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Vie Protestante Réformée

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Jean Calvin

"Puisque Dieu, par conséquent, nous justifie par la Médiation du Christ, Il nous Acquitte, non pas par l'aveu de notre innocence personnelle, mais par une imputation de la justice ; de sorte que nous, qui sommes injustes en nous-mêmes, sommes considérés comme Justes en Jésus Christ."

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  Ouvrez votre maison

à l'homme sans asile.

Soyez heureux de partager ;

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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 07:30

Charles Spurgeon

L’Eternel achèvera de pourvoir

À ce qui me concerne.

Psaume 138.8.

 

Celui qui l’a commencée achèvera l’oeuvre pour suivie dans mon âme.

 

Tout ce qui me concerne, concerne aussi le Seigneur.

 

Tout ce qu’il trouvera de bon, sans que ce soit parfait encore, il le surveillera, le maintiendra et l’amènera jusqu’à complet achèvement.

 

Voilà notre consolation je ne pourrais pas achever l’oeuvre de la grâce par moi-même.

 

Mes manquements de chaque jour me le démontrent suffisamment, et si j’ai tenu bon jusqu’ici c’est que le Seigneur m’a tenu.

 

S’il m’abandonnait un instant, tout ce que j’ai gagné serait perdu et je périrais égaré.

 

Mais le Seigneur continuera à me bénir; il perfectionnera ma foi, mon amour, mon caractère, mon travail.

 

Et il le fera, parce qu’il a commencé cette oeuvre en moi.

 

C’est de lui que me vient l’intérêt que je mets à mon perfectionnement et, en une certaine mesure, il a déjà réalisé mes aspirations.

 

Jamais il ne laissera une oeuvre inachevée.

 

Ce ne serait pas à sa gloire, et cela ne lui ressemblerait pas.

 

Il sait comment accomplir les desseins de sa grâce, et, lors même que ma propre nature mauvaise, le monde et le diable conspirent ensemble pour arrêter son oeuvre, je ne doute pas de sa promesse.

 

« Il achèvera de pourvoir à ce qui me concerne, » et je l’en bénirai à jamais.

 

Seigneur que ton oeuvre de grâce en moi puisse prospérer et avancer en ce jour ! 

 

spurgeon

C.-H. SPURGEON,

(Promesses Quotidiennes)

Bible

Croix Huguenote

 


 


 

 

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 15:01
La Bible : puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit

Bibles014

-Arthus Croix Huguenote

Car je n'ai point honte de l'Evangile :

c'est une puissance de Dieu

pour le salut de quiconque croit,

Romains 1 : 16

 

Un Indien était membre d'un gang de cambrioleurs. Il avait l'habitude de fumer et roulait lui même ses cigarettes.

Un jour, en cambriolant une maison, il remarqua un petit livre noir dont les pages étaient très fines, idéales pour faire ses cigarettes.

Le prenant, chaque soir, il déchirait une page, la roulait autour d'un peu de tabac et la fumait !

Ayant remarqué que les mots sur les pages étaient écrits dans sa langue, il commença à les lire avant de rouler le papier.

Un soir après avoir lu une page, il s'agenouilla à terre et, confondu par la sainteté de Dieu, il demanda pardon pour ses péchés.

Il voulut s'en sortir et changer de vie.

Il se rendit à la police à l'étonnement de tous.

Le brigand qu'il était devint un prisonnier du Christ dans toute l'essence que représente cette définition.

En prison, où il purgeait sa peine, il parla du Fils de Dieu à ses codétenus.

Plusieurs d'entre eux crurent, eux aussi, à ce Puissant Sauveur et Sa Parole.

Ce Livre bien sûr était la Bible. L'Evangile comme l'apôtre Paul l'avait expérimenté, fut pour cette âme la puissance de Dieu pour son salut. Comme pour lui, le Christ est puissant pour pardonner les péchés et transformer toute vie. Il suffit de lui demander.

 

De Martine Fleck,

 

Refuge Protestant
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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 14:58
Venez à moi, vous tous qui êtes travaillés et chargés, Et je vous soulagerai. (Matthieu 11.28.)

Venez à moi, vous tous qui êtes travaillés et chargés,

Et je vous soulagerai.

(Matthieu 11.28.)

 

 

 

Eux qui sont sauvés trouvent le repos en Jésus; ceux qui ne le sont pas le trouveront, s’ils viennent à lui, car Il promet de le donner.

 

Rien n’est plus gratuit qu’un don.

 

Acceptez donc avec joie ce qu’Il donne avec joie.

 

Vous ne pouvez ni l’acheter ni l’acquérir, mais seulement le recevoir comme un don.

 

Vous êtes « travaillés »par des pensées d’ambition ou de convoitise, par la passion ou l’inquiétude.

 

II vous libérera de ce joug de fer.

 

Vous êtes «chargés»par le péché, le souci, le remords, la crainte de la mort.

 

II vous soulagera de ce poids.

 

Il a porté la masse écrasante de nos péchés, afin que nous n’ayons plus à la porter nous-mêmes.

 

Il s’est constitué le porteur de nos fardeaux pour que nous ne succombions pas sous leur poids accablant.

 

Jésus donne le repos.

 

Le croyez-vous ? Mettez-Le à l’épreuve.

 

Faites-le sans tarder.

 

Venez à Jésus en quittant tout autre appui, croyant au témoignage que Dieu Lui rend, vous

confiant en Lui pour toutes choses.

 

Si vous venez à Lui de cette manière, le repos qu’Il vous donnera sera profond, sûr, saint,

éternel.

 

C’est un repos céleste qu’Il donne dès aujourd’hui à tous ceux qui viennent à Lui.

 

« Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos. »

 

C.-H. SPURGEON,

(Promesses Quotidiennes)

spurgeon-copie-1

 

 

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 14:39
Amenez-moi l'enfant

Marc 9/19

 

Avec désespoir le pauvre père déçu se détourna des disciples pour leur Maître.

Son fils était dans la pire des situations possible, et tous les moyens avaient échoué mais le misérable enfant fut bientôt délivré du malin quand les parents, par la foi, obéirent à la parole du Seigneur Jésus, "Amenez-le moi".

Les enfants sont un précieux cadeau de la part de Dieu, et beaucoup d'anxiété naît avec eux.

Ils peuvent être une grande joie ou une grande amertume pour leurs parents; ils peuvent être remplis de l'Esprit de Dieu, ou possédés de l'esprit malin.

Dans tous les cas, la parole de Dieu nous donne une solution acquise pour la guérison de toutes leurs maladies: "Amenez-le moi".

Oh ! encore plus de prières avec angoisse en leur nom pendant qu'ils sont encore de petits enfants !

Le péché est là, que nos prières commencent à l'attaquer.

Nos cris pour nos enfants devraient précéder ces cris qui témoignent de leur arrivée actuelle dans un monde de péchés.

Dans les jours de leur jeunesse nous verrons de tristes signes de cet esprit sourd et muet qui ni ne priera d'une bonne manière, ni n'entendra la voix de Dieu dans son âme, mais Jésus commande toujours: "Amenez-le moi".
 

Lorsqu'ils ont grandi ils peuvent se vautrer dans le péché et écumer de haine contre Dieu; alors quand nos coeurs sont brisés nous devrions nous souvenir des paroles du Grand Médecin: "Amenez-le moi".

 

Nous ne devons jamais cesser de prier jusqu'à ce qu'ils cessent de vivre.

 

Il n'y a aucun cas sans espoir, puisque que Jésus vit.

 

Le Seigneur quelquefois permet que son peuple soit acculé afin qu'il puisse expérimenter combien il leur est nécessaire.

 

Les enfants sans Dieu, lorsqu'ils nous montrent la dépravation de leurs coeurs, nous amène à fuir vers le Fort pour la force, et ceci est une grande bénédiction pour nous.

 

Quelques soient nos besoin du matin, laissons-le nous porter comme un courant fort vers l'océan de l'amour divin. Jésus peut bientôt nous ôter notre peine, il prend plaisir à nous consoler.

Hâtons nous vers lui alors qu'il attend pour nous rencontrer.

 

Pasteur Charles Spurgeon,

bible segond

-Arthus Croix Huguenote

 

 

 

 

 

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 11:45
Heureux celui qui s’intéresse au pauvre ; Au jour du malheur l’Eternel le délivre. (Psaume 41.2.)

Heureux celui qui s’intéresse au pauvre ;

Au jour du malheur l’Eternel le délivre.

(Psaume 41.2.)

 

 

Penser aux pauvres et les porter sur son coeur est le devoir de tout chrétien.

 

Jésus les a mis a côté de nous, lorsqu’Il a dit:

 

«Vous aurez toujours des pauvres avec vous».

 

Beaucoup leur donnent de l’argent à la hâte, afin de s’en débarrasser; d’autres, en plus grand nombre encore, ne leur donnent rien du tout.

 

Or la promesse que nous venons de lire est faite à celui qui « s’intéresse »au pauvre, qui examine ses besoins et s’en occupe attentivement pour son vrai bien.

 

On fait plus pour lui par des soins et des attentions, que par de l’argent; davantage encore par l’un et l’autre combinés judicieusement.

 

« Celui qui s’intéresse au pauvre, au jour du malheur, le Seigneur le délivrera »,Il le promet.

 

II nous tirera de détresse, si nous aidons les autres à en sortir, et nous recevrons du Seigneur des secours providentiels tout particuliers, si nous cherchons à pourvoir aux besoins de notre

prochain.

 

Quelque généreux que nous soyons, nous aurons nos temps de difficultés; mais si nous nous sommes acquittés de cet engagement, nous pouvons alors réclamer du Seigneur un secours spécial et direct.

 

L’avare prend soin de lui-même, mais l’Eternel secourra le croyant compatissant et généreux.

 

«De même que vous aurez fait aux autres, il vous sera aussi fait à vous-mêmes ».

 

spurgeon_c_150x500.jpg

C.-H. SPURGEON,

Pasteur Baptiste Réformé

(Promesses Quotidiennes)

 

 

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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 14:23
Conseils aux âmes abattues...(suite et fin)
Conseils aux âmes abattues...
(Suite et Fin)
 
 
En premier lieu, mes chers amis, je me sens pressé de vous exhorter à prendre courage.
 
L'un de vous se dit peut-être en ce moment même :
 
« Oh ! c'en est fait ; jamais je ne recouvrerai le bonheur que j'ai perdu ; le Seigneur m'a caché la clarté de sa face. J'ai contristé son Esprit, et il s'est éloigné ; je me suis joué de ses avertis­sements, et il m'a abandonné ; j'ai délaissé les sentiers de la justice, et maintenant je suis comme emprisonné dans une cage de fer dont il m'est impossible de sortir. »
 
Il est vrai, pauvre âme, tu ne saurais par toi-même recou­vrer la liberté ; tes faibles forces ne parvien­dront jamais à briser ou à limer les barreaux derrière lesquels tu languis.
 
Toutefois, je le répète, prends courage.
 
D'autres sont sortis avant toi de la sombre prison du décourage­ment et du désespoir.
 
Sais-tu ce que tu dois faire, mon bien-aimé ?
 
Crie à ton bon Maître demande-lui de venir te délivrer ; et quand même il semblerait pendant longtemps fermer l'oreille à tes cris de détresse, il t'entendra à la fin, n'en doute pas; en sorte qu'avec Jonas tu pourras bientôt entonner ce chant de délivrance :

J'ai crié à l'Éternel à cause de ma détresse, et il m'a exaucé ; je me suis écrié du ventre du sépulcre, et tu m'as entendu ! (Jonas 2:3).

Reviens, reviens, ô pécheur égaré !
 
Entends la voix du Seigneur qui t'appelle ;
 
Vers lui déjà n'es-tu pas attiré ? Par les cordeaux de son amour fidèle ?

En second lieu, mes amis, je désire vous exhorter à faire tous vos efforts pour progres­ser continuellement dans la vie spirituelle.
 
O chrétiens, mes frères et mes soeurs en Jésus-Christ !
 
combien en est-il parmi vous dont toute l'ambition consiste à se soustraire à la colère à venir !
 
Combien en est-il qui disent :
 
« Pourvu que je sois sauvé, peu m'importe que ce soit comme, au travers du feu ; pourvu que l'entrée du ciel ne me soit pas refusée, peu m'importe si je suis à la dernière place ! »
 
Et ceux qui parlent ainsi se conduisent en conséquence, c'est-à­-dire qu'ils sont aussi peu chrétiens que possi­ble.
 
De la piété, ils en veulent bien ; mais avec modération.
 
Or, qu'est-ce que la modération en matière de piété ?
 
C'est un mensonge, c'est une dérision, et rien de plus ! Une femme demande­-t-elle à son mari de l'aimer avec modération ?

Un père se contente-t-il que son fils soit modéré­ment obéissant ?
 
Une probité modérée vous satis­ferait-elle chez vos serviteurs, vos employés ou autres ? Evidemment non.
 
Que parlez-vous donc d'une piété modérée?
 
Etre modérément religieux, ce n'est autre chose qu'être irréligieux.
 
Posséder une religion qui ne pénètre pas jusqu'au fond du coeur et qui n'exerce point d'influence sur la vie, c'est, par le fait, n'avoir aucune religion.

Ah! mes chers lecteurs, vous le dirai-je ?
 
je tremble souvent à la pensée que parmi vous il en est un grand nombre qui n'ont que l'apparence de la piété.
 
Malheur à vous, sépulcres blanchis, qui vous contentez de paraître beaux au dehors sans considérer qu'au dedans vous n'êtes que souillure et corruption !
 
Malheur à vous, Pharisiens formalistes, qui nettoyez le dehors de la coupe et du plat et qui vous persuadez avoir assez fait, parce que ni l'Eglise ni le monde ne peuvent élever contre vous aucune accusation grave !
 
Prenez garde ! prenez garde ! le jour viendra où le Juge suprême examinera l'intérieur du plat et de la coupe, et s'il les trouve pleins d'injustice et de méchanceté, il les mettra en pièces et en jet­tera les débris dans l'abîme du tourment.

Pau­vres formalistes ! votre prétendue piété ressem­ble aux ailes de cire d'un personnage de la fable : elle peut fort bien vous suffire pour voler ici-bas, mais lorsqu'il vous faudra prendre votre essor vers les régions supérieures, le puissant, soleil de Jésus la fondra en un instant, et vous tomberez pour jamais dans le gouffre de la per­dition !
 
