyen comment nous pourrons parvenir là, c’est à sçavoir ayant nostre Seigneur Iesus Christ, auquel toute plenitude de grace nous est présentée.
Voilà donc le message de Pâques, de la signification et la valeur incomparables du Sacrifice de Jésus-Christ sur la Croix, que le disciple Pierre dans sa première lettre adressée à des croyants non seulement dispersés mais aussi persécutés, résume ainsi (3:18): En effet, Christ aussi est mort une seule fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de vous amener à Dieu.
A Toi la Gloire Ô Ressuscité
Eric Kayayan,
Pasteur Protestant Réformé
Source : Foi & Vie Réformées
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En cette nouvelle année,
c'est l'occasion de souhaiter
à chacune et chacun
les voeux les meilleurs
dans le Seigneur Jésus Christ.
Dans l'espérance que chaque catégorie ait pu contribuer
à édification, encouragement, soutien,
réconfort, salut et réponse
pour les occasions diverses et moments propres à chacun(e)
comme il en a été pour l'auteur même.
Que Dieu bénisse chacune et chacun des 4 coins de la terre.
Pensées d'encouragement :
Je te souhaite la tendre impatience du printemps, la douce croissance de l'été, la silencieuse maturation de l'automne, la sagesse du sublime hiver. (Bénédiction Irlandaise)
La Bible est le livre qui a séché le plus de larmes, qui a éclairé le plus de consciences, apaisé le plus de remords, régénéré le plus de caractères. (Charles Secrétan)
Dieu ne gaspille jamais la souffrance. Les épreuves travaillent pour nous (...) et Dieu les permet, afin de construire du caractère dans notre vie. Il peut faire pousser un champignon en une nuit, mais il faut de longues années — et beaucoup d’orages — pour faire un grand chêne. (x)
Nous aimerions naviguer toujours à pleine voile avec un vent favorable, mais ce n’est pas ainsi que se forment les bons marins. (John Nelson Darby)
Faites que vos études servent à bien diriger votre vie, ensuite qu'elles vous servent à aider les autres. (Jean Calvin)
Forêt en Israël
Pour cette nouvelle année, je te propose une seule résolution. Oui, seulement une. Elle a été prise par Jonathan Edwards au 18e siècle, un grand théologien que Dieu a puissamment utilisé pour la conversion de beaucoup. Il n’avait que 20 ans. Parmi 70 résolutions qu’il a prises ( merci à Philippe Viguier pour la traduction de ces résolutions. Découvrez les autres sur : http://leboncombat.fr/les-resolutions-de-jonathan-edwards/ ), il y a celle-ci :
Résolu de vivre de toutes mes forces, tant que je vis encore.
Je trouve cette phrase extraordinaire, cohérente avec une vie de disciple de Christ et profondément motivante.
La raison pour laquelle Jonathan Edwards voulait vivre, c’était pour Christ – pour la cause de l’Évangile. Il était résolu à vivre pour Christ de toutes ses forces, tant qu’il vivrait encore.
Il y a 4 raisons qui m’ont amené à faire de cette phrase ma résolution pour l’année 2018, et même une résolution pour toute ma vie. J’aimerai te partager ces 4 raisons pour que tu sois aussi résolu de vivre pour Christ de toutes vos forces, tant que tu vis encore.
Notre temps passé sur terre, sur l’échelle de l’éternité, pourrait être comparé à un grain de sable dans un désert. Sérieusement. Nous ne sommes rien, et notre existence n’est qu’une vapeur. L’auteur de l’Ecclésiaste a raison d’affirmer que « tout n’est que fumée ! » (Ecclésiaste 12.8).
Certains vivent jusqu’à 80 ans, voire 100 ans. Mais beaucoup partent avant. Parmi toutes les victimes des attentats ces dernières années, combien se doutaient que leur existence allait prendre fin de manière subite ? Jacques a écrit avec sagesse :
« Vous qui ne savez pas ce qui arrivera demain ! En effet, qu’est-ce que votre vie ? C’est une vapeur qui paraît pour un instant et qui disparaît ensuite. » – Jacques 4.14
Peu importe que l’on vive 20 ans ou 100 ans, à quoi vont être occupées ces quelques années sur terre ? Qu’est-ce qu’il va en rester ? Qu’est-ce qui va rester, dans quelques dizaines d’années, de toutes mes heures passées sur internet ou autre ? Quel impact cela aura dans l’éternité ?
