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Vie Protestante Réformée

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Jean Calvin

"Puisque Dieu, par conséquent, nous justifie par la Médiation du Christ, Il nous Acquitte, non pas par l'aveu de notre innocence personnelle, mais par une imputation de la justice ; de sorte que nous, qui sommes injustes en nous-mêmes, sommes considérés comme Justes en Jésus Christ."

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 13:17
Sauvé(e)s par Grâce

“Sauvé(e)s par Grâce”, tel est, ami(e)s, le titre du message présenté.

 

En effet, les hommes et femmes qui savent que Dieu n’est pas une simple idée ou une vague notion, mais bel et bien une Personne Eternelle et Toute Puissante, se posent de tous temps la question de savoir comment avoir accès à ce Dieu parfait et juste.

 

Comment se justifier devant Lui ?

 

Est-il pensable, après le seuil de la mort, de se tenir devant le Juge Suprême et de Lui dire :

 

“Voici, ô Dieu, ce que j’ai fait de ma vie, voici toutes mes oeuvres; tu as bien des raisons de m’accepter en Ta sainte présence, car j’ai bien mérité une vie de communion éternelle avec Toi”.  

 

Quel est l’insensé qui oserait parler de la sorte devant Dieu ?

 

Au verset 18 du premier chapitre de la lettre de Paul aux chrétiens de Rome, nous lisons :

 

“Du haut du ciel, Dieu manifeste sa colère contre les hommes qui ne l’honorent pas et ne respectent pas sa volonté. Ils étouffent ainsi la vérité par leur malhonnêteté”.

 

Et plus loin, au chapitre deux, Paul s’adresse à ceux qui pensent qu’ils sont meilleurs que les autres, et les condamnent avec une bonne conscience complètement hors de propos :

 

“Toi donc, écrit-il, qui que tu sois, qui condamnes ces comportements, tu n’as donc aucune excuse, car en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui les juges, tu te conduis comme eux. Or, nous savons que le jugement de Dieu contre ceux qui agissent ainsi, est conforme à la vérité. T’imaginerais-tu, toi qui juges ceux qui commettent de tels actes, et qui te comportes comme eux, que tu vas échapper à la condamnation divine ? Ou alors, méprises-tu les trésors de bonté, de patience et de générosité déployés par Dieu, sans te rendre compte que sa bonté veut t’amener à changer de vie ? Par ton entêtement et ton refus de changer ta manière de vivre, tu te prépares un châtiment d’autant plus grand pour le jour où se manifesteront la colère et le juste jugement de Dieu. Ce jour-là, il donnera à chacun ce que lui auront valu ses actes. Ceux qui, en pratiquant le bien avec persévérance, cherchent l’approbation de Dieu, l’honneur et l’immortalité, recevront de lui la vie éternelle. Mais, à ceux qui, par esprit de contestation, repoussent la vérité et cèdent à l’injustice, Dieu réserve sa colère et sa fureur. Oui, la souffrance et l’angoisse attendent tout homme qui pratique le mal, d’abord le Juif et aussi le non-Juif. Mais l’approbation de Dieu, l’honneur et la paix seront accordés à celui qui pratique le bien, quel qu’il soit, d’abord le Juif et aussi le non-Juif, car Dieu ne fait pas de favoritisme.”

 

Il est bien vrai que Paul, dans ce passage de la lettre aux Romains, dit que Dieu donnera à chacun ce que lui auront valu ses actes: ceux qui auront pratiqué le bien avec persévérance recevront de Lui la vie éternelle.

 

Mais, encore une fois, qui pourrait se targuer devant Dieu d’avoir pratiqué le bien avec persévérance ?

 

Un peu plus loin dans la même lettre aux Romains, Paul dit on ne peut plus clairement :

 

“Il n’y a pas de distinction: tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu.”

 

Autrement dit, que l’on ait été éduqué dans la connaissance des commandements de Dieu ou non, personne ne peut prétendre y avoir obéi de manière telle que Dieu en soit satisfait.

 

Car la nature humaine est tout simplement entachée de péché, c’est-à-dire séparée de Dieu par une désobéissance volontaire, et incapable en elle-même de Lui plaire.

 

En fait, connaître Sa loi, dit Paul, revient à connaître notre propre incapacité à Lui obéir :

 

la Loi de Dieu, si Pure et si Parfaite, et qui reflète la Perfection et la Sainteté mêmes de Dieu, nous révèle notre condition misérable devant Dieu.

 

Elle nous accuse devant Lui.

 

Alors, revenons à notre question initiale :

 

Comment nous justifier devant Lui au jour du Jugement ?

 

Paul, l’apôtre du Seigneur, inspiré par l’Esprit même de Dieu, nous donne la réponse dans cette phrase cruciale de sa lettre aux Romains que nous avons citée partiellement :

 

“Tous ont péché, en effet, et sont privés de la glorieuse présence de Dieu, et ils sont déclarés justes par sa grâce ; c’est un don que Dieu leur fait par le moyen de la délivrance apportée par Jésus-Christ.”