Oh ! soi-disant chrétiens, si habilement dorés, ornés et vernissés, que ferez-vous lorsque au dernier jour vous serez reconnus pour être du vil métal ?
 
Quand la paille, le foin et le chaume auront été consumés, que deviendrez­-vous, je vous le demande, si votre christianisme est de mauvais aloi, s'il n'a pas été frappé au coin du Très-Haut ?
 
Comment pourrez-vous passer par le creuset au grand et illustre jour du Seigneur, si vous n'êtes pas de l'or fin ?.....
 
Mais, j'en ai la confiance, il est des âmes qui lisent qui n'ont rien à craindre de cette solen­nelle épreuve ; elles sont nées de Dieu, par conséquent le feu ne saurait les consumer.
 
Tou­tefois, mes bien-aimés - (et ici je ne parle qu'aux véritables croyants), - jugez vous-mêmes si je suis injuste à l'égard des chrétiens de nos jours, en disant qu'en général nous nous contentons trop aisément de savoir que nous sommes enfants de Dieu, et que nous n'aspirons point assez à croître en stature et en force.
 
Nous ressemblons à des nains, à de pauvres enfants rachitiques et souffreteux.
 
Au lieu de marcher courageusement en avant, nous sommes tou­jours à gémir et à répéter sur tous les tons : Qui nous ferait être comme nous étions autrefois ?

C'est là un symptôme de rachitisme.
 
Si nous vou­lons faire de grandes choses dans le monde, nous ne devons pas souvent pousser ce cri.
 
Il faut bien plutôt que nous soyons toujours prêts à chanter:

Ma langue, égaie-toi ; réjouis-toi, mon coeur ; Entonne un chant d'amour, Jésus est ton Sauveur.

Et que, pleins de joie, nous puissions dire avec saint Paul : Je sais en qui j'ai cru.
 
Chrétiens, voulez-vous être utiles ? voulez-vous honorer votre Maître ?
 
Désirez-vous obtenir dans le ciel une brillante couronne, afin d'en faire hommage à votre Sauveur ?
 
S'il en est ainsi (et peut-il ne pas en être ainsi ?) veillez avec le plus grand soin à la santé de votre âme ; ne la laissez pas végéter et languir.
 
Que l'homme intérieur qui est en vous n'ait pas simplement le souffle de la vie, mais qu'il se développe de jour en jour et devienne semblable à un arbre planté prés des eaux courantes, qui porte son fruit en sa saison et dont le feuillage ne se flétrit point.

Quoi ! mes bien-aimés, vous vous contenteriez d'une cou­ronne sans ornement quand vous savez que si vous amenez des âmes à Christ vous luirez comme des étoiles dans la splendeur de l'éten­due (Daniel 12:3) ?
 
Vous voudriez vous asseoir au banquet des noces, revêtu, il est vrai, de la robe de Christ, mais sans que Dieu vous ait donné un seul joyau comme récompense de vos services ici-bas ?
 
Ah ! non, j'en suis certain.
 
Vous dési­rez, au contraire, n'est-il pas vrai ? que l'entrée du royaume éternel vous soit abondamment, accordée ; vous voulez jouir de la plénitude des grâces du Seigneur.

A l'oeuvre donc, mes bien-aimés ; à l'œuvre avec ardeur et courage !
 
A celui qui aura fait valoir cinq talents, cinq villes seront données; et que personne ne se contente de posséder un seul talent, mais qu'il le place à intérêt ; car on donnera à quiconque a déjà, et il aura encore davantage ; mais pour celui qui n'a pas, on lui ôtera même ce qu'il a.

Mais ; je le sais, pour pour quelques uns de ceux qui me lisent en ce moment, ce que je viens de dire est dépourvu de tout intérêt.
 
Peut-être pensent-ils eux aussi :
 
« Qui nous ferait être comme. nous étions autrefois ? »
 
mais dans leur bouche cette plainte a un sens tout autre que dans la bouche du chrétien.
 
« Hélas ! dit le pécheur avec amertume, que ne suis-je encore ce que j'étais il y a quelques années ! car alors j'étais plein d'entrain et d'insouciance ; je menais joyeuse vie. Nul mieux que moi ne savait vider la coupe des festins ; nul ne se laissait emporter plus gaiement par le tourbillon des plaisirs et de la folie. Mais ce que je faisais alors; je ne puis plus le faire. J'ai usé ma santé, j'ai dépensé mon énergie, j'ai perdu ma fortune. Je suis malade de corps et faible d'esprit. Qui me ferait être comme j'étais autrefois ? »

Ah ! pauvre pécheur, tu as lieu, en effet, de regretter le passé ; mais attends seulement quel­ques mois, et le présent, qui maintenant te semble si sombre, sera à son tour l'objet de tes amers regrets.
 
Et plus tu avanceras dans la vie, sache-le, plus tu souhaiteras de retourner en arrière ; car le chemin de l'enfer descend, - descend, - descend toujours, - et le malheu­reux engagé sur cette pente, fatale se consume continuellement en impuissants désirs de reve­nir sur ses pas.
 
Oh ! oui, tu auras encore à t'écrier : « Qui me ferait être comme j'étais autrefois ? »

Tu penseras aux jours heureux où la prière de ta mère te bénissait, où la voix de ton père t'avertissait, où tu allais prendre place sur les bancs d'une école du dimanche, où, assis sur les genoux de ta mère, tu l'écoutais te parlant du Sauveur.
 
Et ces réminiscences d'un heureux passé seront d'autant plus poignantes que ce passé sera plus éloigné de toi.

Ah ! mes chers lecteurs, il y en a beaucoup parmi vous qui ont bien besoin de rebrousser chemin.
 
Pensez au nombre de vos égarements ; voyez jusqu'où vous êtes tombés.
 
Mais qu'ai-je dit ?
 
Non, pécheur, tu n'as que faire de rebrousser chemin !
 
Au lieu de regarder aux choses qui sont der­rière toi, regarde à celles qui sont devant; et au lieu de t'écrier : Qui me ferait être comme j'étais autrefois ? dis en sincérité de coeur :
 
« Que ne suis-je un nouvel homme en Jésus-Christ »
 
Il ne te servirait de rien, crois-le, de recommen­cer la vie tel que tu es : tu serais bientôt aussi mauvais que tu l'es en ce moment.
 
Mais si Dieu daignait faire de toi un homme nouveau, oh ! alors ; pauvre mortel, qui que tu sois, quelque bas que tu sois tombé, tu vivrais véritablement en nouveauté de vie.
 
Un chrétien est tout aussi réellement un nouvel homme que s'il n'avait pas vécu avant sa conversion.
 
La vieille créature est détrônée ; il est une nouvelle créature, née de nouveau et entrant dans une nouvelle existence.
 
Pauvre âme ! Dieu peut accomplir en toi cette merveilleuse transformation.
 
Dieu le Saint-Esprit peut faire de toi un nouvel édifice, et cela sans employer une seule des pierres qui entraient dans la structure de l'ancien.
 
Il peut te donner un nouveau coeur, un nouvel esprit, de nouveaux plaisirs, un nouveau bonheur, de nouvelles perspectives, et enfin un ciel nouveau.
 
« Ah ! me dis-tu peut-être; je sens que j'ai besoin de toutes ces choses, mais est-il bien vrai que je puisse les obtenir ? »
 
Juge toi-même, mon frère, si tu le peux, par cette simple déclaration de l'Evangile :
 
C'est une chose certaine et digne d'être reçue avec une entière confiance que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs.
 
Il n'est pas dit, remarque-le, que ce soit là une chose digne seulement de quelque confiance, mais d'une entière confiance, de toute la confiance dont tu es capable.
 
Si donc tu dis en cet instant même :
 
« Jésus est venu pour sauver les pécheurs; je le crois, je le sais ».
 
tu n'as rien à craindre ; le salut est à toi.

Mais Jésus voudra-t-il bien me recevoir; moi, si vil et si indigne ? » demandes-tu peut-être.
 
Je te répondrai par une parole de mon Sauveur lui-même :
 
Je ne mettrai point dehors celui qui viendra à moi.
 
- « Mais je n'ose aller à lui ! » objectes-tu encore.
 
Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive, est-il écrit.
 
As-tu soif ? soupires-tu après le pardon ? sens-tu le besoin que tu as d'un Sauveur ? as-tu soif, te dis­-je ?
 
S'il en est ainsi, ô mon frère, voici ce que te dit Dieu. le Saint-Esprit :
 
Que celui qui voudras de l'eau vive en prenne gratuitement.

Ecoutez tous une bonne nouvelle !

C'est pour sauver que Jésus-Christ est mort ;
 
Qui croit au Fils a la vie éternelle ;
 
Notre salut est un don du Dieu fort !

Que Dieu vous accorde à tous la grâce d'ac­cepter ce salut pour l'amour de son nom !
 
 
 
 
 
 
 
spurgeon
Charles Spurgeon,
Pasteur Baptiste Réformé
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Bibles040
-Arthus Croix Huguenote
 
 
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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 14:22
Conseil aux âmes abattues....
 

Oh ! qui me ferait être

comme j'étais autrefois.

(JOB, 29:2).

 

Le plus souvent le bon Berger conduit ses rachetés le long des eaux tranquilles, et les fait reposer dans les parcs herbeux ; cependant, il permet parfois qu'ils soient errants dans un désert où il n'y a point de chemin, et où ils ne trouvent aucune ville habitée.

 

Ils sont affamés et altérés; leur âme défaille, et ils crient à l'Eternel dans leur détresse (Psaume 107:4-6).


De même, il est beaucoup d'enfants de Dieu qui jouissent d'une joie à peu près constante ; pour eux véritablement les voies de la piété sont des voies agréables et ses sen­tiers ne sont que prospérité ; mais il en est d'autres, au contraire, qui ont à passer dans le feu et dans l'eau ; selon l'expression du Psal­miste, les hommes montent sur leurs têtes (Psaume 46: 12) ils sont en butte à toutes sortes d'épreuves.

Le devoir de tout ministre de l'Evangile est de s'adresser tour à tour aux diverses classes de ses auditeurs et lecteurs.

 

Il doit, tantôt avertir les forts, de peur qu'ils ne tombent dans la présomption ; et tantôt stimuler ceux qui dorment, de peur qu'ils ne dorment du sommeil de la mort.

 

Il doit aussi consoler les âmes abattues, et c'est là, mes bien-aimés, ce que je désire faire en ce jour.

 

Oui, je me sens pressé de consoler ceux d'entre vous qui passent par des temps de langueur et de découragement, ou, pour mieux dire, je voudrais leur adresser quelques exhor­tations, qui, moyennant la bénédiction de Dieu, pourront les aider, je l'espère, à sortir de la triste condition dans laquelle ils sont tombés, en sorte qu'ils ne seront plus réduits à s'écrier avec Job : Oh ! qui me ferait être comme j'étais autrefois ?

Abordons de suite notre sujet.

 

- En premier lieu, mes frères, nous étudierons LA MALADIE SPIRITUELLE dont mon texte me semble être l'expres­sion ; nous rechercherons ensuite la cause et LE REMÈDE de cette, maladie, et enfin, QUEL­QUES MOTS D'EXHORTATION adressés aux âmes qui se trouvent dans ce fâcheux état termineront ce discours. 

Et d'abord, fixons notre attention sur la MALA­DIE SPIRITUELLE que suppose la plainte amère contenue dans les paroles de mon texte.

 

Combien de chrétiens qui regardent au passé avec regret, à l'avenir avec effroi, et au présent avec tristesse !

 

Il leur semble que le temps qui n'est plus a été le meilleur et le plus doux de leur carrière chrétienne, mais quant au moment actuel, il leur paraît enveloppé d'un voile sombre et mélancolique.

 

Souvent, ils se prennent à souhaiter de pouvoir retourner de quel­ques mois, de quelques années en arrière, car alors ils vivaient près de Jésus, tandis que maintenant ils sentent qu'ils se sont éloignés de lui, ou qu'il leur a caché sa face ; en un mot, le langage de leur coeur revient à ceci :

 

Oh ! qui nous ferait être comme nous étions autrefois ?

De même que toute maladie, soit physique, soit morale, celle qui nous occupe ne présente pas toujours les mêmes caractères.

 

Je vais essayer de décrire successivement quelques-unes de ses phases les plus ordinaires.

Voici un homme qui a perdu l'assurance de son adoption.

 

Entendez-le répétant dans l'amer­tume de son âme :

 

Oh ! qui me ferait être comme j'étais autrefois ?

 

Ecoutez son triste soliloque :

« Ah ! pourquoi les jours passés ne peuvent-ils plus revenir ? s'écrie-t-il. Alors je n'avais aucun doute de mon salut. A celui qui m'aurait demandé raison de l'espérance qui était en moi, j'aurais répondu avec douceur et res­pect. Nulle crainte ne me troublait, nulle frayeur ne m'agitait. Je pouvais dire avec Paul : JE SAIS en qui j'ai cru, et avec Job : JE SAIS que mon Rédempteur est vivant. Je sen­tais que j'étais assis sur le rocher qui est Christ, et mon âme, pleine d'une joyeuse confiance, était toujours prête à chanter : Si l'Eternel est ma retraite, Qui pourrait me troubler encore ? Pourquoi craindrais-je la tempête, Quand je suis sûr d'entrer au port ? Appuyé sur Emmanuel Que me ferait l'homme mortel ? Mais hélas ! que tout est changé ! autrefois mon ciel était sans ombres, aujourd'hui les nuages le couvrent ; autrefois, je voyais, en quelque sorte, mon nom écrit dans les cieux, aujourd'hui, je tremble d'y lire un jour ma condamnation,. Autrefois, je croyais me confier sincèrement en Christ, mais aujourd'hui je suis constamment assailli par l'affreuse pensée que j'étais un hypocrite qui trompait les autres et se séduisait lui-même. Il est vrai que j'essaie encore d'espérer au Seigneur, et si je ne puis plus me réjouir à la clarté de sa face, du moins je me réfugie à l'ombre de ses ailes. Je sens que hors de Christ il n'y point de salut, et que si je m'éloigne de lui c'en est fait de moi. Mais, ô misérable que je Suis ! qu'elles sont épaisses les ténèbres qui ­m'environnent ! Comme Paul au milieu de la tempête, que de jours sans soleil et de nuit, sans étoiles n'ai-je pas dû traverser ! J'ai perdu les arrhes de mon salut, le gage de mon adoption ; je ne possède plus le témoignage intérieur que je suis un enfant de Dieu en un mot, je crains de m'être fait illusion jusqu'à présent sur mon véritable état ; je crains d'avoir pris de simples impression charnelles pour l’œuvre de la grâce, et attribué à Dieu le Saint Esprit! ce qui n'était que le fruit de mon imagination».