La vie est courte. Je suis donc résolu de vivre pour Christ de toutes mes forces, tant que je vis encore.
Il y a encore 3 milliards de personnes qui n’ont jamais entendu l’Évangile. Ce sont des milliers de peuples dans le monde qui vivent encore sans avoir entendu la bonne nouvelle du Salut en Jésus-Christ. En plus de cela, on entend chaque semaine parler de faits divers horribles, d’attentats, de morts, et de situations désastreuses. Il n’y a pas besoin de réfléchir plus pour réaliser que le monde a besoin de l’Évangile…
L’enfer est réel. L’homme est pécheur, condamné, et a besoin d’un Sauveur. Ce Sauveur est Jésus-Christ. Tant de personnes ont besoin d’entendre parler de ce Sauveur, mais « comment entendront-ils parler de lui, si personne ne l’annonce » (Romains 10.14) ?
Les besoins sont énormes. Je suis donc résolu de vivre pour Christ de toutes mes forces, tant que je vis encore.
Le message que nous avons à annoncer n’est pas un discours politique creux, une invention humaine banale ou une liste de règles à respecter. La bonne nouvelle que nous proclamons est « la puissance de Dieu pour le salut de tout homme qui croit » (Romains 1.16). C’est l’Évangile seulement qui peut répondre parfaitement aux besoins énormes de ce monde.
Parce que la racine de tous les problèmes qu’on trouve dans le monde, c’est le péché. Le plus gros problème n’est pas la pauvreté, la haine ou les attentats – même si ces choses sont vraiment terribles ! Le plus gros problème, c’est le péché dans le cœur de l’homme. Et la seule solution, c’est l’Évangile.
L’Évangile est puissant. Il transforme des vies. Il change des cœurs. Il apporte la Réconciliation avec Dieu, et la Vie Eternelle avec Jésus.
L’Évangile est puissant. Je suis donc résolu de vivre pour Christ de toutes mes forces, tant que je vis encore.
En voyant combien notre vie est courte face à la grandeur des besoins dans le monde, on peut vraiment se sentir découragés. Comment de pauvres être humains tels que nous pourraient atteindre le monde entier ? Si on s’arrêtait là, ce serait une tâche bien trop grande pour nous. Ça semble impossible. Mais…
Il était impossible pour Moïse de libérer le peuple d’Israël de l’Egypte – mais Dieu était avec lui. Il était impossible pour Josué de conquérir le pays promis, face à toutes les nations qui l’entouraient – mais Dieu était avec lui. Il était impossible pour David de vaincre Goliath – mais Dieu était avec lui. Il était impossible pour Pierre de prêcher l’Évangile avec assurance devant des milliers de personnes en Actes 2, alors que quelques semaines avant il avait renié publiquement Jésus – mais Dieu était avec lui.
Nous ne devons pas regarder à ce qui est possible de faire ou pas. Mais nous devons nous souvenir que « Notre Dieu est au ciel, il fait tout ce qu’Il veut » (Psaumes 115.3), et que « rien n’est impossible à Dieu » (Luc 1.37). Si nous sommes de nouvelles créatures (2 Corinthiens 5.17), que Dieu est Notre Père et que nous cherchons à L’honorer, alors rien ne peut être trop « impossible ».
Dieu est grand. Je suis donc résolu de vivre pour Christ de toutes mes forces, tant que je vis encore.
Pourquoi vivre de toutes nos forces, tant que nous vivons encore ? Pour qu’on se souvienne de nous ? Pour être vus par les hommes ? Non !
Nous voulons vivre de toutes nos forces pour Christ – pour que son nom soit glorifié sur cette terre, pour que l’Évangile progresse jusqu’aux extrémités de la terre, pour que de plus en plus de personnes puissent adorer Jésus comme le Seigneur !
Le but ultime de toutes ces choses est la Gloire de Dieu. Nous ne sommes pas sauvés pour notre confort personnel, mais pour la Gloire de Dieu (Éphésiens 1.14). Et nous n’agissons pas pour notre gloire personnelle, mais pour la Gloire de Dieu ! C’est le désir que Dieu soit Glorifié qui devrait nous motiver par-dessus tout à Lui consacrer toute notre vie. Cela veut dire que nous voulons vivre de toutes nos forces pas pour nous même – mais pour Dieu.
La vie est courte. Les besoins sont énormes. L’Évangile est Puissant, et notre Dieu est Grand. Je suis donc résolu de vivre pour Christ de toutes mes forces, tant que je vis encore.