 

Pour la Bible, ami(e)s, nous sommes justifiés devant Dieu, c’est-à-dire rendus justes et acceptables devant Lui, non par ce que nous pourrions faire, mais par Le Don Gratuit que Dieu nous accorde :

 

La délivrance d’une condamnation qui pèse sur nous, délivrance apportée par Jésus-Christ.

 

A l’angoisse du Jugement divin peut donc succéder une joie ineffable, celle de savoir que Dieu est Celui qui nous sauve.

 

“Sauveur”, c’est d’ailleurs ce que le nom “Jésus” signifie en hébreu.

 

Jésus-Christ, en portant sur lui la condamnation et le châtiment que nous aurions dû porter, nous libère de la Colère Divine ; Il nous réconcilie parfaitement avec Dieu, le Père qui l’a envoyé sur terre pour cette mission de salut.

 

Et c’est par une foi sincère que nous pouvons nous approprier tous les bienfaits que cette Libération nous procure.

 

Une foi sincère, c’est-à-dire une confiance inébranlable que Dieu a bien accompli cet acte pour notre compte, car c’est ce qu’Il avait promis de faire, et Il est Fidèle.

 

Mais alors, cela signifie-t-il que ce que nous faisons, la manière dont nous nous comportons dans la vie, n’a strictement aucune importance devant Dieu ?

 

Pas du tout.

 

Car lorsque Dieu sauve, Il le fait radicalement : Il fortifie la foi de Ses enfants et leur fait porter des fruits qui Lui sont agréables.

 

Nos oeuvres bonnes deviennent le signe d’une foi vivante, elles sont accomplies non par nos propres forces, mais parce que le Saint Esprit de Dieu, qui vit désormais en nous, nous les fait accomplir.

 

Lisons encore ce que dit Paul au verset 10 du deuxième chapitre de sa lettre aux Éphésiens :

 

“Ce que nous sommes, nous le devons à Dieu; car par notre union avec le Christ, Dieu nous a créés pour une vie riche d’oeuvres bonnes qu’Il a préparées à l’avance afin que nous les accomplissions.”

 

Une autre traduction de la Bible en français l’exprime de la manière suivante :

 

“Car nous sommes son ouvrage, nous avons été créés en Christ-Jésus pour des oeuvres bonnes que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions.”

 

Il nous faut donc bien comprendre la place des oeuvres bonnes dans notre vie :

 

Témoignage de notre vie nouvelle en Jésus-Christ, elles démontrent qu’une foi vivante nous habite, et que notre vie est désormais caractérisée par la reconnaissance et l’obéissance aux commandements de Dieu.

 

Mais nous ne pouvons en aucun cas nous vanter de nos oeuvres, comme si elles étaient la cause de notre salut.

 

C’est ce que Paul a dit juste aux versets 8 et 9 du même chapitre de sa lettre aux Éphésiens :

 

“C’est par la grâce en effet que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie.”

 

Car si Jésus-Christ, le Fils de Dieu devenu homme, était venu habiter au milieu de nous pour nous dire que nous devons par nos propres oeuvres être aussi parfaits qu’Il l’est, Lui, alors nous n’aurions que des raisons pour être désespérés.

 

Comment en effet approcher, même de loin, la perfection qu’Il a démontré durant sa vie terrestre ?

 

Pourrions-nous accomplir les miracles qu’Il a accomplis ?

 

Pourrions nous faire preuve de l’amour envers le prochain dont Il a fait preuve ?

 

Pourrions-nous parler avec la même sagesse divine que la Sienne ?

 

Mais Jésus Lui-même n’a pas dit que notre salut dépendait de nos propres forces, au contraire, dans ce passage très célèbre de l’Évangile selon Jean, chapitre 3 verset 16, Il dit que c’est l’Amour de Dieu qui nous sauve, et rien d’autre :

 

“Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle.”

 

Lisons maintenant ensemble ce que dit le catéchisme de Heidelberg sur les oeuvres bonnes que nous devons accomplir.

 

La question 86 du catéchisme de Heidelberg inaugure la troisième partie de cette instruction chrétienne, modelée sur la lettre de Paul aux Romains :

 

Question : Puisque nous sommes délivrés de notre misère par la grâce du Christ, sans aucun mérite de notre part, pourquoi devons-nous faire des oeuvres bonnes ?

 

Réponse : Parce que le Christ, après nous avoir rachetés par son sang, nous renouvelle aussi par son Saint-Esprit à son image, afin que nous montrions à Dieu, par toute notre vie, notre reconnaissance pour ses bienfaits et qu’ainsi nous le glorifions ; ensuite, afin que nous puissions aussi être nous-mêmes assurés de notre foi par les fruits qu’elle porte, et que par la sainteté de notre vie, nos prochains soient gagnés à Jésus-Christ.

 

Le catéchisme de Heidelberg nous donne donc trois raisons pour lesquelles notre salut par Grâce, et non par nos propres oeuvres, doit justement nous inciter à accomplir de telles oeuvres :

 

d’abord, comme nous l’avons vu tout à l’heure, de telles oeuvres manifestent clairement notre reconnaissance envers Dieu pour le salut qu’Il nous a offert gratuitement.