Tel est, mes chers amis, un des cas les plus fréquents de la grande maladie spirituelle que nous étudions.

 

En voici un second, également très ordinaire.

 

Voyez ce chrétien qui demande à son tour :

 

Oh ! qui me ferait être comme j'étais autrefois ?

 

Il gémit, non pas comme l'autre parce qu'il a perdu le sentiment de son adoption, mais parce qu'il se laisse troubler par des soucis terrestres.

 

« Où est-elle, se dit-il avec douleur, où est-elle cette paix délicieuse qui naguère encore remplissait mon âme ? Que sont-ils devenus ces jours bénis où peines et épreuves étaient pour moi moins que rien ? Je disais constamment en mon cœur : J'accepte, ô Père, par avance, Le lot que tu m'assigneras; En toi, j'ai mis ma confiance ; Fais de moi ce que tu voudras. Je sentais que sans murmures j'aurais pu faire au Seigneur le sacrifice de toutes choses, et que s'il m'eût enlevé ce que j'aimais le plus au monde, j'aurais dit avec Job : L'Éternel l'avait donné, l'Éternel l'a ôté ; que le nom de l'Éternel soit béni. L'avenir ne m'inspirait aucune inquiétude. Comme un enfant dans les bras de sa mère, je reposais tranquille sur le sein de mon Dieu. L'Eternel pourvoira, me disais-je. Je me déchargeais sur lui de tout ce qui me concernait ; j'allais chaque jour à mon travail, sans m'inquiéter du lendemain. J'étais semblable au passereau qui se réveille à l'aurore, ne sachant d'où lui viendra sa nourriture, mais qui n'en gazouille pas moins son hymne matinal à Celui qui nourrit les oiseaux de l'air. Sans crainte, je remettais entre les mains du Seigneur mes intérêts les plus chers: ma femme, mes enfants, ma vie même. Chaque matin, je priais ainsi : Seigneur, je ne crois point avoir de volonté propre ; toutefois, si j'en avais, je te dirais encore : Non point ce que je veux, mais ce que tu veux ! Ta volonté sera la mienne ; ton désir sera mon désir. Mais, ô regret, ô douleur ! qui me fera être comme j'étais autrefois ? Qui me rendra ma confiance en Dieu, ma douce quiétude, ma sérénité d'es­prit ? Maintenant, un rien me chagrine ; mes affaires temporelles, me troublent. La perte la plus minime suffit pour m'attrister, tandis qu'autrefois j'aurais supporté sans me plain­dre, et même en bénissant Dieu, une perte a vingt fois plus considérable. Si le moindre nuage vient assombrir mon horizon, mon âme en est comme écrasée. Pareil à un enfant impatient et volontaire, je voudrais que tout marchât au gré de mes désirs. Je ne puis plus dire avec sincérité que je remets toutes choses à mon Père céleste : il y a un certain interdit que je me réserve. Enlacée autour de mon coeur, croît la plante vénéneuse appelée l'amour du moi ; ses racines ont pénétré jusque aux muscles et aux nerfs de mon âme. Il y a quelque chose que je chéris plus que Dieu, quelque chose dont je refuserais de lui faire le sacrifice s'il me le demandait. Autre­fois, quelque lourde qu'eût pu être ma croix, je n'aurais pas, comme aujourd'hui, plié sous le faix, car le Seigneur l'eût portée avec moi. Oh ! comment ai-je pu oublier la céleste science de se décharger de ses soucis sur l'Eternel; de déposer tout fardeau sur le rocher inébranlable des siècles ? Oh ! si je savais comme jadis répandre devant mon Dieu mes peines et mes tristesses ! Oh ! douce confiance en mon Sauveur qui me rendait si heureux, que ne donnerais-je pas pour te posséder encore !

Tel autre chrétien déplore peut-être la tiédeur, qu'il apporte dans la maison de Dieu et le peu de jouissance que lui procurent les moyens d'édi­fication.

 

Ecoutez les plaintes qui s'exhalent de son coeur à ce sujet.

 

« Autrefois, s'écrie-t-il, quand je montais dans la maison de Dieu, combien mon âme était joyeuse ! J'écoutais avec avidité le message du salut ; quand le serviteur de Christ parlait, je craignais de perdre une seule de ses paroles ; il me sem­blait qu'un ange s'adressait à moi du haut du ciel. Que de fois, en entendant parler de l'amour du Sauveur, des larmes brûlantes n'ont-elles pas sillonné mes joues ! Que de fois mes yeux n'ont-ils pas étincelé d'ar­deur lorsqu'une parole de foi et d'espérance faisait vibrer mon âme tout entière ! Et les sabbats de mon Dieu, avec quel transport je saluais leur retour ! Jour du Seigneur, J'ouvre mon cœur,A ta douce lumière ! m'écriais-je au matin du saint jour. Puis, lorsque de saints cantiques faisaient retentir les parvis du Seigneur, quelle voix était plus joyeuse que la mienne ? Le coeur content, l'âme restaurée, je quittais le sanctuaire pour aller raconter à mes amis, à mes voisins les glorieuses vérités que je venais d'entendre. Et dans la semaine également, combien j'aimais à m'occuper des choses de Dieu ! Pas une assemblée d'édification qui ne me trouvât à ma place. Je priais véritablement en esprit toutes les prières qui étaient prononcées ; j'écoutais avec bonheur tous les discours, pourvu qu'ils fussent selon l'Evangile ; et mon âme, assise pour ainsi dire à un ban­quet somptueux, était rassasiée. comme de moelle et de graisse. Si je lisais l'Ecriture, elle me semblait toujours brillante de clarté ; on eût dit qu'un rayon de la gloire divine illuminait pour moi ses pages sacrées. Si je ployais le genou devant Dieu, mon âme se répandait aussitôt en ardentes supplications ; je prenais plaisir à ce saint exercice, et les heures que je passais à genoux étaient les plus douces de mes journées : j'aimais mon Dieu et mon Dieu m'aimait. Mais, hélas ! ce saint zèle, cette ferveur d'esprit, je ne les possède plus. Je vais toujours à la maison de Dieu; j'y entends la même voix; le même serviteur de Christ, que j'aime si cordialement, m'adresse encore les plus tou­chants appels ; mais je n'ai plus de larmes à verser ; mon cœur s'est endurci ; les douces émotions que je goûtais naguère devien­nent de plus en plus rares. Je me rends au culte divin, à peu près comme un écolier se rend à son école : j'y vais sans plaisir, sans amour, parce qu'il faut y aller, et j'en sors l'âme aussi sèche qu'en entrant. Lorsque je cherche à m'entretenir en secret avec mon Père céleste, il semble en vérité que les roues de mon char aient été enlevées, tant il se meut pesamment ; et lorsque j'essaie de chan­ter les louanges de Dieu, je me trouve sans élan et sans ferveur. Oh ! qui me ferait être comme j'étais autrefois, comme j'étais en ces jours où Dieu faisait luire sa lampe sur ma tête ? »



Je dois le dire, mes chers amis, je ne pense pas qu'il y en ait beaucoup parmi vous qui puissent s'associer pleinement à un tel langage.

 

En général, je le sais, pour celles et ceux qui le peuvent, vous aimez à venir dans la maison de Dieu ; et, pour ma part, je rends grâces à mon Maître de ce qu'il me permet de prêcher l'Evangile à des auditeurs; qui parais­sent le goûter et le sentir, à des chrétiens dont les yeux ne restent pas toujours secs en l'enten­dant annoncer, et dont le coeur sait parfois bouillonner d'un saint enthousiasme.

 

Mais sans être parvenus au triste état que je viens de décrire, vous pouvez cependant en connaître quel­que chose ; peut-être la Parole ne vous sem­ble-t-elle plus aussi douce, aussi savoureuse qu'autrefois ; et alors, j'en suis assuré, les plain­tes que je viens d'exprimer éveillent quelque écho dans votre coeur.


Mais passons à un quatrième cas.

Il est des chrétiens qui se lamentent amère­ment parce que leur conscience n'est plus aussi délicate que par le passé.

 

Ils disent avec tristesse :

 

« Dans les premiers temps qui suivirent notre conversion, c'est à peine si nous osions faire un pas, tant nous craignions de nous fourvoyer. Nous éprouvions avec soin toutes choses ; nous évitions jusqu'à l'apparence du mal. Dès que nous apercevions sur notre route la moindre trace du Serpent ancien, nous nous détournions avec épouvante. Le monde se moquait de nous ; il nous appelait des "puri­tains". Nous étions constamment sur nos gar­des ; nous avions peur d'ouvrir la bouche, et nos scrupules allaient si loin que nous condamnions certaines choses qui, en réalité, étaient innocentes. Notre conscience ressem­blait à la sensitive: si la main du péché s'en approchait, aussitôt elle se reployait sur elle­ même. Notre âme était comme couverte de meurtrissures, en sorte que le plus léger attouchement lui arrachait des cris. Offenser Dieu, nous paraissait être le malheur suprême ; si quelqu'un prononçait une imprécation en notre présence, nous tremblions d'effroi si nous voyions un homme violer le sabbat, nous étions éperdus. La moindre tentation  nous indignait ; il nous semblait entendre la voix du démon lui-même, et pleins d'une sainte colère, nous nous écriions : Ar­rière, de moi, Satan ! » Le péché, sous toutes ses formes, nous faisait horreur : nous le fuyions comme un serpent ; nous le craignions comme du poison... Mais où est-elle maintenant cette conscience si sensible et si tendre ? Qu'est devenue sa délicatesse d'autrefois ? Nous n'avons pas, il est vrai, abandonne les sentiers du Seigneur ni oublié sa loi ; nous n'avons point extérieurement déshonoré notre sainte profession, et Dieu seul connaît nos iniquités; toutefois, nous l'avouons avec confusion, notre conscience n'est plus ce qu'elle a été. Hier encore elle tonnait contre le péché ; aujour­d'hui elle garde le silence. O conscience, conscience ! nous t'avons abreuvée de soporifi­ques, et maintenant tu dors, tandis que tu devrais nous avertir. Sentinelle du Seigneur, ta voix pénétrante savait naguère se faire entendre jusqu'au plus profond de notre être ; mais maintenant tu es assoupie, et nous suc­combons à la tentation. Jusqu'à présent, nous n'avons péché que dans de petites choses mais de même que le balancement d'un brin d'herbe indique de quel côté souffle le vent, de même ces petites infidélités ne prouvent que trop dans quelle funeste voie notre âme est engagée. Oh ! qui nous délivrera de cette conscience si épaisse, si dure, si calleuse, de cette conscience que les flèches de la loi ne peuvent plus transpercer ? Oh ! qui nous fera être comme nous étions autrefois ? »

Enfin, mes bien-aimés, il est peut-être quel­ques-uns, d'entre nous qui gémissent, et non sans raison, parce qu'ils n'ont pas autant de zèle pour la gloire de Dieu et pour le salut des âmes qu'ils en avaient jadis.

 

Il y a quelque temps, si nous voyions une âme cheminer vers la perdi­tion, nos yeux se remplissaient de larmes.

Si nous voyions un de nos semblables prêt à com­mettre un péché, nous nous élancions vers lui, le suppliant de renoncer à son coupable dessein.

 

Jamais nous ne sortions sans donner à l'un quelque traité religieux, à l'autre quelques bons avis ; il nous semblait que nous devions toujours parler du Seigneur Jésus.

Si une occasion de faire du bien se présentait, nous étions toujours les premiers à la saisir.

 

Notre voeu le plus cher était de sauver quelques âmes, et si profond, si ardent était notre amour pour les pécheurs que volontiers nous eussions consenti à être moqués, hués, abreuvés d'outrages, persécutés par le monde entier, exposés même à la mort cause de Christ, si à ce prix nous eussions pu arracher un seul de nos frères à la perdition éternelle.

 

Notre âme brûlait d'un désir intense d'amener des âmes à Christ, et nous estimions que c'était là le seul but en vue duquel il valait la peine de vivre.



Mais, hélas ! quel souffle glacial est venu flétrir ce généreux élan ?

 

Aujour­d'hui, les âmes peuvent être damnées, et nous ne pleurons point ; les pécheurs peuvent être précipités dans l'étang ardent de feu et de soufre, et nous demeurons impassibles ; des mil­liers de créatures immortelles peuvent être moissonnées chaque jour et tomber dans l'abîme du tourment, et cela ne nous touche point !

 

Nous exhortons bien encore notre pro­chain à fuir la colère à venir, mais nos yeux restent secs ; nous prions pour lui, mais sans que nos coeurs prennent part à nos prières ; nous lui parlons de son danger, mais sans avoir l'air de prendre ce danger au sérieux.

 

Nous pas­sons à côté des repaires du vice et de l'infamie : sans doute nous voudrions que ceux qui y habi­tent fussent meilleurs, mais c'est là tout.

 

On dirait que la compassion même est éteinte dans nos coeurs.



Il fut un temps où l'enfer était pour nous une réalité si vivante, qu'il nous semblait sans cesse entendre les hurlements et les lamentations des réprouvés, en sorte que le cri constant de notre âme était celui-ci : « O Dieu ; aide-moi à sauver mon prochain ! »

 

Mais maintenant nous prenons les choses plus froide­ment : nous avons peu d'amour pour les hom­mes, peu de zèle pour la gloire de Dieu, peu d'énergie pour son service.....

 

Oh ! mes bien-aimés, si tel est votre état spirituel ; si, comme votre indigne pasteur, vous pouvez vous asso­cier dans une certaine mesure à ces tristes aveux, assurément, du fond de votre coeur humilié s'élève en cet instant même cette plainte amère :

 

Qui nous fera être comme nous étions autrefois ? 


Mais nous nous sommes assez longtemps arrê­tés à la maladie spirituelle si bien décrite par les paroles de notre texte ; recherchons-en main­tenant LA CAUSE ET LE REMÈDE.


Le plus souvent ce fâcheux état de choses est le résultat du relâchement dans la prière ; et quant au remède, il est facile de comprendre qu'il est l'inverse de la cause.

 

- Voyons, mon frère, qui es toujours à te plaindre de l'alan­guissement de ta piété, essayons de descendre à la racine du mal.

 

Si tu n'es plus comme tu étais autrefois, ne serait-ce pas tout simplement parce que tu as négligé la prière ?

