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Vie Protestante Réformée

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Jean Calvin

"Puisque Dieu, par conséquent, nous justifie par la Médiation du Christ, Il nous Acquitte, non pas par l'aveu de notre innocence personnelle, mais par une imputation de la justice ; de sorte que nous, qui sommes injustes en nous-mêmes, sommes considérés comme Justes en Jésus Christ."

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8 septembre 2022 4 08 /09 /septembre /2022 19:28
Comment prier Dieu (2ème et dernière partie)

Suite 1ère partie (Comment Prier Dieu)

Le Seigneur Jésus, avant d’enseigner à ses disciples la prière que tous les chrétiens connaissent sous le nom de “Notre Père” (car c’est avec ces mots qu’elle commence), a défini l’attitude que nous devrions avoir en priant :  pas d’extériorité destinée à faire impression sur les autres, pas d’hypocrisie tâchant de nous faire passer pour des gens très religieux, pas non plus de cris ou de hurlements (comme si le nombre de décibels émis par notre larynx pouvait faire grande impression sur le Dieu qui habite dans les cieux, et pourtant connaît exactement ce qu’il y a au plus profond de notre cœur).

 

Au contraire, Jésus nous prescrit une attitude recueillie, calme, empreinte de crainte confiante par laquelle nous pouvons commencer notre prière avec les mots :  “Notre Père, qui es aux cieux…” 

 

Durant sa vie terrestre, Jésus s’est retiré dans des lieux à l’écart, loin des foules qui le suivaient partout, pour pouvoir prier Dieu, son Père. 

 

Mais il a encore averti ses disciples au sujet de l’attitude qu’il convient d’avoir dans la prière (Matthieu 6.7-8) : 

 

En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés.  Ne leur ressemblez pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez.

 

Il y a une grande différence entre multiplier de vaines paroles, et faire connaître à Dieu nos demandes par la prière et la supplication, avec des actions de grâces. 

 

Dans le premier cas on parle à tort et à travers, on s’excite soi-même, on répète interminablement les mêmes phrases, tandis que dans le second cas on prie dans une attitude de dépendance totale marquée par l’humilité et la reconnaissance à la fois.  

 

On attend vraiment son secours de Dieu, dans la confiance d’une foi vraie. 

 

Lisons ce qu’écrit l’apôtre Jacques à ses lecteurs dans la lettre qu’il leur adresse (1.5-8) :  

 

Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu qui donne à tous libéralement et sans faire de reproche, et elle lui sera donnée.  Mais qu’il la demande avec foi, sans douter; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, que le vent agite et soulève.  Qu’un tel homme ne pense pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur :  c’est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies. 

 

Ce texte de la lettre de Jacques, dans le Nouveau Testament, nous dit non seulement que douter lorsque l’on prie, c’est assurément se priver de l’exaucement de Dieu, mais il nous indique aussi ce qu’il convient de demander en priorité à Dieu :  une véritable sagesse, inspirée par son Esprit. 

 

Voilà un point très important :  nos requêtes devraient d’abord concerner ce qui peut nous rapprocher davantage de Dieu :  une vraie sagesse, l’amour et la connaissance de la vérité, des relations avec notre prochain conformes à la volonté de Dieu, la patience, le zèle. 

 

Voilà ce qu’il convient de demander en priorité à Dieu. 

 

Cela n’exclut pas des demandes matérielles particulières, pour autant qu’il ne s’agisse pas de notre égoïsme personnel, mais de ce qui nous permet de mieux servir Dieu, de mieux travailler au sein de son Royaume, là où il nous a appelés.

 

Une autre partie très importante de la prière est constituée par l’intercession. 

 

Intercéder, nous l’avons vu avec Jésus-Christ et le Saint Esprit, c’est prier pour d’autres que soi-même, présenter des requêtes à Dieu qui les concernent.  Jésus-Christ nous a appris ce qu’est l’intercession lorsqu’il a prié pour ses disciples, peu avant son arrestation, son procès et sa crucifixion. 