 

Elles sont aussi le signe de notre renouvellement intérieur à Son image, renouvellement effectué par le Saint Esprit.

 

Dieu est glorifié par nos oeuvres.

 

Ensuite, notre foi, qui grandit et se fortifie de jour en jour, toujours par l’action du Saint Esprit, se trouve confirmée par les oeuvres qu’elle suscite :

 

En voyant les fruits qu’elle porte, nous sentons que notre foi est bien réelle et vivante, et nous pouvons nous réjouir de ce que nous voyons l’Esprit de Dieu à l’oeuvre en nous.

 

Et enfin, nos oeuvres sont un témoignage de l’amour de Dieu vis-à-vis du monde : en voyant nos oeuvres bonnes, notre prochain est amené à connaître la Puissance et l’Amour de Dieu, et il peut être gagné à Jésus-Christ par ce puissant témoignage.

 

Même si nous nous sentons faibles, et voyons bien que nos meilleures oeuvres demeurent imparfaites, Dieu, dans Sa patience et Son Amour, s’en sert pour amener les incroyants à la connaissance de Son Nom Glorieux.

 

Nos oeuvres deviennent un instrument puissant d’évangélisation.

 

Terminons ce message en citant quatre passages de la seconde partie de la Bible qui confirment cet enseignement du catéchisme :

Dans I Corinthiens 6, versets 19 et 20, Paul écrit :

“Car vous avez été rachetés à grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit qui appartiennent à Dieu”.

Dans le sermon sur la montagne, en Matthieu 5, verset 16, Jésus dit à la foule venue écouter son enseignement sur la montagne :

“Que votre lumière brille ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos oeuvres bonnes, et glorifient votre père qui est dans les cieux.”

Et, plus loin, Jésus ajoute encore :

“Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre produit de mauvais fruits.”

Enfin, dans sa première lettre, chapitre 2 verset 12, l’apôtre Pierre écrit :

“Au milieu des païens, ayez une bonne conduite, afin que là où ils vous calomnient comme faisant le mal, ils voient vos oeuvres bonnes, et glorifient Dieu au jour de sa visite.”

Amen,

 

 

 

Foi & Vie Réformées,

foi & vie réformée

 

Bible (56)

Croix Huguenote

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : Foi et Vie Réformées (Adaptation texte pour Refuge Protestant)

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 19:00
Peut on s'opposer à la Grâce ? par Charles Spurgeon

Pour commencer, et avant de terminer sur l'écrit  de Charles Spurgeon sur la Grâce de Dieu sans exception et qui encourage toute femme ou homme à se réjouir quelle que soit sa condition, voyons ensemble ce que nous apporte Thomas Watson ayant exercé son ministère en Angleterre, sur ce que n'est pas la  repentance.

Loin d'y apporter confusion bien au contraire, cet écrit permet à tout être humain de ne tomber ni dans la désillusion, ni dans une introspection maladive propre aux dérives mystiques et/ou sectaires assujetissant l'âme pour l'emmener dans des contritions désastreuses et  chemins catastrophiques contraire à ce que Dieu attend et désire.

 

Refuge Protestant (333)

Croix Huguenote

 

La tristesse selon Dieu est constante.

Ce ne sont pas quelques larmes versées sous l’effet de l’émotion

qui serviront à la repentance.

Certains tomberont en pleurs à l’écoute d’un sermon,

mais il en sera comme de la pluie d’avril qui passe rapidement

ou d’une veine ouverte dont l’écoulement est désormais stoppé.

-

La véritable tristesse [selon Dieu] est habituelle.

O chrétiens, la maladie de votre âme est chronique

et revient souvent vous tourmenter.

Par conséquent, vous devez continuellement 

vous soigner par le moyen de la repentance.

-

C’est cette tristesse là qui est “selon Dieu“  

(2 Cor. 7:8-11).

 


Thomas-Watson-2.jpg

( Thomas Watson (1620-1686))

 

 

Cet article est traduit et adapté de l’ouvrage du puritain Thomas Watson par le site "le bon combat",  The Doctrine of Repentance (La doctrine de la repentance). 

 

 

Watson-Thomas.jpg

***

Pour dévoiler ce qu’est la vraie repentance, je vais tout d’abord vous montrer ce qu’elle n’est pas.

 

Il existe plusieurs sortes de repentances mensongères qui ont pu amener Augustin à dire :

 

“la repentance en damne beaucoup“.


Augustin faisait référence à ce type de fausse repentance par laquelle une personne peut elle-même s’illusionner.

 

1- La terreur n’est pas la repentance

 

Une homme est depuis longtemps dans le péché.

Finalement Dieu l’arrête, lui montre dans quel danger désespéré il est en train de se précipiter, et cet homme est alors saisi d’angoisses.


Quelques temps après, la tempête de sa conscience est passée, et il est redevenu calme.


Il conclut alors qu’il est un vrai repentant parce qu’il a ressentit un peu d’amertume vis à vis de son péché.