 

Rien ne débi­lite l'âme comme le manque de prière.


On l'a observé avec raison :

 

« Un cabinet négligé est le berceau de toute sorte de mal. »

On peut dire que le cabinet du chrétien est pour lui la source, soit de beaucoup de bien, soit de beaucoup de mal : de bien, s'il le fréquente assidûment ; de mal, s'il le néglige.

 

Nul ne peut croître dans la grâce, s'il est paresseux à s'approcher de Dieu.

 

Quelque avancé que soit un chrétien, s'il ne priait pas, il aurait bientôt cessé de vivre.

 

L'en­fant de Dieu a besoin d'être constamment substanté ; si bien nourri qu'il puisse être aujour­d'hui, il ne saurait subsister demain, si ses provisions ne sont renouvelées : or, ce renouvel­lement incessant de grâces, c'est par la prière seule qu'il peut l'obtenir.

 

Quand même une âme posséderait la force spirituelle de cinquante chrétiens d'élite, si elle cessait de prier, elle ne pourrait que périr.

Mon frère, examine-toi donc à cet égard ; et si en regardant en arrière, tu étais contraint à te dire :

 

« Il fut un temps où mes prières étaient plus régulières, plus sen­ties, plus nombreuses qu'aujourd'hui ; main­tenant elles sont faibles, languissantes, sans sincérité et sans onction » ; - si, dis-je, ta conscience t'obligeait à faire cet aveu, oh ! mon bien-aimé, ne t'étonne plus du malaise de ton âme ; ne cherche pas ailleurs l'explication de ce marasme spirituel dont tu te sens atteint.

Le relâchement dans la prière : voilà la cause du mal.

 

- « Mais où en est le remède ? » diras-tu.

 

Eh ! c'est tout simple, chère âme : prie davan­tage.

 

Si peu de prières t'ont réduite à l'état d'abaissement dans lequel tu te trouves, beaucoup de prières te relèveront.

 

C'est le manque de prière qui t'a appauvrie ; c'est l'abondance de prière qui t'enrichira.

 

Où il n'y a point boeuf, la grange est vide, a dit Salomon ; et même que sans labourage l'homme n'aurait point de pain, de même sans la prière l'âme croyant serait affamée: Voulons-nous donc prospérer sous le rapport spirituel ? soyons plus persévérants dans la prière.

 

Oh ! mes chers amis la pierre de la muraille ne pourrait-elle pas crier contre nous, et la paroi nous condamner (Habacuc 2:11) ?

 

La poussière de notre cabinet ne s'élève-t-elle pas en témoignage devant Dieu, nous accusant de négligence dans nos dévotions particulières ?

Voilà pourquoi nous ne sommes plus tels que nous étions autrefois.

 

Ce qu'est pour une machine à vapeur le feu qui entretient son mouvement, la prière alimentée par le Saint-Esprit l'est pour le chrétien.

 

La prière est le véhicule que Dieu a choisi pour faire part de ses grâces à ses enfants, et bien insensé est celui qui néglige.

 

Mes frères, permettez-moi d'insister sur ce point, car il est de la plus haute importance.

 

Si vous reconnaissez qu'en négligeant de vous approcher de Dieu vous placez votre âme dans la situation la plus périlleuse, votre devoir est tout tracé : vaquez à la prière avec plus de soin que jamais.

 

Un commerçant gémit parce que son négoce n'est plus aussi florissant qu'au­trefois ; or, il avait coutume d'envoyer au loin des navires qui lui revenaient chargés d'or ; mais depuis longtemps pas un seul n'a mis à la voile : a-t-il donc le droit de se plaindre de ce qu'il ne reçoit plus de précieux chargements.

De même, lorsqu'un homme prie, il envoie vers le ciel un navire qui lui revient chargé des plus riches trésors, mais si, au lieu de cela, il laisse son navire amarré, dans le port, est-il étonnant qu'il s'appauvrisse de jour en jour ?

Mais le fâcheux état spirituel qui nous occupe peut avoir d'autres causes.

 

Si vous êtes réduits à vous écrier : Oh ! qui me ferait être comme j'étais autrefois ?

 

peut-être est-ce moins votre faute que la faute de vos conducteurs spirituels.

 

Oui, mes chers amis, il n'est pas impossible qu'une âme devienne très gravement malade, par suite de la mauvaise nourriture que lui donne son pasteur.

 

Peut-on s'attendre, en effet, à ce qu'ils croissent dans la grâce ces chrétiens qui ne sont jamais arrosés par les ruisseaux qui réjouissent la cité de notre Dieu ?

 

Com­ment pourraient-ils se fortifier dans le Seigneur Jésus, ceux qui ne sont pas nourris du lait spirituel et pur de la Parole ?

 

Recherchez donc, avec le plus grand soin, les instructions d'un ministre fidèle.

 

Je connais des chrétiens qui jamais ne sortent de leur lieu de culte sans se lamenter sur le peu d'édification qu'ils y trouvent ; et pourtant (étrange contradiction !) ils y retournent régulièrement dimanche après dimanche.

 

En vérité, je ne sais comment qua­lifier une telle conduite, et bien loin d'exciter ma compassion ou ma sympathie, j'estime que ces chrétiens méritent qu'on aille à eux avec la verge.

 

Lorsqu'il peut choisir, tout fidèle est tenu d'aller là où il trouve la nourriture qui correspond le mieux aux besoins de son âme.

 

Sans doute, il ne doit pas changer de lieu de culte à la légère ; mais si une longue expérience l'a convaincu que la prédication qu'il entend habituellement ne lui tourne pas à profit, au lieu de perdre son temps en vaines doléances, il est de son devoir d'aller ailleurs.

 

Souvent un pasteur infidèle affame, pour ainsi dire, son troupeau ; il réduit les brebis du Seigneur à l'état de squelettes ambulants, en sorte qu'on peut compter tous leurs os.

 

C'est là, mes frères une seconde cause qui peut amener les âmes à s'écrier-: Oh ! qui nous ferait être comme nous étions autrefois

Mais il y en a une troisième que j'ai hâte de vous signaler, car je crois qu'elle vous con­cerne plus que la précédente.

 

Votre état de dépérissement spirituel peut provenir, non de la qualité de votre nourriture, mais de la quantité insuffisante que vous en prenez.

 

Je m'explique.

Voici un homme, un simple ouvrier, je suppose, qui autrefois se rendait régulièrement deux fois chaque dimanche à la maison de Dieu.

 

Le lundi soir, quoique pressé de travail, il trouvait néan­moins le temps d'ôter à la hâte son tablier de cuir et de courir à la réunion de prière : peut-être y arrivait-il un peu tard, mais il y enten­dait toujours quelques bonnes paroles.

 

Le jeudi soir encore, il s'efforçait de se rendre dans le sanctuaire pour écouter les exhortations d'un ministre de l'Evangile, et afin de regagner les heures passées à ces divers exercices religieux, il se couchait tard, se levait matin et travaillait avec une infatigable ardeur.

 

Mais un jour, voilà que cet homme pense en lui-même :

 

« Je suis surchargé d'ouvrage ; la vie que je mène est par trop fatigante ; je ne puis plus sortir aussi sou­vent ; d'ailleurs, les courses sont si longues ! »

 

Alors il renonce d'abord à telle réunion, puis à telle autre, et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'enfin s'apercevant que la vie de somme décline d'une manière sensible, il s'écrie tout éperdu :

Oh ! qui me ferait être comme j'étais autrefois ?

 

Eh ! ne devais-tu pas t'attendre à ce qui t'arrive, mon frère ?

 

tu prends moins d'aliments que par le passé : n'est-il pas tout simple que tu t'affai­blisses ?

 

Comme le petit enfant, le chrétien a besoin de manger souvent et peu à la fois.

 

Pour ma part, je n'hésite pas à le dire, je crois que lorsqu'une âme abandonne les services religieux de la semaine: - (si ce n'est pour cause d'em­pêchement absolu), - c'en est fait pour cette âme de la vie religieuse.

 

« Tant que l'on n'adore Dieu que le dimanche, disait Whitefield, une piété pratique ne saurait exister. »

 

Les services de la semaine sont souvent les meilleurs.

 

Si dans les jours de sabbat Dieu abreuve ses enfants à des ruisseaux de lait, on peut dire que sou­vent il semble réserver la crème pour les autres jours.

 

Lors donc qu'un chrétien se tient volon­tairement éloigné des moyens de grâce les plus propres à fortifier son âme, n'est-ce pas à lui­-même qu'il doit s'en prendre s'il est réduit à s'écrier :


Oh ! qui me ferait être comme j'étais autrefois ?

 

Je ne vous blâme pas, mes bien­-aimés, je désire seulement réveiller par mes aver­tissements les sentiments purs que vous avez (2 Pierre 3:2).

 

Je vous parle en toute simplicité comme en toute franchise, et j'ai toujours l'intention d'en agir ainsi.

 

Oh ! chrétiens, soyez fidèles à votre drapeau !

 

Ne le perdez pas un seul instant de vue, et vous remporterez la victoire.

 

Mais si le plus léger indice de défection se manifeste dans vos rangs, n'est-il pas du devoir de votre pasteur de vous avertir, de peur que vous ne veniez à déchoir de vôtre fermeté ?

L'idolâtrie : telle est une autre cause très ordinaire du déclin de la piété.

 

Il est des chré­tiens qui se laissent aller insensiblement à retirer leur coeur à Dieu pour le donner à quelque objet terrestre, et qui s'affectionnent aux choses qui sont d'ici-bas plus qu'à celles qui sont d'en haut.

 

Ah ! mes amis, il est difficile d'aimer le monde et d'aimer Christ ; je dis plus : c'est impossible.

 

Mais d'un autre côté, il est difficile, j'en conviens, de ne pas aimer la créature , il est difficile de ne pas s'attacher à la terre ; j'al­lais presque dire : c'est impossible.

 

Et par le fait, c'est impossible pour l'homme laissé à ses propres forces ; Dieu seul peut nous apprendre à préférer l'invisible au visible, le spirituel au matériel ; Dieu seul peut nous rendre capables de lui donner nos coeurs sans réserve et sans partage.

 

Mais notez bien ceci, mes frères : toutes les fois que cédant à notre penchant à l'idolâtrie nous nous ferons un veau d'or et nous nous prosternerons devant lui, tôt ou tard ce veau d'or sera réduit en poudre et mêlé, pour ainsi dire, à l'eau que mous boirons, en sorte que nous pourrons dire avec le Psalmiste : Tu m'as abreuvé d'absinthe.

 

Jamais chrétien ne s'est façonné une idole sans qu'elle ne se soit écroulée sur lui et ne l'ait grièvement blessé dans sa chute ; jamais l'âme n'a essayé d'étancher sa soif aux citernes crevassées du monde sans qu'elle n'ait trouvé, au lieu des ondes pures qu'elle cherchait, des reptiles immondes, et des eaux croupissantes.

 

Le Seigneur veut que ses enfants vivent de lui, et de lui seul : que s'ils cherchent ailleurs leur vie, il prend soin de leur faire boire des eaux de Mara, de verser de l'amer­tume dans leur âme, afin de les ramener vers le Rocher d'où jaillissent les seules eaux vivifiantes.

Oh ! mes bien-aimés, prenons donc garde que nos coeurs soient tout à Christ, entièrement à Christ, uniquement à Christ.

 

S'il en est ainsi, nous jouirons certainement d'une paix constante, et notre âme ne sera pas contrainte à s'écrier :

 

Qui me ferait être comme j'étais autrefois ?

Il semble presque superflu de vous indiquer, d'autres causes qui peuvent déterminer la mala­die spirituelle dont nous parlons ; toutefois, nous vous en signalerons une dernière, qui est peut-être la plus commune de toutes.

Souvent notre piété n'est plus ce qu'elle a été, parce que nous avons nourri au-dedans de nous des sentiments d'orgueil et de propre justice.

 

Ah ! mes amis, sachez-le : aussi longtemps que vous serez sur la terre, vous ne parviendrez point à vous débarrasser complètement de ce vieux levain de propre justice.

 

Le démon nous est repré­senté par l'Ecriture sous l'emblème d'un serpent, parce qu'un serpent se glisse partout, jusque dans le moindre interstice.

 

De même, la propre justice peut être comparée à un serpent, car elle s'insinue jusque dans les moindres de nos actions.

 

- Si vous vous efforcez de servir Dieu « Excellent chrétien ! vous dit le diable ; comme tu sers Dieu fidèlement ! tu dépenses ta vie à prêcher l'Evangile ; tu es un noble coeur».

Si, dans une réunion de prières, le Seigneur ;vous donne de répandre votre âme devant lui avec liberté et avec quelque ferveur, aussitôt Satan vous caresse avec complaisance: :

 

« Comme tu as bien prié ! s'écrie-t-il ; certainement les frères t'aimeront ; tes progrès dans la grâce sont vraiment remarquables ! »

Si une ten­tation se présente et que vous soyez rendu capa­ble d'y résister :

« Ah ! s'écrie-t-il encore, tu es un vaillant soldat de la croix ! Regarde l'ennemi que tu as terrassé ; une brillante cou­ronne t'attend au bout de la carrière ; tu te com­portes en véritable héros. » -

 

Vous vous confiez implicitement au Seigneur, vous acceptez toutes ses promesses ; Satan murmure alors à votre oreille :

 

« Combien ta foi est ferme ! rien ne peut l'ébranler ; quelle différence entre toi et tel ou tel de tes frères ! Sa foi n'est pas la moitié aussi forte que la tienne. »

 

Sur quoi vous allez, tout gonflé d'importance, tancer vertement votre frère qui est faible ; vous lui reprochez de n'être pas de votre taille ; et pendant ce temps, le démon continue ses perfides insinuations, ne se lassant pas d'admirer votre force, votre fidélité, votre confiance en Dieu, et vous affirmant que vous n'avez point la moindre parcelle de justice propre.

Votre pasteur s'adresse aux Pharisiens de son troupeau ; mais qu'avez-vous de com­mun avec les Pharisiens ?

 

Vous vous croyez complètement inaccessible à l'orgueil, tandis qu'en réalité il n'est pas d'être qui soit plus orgueilleux que vous.

 

Ah ! mes bien-aimés ! c'est justement lorsque nous nous estimons humbles, que nous sommes enflés d'orgueil, et lorsque nous gémissons le plus sur notre orgueil, c'est alors que nous sommes le plus hum­bles.

 

En général, notre appréciation de nous-mêmes est le contre-pied de la vérité.