 

Dans l’Évangile selon Jean (17.8-9), il prie de cette façon pour eux :  

 

Je leur ai donné les paroles que tu m’as données ; ils les ont reçues; ils ont vraiment reconnu que je suis sorti d’auprès de toi et ils ont cru que tu m’as envoyé.  C’est pour eux que je prie.  Je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’il sont à toi.  

 

Notre intercession commence avec nos proches, nos frères et sœurs dans la foi. 

 

En particulier, ceux d’entre eux qui souffrent à cause de leur foi, ceux qui sont persécutés (il y a dans le monde beaucoup de chrétiens persécutés pour leur foi, même si les grands médias ne s’en font pas l’écho).

 

Ceux-là devraient faire l’objet de notre intercession particulière. 

 

Car ils sont avec nous les membres du même corps, et leur souffrance témoigne de ce que ce corps souffre dans certains de ses membres.

 

Comment les autres membres pourraient-ils rester indifférents à cette souffrance ?

 

Notre intercession, pourtant, doit s’étendre plus loin qu’à ceux qui partagent la même foi que nous. 

 

A un moment précis que nous venons d’évoquer, Jésus a prié en particulier pour ses disciples, qu’il confiait à son Père céleste, car ils allaient être investis d’une mission très spéciale après sa résurrection :  celle de proclamer l’Évangile. 

 

La proclamation de cet Évangile de pardon et de grâce est destinée à s’étendre sur tout le genre humain. 

 

Il nous faut donc aussi, dans notre intercession, prier que l’Évangile atteigne le plus grand nombre d’hommes et de femmes, afin que tout comme cela a été le cas pour nous, eux aussi soient amenés à la connaissance de Jésus-Christ, qui seul peut opérer leur salut. 

 

Au second chapitre de sa première lettre à Timothée (2.1-3), Paul écrit ceci :  

 

J’exhorte donc, en tout premier lieu, à faire des requêtes, prières, intercessions, actions de grâce, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui occupent une position supérieure, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et dignité.  Cela est bon et agréable devant Dieu, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité.  

 

Comme on le voit, s’il faut prier pour tous les hommes, Paul mentionne une catégorie en particulier : les gouvernants, ceux qui ont reçu un mandat particulier d’autorité. 

 

Car ce mandat ne provient pas d’eux-mêmes (comme beaucoup le croient trop souvent), ni même de la volonté du peuple, comme on aime à la proclamer haut et fort à notre époque moderne, mais en fin de compte de Dieu lui-même :  ils sont ses lieutenants sur terre, pour faire régner ordre et justice sans partialité ni corruption. 

 

Et s’il faut prier pour eux  – quelle que soit d’ailleurs leur conduite ou leur manière d’exercer cette autorité – c’est afin qu’ils reconnaissent d’où elle leur vient, afin aussi qu’ils l’exercent selon les normes posées par Dieu dans sa Parole.

Peut-on tout dire à Dieu en une prière ? 

Quelle doit en être la longueur ? 

 

S’il ne faut pas multiplier de vaines paroles dans nos prières, comme le font les païens, faut-il nous fixer une limite de temps pour chaque prière? 

 

Devons-nous et pouvons-nous chaque fois intercéder pour toutes les causes qui se présentent à nous ? 

 

Nous faut-il développer notre prière selon les thèmes que nous avons abordé, sans jamais nous écarter de cet ordre ? 

 

Et comment comprendre les paroles de l’apôtre Paul qui écrit à de jeunes communautés chrétiennes qu’il prie sans cesse pour elles (par exemple en Romains 1.8-10 ; Éphésiens 1.15 ; Colossiens 1.9) ?  Cela implique-t-il pour nous que nous devons passer au moins de cinq à six heures par jour dans la prière ?

 

Vous aurez compris que la prière est par excellence un acte spirituel, qui doit être mesuré, évalué et apprécié de manière spirituelle. 

 

La vie chrétienne est faite de nombreuses facettes différentes, qui sont pourtant toutes reliées par un même lien :  Jésus-Christ, qui doit régner sur chacune de ces facettes. 