C’est une résolution très concrète, qui commence en vivant une vie de piété qui honore Dieu. Cela revient à mettre en pratique 1 Timothée 4.12 et s’efforcer « d’être un modèle » en toutes choses, en comptant sur la Puissance de Dieu.
Que veux-tu pour cette nouvelle année ? Que veux-tu pour ta vie ? Veux-tu vivre pour Christ de toutes tes forces, tant que tu vis encore ?
Benjamin E.
Contributeur aux sites
Le Bon Combat / Christ est Ma Vie / Rebullition
« La reconnaissance est une perte de temps ».
Beaucoup n’oserait pas l’avouer publiquement, mais admettons que beaucoup voient souvent les choses comme cela. Alors pour Dieu, n'en rajoutons pas plus. Nous le sommes tous.
La prière de reconnaissance semble « moins productive » que de prier en demandant à Dieu de répondre à nos besoins.
Et pourtant ! Paul nous demande de remercier sans cesse Dieu pour tout (Éphésiens 5.20), et il affirme aussi qu’il faut le faire en toute circonstance, en ajoutant que c’est la Volonté de Dieu pour nous (1 Thessaloniciens 5.18). Et pour couronner le tout, Dieu lui-même dit que la reconnaissance le glorifie (Psaumes 50.23). Convaincu ?
Alors voilà 4 sujets de reconnaissance auxquels on ne pense jamais pour ce dernier jour de l’année
Essaye juste de t’arrêter quelques instants, et de réfléchir à toutes les occasions que tu as eues de partager l’Évangile cette année. Repense à toutes les portes que Dieu t’a ouvertes pour faire connaître le mystère de Christ (cf. Colossiens 4.3). Une personne de ton entourage qui t’a posé des questions sur ta foi, un ami à qui tu as pu passer une Bible, un inconnu avec qui tu as pu partager l’Évangile… quelle grâce de pouvoir témoigner, malgré notre faiblesse, de la bonne nouvelle qui transforme !
Remercie Dieu d’avoir permis des occasions pour cela, et de t’avoir donné le courage et l’amour nécessaire pour les saisir.
Remercie Dieu pour les épreuves est loin d’être le point le plus facile. C’est même probablement la prière la plus difficile à prononcer, surtout lorsque l’on a vécu des épreuves douloureuses et qui nous marqueront à tout jamais. Ça nous semble étrange, voire insensé, de remercier Dieu pour les épreuves que nous avons traversées durant l'année.
Cependant, si nous regardons ce qu’elles ont produites en nous, alors nous pouvons exprimer notre reconnaissance à Dieu. C’est dans ce sens que Jacques peut nous exhorter à voir les épreuves comme un sujet de joie :
« Mes frères et sœurs, considérez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que la mise à l’épreuve de votre foi produit la persévérance. » – Jacques 1.2-3
Les épreuves que nous traversons ont un but. Et si nous savons que tout contribue au bien de ceux qui aiment Dieu (cf. Romains 8.28), nous savons aussi que nous avons été prédestinés à devenir semblable à l’image de Jésus-Christ (cf. Romains 8.29). Tout ce que nous vivons de douloureux, de difficile et de pénible a pour but de nous rendre plus pur, plus saint, et plus ressemblant à Christ. Gloire à Dieu ! Avec cette vision plus globale de l’épreuve, nous pouvons dire :
« Merci Seigneur pour les épreuves que j’ai traversées cette année. Merci de m’avoir permis d’en sortir – et merci surtout de m’apprendre et de forger mon caractère à travers cela, pour me rendre un jour parfaitement semblable à Jésus-Christ. »
Remercier Dieu pour la foi et l’amour des autres, ce n’est pas quelque chose qu’on ferait naturellement. Pourtant, c’est frappant de voir combien cela correspond à l’attitude de l’apôtre Paul. Par exemple, au début de sa lettre aux Éphésiens, il dit :
« (…) après avoir entendu parler de votre foi dans le Seigneur Jésus et de votre amour pour tous les saints, je ne cesse de dire toute ma reconnaissance pour vous lorsque je fais mention de vous dans mes prières. » – Éphésiens 1.15
Paul remercie Dieu pour la foi et l’amour des Éphésiens. Il veut Lui exprimer sa reconnaissance, parce que cette Foi et cet Amour viennent de Dieu. Il remercie Dieu pour l’œuvre faite dans leur cœur.