Quand le chrétien se croit le plus mauvais, il est sou­vent le meilleur, et quand il se croit le meil­leur, il est souvent le plus mauvais.

 

Si donc vous reconnaissez avec douleur que vous n'êtes plus tels que vous étiez autrefois, examinez si des sentiments de propre justice ne se sont point glissés dans votre âme.

 

Peut-être le flambeau de votre vie spirituelle est-il obscurci par l'or­gueil : débarrassez-le donc de cet orgueil, et il brillera comme auparavant.

 

Tu volais trop haut, mon frère ; c'est pourquoi il convient que tu sois humilié pour un temps, afin que comme un pécheur coupable et perdu tu ailles de nouveau t'abattre aux pieds de ton Sauveur.

 

Alors, n'en doute pas, tu n'auras plus à t'écrier :

 

Oh ! qui me ferait être comme, j'étais autrefois ?

 

 

Bibles044

-Arthus Croix Huguenote

 

 


  (suite)

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 16:02

refuge protestant

 

"L'un d'eux, se voyant guéri, revint sur ses pas, glorifiant Dieu à haute voix. Il tomba sur sa face aux pieds de Jésus, et lui rendit grâces. C'était un Samaritain. Jésus, prenant la parole, dit : Le dix n'ont-ils pas été guéris ? Et les neuf autres, où sont-ils ? Ne s'est-il trouvé que cet étranger pour revenir et donner gloire à Dieu ? Puis il lui dit : Lève-toi, va ; ta foi t'a sauvé. (Luc 17-15)

 

 

Dix hommes ont connu l'intervention de Dieu d'une façon miraculeuse et spectaculaire.

Mais des dix, le Seigneur ne peut dire qu'à l'un d'eux : "Ta foi t'a sauvé".

Les dix sont entrés dans une intervention de Dieu, dans une bénédiction de Dieu, mais un seul des dix est entré dans le salut éternel.

C'est la question de Jésus qui va retenir notre attention : "Et les neuf autres, où sont-ils ?"

Le Seigneur n'a pas posé la question parce qu'il ne savait pas où ils étaient ; Il le savait très bien.

Notre Seigneur est omniscient, il compte le nombre des étoiles et il leur donne à toutes un nom.

Il connaît la trajectoire des astres errants.

Il connaît le nombre des cheveux de notre tête.

Il connaît la minuscule diatomée au fond de la mer, il lui prête sa forme, il lui donne sa vie.

Le Seigneur sait qui nous sommes, et où nous sommes.

D'ailleurs, dans le psaume 139, il est écrit :  

"Où irais-je loin de ton esprit, et où fuirais-je loin de ta face ?"

Le Seigneur savait où ils étaient, mais il posé la question avec une tristesse qui a dû percer dans sa voix.  

"Et les neuf autres, où sont-ils ?"

C'est pour nous que le Seigneur pose la question.

Il la pose pour nous instruire, pour nous associer à son œuvre.

Et plus d'un serviteur de Dieu a connu la même souffrance, parce qu'il a dû poser la même question.

Où sont ceux à qui j'ai parlé de l'évangile l'année dernière ?

Où sont ceux qui venaient s'asseoir sur les bancs du Temple, Eglise, Communauté ?

Où sont ceux qui unissaient leurs chants aux nôtres pour faire monter ces belles mélodies d'amour vers le ciel ?

Où sont-ils, ceux qui  montraient quelque intérêt pour le salut de leur âme ?

Où sont-ils ?

Cette question en fait naître une autre.

Pourquoi ne sont-ils pas revenus ?

Qu'est-ce qui les a retenus loin de cette Bonne Nouvelle qui pouvait leur apporter un bonheur présent et éternel ?

Alors pourquoi ne sont-ils pas revenus ?

La question nous est posée pour que nous allions à leur recherche, et c'est ce que je vous propose de faire.

Nous allons demander aux neuf autres pourquoi ils ne sont pas revenus.

Vous allez dire, mais où va-t-on les trouver ces neuf, ils ne sont pas dans la Bible.

Mais voyez-vous, ces neuf hommes ont existé de tous temps, du temps du Seigneur, de notre temps et il y en a même au sein des Eglises de toute confession.

Qui pourrait dire qu'il n'a jamais été au bénéfice d'une intervention de Dieu sans être sauvé pour autant ?

Certains pourraient citer des épisodes de leur vie où Dieu véritablement les a conduits, leur a fait du bien, est intervenu, a fait quelque chose pour eux de façon claire et précise, et malgré cela ils ne sont pas venus ou revenus au Seigneur.

Ces neuf, vous allez les reconnaître au passage, car ils sont tous "bien de chez nous" comme on pourrait dire en Suisse ou ailleurs.

Il va sans dire que dix lépreux guéris instantanément, ça a fait du bruit dans tous les environs.

Tout le monde en parle !

Nous allons faire du "journalisme-interview".

Nous nous informons du nom et l'adresse de ces gens, ce qui se fait sans peine, vu la notoriété de la chose. Nous frappons à leur porte et nous leur demandons pourquoi ayant été guéris par le Seigneur, ils ne sont pas revenus le remercier se jeter à ses pieds et se convertir à Lui (*).

 

I. Je n'y ai pas pensé !

 

Le premier chez qui nous frappons, répond à notre question en disant qu'il n'y a pas pensé...

Mais est-ce une excuse ?

Quand il est allé chez le médecin, il n'a pas oublié de le remercier et de le payer.

Mais à Jésus le grand médecin, qui l'a guéri sans lui demander d'honoraires, il a oublié de revenir lui dire merci !

Que c'est étonnant !

Le malade à l'hôpital n'oublie jamais de remercier l'infirmière qui le soigne pour un salaire, mais à Jésus, dont la consultation et la guérison étaient gratuites, on oublie de lui dire merci.

Ainsi, on a de la gratitude pour ceux qui se font payer, et on paie d'ingratitude celui qui donne gratuitement !

Voyez-vous, cet homme est tellement occupé par la bénédiction qu'il a reçue, qu'il en a ... "oublié" l'auteur de la bénédiction.

Il l'a "oublié", il n'y a "pas pensé", un peu comme un enfant à qui l'on donne une friandise et qui oublie de dire merci.

Nous avons tous reçu du Seigneur, le soleil, la pluie en son temps, un cœur qui aime, un cerveau qui fonctionne, des yeux qui voient, des oreilles qui entendent, une âme qui vibre mais qui ne vibre pas pour Lui. Et pourtant nous avons tout reçu de lui.

Dans l'épître aux Romains il nous est dit (*) :  

"Ne sais-tu pas, ô homme…. que les bontés de Dieu te poussent à la repentance ?" Il n'est pas dit, te pousse à la reconnaissance, non, mais, à la repentance.

Toutes les bontés de Dieu devraient nous pousser aux pieds de Jésus, comme le fit le dixième lépreux.

Quoi donc, seul le malheur devrait nous y pousser ?

Le bonheur ne peut-il pas nous y ramener ?

Faudra-t-il donc que le Seigneur nous frappe et nous donne l'impression de moins nous aimer, pour se faire un peu désirer de nous ?

Cet homme que nous questionnons, dira peut-être qu'il n'a pas cru devoir le faire et qu'après tout, le Seigneur ne lui avait rien demandé.

C'est vrai que le Christ ne nous demande rien et qu'il nous donne tout, comme un enfant reçoit tout de ses parents.

Mais quels parents n'ont pas chaud au cœur quand l'enfant, lors d'une promenade, leur cueille des fleurs de pissenlits en disant :

"Tiens, c'est pour toi !"

Cela fait chaud au cœur !

Ah ! Que c'est triste quand on s'attache à la lettre, (il ne me l'a pas demandé) et non à "l'esprit de la lettre !"

Certains rétorqueront peut-être :

Pour être sauvé il suffit de croire, eh bien, moi, je crois !

Je crois chez moi, tous les dimanches, je suis le culte à la télévision ou à la radio.

Pourquoi me déplacer, aller au culte au Temple, à l'église quand j'ai tout chez moi, et parfois même de "meilleurs messages" qu'au Temple ou Eglise ?

 (exception faite lorsque le lieu ne répond ou ne suit plus  la pensée Biblique et volonté de Dieu, bien qu'il existe toujours une Eglise de maison ou petite Communauté en cherchant bien).

Mes amis, il n'y a rien de Jésus-Christ dans ce christianisme à l'économie, tout juste le désir d'en faire un minimum pour Dieu et un maximum pour soi. 

Dieu aurait pu faire un monde à l'économie, il aurait pu faire une Suisse plate comme une crêpe, un monde sans papillons, sans pinsons qui chantent, sans couleurs, sans parfums, sans rien : Un monde plat, un monde terne.

Ah, mes amis, si Dieu nous servait comme nous le servons, croyez-moi, nous serions bien mal servis !

 

ll. Le milieu où il évolue.

 

C'est avec un peu plus de peine que nous avons trouvé le deuxième lépreux.

On n'avait pas tout à fait la bonne adresse, et on l'a retrouvé attablé en joyeuse et douteuse compagnie, devant une impressionnante collection de bouteilles de vin.

C'est le monde des affaires louches, du milieu, des hommes véreux, des transactions malhonnêtes, et ce n'est même pas la peine de l'interroger.

La raison pour laquelle il n'est pas revenu à Jésus, c'est le milieu dans lequel il se trouve.

Il est bien évident que là où il se trouve, Jésus ne peut pas y être.

Ce qu'il fait, Jésus ne peut pas l'approuver.

Cet homme le sait d'ailleurs très bien, alors il n'a pas insisté.

Il a fait son choix, un choix déplorable.

Il vend son éternité pour un petit avantage, un petit plaisir passager et il a décidé froidement d'en supporter les éternelles et irréparables conséquences.

Ah, mes amis, il y a des endroits, des amis, des ambiances, des choses, qu'il faut quitter si l'on veut revenir à Jésus-Christ.

Il y a toujours un choix à faire entre Christ et Barrabas.  

Lequel voulez-vous que je vous relâche, avait dit Ponce Pilate ?

Et aujourd'hui comme autrefois, entre Christ et les faux plaisirs, entre Christ et le monde, il y a toujours un choix à faire.

Mais que ce choix ne vous retienne pas davantage de revenir à Jésus !

Le Seigneur ne nous met pas à l'index.

Ecoutons-le dire "où sont les neuf autres ?"

Où sont ceux qui ont droit à une si grande part d'héritage ?

Ce n'est pas un Christ qui tonne, c'est un Christ douloureux, qui ne veut pas que ses bras se referment sur le vide.

Il y a encore de la place pour quelqu'un dans le cœur et dans les affections du Seigneur, alors, revenons à Lui !

 

III. Je ne crois pas vraiment en Lui.

 

Nous allons chercher le troisième lépreux.

On a son adresse, on frappe à la porte.

Bonjour ! C'est vous le lépreux guéri par Jésus ?

Nous sommes des journalistes et on voudrait savoir pourquoi vous n'êtes pas revenus à Jésus, vous qui avez été si extraordinairement guéri par lui ?

Cet homme répond :

"Oh vous savez, moi, je ne crois pas vraiment en Lui !"

-Comment ! Vous ne croyez pas en Lui !

-Non !

-Et pourtant vous avez crié : "Aie pitié de moi !"

-Oui, bien sûr que j'ai crié ; les autres ont crié, moi j'ai crié avec eux ! Vu la situation dans laquelle j'étais, j'aurais crié à n'importe qui !

Ah ! Comme c'est vrai encore !

Quand les avions passent et que les bombes tombent, quand la mort vous regarde dans le blanc des yeux, quand la maladie vous frappe, c'est incroyable comme les prières refoulées naissent alors spontanément :    

"Seigneur, au secours !"

Et une fois le danger passé, on retombe dans l'ornière.

Il semblerait que celui qui peut tout dans l'épreuve, ne peut plus rien quand le danger est passé.

Ce troisième lépreux, sentant le reproche de notre question, s'écriera :

"Mais enfin, ce Jésus, c'est un guérisseur, pourquoi voulez-vous que je m'attache à Lui ? Je ne m'attache pas au médecin qui me soigne". Quand je passe devant un calvaire, je fais le signe de croix, un peu comme Voltaire qui se découvrait en passant devant un Calvaire et qui disait à son disciple qui s'en étonnait : "On se salue, mais on ne se cause pas !"

N'est-il pas "bien de chez nous" ce troisième lépreux ?

 

IV. Je n'ai plus besoin de Lui !

 

On va à la recherche du quatrième :

"Bonjour ! Dites-nous un peu, guéri comme vous l'avez été de cette terrible situation, pourquoi n'êtes-vous pas revenu à Jésus ?"

Il nous répond qu'il n'a plus besoin de Lui.

Il a eu ce qu'il voulait avoir, et maintenant c'est fini.

C'est vrai que ça se passe comme cela à tous les niveaux (...)

Comme lui on n'a plus besoin de Jésus.

Et s'il vous prenait au mot ?

Si vous n'avez plus besoin de lui, eh bien lui n'a plus besoin de vous.

Or il a votre vie, votre souffle en main.

Et s'il se désintéressait de vous, s'il perdait patience ?

Il est faux de croire qu'on a seulement besoin du Seigneur pour passer les caps difficiles de la vie.

C'est là un bien mauvais calcul, car il y a un jour qui approche, c'est le jour du jugement.

La bible dit qu'il nous faudra tous comparaître devant le tribunal de Dieu !  

Il est réservé aux hommes de mourir une fois, après quoi, vient le jugement.

Si vous ne retournez pas à Jésus dans cette vie, vous ne retournerez pas à Lui dans l'autre.

Tel vous aurez vécu sur la terre, tel vous vivrez dans l'éternité ; avec Christ dans cette vie, et avec Christ dans l'autre ; sans Christ dans cette vie, sans Christ, sans Dieu et sans espérance dans l'éternité.

 

V. Les implications

 

Nous allons maintenant voir le cinquième.

-Bonjour monsieur, c'est vous le lépreux guéri ?

-Oui, c'est moi !

-Pourquoi n'êtes-vous pas revenu à Jésus ?

Cet homme-ci fait l'intelligent, l'intellectuel, il essaie de nous impressionner avec des mots ronflants.

Il prend un air pincé et dit :

-Voyez-vous, quand j'ai pensé aux "implications", j'ai refusé de m'engager plus loin.

C'est ce qui arrête beaucoup de gens.

Ils ne veulent pas se convertir parce qu'ils se demandent où cela va les conduire.