 

Ne vous y trompez pas : ceci n’est pas la repentance authentique.

 

Achab et Judas ont eu eux aussi connu des troubles dans leurs pensées.

 

Être un pécheur terrifié et être un pécheur repentant sont deux choses différentes. 

 

Le sentiment de la culpabilité suffit pour produire la terreur,  mais il faut une action de la grâce pour produire la repentance.

 

Si la douleur et le trouble étaient suffisants pour conduire à la repentance, alors ceux qui sont en enfer seraient les premiers à l’expérimenter  car ils sont sans aucun doute ceux qui souffrent le plus.

 

La repentance dépend d’un changement de coeur.

 

Or, il peut y avoir de la terreur sans qu’il n’y ait pour autant un changement de coeur.

 

2- La résolution contre le péché n’est pas la repentance.

 

Une personne peut être volontaire et même faire des voeux sans pour autant être repentante.

 

Tu as dit : Je ne veux plus être dans la servitude !“ (Jér. 2:20).

 

Voici une excellente résolution, mais regardez ce qui suit :

 

sur toute colline élevée et sous tout arbre vert tu t’es courbée comme une prostituée.


En dépit de ses engagements solennels, elle a joué un double jeu avec Dieu et a couru après ses idoles.

 

Nous connaissons par expérience les grandes déclarations qu’un homme est prêt à faire lorsqu’il est sur son lit de douleur.

 

Mais si Dieu le restaure à nouveau, alors il est pire qu’il ne l’a jamais été.


Il montre l’état de son vieux coeur à chaque nouvelle tentation.

 

Les résolutions contre le péché peuvent procéder des causes suivantes :

  1. En raison de l’extrémité à laquelle est conduit le pécheur : non pas à cause de l’horrible nature de péché, mais à cause de la douleur qu’il occasionne. Ce type de résolution s’évanouira.
    -
  2. Par crainte des souffrances futures, une appréhension de la mort et de l’enfer : “Je regardai, et voici, parut un cheval d’une couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l’accompagnait.“ (Apoc. 6:8).
    Que ne ferait pas un pécheur , quels voeux ne serait-il pas prêt à prendre  lorsqu’il sait qu’il va mourir et se tenir devant le trône du jugement? L’amour de soi-même produit des résolutions auxquelles l’amour du péché s’opposera.
    Ne placez pas votre confiance dans des décisions passionnées ; elles s’élèvent dans la tempête mais mourront dès que le calme sera revenu.

 

3- L’abandon de nombreuses attitudes pécheresses n’est pas la repentance

 

C’est une grande chose, je le confesse, que d’abandonner le péché.


Le péché est tellement cher au coeur de l’homme qu’il irait jusqu’à se séparer de son enfant plutôt que de la source de son plaisir :

 

Donnerai-je pour mes transgressions mon premier-né, pour le péché de mon âme le fruit de mes entrailles ?“ (Mich. 6:7)

 

Il est cependant possible de s’éloigner du péché sans pour autant expérimenter la repentance :

  1. Un homme peut se séparer de certains péchés et en conserver d’autres, comme Hérode qui a su réformer beaucoup de choses mauvaises, mais qui n’a su abandonner son inceste.
    -
  2. Un vieux péché peut être abandonné dans le but d’en encourager un nouveau, de la même manière que vous rejetteriez un vieux serviteur pour en prendre un autre.
    Le péché peut être échangé et le coeur demeurer inchangé. [...]
    Un esclave peut être vendu à un homme qui lui même le revend à un autre : ici le maître a changé, mais l’esclave est toujours le même. Ainsi un homme passe d’un vice à un autre mais demeure un pécheur non repentant.
    -
  3. Un péché peut être délaissé non pas tant par la force de la grâce que par prudence. Un homme se rend compte que, bien que tel péché lui procure du plaisir, la pratique de celui-ci n’est pas pour son intérêt.
    Il risque de ternir son honneur, d’affecter sa santé, de porter préjudice à ses possessions…
    Par conséquent, pour des raisons de prudence, il le rejette.

 

De même que les ténèbres ne cessent que lorsque  la lumière apparaît, le vrai abandon du péché ne se produit que par le moyen de la grâce.

 

 Thomas Watson (1620-1686)

 

 

Charles Spurgeon Refuge Protestant
Peut-on s’opposer à la grâce ?

 

Quelle est la part de l’homme dans son Salut ?

Dieu veut-il notre consentement pour nous sauver ?

Peut-on s’opposer à la grâce de Dieu, refuser d’être sauvé ?
 
Dans son sermon sur Le Ciel et l’Enfer, Charles Spurgeon réfute catégoriquement l’idée que l’homme puisse s’opposer à la grâce de Dieu :
 
Dieu peut-il faire de nous des chrétiens ?
 
Oui, vous dis-je, et c’est précisément là qu’éclate l’admirable puissance de l’Évangile.
 