Et si nous faisions pareil avec ceux qui nous entourent ? Nous pouvons remercier Dieu pour les frères et sœurs autour de nous, individuellement. Parce que leur Foi et leur Amour viennent de Dieu. Parce qu’ils ont été sauvés par Pure Grâce, et par l’Oeuvre de Dieu dans leur vie. Remercions Dieu pour le Salut qu’ils ont reçu, et pour l’Oeuvre que Dieu fait dans leurs cœurs !
Après avoir remercié Dieu pour son œuvre dans la vie de ceux qui t’entourent, remercie Dieu pour l’Évangile qui a transformé leur vie, ainsi que la tienne. Rends grâce à Dieu pour l’Évangile, qui nous permet d’être réconciliés avec Dieu, pardonnés de nos péchés, sauvés pour l’éternité !
En ce dernier jour de l’année, plonge à nouveau tes regards dans ce Message Glorieux, dans cette Nouvelle qui transforme, et dans cette Vérité Indispensable à notre Salut et à notre Marche Chrétienne.
Reconnais à nouveau que Jésus-Christ t’a Aimé, et qu’Il s’est livré Lui-même pour toi (cf. Galates 2.20).
Quel Merveilleux Amour ! Merci Seigneur pour l’Évangile, et merci parce que Tu as sauvé un pécheur tel que moi…
La reconnaissance ne s’arrête pas au 31 décembre, mais devrait continuer dans nos vies chaque jour de l'année suivante.
Prenons le temps de compter les Bienfaits de Dieu, et de Lui rendre l’adoration qu’Il mérite !
Quel chant voudrais-tu chanter pour Lui exprimer ta reconnaissance ?
Ce samedi 08 juillet dernier autour de nombres de membres de Foi & Vie Réformées dont Refuge Protestant et d'autres invités, s'est tenu dans le 7ème arrondissement de Paris, un colloque organisé par le Pasteur Eric Kayayan responsable de Foi & Vie Réformées sur le thème de Calvin / Althusius : racines et pertinence de la pensée politique Protestante.
Johannes Althusius (1557-1638) est le grand penseur Protestant Calviniste en philosophie politique, père du fédéralisme.
C’est le grand adversaire de Jean Bodin, catholique et théoricien du pouvoir absolu.
On le considère pour cela comme le fondateur de la science politique comme telle (il définit la politique comme une "symbiotique"), et comme un précurseur du principe de subsidiarité.
Les idées exprimées dans son ouvrage Politica methodice digesta font de lui le père du fédéralisme moderne et de la souveraineté populaire.
Théoricien du droit naturel, il est en effet le premier, en Allemagne, à affirmer la souveraineté du peuple.
Althusius s'oppose ainsi à la soumission que Luther prônait à l'égard du pouvoir en place quel qu'il fût, ainsi qu'à l'absolutisme de Jean Bodin, qu'il détourne dans un sens libéral et corporatif (il tente de concilier la conception médiévale corporative avec la conception moderne du droit naturel).
Les thèmes abordés après l'accueil chaleureux et ouverture de séance par Eric Kayayan furent :
Vous pouvez retrouver un des articles
écrit par Paul Wells sur Revue Réformée
en cliquant sur l'image ci-dessous.
La théorie politique «réformationnelle»
et le pacte social
Calvin / Althusius : racines et pertinence de la pensée politique Protestante, colloque organisé par le Pasteur Eric Kayayan de Foi & Vie Réformées
Calvin / Althusius : racines et pertinence de la pensée politique Protestante, colloque organisé par le Pasteur Eric Kayayan de Foi & Vie Réformées
Calvin / Althusius : racines et pertinence de la pensée politique Protestante, colloque organisé par le Pasteur Eric Kayayan de Foi & Vie Réformées
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Calvin / Althusius : racines et pertinence de la pensée politique Protestante, colloque organisé par le Pasteur Eric Kayayan de Foi & Vie Réformées
François Billot de Lochner Président de Liberté Politique annonçait en février dernier l'action en justice menée contre le ministère de l'Education Nationale et le ministre Najat Vallaud-Belkacem pour leur responsabilité dans la perversion volontaire des jeunes de France.