Mais voyons, mon ami, si un premier contact avec Jésus vous a apporté la guérison, un deuxième ne pouvait que vous apporter d'autres bénédictions !

Vous refusez d'aller plus loin, mais c'est d'aller plus loin dans le bonheur que vous refusez !

Jésus, c'est tout, c'est la paix, c'est le pardon, c'est le ciel.

Jésus, c'est la communion, c'est l'éternité, c'est la source d'eaux vives. Jésus, c'est le bonheur.

C'est d'aller plus loin dans le bonheur que vous refusez !

Imaginez qu'un jeune homme tombe amoureux de la plus jolie fille qui soit, qu'il la fréquente, qu'il se fiance, qu'on parle de mariage et que tout à coup, il dise à sa fiancée :

"Tu sais, tu es une fille formidable, j'ai été tellement heureux dans mes fiançailles avec toi, que je ne sais pas où cela va me conduire ; j'ai peur des "implications" ; ce bonheur promis me fait tellement peur, que c'est fini, on ne se marie pas.

Il y aurait de quoi se dire :

"Ce n'est pas possible, il est fou, il est déphasé ce garçon !"

Imaginez que j'aie été invité à prendre un repas chez vous, et qu'après avoir apprécié l'entrée, je dise : "Madame, c'est tellement succulent que la suite du repas m'effraie !"

Elle se dirait que certainement il y a quelque chose qui ne tourne pas rond du côté du foie ou de l'estomac.

Donc, mes amis, si on ne veut pas aller plus loin avec le Seigneur, c'est qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond du côté du cœur, et c'est là justement que le Seigneur voudrait apporter Sa guérison.

Il faut aller plus loin avec lui ; et si même le Seigneur vous disait ce qu'il a dit à un jeune homme :

"Laisse les morts enterrer leurs morts, viens et suis-moi ; si même il nous disait ce qu'il a dit à un autre : "Va, vend tout ce que tu as, viens et suis-moi".

Si même il disait, "laisse tes plaisirs, laisse tes "amis", viens et suis-moi", il vaudrait la peine de tout laisser et de le suivre.

Je crains très fort que si vous ne voulez pas aller plus loin avec Jésus, vous ne soyez obligé de faire l'expérience d'aller plus loin sans Jésus, et c'est là que vous découvrirez la terrible implication ; vous serez allé si loin sans lui, que vous ne pourrez plus faire demi-tour.

J'en veux pour preuve un homme qui avait été avec le Seigneur, trois ans et demi ; et un jour, il en a eu assez.

Il a fait le demi-tour.

Et Judas, car c'est lui, est allé si loin dans l'autre sens, que quand il s'est rendu compte qu'il s'était trompé et qu'il a voulu faire demi-tour, il n'avait plus devant lui qu'une corde avec un nœud dans lequel il a passé sa tête. Il était allé trop loin sans Jésus.

C'est ça, la terrible implication.

 

VI. La religion.

 

Allons voir le sixième lépreux.

Il nous dit qu'il ne peut pas retourner à Jésus parce qu'il ne peut pas renier sa religion.

"Vous comprenez, dans la famille, de père en fils, depuis toujours chez nous, on fait les choses comme ça. Il y a une tradition derrière nous".

Ah ! Celui-là, il est bien de chez nous !

Mais, mon cher ami, si pour retourner à Jésus il vous faut renier votre religion, c'est que votre religion ne suit pas Jésus. C'est évident !

Et si pour rester fidèle à votre religion il vous faut renier Jésus, c'est qu'elle n'est pas celle de Jésus, même si elle en porte le nom.

Et puis, ce n'est pas à une nouvelle religion que vous êtes invités à revenir, mais vous êtes invités à venir à Jésus, pas à un pasteur, pas à nous, pas à moi, mais à Jésus.

C'est Lui qui a porté vos péchés, qui vous a aimés, qui a versé Son sang pour vous pardonner vos péchés, et c'est à Lui que vous aurez à rendre compte un jour, pas aux hommes.

Alors, pourquoi ne pas venir à Jésus ?

 

VII. La compromission.

 

On va trouver le septième lépreux, qui lui est un lâche.

- Bonjour monsieur, pourquoi n'êtes-vous pas revenu à Jésus ?

- Je n'ai pas osé me compromettre.

- Comment, vous n'avez pas eu peur qu'on vous voie avec les lépreux, et vous avez peur qu'on vous voie avec Jésus !

Comme c'est étrange, rien n'a changé !

Les hommes n'ont pas peur qu'on les voie entrer dans un lieu douteux, dans un débit de boissons, ils n'ont pas peur qu'on les voie en compagnie d'hommes véreux, qu'on les voie fréquenter la prostitution, les maisons closes, les manifestations "gay", etc...mais ils auront peur qu'on les voie mettre les pieds dans un Temple ou Eglise, dans un lieu après tout respectable, où l'on parle du plus grand des hommes qui n'ait jamais passé sur cette terre !

Mais pourquoi le blâmerais-je ?

N'ai-je pas été aussi lâche que lui dans les mois qui ont précédé ma conversion.

Dans ma ville il y avait un petit groupement d'une dizaine de personnes qui se rassemblaient pour lire la Bible. Je me souviens que quand je suis entré là pour la première fois, j'ai regardé à gauche, j'ai regardé à droite, pour voir si on ne me voyait pas entrer.

Cette lâcheté, j'en ai encore honte aujourd'hui.

Jésus dit :  

"Celui qui aura honte de moi et de mes paroles dans cette génération adultère et pécheresse, j'aurai, honte de lui quand je viendrai dans la gloire de mon Père avec les saints anges". (Marc 8 : 38)

 

VIII. Un flot de paroles.

 

Nous en sommes au huitième lépreux.

Il ouvre la porte et on n'a pas le temps de lui poser de question.

-C'est vous…

-Mais oui, entrez, entrez !

Il se met alors à parler, à parler avec une volubilité plus que méridionale.

Pas moyen de glisser un mot dans une conversation qu'ils font tout seuls.

"Ah, que je suis heureux, le ciel est si parfumé, la lumière est si pure. (Il cite Lamartine) Je vais de fête en fête, on me salue, on me félicite…"

On attend qu'il reprenne sa respiration pour lui demander :

- Et Jésus ?

Il ne trouve pas un mot pour nous répondre

Ah oui, c'est le lépreux qu'on félicite, qu'on porte un triomphe ; mais Jésus lui, on le laisse dans l'ombre.

C'est la victoire de Jésus qu'on célèbre, mais on a bien soin de ne pas citer son nom !

Ce sont les avantages sacrés qui nous ont été gagnés par le Seigneur, mais que nous traitons en profanes.

Le jour du dimanche, les jours fériés de Pâques, de l'Ascension, de la Pentecôte, de Noël…

Qu'est-ce que le dimanche aujourd'hui ? Le jour du Seigneur ?

Mais non, c'est celui du tiercé ! C'est le jour de la sauterie, du pique-nique.

Noël, qu'est-ce que c'est ?

Une vulgaire interruption, un bon gueuleton, et à minuit, une halte, une minute pour écouter un disque "Minuit chrétien…" qu'on n'écouterait pas si la musique était moins belle.

Ah, mes amis, nous vivons intensément les avantages qui nous ont été gagnés par Jésus, mais Lui, on le laisse dans l'oubli.

Le Christ est absent de ces conquêtes, et nous les utilisons à notre profit personnel.

Nous détournons l'usage des victoires de Jésus-Christ.

Et s'il nous reprenait ce qu'il nous a donné ?

Nous faisons la fête sans Lui, et s'il faisait la fête sans nous dans son ciel ?

Si Dieu s'intéressait aussi peu à nous que nous nous intéressons à Lui, il y aurait bien peu de rachetés dans son ciel.

Ainsi on fait la fête de Jésus et on ignore Jésus.

 

IX. Tenir le coup.

 

Nous en arrivons à notre neuvième et dernier lépreux.

- Bonjour, nous sommes journalistes. On voudrait savoir pourquoi, ayant été touché par une telle grâce, vous n'êtes pas revenu à Jésus ?

Il nous répond :

Je voudrais bien revenir à Jésus, mais je sais que je ne pourrai pas tenir. Je n'ai pas une petite idée du Seigneur, et je sais que je ne pourrai pas vivre à la hauteur de ce qu'il attend de moi ; je ne veux pas être un hypocrite, je ne veux pas jouer la comédie de la repentance aujourd'hui, sachant bien que demain je vais recommencer ma vie de patachon.

Baudelaire, le poète maudit n'a-t-il pas écrit :

"Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches,

"Nous nous faisons payer grassement nos aveux,

"Et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux,

"Croyant par de vils pleurs, laver toutes nos taches".

Non, non et non, de cette hypocrisie, je n'en veux pas !

Dit l'homme guéri.

 

Il ne veut pas parce qu'il croit qu'il ne pourra pas tenir.

Et vous pensez peut-être comme lui.

En tous cas, moi, je l'ai pensé pendant longtemps, et si je ne me suis pas converti quelques années plus tôt, c'est à cause de cette pensée là : Je ne pourrai pas tenir.

J'aimerais que vous regardiez le ciel.

Dites-moi un peu comment la lune, le soleil, les étoiles, qui sont là-haut dans le ciel, par quel prodige ces masses énormes tiennent-elles toutes seules ?

Qui les a accrochées sur leur orbite ? Qui les maintient sur leur trajectoire ?

Celui qui soutient l'univers et qui lui imprime son mouvement, ne pourrait-il pas soutenir votre vie et lui imprimer un autre dynamisme ?

Celui qui peut guérir de la lèpre, ne pourrait-il pas garder de la souillure de la lèpre ?

Celui qui a le pouvoir de pardonner les péchés, ne pourrait-il pas vous garder de la puissance du péché ?

Ce qui est impossible aux hommes n'est pas impossible à Dieu.

Alors, donnez à Jésus-Christ l'occasion de faire pour vous ce que vous n'avez jamais pu faire.

C'est vrai que vous ne pouvez pas tenir, mais ne dites pas qu'Il ne peut pas vous tenir.

Moi, je sais une chose, c'est que je n'aurais pas pu tenir vingt quatre heures !

Même mon père, à ma conversion, m'a lancé ce défi :

"On se retrouvera dans un an !"

 Et ça fait plus de trente ans que ça tient !

Et si ça tient, c'est parce qu'Il m'a tenu, car moi, tout seul je n'aurais jamais tenu.

Alors, osez revenir au Seigneur, faites comme le dixième, c'était un étranger, un Samaritain.

Il est revenu lui, avec ses problèmes, avec ses questions, avec ses difficultés.

Il en avait peut-être plus que d'autres.

Il est venu faire confiance à Jésus, et il n'a pas été déçu.

Il y a longtemps que Jésus vous attend, il y a longtemps que vous n'êtes pas revenus.

Alors, et c'est ma dernière question, pourquoi ne reviendriez-vous pas aujourd'hui comme le dixième lépreux, pour aussi vous entendre dire : "Ta foi t'a sauvé?"

Faites-lui confiance, le début de la vraie foi, c'est de perdre confiance en soi et c'est de commencer à la mettre dans le Seigneur.

 

Fernand Legrand,

Fernand Legrand

Bibles040

 

 
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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 07:02
Qui délivre, quand et comment

Le Seigneur saura délivrer de l’épreuve

ceux qui l’honorent,

et garder les injustes

pour être punis au jour du jugement

(2 Pierre 2:9)

 

Les hommes pieux sont tentés et éprouvés.

 

La foi qui n’a pas été mise à l’épreuve n’est pas la vraie foi.

 

Mais ceux qui honorent Dieu sont délivrés, non par le hasard, ni par des agents secondaires, mais par le Seigneur en personne.

 

Il se charge lui-même de la délivrance de ceux qui se confient en lui.

 

Dieu aime ceux qui marchent selon lui, et il se préoccupe de savoir où ils sont et comment ils se trouvent.

 

Parfois leur chemin leur semble un labyrinthe et ils ne savent comment échapper à tel danger qui les menace.

 

Ce qu’ils ne savent pas, leur Maître le sait. Il sait qui il doit délivrer, quand et comment il délivrera.

 

Il délivre le juste de la manière la plus profitable pour lui, la plus humiliante pour celui qui lui fait tort, et la plus honorable pour lui-même.

 

Laissons le « comment » au Seigneur, et contentons-nous et nous réjouissons de savoir qu’il « sait délivrer » son peuple de tout danger, de toute épreuve et de toute tentation, et cela par sa main droite et avec gloire.

 

Il ne m’appartient pas aujourd’hui de pénétrer les secrets du Seigneur, mais bien d’attendre patiemment l’heure de la délivrance, sachant ceci:

 

c’est que, quoique je ne sache rien,

mon Père céleste sait ce qui me convient.

 

Et « aucun de ceux qui s’attendent à Lui ne sera confus. »

 

 

 

Charles Spurgeon Baptiste Réformé

Charles Haddon Spurgeon

Pasteur Baptiste Réformé

 

 

 

 

 

heirloomtop

Croix huguenote

 

Source : Les Trésors de la Foi

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 06:01
Quel Ami fidèle et tendre
Ne te réjouis pas à mon sujet,
toi mon ennemi!
Si je suis tombé, je me relèverai ;
Si je suis assis dans les ténèbres,
l'Éternel sera ma lumière.
 
Michée 7:8
2030475401 1

Notre ennemi peut éteindre notre lumière pour un temps.

Mais il y a un sûr espoir pour nous auprès du Seigneur ; si nous nous confions en lui en restant intègres, notre temps d'abattement et d'obscurité sera de courte durée.

Les insultes de notre ennemi ne sont que pour un moment.

Le Seigneur changera bientôt son rire en pleurs et nos soupirs en chants de joie.

Et si, pendant quelque temps, le grand ennemi de nos âmes vient à triompher de nous, comme il a triomphé d'hommes meilleurs que nous, prenons quand même courage, car dans peu nous vaincrons.

Nous nous relèverons de notre chute.

Le Seigneur, lui, n'est point tombé et il nous redressera.

Nous ne demeurerons point dans les ténèbres, bien que nous ayons pu y passer quelque temps.

Car notre Dieu, source de la lumière, ne tardera pas à faire luire sur nous un jour brillant.

Ne désespérons ni ne nous doutons point.

Un demi-tour de roue de plus, et le point qui, l'instant d'avant, touchait encore la terre atteindra le sommet.

Malheur à ceux qui rient maintenant, car ils pleureront et seront en deuil, quand l'objet de leur vanterie sera changé en celui d'une honte éternelle.