  • La Grâce Divine ne sollicite pas le consentement de l’homme, mais elle l’obtient ; 
  • elle ne lui demande pas s’il la veut, mais elle lui donne de la vouloir ;
  • elle ne s’impose pas à lui, mais elle transforme tellement sa volonté que, reconnaissant sa valeur, il se prend à soupirer après elle, et la poursuit jusqu’à ce qu’il l’ait atteinte.
 
Et comment expliquer autrement la conversion de tant d’incrédules, qui avaient dit à une époque de leur vie :


“Jamais nous n’aurons rien à faire avec la religion ?“
 
On raconte qu’un jour un impie déclaré entra dans un lieu de culte pour entendre les chants sacrés, et qu’aussitôt que le ministre prit la parole, il mit les doigts dans ses oreilles, déterminé à ne pas écouter.

Mais au bout de quelques instants, voici qu’un petit insecte vient se poser sur son visage, ce qui l’oblige, pour le chasser, à déplacer une de ses mains.
 
À ce même moment, le ministre prononçait ces paroles :

Que celui qui a des oreilles pour ouïr entende.
 
Surpris, remué dans sa conscience, l’incrédule écoute, et Dieu touche son cœur à salut.

En sortant, il était un nouvel homme.

L’impie se retira pour prier ; le railleur alla verser des larmes de contrition.

Celui qui était entré dans la maison de Dieu par manière de passe-temps, retourna chez lui, pressé de rechercher la communion de son Créateur.

Le sceptique devint croyant ; le pécheur devint un saint.

Et la transformation qui s’est produite chez cet homme, peut se produire également chez tous.
 
La Grâce Divine, je le répète, n’a pas besoin de votre consentement préalable : elle saura vous donner la volonté et l’exécution selon son bon plaisir.

Du cœur le plus rebelle qui s’écrie dédaigneusement :

 “Je n’ai que faire de l’Évangile“, elle peut, quand elle le veut, faire surgir cette humble supplication :

“Seigneur, sauve-moi, ou je péris !“
 
Mais peut-être pensez-vous que vous pouvez vous convertir sans que votre âme subisse l’action prévenante de la grâce de Dieu.
Erreur, erreur funeste, mes amis.
 
Supposons qu’en cet instant même Jésus-Christ se présentât au milieu de nous, quel accueil pensez-vous que lui ferait le plus grand nombre ?

“Nous le couronnerions roi“, me répondez-vous.

Hélas ! je n’en crois rien ; et je suis persuadé, au contraire, que la plupart d’entre vous le crucifieraient de nouveau, s’ils en avaient l’occasion.
 
Oui, se tînt-Il là, devant vous, et vous dît-il :

“Me voici, Je vous aime“,

pas un de vous, abandonné à sa propre volonté, ne répondrait à ses avances.
 
Fixât-Il sur vous un de ces puissants regards capables de dompter les lions eux- mêmes ; vous parlât-Il avec cette voix d’où se sont échappés des flots d’une incomparable éloquence, pas un de vous, laissé à lui-même, ne deviendrait son disciple.
 
Ce qu’il faut, pour fléchir les résistances de notre cœur, c’est la puissance de la Grâce, c’est l’influence du Saint-Esprit.
 
Nul ne peut venir à moi, a dit Jésus-Christ, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire.


Amen, 
Charles Haddon Spurgeon Refuge Protestant

 

Pasteur Charles Spurgeon,
 
Bible
Croix Huguenote
 

 

 

 

 

Source : Le bon combat le bon combatle-bon-combat-2.jpg

(texte adapté pour Refuge Protestant)

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 16:47
La bonté de Dieu

"Je deviens grand par Ta Bonté"

Psaume 18:35

 

Avec gratitude, David n'attribuait pas une parcelle de sa grandeur à sa propre valeur, mais à la bonté de Dieu.

 

On peut traduire ce mot "bonté" par "ta providence", car la providence n'est rien d'autre que la bonté en action.

 

La bonté est le bouton qui se transforme en la fleur épanouie de la providence, ou elle est la graine qui donne la moisson.

 

Certains le traduisent par "ton aide", ce qui est en fait un autre terme pour dire providence.

 

Cette dernière est une alliée solide des saints, en ce qu'elle les aide dans leur service opur le Seigneur.

 

On peut encore dire :

 

"Je deviens grand par ton humilité."

 

Il est possible de renfermer tout cela en disant "ta condescendance", afin d'assembler toutes les idées mentionnées plus haut en y ajoutant celle de l'humilité.

 

La cause de notre grandeur tient dans le fait que Dieu s'est abaissé en Christ.

 

Nous sommes tellement petits que, si Dieu manifestait sa grandeur sans condescendance, nous en serions complètement écrasés et piétinés.

 

Dieu doit déjà s'abaisser pour contempler les cieux et se courber pour voir ce que font les anges.

 

Mais Il se porte son regard encore plus bas et dirige ses yeux vers celui qui est humble et contrit, pour lui donner de devenir grand.

 

Il existe encore d'autres versions de ce texte, comme la Septante par exemple, qui dit :

 

"Je serai grand par ta discipline", par la correction paternelle de Dieu.

