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Vie Protestante Réformée

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Jean Calvin

"Puisque Dieu, par conséquent, nous justifie par la Médiation du Christ, Il nous Acquitte, non pas par l'aveu de notre innocence personnelle, mais par une imputation de la justice ; de sorte que nous, qui sommes injustes en nous-mêmes, sommes considérés comme Justes en Jésus Christ."

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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 13:16
L'homme bon selon le Cœur de Dieu

Un homme bon. Le qualificatif varie quelque peu d'une version à l'autre : un homme de bien, bienveillant, droit, généreux et bon.

 

Le mot grec agathos, présent une bonne centaine de fois dans la seconde partie de la Bible, réunit en effet toutes ces caractéristiques dans sa signification.

 

Combien de fois n'avons nous pas entendu cette réflexion : "bon et bête commencent par la même lettre".

 

Un homme bon est généralement la définition pour beaucoup d'une personne agréable et souriante, très disponible, généreuse, toujours prête à rendre service, ayant le coeur sur la main, ne faisant pas d'histoire.

 

Mais pour d'autres, elle signifie aussi manipulable à souhait, corvéable à merci, incapable de dire non.

 

Si l'on avance plus loin, la définition peut aussi se diriger vers arrangement au point de passer allègrement par dessus les lois et les règles de la morale, si cela s'avérait nécessaire.

 

Préférerions nous ne pas établir de facture et être payé en espèces, il se pliera bien volontiers à nos souhaits car c'est quelqu'un de...bien, de compréhensif, capable de faire preuve d'une généreuse indulgence...

 

Lui suggérons nous de glisser un petit mensonge dans une conversation pour nous sortir du pétrin, sa bonté se porte aussitôt à notre secours en tordant le cou à la vérité avec une allégresse à peine contenue.

 

C'est vraiment un chic type !

 

Mais tout cela ne correspond pas du tout au profil biblique de l'homme bon selon le coeur de Dieu.

 

 

Un homme bon est d'abord un homme qui se conduit conformément à ce que Dieu attend de lui.

 

 

C'est à dire qu'il aime ce que Dieu appelle "bien" et hait ce que Dieu appelle "mal".

 

Il aime donc se comporter en plein accord avec la volonté de Dieu.

 

Etre bon, c'est d'abord avoir une colonne vertébrale morale qui plaît à Dieu dans tous nos actes d'amour.

 

Jésus a répondu au jeune homme riche qui lui demandait ce qu'il devait faire de bon (agathon) pour avoir la vie éternelle :

 

"Pourquoi m'interroges tu sur ce qui est bon ? Un seul est bon" (ho agathos, littéralement "le bon") Matthieu 19/16-17.

 

Tout ce qui est bon est donc obligatoirement en accord avec le caractère et la pensée de Dieu, "Le Seul Bon", le seul mètre étalon absolument sûr et parfait pour mesurer, discerner, évaluer le vrai bien et le vrai mal.

 

L'Eternel est bon et droit : c'est pourquoi Il montre aux pécheurs le chemin.

 

Il fait cheminer les humbles dans la justice, Il enseigne aux humbles Son Chemin.

 

Tous les sentiers de l'Eternel sont bienveillance et fidélité, pour ceux qui gardent son alliance et ses préceptes. (Psaume 25/8-10)

 

Ce qui est bon n'est de bonne qualité que si Dieu y met son sceau et donne son approbation.

 

 

La véritable bonté est une qualité que nous ne possédons pas par nature.

 

 

La bonté naturelle que l'homme est capable d'exercer envers ses semblables, sans être méprisable au contraire, est une vertu dégénérée, gangrenée par le péché.

 

Au regard de Dieu, elle ne fait pas le poids.

 

Elle ne saurait servir un seul instant de passeport pour le Ciel.

 

Elle n'est qu'un pâle reflet déformé de la Bonté de Dieu que le Saint Esprit reproduit et développe dans la vie du croyant à partir de la nouvelle naissance.

 

Le mot grec agatosunè n'est jamais utilisé par les auteurs païens.

 

Terme essentiellement biblique, on le trouve quatre fois dans la seconde partie de la Bible, toujours sous la plume de Paul.

 

Ce dernier prend soin de le placer dans le seul environnement propice à son épanouissement lorsqu'il écrit aux Ephésiens :

 

"Le fruit de la lumière consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité" (5-9).

 

Il est une des vertus constitutives du fruit de l'Esprit décrit dans Galates 5-22, où il suit immédiatement le mot chrèstotès rendu fréquemment par "bonté", mais aussi par "amabilité, serviabilité, bienveillance".

 

Ce mot dérive du nom chreia qui signifie "besoin".

 

Chrèstotès signifie littéralement : le désir de rendre utile, d'assouvir les besoins d'autrui... Cette qualité est en fait le désir de rendre service.

 

Il y a un lien de complémentarité entre ces deux mots très proches l'un de l'autre : "l'amabilité (chréstotès) et la bonté (agathosunè) toutes deux vertus positives.

 

Un pasteur anglais rappelait avec justesse que la première exprime l'idée de bienveillance, de générosité en pensées et souhaite le bien d'autrui, tandis que la seconde traduit d'avantage l'idée de bienfaisance, de générosité en actes et accomplit le bien que l'on souhaite à autrui.

 

La véritable bonté est donc une générosité en actes, fidèle, ferme, probe, lumineuse, honnête, fruit de l'Esprit à l'oeuvre dans la vie du croyant.