Mais heureux ceux qui pleurent saintement, car ils vont recevoir une divine consolation.

 

 

Charles Spurgeon Pasteur Baptiste Réformé

Charles Spurgeon,

Pasteur Baptiste Réformé

bible bis

 

Quel ami nous avons en Jésus,

Lui qui porte tous nos péchés et nos souffrances ! Quel privilège d’apporter tout à Dieu dans la prière ! Oh, quelle paix nous perdons souvent, oh, quelle douleur inutile nous supportons, tout ça parce que nous n’apportons pas tout à Dieu dans la prière ! Sommes-nous dans l’épreuve et la tentation ? Rencontrons-nous des problèmes ? Nous ne devrions jamais nous décourager ; apportez toute chose au Seigneur dans la prière. Peut-on trouver un ami si fidèle, qui partagera toutes nos peines ? Jésus connaît toutes nos faiblesses ; apportez toute chose au Seigneur dans la prière. Sommes-nous faibles et chargés, encombrés d’un fardeau de soucis ? Précieux Sauveur, à jamais Notre Refuge. Apportez toute chose au Seigneur dans la prière, vos amis vous méprisent-ils, vous abandonnent-ils ? Apportez toute chose au Seigneur dans la prière. Dans ses bras, il vous prendra et vous protégera, vous y trouverez le réconfort. Sauveur béni, tu l’as promis, Tu porteras tous nos fardeaux. Puissions-nous toujours, Seigneur, t’apporter toute chose dans d’ardentes prières. Bientôt, dans la gloire, brillante, sans nuages, il n’y aura plus besoin de prier. L’extase, la louange et l’adoration sans fin seront notre douce part là-haut.

(Poème de Joseph Scriven)

  1. Quel ami fidèle et tendre, nous avons en Jésus-Christ,
    Toujours prêt à nous entendre, à répondre à notre cri!
    Il connaît nos défaillances, nos chutes de chaque jour,
    Sévère en ses exigences, Il est riche en son amour.

     
  2. Quel ami fidèle et tendre, nous avons en Jésus-Christ,
    Toujours prêt à nous comprendre, quand nous sommes en souci!
    Disons-lui toutes nos craintes, ouvrons-lui tout notre cœur.
    Bientôt ses paroles saintes nous rendront le vrai bonheur.

     
  3. Quel ami fidèle et tendre, nous avons en Jésus-Christ,
    Toujours prêt à nous défendre, quand nous presse l'ennemi!
    Il nous suit dans la mêlée, nous entoure de ses bras,
    Et c'est lui qui tient l'épée, qui décide les combats.

     
  4. Quel ami fidèle et tendre, nous avons en Jésus-Christ,
    Toujours prêt à nous apprendre, à vaincre en comptant sur lui!
    S'il nous voit vrais et sincères à chercher la sainteté,
    Il écoute nos prières et nous met en liberté.

     
  5. Quel ami fidèle et tendre, nous avons en Jésus-Christ,
    Bientôt il viendra nous prendre pour être au ciel avec lui.
    Suivons donc l'étroite voie, en comptant sur son secours.
    Bientôt nous aurons la joie de vivre avec lui toujours.

 

Bible

Croix huguenote
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La source musicale même des endroits n'engagent pas sur certains domaines Refuge Protestant du point de vue doctrinal ou autres, ces sources trouvées pour la connaissance de chants communs restent libres & responsables pour eux-mêmes de leur contenu et direction

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 14:37
Venons à Jésus
Venez à moi,
vous tous qui êtes travaillés et chargés,
et je vous soulagerai.
(Matthieu 11 :  28)
 
Ceux qui sont sauvés trouvent le repos en Jésus; ceux qui ne le sont pas le trouveront, s'ils viennent à Lui, car Il promet de le donner.
 
Rien n'est plus gratuit qu'un don.
 
Acceptons donc avec joie ce qu'Il donne avec joie.
 
Nous ne pouvons ni l'acheter ni l'acquérir, mais seulement le recevoir comme un don.

Vous qui êtes travaillés par des pensées d'ambition ou de convoitise, par la passion ou l'inquiétude.
 
Il vous libérera de ce joug de fer.
 
Vous êtes chargés par le péché, le souci, le remords, la crainte de la mort,  Il vous soulagera de ce poids.

Il a porté la masse écrasante de nos péchés, afin que nous n'ayons plus à la porter nous-mêmes.
 
Il s'est constitué le porteur de nos fardeaux pour que nous ne succombions pas sous leur poids accablant.

Jésus donne le repos. Le croyez-vous?
 
Mettez-le à l'épreuve. Faites-le sans tarder.
 
Venez à Jésus en quittant tout autre appui, croyant au témoignage que Dieu lui rend, vous confiant en Lui pour toutes choses.
 
Si vous venez à lui de cette manière, le repos qu'Il vous donnera sera profond, sûr, saint, éternel.
 
C'est un repos céleste qu'Il donne dès aujourd'hui à tous ceux qui viennent à Lui.
 
-"Efforçons-nous donc d'entrer dans ce repos."
 
 
 
 
 
Charles Spurgeon

Charles Spurgeon

Pasteur Baptiste Réformé
 
 
 
 
 
 
 
 
Bible 2010
Croix Huguenote
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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 15:26
A la recherche de chaque personne

Refuge Protestant

Le Dieu Saint à la recherche de gens perdus
 

Il y a quelques années en Australie un petit avion s'écrase en pleine brousse après avoir lancé un signal de détresse.

 

Le pilote est tué sur le coup, mais son jeune passager survit. Le temps qu'on localise l'épave, le garçon a disparu.

 

Craignant que son enfant ne soit pris de panique, le père fait larguer des milliers d'imprimés sur la région.

 

L'imprimé porte le message suivant : « Dirky, n'aie pas peur ! Je te cherche ! Je te retrouverai ! Je t'aime ! - Papa ».

 

Dirky tombe sur l'un des imprimés, et ce message rassurant l'aide à tenir le coup.

 

Dieu a, lui aussi, envoyé un message à ses enfants égarés, en la personne de son Fils (Jean 3.16 et Luc 19.10).

 

 

Comment Dieu peut-il continuer à aimer des gens mauvais ?

L'apôtre Paul explique qu'il nous est impossible de donner une réponse exhaustive à cette question (Ephésiens 3.19).

 

Mais il ajoute que malgré notre incapacité à comprendre complètement l'amour de Dieu, nous pouvons quand même savoir qu'il nous aime, car il nous l'a montré en Jésus Christ (voir 1 Jean 4.9).

 

Même l'amour dont s'aiment les êtres humains est souvent un mystère.

 

N'est-il pas surprenant de voir une femme continuer d'aimer un mari qui la maltraite depuis le premier jour de leur mariage ? Vous avez peut-être conseillé à cette femme de quitter cet homme. Elle sait que vous pensez à son bien, mais vous adresse un sourire et vous dit quelque chose au sujet d'un amour éternel.

 

Ne sommes-nous pas étonnés de voir des parents pleurer de joie au retour d'un enfant dont le comportement leur avait brisé le coeur ? Comment pouvons-nous l'expliquer ?

 

Comment parfois pouvons-nous comprendre que des enfants terriblement maltraités aiment quand même leurs parents, au point de leur chercher toutes sortes d'excuses ?

 

Puisque les hommes et femmes pécheurs sont capables d'aimer au-delà de tout ce que nous pouvons imaginer, devrions-nous être surpris de l'amour inexplicable de Dieu ? La parabole du fils prodigue (Luc 15) est une bonne image de cet amour de Dieu.

 

 

Comment Dieu peut-il nous aimer et en même temps punir le péché ?

Les parents humains font la même chose quand ils disciplinent leurs enfants tout en les aimant.

 

Qui aime bien châtie bien (Apocalypse 3.19). Plus la faute est grave, plus elle est prise au sérieux. N'est-ce pas judicieux ? Ça l'est pour Dieu, qui nous dit qu'au jour du Jugement dernier, certains seront traités avec moins de rigueur que d'autres (Matthieu 11.22,24).

 

Si Dieu a envoyé un déluge pour détruire la quasi-totalité de l'humanité (Genèse 6.9), c'est parce que la terre s'était remplie de méchanceté.

 

Les hommes avaient besoin d'autre chose qu'une légère réprimande. Ils mangeaient, buvaient, respiraient, rêvaient le mal (Genèse 6.5, 11). Il fallait donc un remède radical. Dieu seul voit le péché tel qu'il est vraiment ; et Il fera ce qu'Il faudra pour en venir à bout !

 

Dieu punit le péché parce qu'il en mesure la gravité. Une société qui se veut juste doit prendre le crime au sérieux.

 

Nous devrions vouloir que Dieu prenne le mal au sérieux. Si Dieu ne prenait pas le mal au sérieux, pourrions-nous l'estimer ? Que penserions-nous d'un Dieu qui fermerait les yeux sur le viol de petits garçons et de petites filles ?

 

Pourrions-nous louer un Dieu qui sourirait avec indulgence quand des voyous tabassent à mort un vieil homme, histoire de rigoler ?

 

Quel sentiment éprouverions-nous envers un Dieu qui prendrait plaisir au fait que des enfants sont recrutés dans la pornographie et la prostitution ?

 

Qui ne mépriserait un Dieu qui s'amuserait à voir des tyrans opprimer les pauvres et les réduire en esclavage ?

 

Ne souhaitons-nous pas que quelqu'un s'occupe des caïds de la drogue qui amassent des fortunes sur le dos de millions de malheureux (les intoxiqués et leurs familles) ?

 

Comment pourrions-nous adorer un Dieu qui serait indifférent à toutes ces choses ? Un tel Dieu pourrait être craint, mais il ne mériterait pas notre adoration !

 

Le péché est une insulte contre Dieu ; c'est pourquoi Dieu juge le péché avec sévérité. Qu'y a-t-il de surprenant à cela ?

 

Le mal lui inspire la répulsion et constitue un affront à sa personne (1 Jean 4.8 ; Psaume 29.2). La nature fondamentale du péché, c'est d'être une offense contre Dieu (voir Psaume 51.4).

 

Une autre raison pour laquelle Dieu réagit à l'encontre du péché, c'est qu'il aime ceux qui en sont les victimes.

 

Dieu redressera un jour tous les torts commis contre les opprimés et les gens sans défense (Genèse 18.25).

 

Quand nous devons jeter en prison une brute criminelle afin de protéger ceux qui subissent sa cruauté, nous ne ressentons pas forcément à son encontre une haine personnelle. Les nations alliées contre Hitler n'avaient pas besoin de haïr Hitler personnellement pour savoir qu'il fallait l'empêcher d'exterminer des peuples tout entiers.

 

Sommes-nous donc obligés de voir en Dieu un vengeur fou de haine lorsque, par amour pour les victimes d'une oppression et pour le bien des générations à venir, il écrase des oppresseurs ?

 

Ayons, à l'égard de Dieu, des pensées nobles

 

 

La Bible raconte une histoire

L'histoire sainte raconte comment Dieu nous a poursuivis de son amour !

 

Elle expose maintes et maintes fois le mal sordide qui habite l'homme, mais montre en même temps comment Dieu part à sa recherche.

 

Il promet à Adam et Eve déchus qu'un Rédempteur viendra un jour (Genèse 3.15). Il choisit Noé et sa famille en vue de bénir les générations à venir (Genèse 6.8 ; 7.1) et les sauve du déluge. Il établit l'arc-en-ciel comme un signe perpétuel du péché de l'homme et de son propre amour pour le genre humain (Genèse 9.1-2).

 

Par pure grâce, il décide de donner un enfant à un vieil homme et sa femme stérile ; toutes les familles de la terre doivent être bénies en cet enfant (Genèse 12.1-2). Plus tard, au Mont Sinaï, les descendants d'Abraham deviennent une nation (Exode 19.5-6) après avoir été libérés de l'esclavage en Egypte (Exode 1-12). Abraham et le peuple d'lsraël sont devenus des signes de ce que Dieu projetait pour le monde entier.

 

Israël avait été réduit en esclavage par le pharaon ; sa libération annonce la libération de l'humanité devenue esclave du péché et de Satan.

 

Les Israélites dressent, selon les instructions de Moïse, le tabernacle comme un lieu d'adoration ; ainsi, Dieu leur apprend qu'il veut vivre au milieu d'eux en dépit de leur péché.

 

Les sacrifices démontrent que la vie avec Dieu n'est possible que si l'on prend au sérieux la gravité du péché.

 

C'est Dieu lui-même qui fournit les animaux, montrant ainsi qu'il fournit ce qui est nécessaire pour avoir part à sa vie (Lévitique 17.11).

 

L'intérieur de la tente comporte une pièce plus sacrée et qui représente la demeure de Dieu, dont l'accès reste interdit au peuple. L'impossibilité d'accéder au lieu saint, ainsi que les innombrables sacrifices, sont porteurs du message suivant : il faut attendre la venue du Christ pour avoir une relation pleinement intime avec Dieu (voir Hébreux 9.7-8 et 10.19-20).

 

Le tabernacle déclarait qu'un jour Dieu viendrait habiter parmi tous les hommes dans la personne de son Fils. Les sacrifices d'animaux proclamaient le sacrifice ultime offert pour le pardon des impies, le don de la vie pour ceux qui ont mérité la mort. (voir Jean 1.14 ; 1 Jean 2.2 et Romains 3.23-26).

 

La nation d'lsraël par son histoire Biblique devait être pour le monde un signe de l'amour de Dieu envers tous les hommes (et pas seulement envers les Israélites). Tout comme l'arc-en-ciel, elle signifiait que Dieu nous aime et cherche à se lier avec les pécheurs que nous sommes !

 

Jésus Christ
 
" Il vient "
 
 

Un auteur a résumé le message de la première Alliance par ces mots : « Quelqu'un vient ! »

 

Cela peut paraître trop simple, et pourtant le fil conducteur qui traverse l'ensemble des écrits de la première Alliance, c'est l'attente de « celui qui vient ».

 

Dans les Ecritures juives de la Première Alliance, il existe plus de quatre cents textes qui annoncent ce que sera et ce que fera le Messie.

 

 

Qui donc devait venir ?

La Première Alliance, mal traduit occidentalement par L'Ancien Testament (Dieu ne revient pas sur ses promesses, et n'est pas homme pour mentir, ce que Jésus confirme en affirmant qu'Il n'est pas venu pour abolir la loi, mais pour l'accomplir), celle ci présente celui qui doit venir à la fois comme Dieu et Homme.