 

La paraphrase dite chaldéenne traduit, quant à elle :

 

"Ta Parole m'a fait croître."

 

L'idée est toujours la même.

 

David attribue toute sa propre grandeur à la bonté condescendante de son Père Céleste.

 

Puisse ce sentiment retentir dans notre coeur chaque soir, alors que nous déposons notre couronne aux pieds de Jésus et que nous nous écrions :

 

"Je deviens grand par ta bonté".

 

Comme notre expérience de la bonté de Dieu est merveilleuse !

 

Comme ses corrections s'avèrent toujours emplies de bonté !

 

Comme Il est bon et patient avec nous !

 

Comme Il nous instruit et nous attire avec bonté !

 

Méditons ce sujet et que la gratitude s'éveille encore en nous.

 

Que notre humilité s'approfondisse et que notre amour reprenne vie avant que nous nous endormions chaque soir.

 

Amen,

 

 

 

Charles Spurgeon,

Pasteur Baptiste Réformé

bible (5)

Croix Huguenote

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 16:22
Tout en Jésus Christ

"Pour moi donc, mes frères, quand je suis venu vers vous, je n'y suis point venu avec excellence de parole et de sagesse humaine, en vous annonçant le témoignage de Dieu ; parce que je ne me suis proposé de savoir autre chose parmi vous que Jésus Christ ; et Jésus Christ crucifié. Et j'ai même été parmi vous dans la faiblesse, dans la crainte et dans un grand tremblement. Et ma parole et ma prédication n'ont ponit été en paroles persuasives de la sagesse humaine, mais en évidence de l'Esprit et de puissance ; afin que votre foi ne soit point de la sagesse des hommes, mais de la puissance de Dieu. Or, nous proposons une sagesse entre les parfaits, une sagesse, dis je, qui n'est point de ce monde, ni des princes de ce siècle, qui vont être anéantis. Mais nous proposons la sagesse de Dieu, qui est un mystère, c'est à dire cachée, laquelle Dieu avait, avant les siècles, déterminée à notre gloire, et laquelle aucun des princes de ce siècle n'a connue ; car s'ils l'eussent connue, jamais ils n'eussent crucifié le Seigneur de gloire. Mais, ainsi qu'il est écrit : Ce sont des choses que l'oeil n'a point vues, que l'oreille n'a piont ouïes, et qui ne sont piont montées au coeur de l'homme, lesquelles Dieu a préparées à ceux qui l'aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l'Esprit sonde toutes choses, même les choses profondes de Dieu."  (1 Corinthiens 2 - 1/10)

 

 

Tout en Jésus christ.

 

On est porté quelquefois à se représenter Jésus Christ comme ayant seulement ouvert pour nous la porte du ciel, et puis nous ayant en quelques sorte abandonnés pour y marcher par nous mêmes ; mais c'est une vue bien étroite que celle là de ce que le Seigneur a fait et de ce qu'Il est pour nous ; et saint Paul avait assurément de plus hautes pensées lorsqu'il écrivait :

 

"Je n'ai pas voulu savoir autre chose parmi vous que Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié."

 

Pour lui, Dieu tout entier se résume en Jésus Christ, et Jésus Christ tout entier se résume dans sa croix.

 

Et ailleurs :

 

"Il nous a été fait de la part de Dieu sagesse, justice, sanctification et rédemption", où nous voyons que Jésus Christ ne nous a pas été donné seulement pour effacer nos péchés par son sang une fois répandu, mais qu'Il nous a été donné encore, une fois réconcilés avec Dieu par ce précieux sang, pour nous conduire, pour nous sanctifier, pour nous remplir de sagesse, et pour accomplir tout en tous.

 

Et encore :

 

"Toute la plénitude de la divinité habite en Lui corporellement" ; c'est dans la chair, c'est sous une forme visible que Dieu habite en Christ, mais Il y habite tout entier, avec toute Sa Gloire et toutes Ses Perfections Eternelles.

 

Et ailleurs encore, dans un autre passage bien profond du même apôtre :

 

"Toutes choses sont à vous, et vous à Christ, et Christ à Dieu", où nous voyons Dieu, par une admirable, une merveilleuse hiérarchie, à la tête de l'organisation tout entière de la Vérité Eternelle, envoyant et conduisant Son fils, et Son Fils à son tour nous appelant et nous adoptant à Lui, afin qu'au nom de ce Fils nous dominions sur toutes choses, et que nous possédions l'univers tout entier du droit de membres de Celui auquel l'univers tout entier est soumis.

 

"Toutes choses sont à vous", premier degré ; "et vous à Christ", seconde degré ; "et christ à Dieu", premier ou troisième degré, degré suprême auquel tout le reste se rattache et duquel tout le reste dépend.

 

Que nous voilà loin maintenant de la pensée de ceux qui se représentent Jésus Christ comme ayant accompli seulement un acte, l'acte principal du salut !