 

La prière est un aspect essentiel de la vie chrétienne, elle n’est cependant pas la seule facette de cette vie. 

 

L’étude de la Bible, la lecture d’ouvrages propres à approfondir notre connaissance spirituelle, l’adoration en commun avec d’autres frères et sœurs, le chant de psaumes et hymnes, la pratique de l’amour chrétien, constituent d’autres facettes de cette vie chrétienne. 

 

Mais celle-ci ne se limite pas, loin de là, à l’étude de la Bible ou à l’adoration commune. 

 

Elle doit devenir un témoignage complet à la royauté de Jésus-Christ. 

 

La vie de famille, les activités de loisir, la vie sociale et économique des chrétiens, leurs activités artistiques ou sportives, devraient refléter la marque de cette royauté, dans un témoignage sérieux et réfléchi. 

 

Ainsi, la prière ne constitue pas le seul élément de la vie chrétienne, et ne peut servir de palliatif à une absence de témoignage dans les domaines que je viens d’évoquer à titre d’exemple.

 

Cependant, comment réformer nos activités quotidiennes pour les soumettre à la volonté de Jésus-Christ si nous ne prions pas Dieu qu’il nous accorde sa sagesse ? 

 

Comment témoigner autour de nous de Jésus-Christ par nos actes et nos paroles, si nous n’entretenons pas une relation personnelle suivie avec celui qui constitue l’objet de notre foi et de notre témoignage ? 

 

Autant retirer l’épine dorsale d’un corps humain, et croire qu’il pourra continuer à marcher sans problème…  La prière est la respiration de la foi, a dit quelqu’un de manière très juste.

 

Prier sans cesse signifie prier sans que notre zèle pour la prière soit refroidi, sans que nous passions des journées voire des semaines inactifs dans cette communication intime avec Dieu. 

 

Et si une paresse ou une nonchalance nous prend, alors il faut nous forcer à prier, tout comme l’on doit parfois se forcer à manger, même quand, pour une raison ou une autre, on n’en a pas envie.

 

Oui, la prière doit être quotidienne :  actions de grâces avant de prendre un repas qui nous est accordé par Dieu dans sa Providence ; prière de reconnaissance pour un bienfait particulier reçu, que nous n’attribuerons pas au hasard ou à la chance, comme le font les païens. 

 

Des moments de calme doivent être aménagés dans la journée, au milieu d’activités diverses bien souvent très prenantes. 

 

On doit pouvoir s’isoler ne serait-ce que pour quelques instants, afin de renouer le dialogue avec Dieu. 

 

Il est évident que chaque moment de prière diffèrera en longueur, selon les circonstances. 

 

Mieux vaut une prière courte et recueillie, qu’une prière longue prononcée au milieu de l’agitation, alors que nos pensées sont enclines à se disperser. 

 

Notre intercession doit pouvoir aussi être répartie en plusieurs sessions, afin de ne rien oublier qui compte à nos yeux. 

 

Des moments nocturnes d’insomnie, chose en soi peu enviable, peuvent être utilisés avec grand profit pour la prière. 

 

Peut-être est-ce la manière par laquelle Dieu nous force à nous adresser à lui, dans le calme de la nuit…

 

En résumé, la qualité de notre prière importe davantage que le temps qui lui est consacré. 

 

Il est bon de passer de longs moments dans la prière si ceux-ci nous sont accordés, il est bon de ménager de telles plages dans notre vie quotidienne, mais il serait erroné et même dangereux de négliger les autres aspects de la vie chrétienne mentionnés plus haut, au profit exclusif de la prière.

 

Eric Kayayan

Rev. Eric Kayayan,

Pasteur Protestant Foi & Vie Réformées

 

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Source : Foi & Vie Réformées  

Foi & Vie Réformées

 

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8 septembre 2022 4 08 /09 /septembre /2022 18:28
Comment prier Dieu (1ère partie)

Comment prier Dieu ?

Beaucoup d’hommes et de femmes savent bien que Dieu est présent dans leur vie, qu’il n’est pas une illusion, ou le produit de leur imagination en mal de certitudes. 