 

Un autre Chrétien disait que parfois elle nous oblige peut être à censurer et même à châtier ; Jésus Christ n'ayant pas hésité à chasser les vendeurs du parvis du Temple. La bonté ne peut pas manquer de fermeté ; la mansuétude ne peut dégénérer en faiblesse, le caractère Chrétien est toujours énergique, viril ; la bonté ne tolère pas le mal. Le souci affectueux du prochain peut nécessiter un mot d'exhortation.

 

Une autre définition donné traduit agathosunè par "pure bonté".

 

Ce mot est difficile à traduire car il signifie plus que le mot français "bonté", qui tend plutôt vers l'idée de l'indulgence.

 

L'homme agathos est certainement indulgent mais il est aussi pénétré d'une rectitude absolue.

 

Il est droit et juste tout en étant sensible et compatissant...

 

Dieu est Lumière tout en étant Amour.

 

La concentration de ces deux qualités en une seule donne ce que la seconde partie de la Bible appelle "la bonté", l'agathosyné.

 

Le fruit de l'Esprit produit chez l'homme un caractère merveilleusement équilibré :

 

- Il est miséricordieux sans être faible,

 

- Il est droit sans être dur.

 

C'est le caractère de Dieu, visiblement traduit dans chaque détail de la vie terrestre de Jésus. Voilà comment ce pasteur rappelait la véritable bonté.

 

 

Un homme bon est homme juste, droit, fidèle à Dieu dans le bien qu'il aime faire autour de lui.

 

 

Il est bienveillant, ce qui, selon l'étymologie du mot, signifie littéralement qu'il veut le bien de son prochain, le meilleur bien, celui de Dieu qu'il sert et dont la volonté est bonne, agréable et parfaite (Romain 12/2).

 

Il se plaît à faire ce bien là.

 

Pour exemple, le message d'encouragement que Barnabas a donné aux croyant d'Antioche a exprimé verbalement tout le bien qu'il désirait ardemment pour eux.

 

Sa participation active pendant une année à la vie de cette jeune Eglise fut une démonstration particulièrement bienfaisante de la bonté produite par le Saint Esprit qui le remplissait.

 

Il faut imaginer sans peine que les exhortations qu'il adressait à ses frères et à ses soeurs étaient empreintes de bonté dans leur forme autant que dans leur fond, et que même lorsqu'elles étaient sévères, elles n'étaient pas entachées de cette dureté autoritaire qui glace, décourage et meurtrit les coeurs.

 

Dans une fable d'Esope, cet auteur grec qui inspira La Fontaire et d'autres fabulistes, il est question d'une dispute entre le vent et le soleil, chacun des deux prétendant être le plus fort.

 

Le soleil finit par dire au vent :

 

"Regarde ce voyageur là-bas. Voyons lequel de nous deux réussira à lui faire enlever son manteau. Je te laisse commencer".

 

Pendant que le soleil cache sa face derrière un nuage, le vent se met à souffler de plus en plus fort, mais plus il souffle, plus le voyageur se serre dans son manteau qu'il retient avec force, si bien que le vent finit par abandonner la partie.

 

Le soleil réapparaît alors et se met à darder ses rayons avec une si chaude ardeur que l'homme ne tarde pas à enlever son manteau.

 

Là où les coups de bourrasque de la dureté dans l'exhortation, peuvent conduire parfois à se raidir et se défendre, la bonté chaleureuse finit par ouvrir le coeur comme une fleur aux doux rayons d'un soleil printanier.

 

Le pasteur Charles Spurgeon disait avec vérité que "sans l'Esprit de Dieu, nous ne pouvons rien faire. Nous sommes comme des voiliers quand il n'y a pas de vent, ou comme des carrosses sans chevaux ; nous sommes aussi secs que des branches sans sève, aussi inutiles que des charbons sans feu".

 

Avoir l'Esprit Saint de Dieu n'a rien à voir avec une sorte de "plénitude de bouteille".

 

Nous ne pouvons pas enfermer le Saint Esprit en nous comme dans une boîte, ni exercer un certain pouvoir sur lui, ou faire pressions sur lui "pour qu'il épouse la forme de la bouteille".

 

Il ne se reçoit pas non plus par morceaux ou par tranches ! Il est une Personne indivisible.

 

Lorsque nous nous convertissons à Jésus Christ, la personne de Dieu, le Saint Esprit vient habiter en nous dans sa plénitude.

 

Nous ne le recevons pas en partie seulement, mais en personne.

 

Le fait extraordinaire que Dieu en personne demeure en nous par la présence du Saint Esprit devrait toujours se traduire par une attitude de profond respect, d'humble soumission, de langage sobre et approprié à la troisième personne de la Trinité.

 

 

 

 

Pasteur Maurice Decker,

Maurice-Decker.jpg

 

 

 

 

 

Bible (20)

Croix Huguenote

 

 

 

 

 

Source : Barnabas, tu m'encourages (Pasteur Maurice Decker)

 

 

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Charles Spurgeon

" J'avoue que je donnerais à peine un penny pour tout salut que je pourrais perdre. La vie éternelle est la chose dont nous avons besoin, la Vie de Dieu, qui ne peut jamais changer ou être enlevée de nous, et c'est ce qui est donné à toutes celles et ceux qui croient en Jésus Christ."

Car, lorsque que nous étions
encore sans force,
Christ, au temps marqué,
est mort pour des impies
 (Romains 5-6)

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  Une femme oublie-t-elle

l'enfant qu'elle allaite ?

... Quand elle l'oublierait,

Moi je ne t'oublierai point.

Voici, je t'ai gravée sur mes mains

Esaïe 49.16

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