 

Jésus Christ est le Dieu de l'homme, comme l'a si bien dit Pascal dans quelques pages où il développe d'une manière profondément Chrétienne la place que Jésus Christ occupe entre Dieu et nous ; Il est le Dieu de l'homme ; Il est Dieu qui s'est donné à nous ; Il s'est donné tout Entier ; et quand nous possédons Jésus Christ par une foi véritable, nous ne possédons rien moins que Dieu Lui même, et en Lui la Vie Eternelle :

 

"Celui qui a le Fils a la vie... Dieu nous a donné la Vie Eternelle, et cette vie est en Son Fils".

 

Aussi quel que soit le besoin qu'il s'agisse de satisfaire dans nos âmes et dans notre existence tout entière, terrestre et éternelle, nous le trouvons en Jésus Christ.

 

S'agit il avant tout d'effacer nos péchés ?

 

Il les a effacés par Son sang.

 

Il n'y a qu'une chose au monde qui efface les péchés : ce ne sont pas nos pénitences, ce n'est pas notre repentir, ce ne sont pas nos aumônes et nos bonnes oeuvres, ce ne sont pas même nos prières, --- c'est le sang de Jésus Christ --- !!!

 

"Le sang de Jésus Christ nous purifie de tout péché".

 

Tout péché que le sang de Jésus christ a couvert est à jamais anéanti devant Dieu.

 

Dieu Lui même ne le voit plus : je pourrais employer des expressions plus fortes encore sans m'écarter de l'Ecriture.

 

"Dieu Lui même les cherche, dit un prophète, et ne les trouve plus... Il a jeté nos péchés derrière Son Dos" pour ne plus les contempler.

 

"Il les a précipités au fond de la mer" ; et nous contemplant en Christ, Il nous contemple sans péché comme Christ Lui même qui "a été fait péché pour nous afin que nous fussions justice de Dieu en Lui".

 

S'agit il d'être consolés dans nos peines ?

 

Nous allons à Jésus Christ ; Il a souffert comme nous, plus que nous, infiniment plus que nous ne pouvons souffrir, infiniment plus que nous ne pouvons concevoir qu'on puisse souffrir.

 

Toutes nos douleurs ne sont qu'un petit ruisseau détaché du fleuve de Sa douleur infinie, comme c'est aussi de Sa croix que coule Toute Consolation et Toute Miséricorde ; et c'est vers l'homme de douleurs que nous allons chercher la consolation et la paix, sachant qu'Il sait ce que c'est que la langueur, sachant qu'en nous approchant de Lui nous trouverons non seulement le soulagement de nos douleurs, mais que nous y verrons des bénédictions véritables, et que nos afflictions les plus amères seront trouvées à la fin Ses Grâces les plus signalées.

 

S'agit il de la lumière et de la sagesse, de la force et de la résistance au péché ; s'agit il de ce monde ou s'agit il de l'autre, tout est en Christ : ayant Christ nous avons toutes choses, mais privés de Lui nous n'avons absolument rien.

 

C'est pour cela que l'apôtre Paul, dans ce passage si merveilleux que je vous citais tantôt, dit :

 

"Toutes choses sont à vous, et vous à Christ, et Christ à Dieu".

 

Toutes choses sont à vous si vous êtes à Christ, qui est à Dieu.

 

Ce n'est pas le rapport de Dieu à Christ qui sera cnotesté par personne ; ce n'est pas le rapport de Christ à nous, si nous sommes de Vrais Chrétiens, qui pourra être contesté.

 

Eh bien, qu'en résulte-t-il ?

 

Que toutes choses sont à nous.

 

Je suis pauvre ?

 

Toutes les fortunes de ce monde sont à moi ; car elles sont à Christ, qui est à Dieu, et qui saurait bien me donner avec Lui et par dessus Lui toutes les fortunes de la terre si elles m'étaient utiles.

 

Si au lieu des richesses Il me donne la pauvreté, c'est qu'elle est ce qu'il y a de meilleur pour moi, et le résultat du choix de Dieu.

 

Tout le monde entier avec toutes ses gloires et sa puissance m'appartient, car ils appartiennent à Mon Père, qui me les donnera demain, et qui pourrait me les donner aujourd'hui ou jamais, si cela m'était bon, car Il en dispose à Son Gré.

 

Je suis malade ?

 

La santé est à moi, la force est à moi, le bien être est à moi, une jouissance parfaite de tous les biens de la vie est  à moi ; car tout cela est à Christ, qui est à Dieu, et qui en dispose à Son Gré.

 

Pour qui en disposerait Il, si ce n'est pour moi, Son Enfant ?

 

Que si donc Il me les refuse aujourd'hui, pour un moment fugitif qui passe comme une navette de tisserand, c'est qu'Il a Ses Raisons pour cela.

 

C'est qu'il y a dans ces douleurs et dans cette amertume des bénédictions cachées qui valent mieux pour moi que cette santé si précieuse et ce bien être si doux.

 

Il ne me prive jamais d'aucun bien que pour m'en accorder quelque autre meilleur : c'est là ma consolation, est est toute dans Son Amour.

 

S'agit il de la sagesse et des lumières ?