Et pourtant, ils ne savent pas toujours comment s’adresser à la personne qui compte le plus dans leur vie, qui les a créés et les maintient en vie jour après jour. 

 

Est-il possible de parler à Dieu, dans l’intimité ?  Et que faut-il lui dire ?  Quelle garantie avons-nous que celui qui a créé les myriades d’étoiles et de constellations entend notre faible voix ?

 

Or ce Dieu là, le seul qui se soit vraiment révélé aux hommes, nous dit haut et clair dans sa Parole que nous pouvons, que nous devons même lui parler, nous adresser à lui, vivre près de lui dans une intimité qu’il a rendue lui-même possible en envoyant son Fils éternel, Jésus-Christ, vivre auprès de nous. 

 

Nous pouvons prier Dieu et même l’appeler Père, à cause de Jésus-Christ. 

 

C’est là le premier fondement de la prière, celui qui la rend possible. 

 

Si vous êtes empêchés de prier parce qu’en considérant votre vie vous vous rendez compte de tout ce qui vous sépare de Dieu, apprenez et répétez ces deux versets tirés de la première lettre de Jean, chapitre 2 :  

 

"Si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste.  Il est lui-même victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.” 

 

Nous avons bien lu :  si nous pensons que nous devons expier toutes nos fautes avant de pouvoir nous adresser à Dieu dans la prière, Dieu nous assure dans sa Parole qu’il a fait l’expiation pour nous, par le sang de son Fils Jésus-Christ versé pour nous sur la croix de Golgotha.

 

Dans un passage de sa lettre aux Romains (8.33-34) qui résume et proclame l’Évangile chrétien de la manière la plus saisissante, l’apôtre Paul écrit ceci : 

 

Qui accusera les élus de Dieu ?  Dieu est celui qui justifie !  Qui les condamnera ?  Le Christ-Jésus est celui qui est mort ; bien plus, il est ressuscité. Il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous ! 

 

Intercéder, cela veut dire prier pour quelqu’un d’autre, présenter sa cause devant Dieu. 

 

C’est ce que fait Jésus-Christ pour nous devant son Père, car lui seul est en mesure de dire :

 

“Vois, Père, j’ai payé la dette de cet homme ou de cette femme qui s’adresse à toi.  Plus rien désormais ne fait obstacle à ce que tu écoutes sa prière.” 

 

Et Dieu, qui ne refuse rien à son Fils bien aimé, reçoit alors notre prière.

 

La Parole de Dieu nous assure que non seulement Jésus-Christ intercède pour nous, mais que le Saint Esprit de Dieu le fait également. 

 

Dans ce même chapitre 8 de la lettre aux Romains, Paul écrit encore :  

 

De même aussi l’Esprit vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières.  Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables ; et celui qui sonde les cœurs connaît quelle est l’intention de l’Esprit :  c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints.  

 

Le Dieu trinitaire, Père, Fils et Saint Esprit est activement à l’œuvre lorsque nous prions. 

 

Puisque nous en avons la certitude, n’hésitons pas à nous adresser à Dieu dans notre prière quotidienne, car l’intercession de  Jésus-Christ et de l’Esprit Saint ne nous dispensent pas d’élever nos cœurs vers Dieu et de nous adresser à lui dans notre prière.

 

Maintenant que nous avons l’assurance que nous pouvons prier Dieu, que faut-il lui dire ? 

 

Et quelle doit-être notre attitude, notre disposition d’esprit ? 

 

Jésus-Christ nous enseigne lui-même à ce sujet, dans le sermon qu’il a prononcé sur la montagne (nous lisons ces paroles au chapitre 6 de l’Évangile selon Matthieu):  

 

Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour se montrer aux hommes.  En vérité je vous le dis, ils ont reçu leur récompense.  Mais toi quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte et prie ton Père qui est dans le lieu secret, et ton Père qui vois dans le secret te le rendra.  