Si nous mettons la dernière main à une action en justice contre le ministère de l’Éducation nationale et Madame le Ministre Vallaud-Belkacem pour leur action en matière « d’éducation à la sexualité », c'est parce que derrière ce vocable doucereux se dissimule en fait une consciencieuse opération de perversion des plus jeunes. Par la normalisation de l’homosexualité, l’incitation à une sexualité récréative ou la promotion de la théorie du genre, les élèves subissent un matraquage totalitaire qui ne leur laisse aucune échappatoire. Les éléments factuels actuellement rassemblés par nos avocats sont absolument accablants et alimentent l’assignation, en cours de rédaction. Ce combat est fondamental : il en va de l’intégrité physique, psychologique et spirituelle de nos enfants, futurs adultes.
Car au crépuscule d’un quinquennat pathétique, le gouvernement met à profit chaque jour qui lui reste pour corrompre un peu plus l’innocence de la jeunesse de France. Par passion sexophile, par obsession revendiquée de la sexualité chosifiée, il assure la mise en place des orientations sordides de l’Organisation mondiale du sexe, pardon, de la santé, la fameuse OMS. Les dites « orientations » sont déclinées dans un document dont le seul titre fait frémir : Standards pour l’éducation sexuelle en Europe. Dans ce document « standardisant » (!), l’on apprend notamment qu’il faut instaurer « une morale de la négociation » pour lutter contre les préjugés et les normes. Nous qui pensions que la morale était un ensemble de règles et de valeurs permettant d’assurer le meilleur bien, individuel et collectif, nous nous trompions ! Il faudra penser à nous rééduquer au Standard, en ouvrant peut-être un camp de rééducation pour cela. Le but de tels standards est de nature à permettre à nos enfants de développer un rapport apaisé avec la sexualité ! Il s’agit d’apaiser en débridant tous les comportements possibles. En fait d’apaisement, il s’agit de déchaîner la violence sexuelle en faisant du sexe le moteur compulsif de toute chose. Il s’agit, sur le fond, d’une incitation à la débauche dans tous ses ébats, aussi violents soient-ils, réduisant à néant la candeur de l’enfance et, ultérieurement, la sexualité maîtrisée des adultes.
Pour épauler le ministère de l’Éducation nationale, le ministère de la Santé a publié, le 27 mars, le très significatif communiqué suivant :
« Les mesures de la stratégie nationale de santé sexuelle visent, à horizon 2030, à :
placer l’éducation à la sexualité et à la santé sexuelle des plus jeunes au cœur de leurs parcours éducatifs en santé. Une attention particulière sera portée aux adolescents de moins de 15 ans dont 20 % sont déjà entrés dans la sexualité ; promouvoir la consultation de contraception et de prévention des infections sexuellement transmissibles (IST) prévue par la convention médicale 2016-2021 pour les jeunes filles mineures et de préparer son extension, à terme, pour les garçons. »
Ainsi, « l’éducation sexuelle » des plus jeunes devient centrale, et, sous couvert de protection de la « santé sexuelle » des enfants, leur inocule le virus pornographique, assurément destructeur de leur santé physique, psychique et morale.
En clair :
je fais semblant de « soigner », pour, dans les faits, aggraver la maladie…Si maladie il y a…
La fuite en avant des pornocrates prend des proportions effrayantes, et impose le réveil des consciences.
En effet, qui peut encore raisonnablement penser que tout cela est sans grande importance ? Dans cette lutte à mort entre le beau et le laid, entre le bien et le mal, entre le vrai et le faux, il faudra vraiment le courage et la fraîcheur de toutes les Clotilde (héroïne du roman Les Parfums du château – Terra Mare) de France pour triompher !
François Billot de Lochner,
Président de la Fondation de Service politique,
de Liberté politique et de France Audace.
Excellente et bien belle réponse propre, tranquille, douce et claire à bien des provocations et mépris envers Christ et la foi. Merci à Bucer pour cette info :-)
Paru sur Le journal de Montréal
Par Eliane Thibault
Des enfants du quartier Sainte-Foy de Québec ont reçu plus que des bonbons cette année. Une résidente du secteur a cru bon d’inclure un Nouveau Testament à l’intérieur de leur sac à surprises.
Le livre religieux de format poche était inséré dans un sac avec une petite barre de chocolat et un rouleau aux fruits.
Un dépliant expliquant qui est Dieu et qui résume la vie de Jésus accompagnait l’ouvrage.
«Pour moi, c’est comme de la propagande, s’insurge Geneviève Bélanger, dont les deux enfants de 7 et 13 ans ont reçu le livre. C’est à chacun des parents de décider d’élever ses enfants dans la religion qu’ils veulent. Je ne vois pas l’intérêt de mettre ça dans un sac d’Halloween. Ça m’a choquée.»