 

Genèse 3.15 l'appelle «la descendance de la femme » et le décrit donc comme un être humain. Esaie 7.14 annonce qu'il doit naître d'une vierge et qu'il doit s'appeler « Emmanuel » (Dieu avec nous). Esaïe 9.5-6 prédit qu'il descendra du roi David, mais aussi qu'on l'appellera « Dieu fort ». Michée 5.1 nous annonce qu'il sortira de la terre de Judée, mais que ses origines remontent à l'éternité.

 

Dans l'histoire du monde, un seul homme s'est sérieusement déclaré à la fois humain et divin : Jésus Christ, fils de David et Fils de Dieu. Dieu était « en lui pour réconcilier le monde avec lui-même » (2 Corinthiens 5.19).

 

 

 

Pourquoi est-il venu ?

 

Jésus Christ est venu pour nous rappeler que Dieu est « avec » nous.

 

Le prophète Esaïe avait annoncé que l'enfant promis serait « Emmanuel » (voir Matthieu 1.23), ce qui signifie en hébreu « Dieu avec nous ».

 

Dieu a accepté de partager nos peines et nos luttes. Dieu ne reste pas « là-haut » à donner des ordres.

 

Son amour pour nous l'amène à être solidaire de notre détresse. Lorsque Jésus se laisse brutaliser, insulter et maltraiter, c'est Dieu qui s'expose aux coups pour nous. Voilà à quel point Dieu veut vivre avec nous (voir Jean 1.1-14 ; Colossiens 2.9) !

 

Jésus Christ est venu pour mettre en évidence l'amour de Dieu dans toute sa splendeur. Dieu n'a pas attendu la venue du Christ pour nous aimer. Mais en Jésus, Dieu nous offre la plus belle expression de son amour (1 Jean 4.9).

 

Jésus Christ est venu pour mettre en évidence la laideur de notre péché.

 

Jésus a fait cela de deux façons : d'abord il a vécu avec tant de courage et de désintéressement que sa propre vie en rayonnait.

 

Comparée à la sienne, notre vie paraît dépourvue d'amour et de noblesse. Et le Christ nous affirme que c'est le péché qui fait cela.

 

En second lieu, Jésus a mis en évidence la gravité du péché en se laissant crucifier.

 

Sur la croix, le péché s'attaquait à Dieu lui-même ! Sur la croix, le péché s acharnait aussi sur l'Homme !

 

Par cela, le Christ veut nous faire comprendre que le péché est mauvais au-delà de tout ce qu'on peut imaginer et qu'il faut le détruire pour que l'homme et Dieu puissent se retrouver.

 

Jésus Christ est venu pour être le Représentant de l'humanité.

 

Jésus ne représente pas seulement un petit groupe d'élus.

 

Il est venu au nom de tous les hommes. Il est devenu homme afin de pouvoir confesser le péché de l'humanité tout entière.

 

En lui les hommes trouvent un Homme qui peut vraiment comprendre comment Dieu voit le péché.

 

En lui les hommes trouvent un Homme qui peut leur servir d'intermédiaire, un Homme qui peut s'approcher de Dieu en leur faveur (1 Timothée 2.4-5).

 

Jésus Christ est venu pour mourir et porter les pêchés des hommes.

 

Dans la société des hommes, la justice est assurée par des lois ; mais on méprise la loi et on la rend inutile quand on laisse le crime impuni.

 

Comment Dieu arrive-t-il donc à acquitter les pécheurs sans pour autant mépriser sa sainte loi ? Comment Dieu peut-il exiger que nous respections sa loi si lui-même ne la respecte pas en amnistiant simplement les coupables ? C'est à cause de ce dilemme que le Christ est venu (Romains 3.24-26).

 

A la vue de la croix, comment peut-on s'imaginer que Dieu prend le péché à la légère ?

 

La mort du Christ démontre que le pardon des pécheurs n'est pas chose facile, même pour Dieu ! En effet, Dieu a tant de respect pour sa loi qu'il refuse d'accorder un pardon facile ou « à bon marché ». En même temps, Dieu aime les pécheurs et accepte de payer le prix nécessaire pour satisfaire sa loi et offrir un pardon juste à tous les hommes (1 Jean 1.9 et 1 Pierre 2.24).

 

Jésus Christ est venu pour nous appeler à une vie de confiance et de sainteté. Le seul homme qui voit le péché dans toute son horreur est Jésus.

 

Or, celui qui s'attache au Christ crucifié voit progressivement le péché de la même façon ; cela fait partie de ce que l'Ecriture appelle « la repentance ».

 

Voilà pourquoi un disciple de Jésus ne peut pas se complaire dans un comportement de pécheur, ni prendre le péché à la légère.

 

Certains se font une conception curieuse de la mort du Christ. Ils s'imaginent que Dieu a enfreint sa loi morale qui nous condamnait à juste titre ; ou ils pensent que Dieu a contourné sa loi afin de pouvoir nous pardonner.

 

Or, c'est tout le contraire qui est vrai. C'est parce que Dieu refusait d'annuler ou d'affaiblir les exigences de sa sainte loi que le Christ devait mourir. Sa crucifixion ne signifie donc pas que Dieu a méprisé sa loi, mais nous rappelle que Dieu respecte et défend la dignité de sa loi.

 

Jésus Christ est venu nous apporter l'espérance. Si nous fondons notre espérance sur notre état de santé, que ferons-nous quand nous tomberons gravement malades ?

 

Si notre espoir repose sur nos facultés intellectuelles, que deviendrons-nous quand la vieillesse viendra diminuer ces facultés ?

 

Si nous comptons sur la réussite financière, que deviendrons-nous face à la faillite ?

 

Si notre espérance dépend de nos enfants, vers qui nous tournerons-nous si nos enfants se détournent de nous ?

 

Si nous mettons notre espoir dans les progrès de la société, que ressentirons-nous face à une oppression ou une criminalité qui empirent?

 

 

 

Mais il y a une bonne nouvelle ! 

 

 

le Christ a affronté et vaincu tout ce que l'homme redoute.

 

Il a affronté le péché et en a triomphé.

 

Il a affronté la souffrance et l'a soumise au dessein de Dieu. Il a affronté la mort et l'a détruite.

 

Quelque part en Angleterre, une pierre tombale porte l'inscription suivante : « parti avec un Ami ! ».

 

L'espérance du chrétien repose solidement sur le Dieu qui ne ment pas (Tite 1.1-3) et sur son Fils.

 

Ni le changement, ni la détérioration, ni les menaces, ni les craintes n'ont d'emprise sur cette espérance (voir 1 Timothée 1.1 et 4.10).

 

Pour beaucoup, l'espérance est surtout minée par la présence si flagrante du péché dans leur vie.

 

Ils ont tout fait pour lutter contre le péché, mais ont perdu tout espoir de le vaincre.

 

Le Christ vient et nous promet que si nous nous remettons entre ses mains, il nous donnera la victoire non seulement sur la sentence de condamnation que mérite notre péché, mais en outre sur le pouvoir du péché dans notre vie.

 

Lisez les mots qui suivent et laissez-les allumer un espoir en vous : Que le Dieu qui donne la paix fasse que vous soyez complètement à lui ; qu'il garde votre être entier, l'esprit, l'âme et le corps, sans tache pour le jour où viendra notre Sauveur Jésus Christ. Celui qui vous appelle accomplira cela, car il est fidèle (1 Thessaloniciens 5.23-24).

 

Nous soulignons la dernière phrase parce que la fidélité de Dieu est le fondement de l'espérance du chrétien.

 

Puisque son Dieu est fidèle, le croyant est confiant de la victoire sur le péché !

 

Rappelons-nous que cette victoire est remportée non seulement sur le châtiment auquel nous condamne le péché, mais aussi sur son pouvoir dans notre vie.

 

Quelle joie de savoir que Jésus est venu !

 

 

Se tourner vers Dieu, changer la direction de notre vie : Comment ? Pour aller vers quoi ?

 

Le gouffre qui nous sépare de Dieu ne vient pas de Lui
 
 

Dieu a créé les hommes par amour (Psaume 136.5-9).

 

Il n'a créé aucun homme, aucune femme, dans le but de les torturer ni dans ce monde ni dans l'autre.

 

L'état lamentable dans lequel se trouve le monde est l'oeuvre des hommes, et non celle de Dieu !

 

Nous avons voulu nous soustraire à la volonté de Dieu, nous avons trahi sa confiance, mais lui n'a pas renoncé à nous aider.

 

A travers les siècles, il nous a poursuivis de son amour, nous a enseignés, suppliés, cherchés, à travers des gens tels que Noé, Abraham et l'ancienne nation d'lsraël.

 

Finalement, Dieu est venu sur la planète Terre et s'est fait connaître dans la personne de Jésus de Nazareth. La vie qu'il a vécue, la mort qu'il a soufferte pour nous tous, parlent des sentiments de Dieu à notre égard.

 

 

 

En nous tournant vers Dieu, vers quoi nous tournons-nous ?

 

Nous nous tournons, avant tout, vers une personne.

 

Dieu n'est pas une force, une puissance impersonnelle.

 

Il est une personne. Quelqu'un qui peut combler notre besoin d'affection et d'amitié.

 

La « Nature » est incapable de remplir le vide de notre coeur.

 

Une « Force » ne peut nous tirer de la solitude, ne peut satisfaire nos aspirations.

 

Il vient un moment dans notre vie où nous aspirons à autre chose qu'au confort ou à la réussite, où nous cherchons un Ami en qui nous pouvons nous confier.

 

Cet Ami que nous cherchons est Dieu (voir Jean 17.3 et Genèse 2.18).

 

Nous nous tournons vers le pardon. Le pardon est un don, un cadeau fait à une autre personne.

 

Dieu offre le cadeau du pardon aux pécheurs que nous sommes.

 

Il offre ce cadeau en permanence (1 Jean 1.9). Il offre le pardon à travers le Christ, lorsque nous nous unissons au Fils en qui seul se trouve le pardon (Ephésiens 1.7).

 

Nous nous tournons vers la vie.

 

Jésus est venu pour nous convaincre non seulement de nos péchés, mais aussi de nos possibilités.

 

Il désire nous montrer un but à atteindre. Jésus met l'accent non pas sur ce que nous avons été ou ce que nous sommes, mais sur ce que nous pouvons devenir avec son aide.

 

Le Christ n'insiste pas autant sur les renoncements à consentir que sur les bienfaits que nous recevrons.

 

Abraham quitta ses proches pour devenir le père de millions d'hommes et de femmes (Genèse 12.1).

 

Moïse renonça aux richesses de l'Egypte et devint un grand libérateur (Hébreux il .26).

 

Saul de Tarse devint l'ambassadeur du Christ (Philippiens 3.4-7).

 

Dieu n'a pas l'intention de nous léser ; il veut, au contraire, nous donner la vie dans sa plénitude (Jean 10.10).

 

Tous les événements de la vie, même les souffrances et les échecs, prennent un sens et sont pétris de la gloire de Dieu, car il a lui-même vécu les mêmes choses (Esaïe 43.1-3 ; Matthieu 1.23).

 

Lorsqu'un homme se tourne vers Dieu, il se tourne vers l'espoir au milieu de l'adversité ; vers la paix au milieu du tumulte ; vers la joie au milieu de la peine ; vers un sentiment profond de vocation au milieu d'un monde sinistre rempli d'êtres qui gaspillent leur précieuse existence en frivolités.

 

 

Comment les hommes et les femmes après la venue du Messie promis se tournaient-ils vers Dieu ?

 

  1. Ils se tournaient vers Dieu en reconnaissant qu'ils étaient des pécheurs.
  2. Ils se tournaient vers Dieu en reconnaissant qu'ils ne pouvaient se sauver eux-mêmes.
  3. Ils se tournaient vers Dieu en prenant Foi en son oeuvre.
  4. Ils se faisaient baptiser.

Alors le gardien demanda de la lumière, se précipita dans la cellule et, tout tremblant de peur, se jeta aux pieds de Paul et de Silas. Puis, il les fit sortir et leur demanda :

« Messieurs, que dois-je faire pour être sauvé ? » Ils répondirent : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et ta famille. » Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, à lui et à tous ceux qui étaient dans sa maison. Le gardien les prit avec lui à cette même heure de la nuit et lava leurs blessures. Il fut aussitôt baptisé, ainsi que tous les siens. (Actes 16.29-33).

Jean 3.16; Galates 3.26,27 ; Actes 10.43 ; Matthieu 28.19 ; Actes 17.30-31 ; Romains 6.3-7 ; Romains 10.9-10 ; Tite 3.5 et Ephésiens 2.8-9.

 

Pourquoi, dans la Nouvelle Alliance, Dieu parle t il du baptême  ?

C'est parce que le baptême est l'acte par lequel le pécheur confirme sa Foi et le baptême signifiant symboliquement qu'il est passé de la mort à la vie, sa vie passée étant par le baptême devenue vie nouvelle en Jésus Christ.

 

Ceux qui se savaient condamnés par leur péché se tournaient vers Dieu en faisant appel à la croix de Jésus Christ et à sa résurrection d'entre les morts.

 

 

Cet appel au Christ crucifié et ressuscité se faisait par un ensevelissement et une résurrection avec le Christ (Romains 6.3-4 et Colossiens 2.12 ; Romains 10.9-10). Voilà de quelle façon, dans l'alliance Renouvelée, hommes et femmes en se tournant vers Dieu confirmaient la foi, la repentance et le pardon des péchés en se faisant baptiser. .

 

Il n'y a sous le ciel qu'un seul nom qui puisse sauver (Actes 4.12) ; par la foi, hommes et femmes embrassaient ce nom (c'est-à-dire la personne de Jésus) suivant ensuite son commandement en se faisant baptiser en son nom.

 

 

 

 

 

 

Source :  I-E EDCE

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Charles Spurgeon

" J'avoue que je donnerais à peine un penny pour tout salut que je pourrais perdre. La vie éternelle est la chose dont nous avons besoin, la Vie de Dieu, qui ne peut jamais changer ou être enlevée de nous, et c'est ce qui est donné à toutes celles et ceux qui croient en Jésus Christ."

Car, lorsque que nous étions
encore sans force,
Christ, au temps marqué,
est mort pour des impies
 (Romains 5-6)

Croix Huguenote

  Une femme oublie-t-elle

l'enfant qu'elle allaite ?

... Quand elle l'oublierait,

Moi je ne t'oublierai point.

Voici, je t'ai gravée sur mes mains

Esaïe 49.16

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