 

L’enseignement de Jésus, ici, est que la prière n’est pas un acte destiné à nous faire passer pour quelqu’un de très religieux aux yeux des autres, afin de gagner leur estime et leur considération (et peut-être d’autres avantages aussi). 

 

Cela n’est qu’hypocrisie, et une distorsion de l’acte essentiel qui consiste à prier. 

 

Notre prière personnelle s’adresse avant tout à Dieu, qui connaît exactement ce qu’il y a dans notre cœur et dans nos pensées. 

 

Avec lui, il est inutile de jouer la comédie d’hommes ou de femmes très religieux qui se font passer pour des gens spirituellement supérieurs, et qui misent sur l’apparence plutôt que sur une attitude humble. 

 

Quel contraste dans cet enseignement de Jésus, et ce que l’on a pu voir souvent.

 

Mais comment commencer une prière sincère ? Il est bon de commencer sa prière en nommant celui à qui l’on s’adresse :  Dieu, le Créateur et Seigneur de toutes choses, l’Éternel, le Tout Puissant. 

 

Il est bon de s’adresser à lui en le reconnaissant comme le seul vrai Dieu, à l’exclusion de tous ceux que les hommes appellent Dieu, divinité, ou considèrent comme tels. 

 

S’adresser au seul vrai Dieu, Père, Fils et Saint Esprit, c’est s’assurer que notre prière ne se perdra pas, ne s’égarera pas, mais atteindra la personne à qui elle est adressée, puisque le Fils et l’Esprit eux-mêmes la portent devant le Père. 

 

De plus, nous devons louer Dieu pour ses actes insurpassables dans la Création du monde et son maintien à chaque instant. 

 

Notre Dieu est un Dieu de gloire, de majesté, de puissance, et nous devons le reconnaître comme tel.  Autrement, nous commençons dès le début de notre prière à nous forger une idole, qui ne lui ressemble pas du tout, quel que soit le nom par lequel nous nous adressions à lui.

 

Ensuite, si nous sommes persuadés par la foi que Dieu nous a fait grâce de nos fautes en Jésus Christ, alors nous devons lui exprimer notre reconnaissance pour cela. 

 

Puisque nous avons appris que notre prière n’atteint Dieu que grâce à l’intercession de Jésus-Christ et du Saint Esprit, il nous faut reconnaître quel est notre état de pécheurs, c’est-à-dire d’hommes et de femmes qui n’auraient jamais accès à Dieu si lui-même n’intervenait pour nous réconcilier avec lui. 

 

Remercier Dieu pour tous ses bienfaits doit aussi faire partie de notre prière, car si nous prions pour demander que Dieu exauce toutes nos requêtes, tandis que nous oublions de le remercier pour tout ce qu’il fait pour nous, alors notre prière est motivée par une forme d’égocentrisme et d’ingratitude. 

 

La Bible condamne très nettement une telle attitude lorsqu’elle dit, dans la lettre de Jacques (4:3):  Vous demandez et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, afin de tout dépenser pour vos passions. 

Il est non seulement possible de s’adresser à Dieu personnellement, mais que Dieu lui-même, qui se présente à nous comme un Père céleste, nous le demande. 

Il rend même cette communication possible par le biais, ou la médiation, de son Fils Jésus-Christ, qui nous sert d’avocat auprès de lui. 

Et son Esprit Saint porte aussi nos faibles prières devant son trône de grâce.

Pourtant, prier Dieu de manière spirituelle, requiert une attitude correcte, attitude faite à la fois d’humilité et de confiance. 

 

Un des textes bibliques de la lettre de Paul aux Chrétiens de Rome, au chapitre 8 cité plus haut souligne bien que nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières, c’est pourquoi l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables, et celui qui sonde les cœurs connaît quelle est l’intention de l’Esprit :  c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints.

 

 Mais alors, si nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières, faut-il faire connaître nos requêtes à Dieu ? 

 

Est-il mauvais de demander certaines choses précises à Dieu dans notre prière ? 

 

Non, certainement pas, à condition que nous le demandions dans l’attitude requise :  une attitude d’humilité qui non seulement accepte la volonté de Dieu, mais demande activement que cette volonté soit faite. 