Au moment de recevoir le paquet, Geneviève Bélanger croyait qu’il s’agissait d’un cahier à colorier. Elle estime que la dame qui les distribuait en avait une soixantaine à offrir.
Lorsque les enfants ont vu le Nouveau Testament, ils ont demandé à leur mère s’ils pouvaient le jeter.
«Le but de l’Halloween, c’est que les enfants ramassent des bonbons déguisés et qu’ils aient du plaisir. Ce n’est aucunement d’avoir une éducation religieuse», ajoute-t-elle.
Fête choquante
Le dépliant provient de la communauté de l’Église de Dieu en Christ, mennonite, dont le siège social au Québec est situé à Roxton Pond, en Montérégie.
«J’ai un ami. Il est le meilleur ami que je n’ai jamais eu. Il est tellement gentil et fidèle que j’aimerais que tu le connaisses. De plus, ce qui est merveilleux est qu’il veut être ton ami», peut-on notamment y lire.
L’Église était au courant de cette distribution. Toutefois, il s’agit d’une initiative personnelle.
«Pour eux, c’était une occasion de témoigner de l’amour de Jésus aux enfants qui ne le connaissent peut-être pas. C’est simplement ça», explique Hugues Andries, membre de la communauté et fondateur du blogue Missionnaire anabaptiste.
Dans cette communauté, la fête païenne qu’est l’Halloween n’est pas célébrée. Même si les festivités sont adaptées pour les enfants, l’Église de Dieu en Christ considère qu’elles rappellent tout de même un culte maléfique auquel ils sont opposés. «Pour nous, c’est plutôt la fête d’Halloween qui est choquante et dans notre communauté nous préférons ne pas exposer nos enfants à ça», ajoute M. Andries.
Après de nombreux mois pour maîtriser un peu mieux le nouveau système d'overblog, force est d'admettre que l'apprentissage s'est visiblement bien passé fort heureusement, contrairement aux craintes premières où la nouvelle définition du site était un vrai casse tête chinois. (agrandissement subit des images, disproportion soudaine de celles ci, etc....)
Comme vous avez pu le remarquer, le site depuis un long moment a changé de nom pour s'intituler "Refuge Protestant", refuge pour tout(e) Chrétien(ne) et tout(e) ami(e) souhaitant connaître Christ, Son Message de Salut, Ses Conseils, Commandements et Encouragements par le biais des Confessions, catéchisme, versets Biblique, sermons divers (Au Pays du Soleil, Réflexion,...), chants, histoires, témoignages, etc..., ceci permettant de mieux préciser sa ligne Protestante Réformée qui en était son essence initiale :
"garder la simplicité huguenote en Christ. Tel est le voeu présenté chaque jour auprès de Notre Père Céleste",
Souvenez vous des conducteurs qui annoncent la Parole de Dieu, considérez quelle a été la fin de leur vie, et imitez leur foi. Hébreux 13-7
Vous aurez remarqué d'ailleurs nombres "d'images" changés (qui n'est pas encore fini) réaffirmant son identité afin d'écarter toute erreur de confusion, ambiguïté quelconque ou d'affiliation non souhaitée.
Dans un souci réel à ne pas encombrer votre boîte mail, pour celles et ceux étant inscrits, ou désirant s'inscrire via la petite case sur le côté, vous n'aurez dorénavant plus le désagrément de recevoir un ensemble de mails mais une seule newsletter comme au tout début avec l'ensemble précisé et placé sur le site.
A tout moment, vous pouvez et pourrez vous désabonner en renvoyant le mail reçu et en spécifiant surtout votre désir de ne plus recevoir d'infos, ce qui sera fait le plus rapidement.
Que Dieu vous bénisse, en Christ Notre Sauveur et Seigneur,
Que l’Éternel te bénisse, et qu'Il te garde ! Que l’Éternel fasse luire Sa Face sur toi, et qu'Il t'accorde Sa Grâce ! Que l’Éternel tourne Sa Face vers toi, et qu'Il te donne la Paix ! (Nombres 6-24/26)
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Charles Spurgeon
" J'avoue que je donnerais à peine un penny pour tout salut que je pourrais perdre. La vie éternelle est la chose dont nous avons besoin, la Vie de Dieu, qui ne peut jamais changer ou être enlevée de nous, et c'est ce qui est donné à toutes celles et ceux qui croient en Jésus Christ."