 

On ne peut prier de manière arrogante, comme si l’on pouvait extorquer à Dieu quoi que ce soit, à forces de paroles et de répétitions lassantes.

 

L'apôtre Paul, dans sa lettre aux chrétiens de la ville de Philippes, nous décrit – et prescrit – l’attitude correcte que nous devons avoir (Philippiens 4.6) :  

 

Ne vous inquiétez de rien; mais en toutes choses, par la prière et la supplication, avec des actions de grâces, faites connaître à Dieu vos demandes.  Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Christ-Jésus.  

 

Paul, dans ce passage, nous indique aussi le fruit d’une prière sincère et accompagnée d’actions de grâces :  il s’agit de la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence. 

 

En effet, les requêtes que nous présentons à Dieu, aussi motivées soient-elles de notre part, aussi conformes soient-elles à ce que nous savons de sa volonté, ne seront pas forcément exaucées de la manière que nous souhaitons. 

 

Bien souvent, elles ne seront pas non plus exaucées dans les délais que nous aimerions fixer nous-mêmes. 

 

Le plan de Dieu pour notre vie personnelle n’est pas forcément celui que nous avons en vue. 

 

Notre patience sera maintes fois éprouvée, car le temps de Dieu n’est pas le temps des hommes. 

 

A ses yeux, mille ans sont comme le jour d’hier, quand il passe, et comme une veille de la nuit, nous enseigne le psaume 90

 

C’est pourquoi Paul a dit que nous ne savons pas ce qu’il convient de demander. 

 

Car ce que nous demandons va bien souvent à l’encontre de ce que Dieu veut pour nous. 

 

De plus, nos paroles sont loin d’être acceptables par elles-mêmes devant  Dieu.

 

Mais cela n’est désormais plus un obstacle, puisque, comme nous l’avons vu, l’Esprit de Dieu pallie à cette faiblesse, et transmet devant Dieu notre prière en une langue acceptable pour lui. 

 

Il intercède pour nous “selon Dieu” dit Paul, c’est-à-dire qu’il rend nos prières conformes à la volonté parfaite de Dieu, tandis que Jésus-Christ se fait aussi l’avocat de cette prière purifiée par l’Esprit.

 

C’est d’ailleurs pourquoi nous pouvons terminer notre prière avec les mots “en Jésus-Christ”, ou “au nom de Jésus-Christ”, mentionnant par là que nous savons qui intercède pour nous auprès du Père, qui est notre seul médiateur et avocat.

 

Dès lors, notre prière sera bien exaucée, même si ce n’est pas de la façon dont nous l’envisageons ou le souhaitons. 

 

Elle sera exaucée au sens où elle confirmera le plan de Dieu pour notre vie.

 

Qui plus est, une prière sincère, qui accepte de se soumettre à la volonté de Dieu, ne manquera pas de recevoir cette paix de Dieu qui surpasse toute intelligence : l’intelligence humaine ne comprend la paix que comme la réalisation des désirs les plus profonds que l’on a. 

 

Mais la paix de Dieu surpasse de loin cette notion, car elle est donnée même à ceux qui ne reçoivent pas ce qu’ils ont tant souhaité :  leurs pensées sont gardées en Jésus-Christ, et cela compte pour eux plus encore que l’exaucement de leurs désirs.

 

Comment prier (Suite & fin)

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Charles Spurgeon

" J'avoue que je donnerais à peine un penny pour tout salut que je pourrais perdre. La vie éternelle est la chose dont nous avons besoin, la Vie de Dieu, qui ne peut jamais changer ou être enlevée de nous, et c'est ce qui est donné à toutes celles et ceux qui croient en Jésus Christ."

Car, lorsque que nous étions
encore sans force,
Christ, au temps marqué,
est mort pour des impies
 (Romains 5-6)

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  Une femme oublie-t-elle

l'enfant qu'elle allaite ?

... Quand elle l'oublierait,

Moi je ne t'oublierai point.

Voici, je t'ai gravée sur mes mains

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