 

Eh bien, quand même je serais ignorant toute ma vie, que je n'aurais pas eu l'occasion de cultiver mes facultés dans le monde, je suis savant en Christ.

 

Connaissant Christ, je suis plus éclairé et plus illuminé des choses de Dieu que l'homme de ce monde qui a pâli une vie entière sur ses livres ; car je connais Cette lumière incréée, éternelle, qu'il ne connaît pas, qui est La Lumière dans laquelle se réjouit Dieu Lui même, et par laquelle je suis conduit infailliblement à travers toutes les obscurités de la vie.

 

Je vous défie de trouver quelque chose dont je ne puisse pas dire :

 

Cela est à Mon Père, donc cela est à moi ; s'Il me le refuse aujourd'hui, Il me le donnera demain : je me fie à Son Amour. Tout est à moi, si je suis à Christ.

 

Aussi remarquons que saint Paul dit dans le chapitre :

 

"Je n'ai voulu savoir autre chose parmi vous que Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié".

 

O mes ami(e)s, ne soyons pas assez ingrats por oublier que c'est sous la croix et par la croix que Jésus Christ nous a acquis et mérité cette immense félicité que j'essaie de décrire, et que je ne réussis pas même à entrevoir ou à concevoir.  

 

C'est par Son sang versé, c'est par Ses souffrances inimaginables qu'Il a tout accompli pour nous.

 

Son Amour est le principe de Notre délivrance et de Notre rédemption tout entière : Voilà Le Sauveur.

 

C'est par là que nous avons commencé, et c'est par là qu'il faut finir.

 

Nous venons à Sa croix, nous nous asseyons sous Sa croix, nous ne voulons pas que rien au monde nous arrache de cette place, nous y voulons vivre et nous y voulons mourir.

 

Cher(e)s ami(e)s, bientôt toutes les scènes de ce monde auront passé.

 

Nous avons de l'angoisse au monde, mais ayons bon courage : Jésus Christ a vaincu le monde ; l'homme fort a été lié par un plus fort que lui ; et maintenant nous voici en La Présence de Christ qui nous a rachetés par Son sang, et qui nous attend pour nous combler de gloire et de félicité.

 

Ne voulons nous pas de Sa Gloire ?

 

Ne voulons nous pas de Son Amour ?

 

Connaissons Le tel qu'Il est.

 

Embrassons Le tout entier par une foi sincère, afin que nous réalisions toujours ces paroles admirables de l'apôtre  que nous soyons heureux dans la vie et plus heureux dans la mort, et que cette vie si triste pour l'homme soit pour nous une existence dont la lumière et la paix ira toujours croissant jusqu'au jour de christ, auquel soit rendu la louange, l'honneur et la goire, et par dessus tout l'hommage de nos coeurs, et d'un amour répondant, s'il se peut, au sien !

 

Amen,

 

Adolphe Monod

Adolphe Monod,

Pasteur Protestant Réformé

 

Bible (56)

Croix Huguenote

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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21 septembre 2014 7 21 /09 /septembre /2014 19:59
L'assurance de la présence de Dieu

Il garde tous ses os ;

Pas un ne sera rompu.

Psaume 34.21.

 

 

 Cette déclaration se rapporte, d’après son contexte, au juste dans une grande affliction:

 

« Le juste a des maux en grand nombre, mais l’Eternel le délivre de tous. »

 

Il peut être meurtri et blessé dans sa chair, mais « aucun de ses os ne sera rompu. »

 

Grand encouragement pour l’enfant de Dieu dans l’épreuve, encouragement propre à le soutenir dans ses temps difficiles.

 

Jusqu’ici, du reste, je reconnais pour ma part n’avoir pas reçu de dommage réel de mes diverses afflictions.

 

Elles ne m’ont fait perdre ni la foi, ni l’espérance, ni l’amour.

 

Au contraire, ces grâces, qui sont la force du caractère, n’ont fait qu’y gagner en intensité et en énergie.

 

J’ai maintenant plus de connaissance, plus d’expérience, plus de patience, plus de stabilité que je n’en avais avant mes épreuves.

 

Ma joie même n’a pas été détruite.

 

La maladie ou les privations, l’humiliation, la calomnie ou l’opposition m’ont occasionné plus d’une meurtrissure ; mais maintenant elles sont guéries et aucun de mes os n’a été brisé.

 

La raison n’en est pas difficile à connaître : si nous avons cette confiance, que le Seigneur garde tous nos os, nous pouvons être assurés « qu’aucun ne sera brisé. »

 

Ne te chagrine donc pas, mon âme, si tu as quelque douleur à ressentir; il n’y aura rien de brisé en toi.

 

Supporte les afflictions, et confie-toi en l’Eternel.

 

C.-H. SPURGEON,

Pasteur Baptiste Réformé

 

Bible

Croix Huguenote


(Promesses Quotidiennes)

 

 

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23 août 2014 6 23 /08 /août /2014 09:04
Refuge d'amour, de douceur et de repos
Celui qui marchera sur ce chemin,
même les insensés,
ne s'y fourvoieront point.

Esaïe 35:8

 

La route du Roi

 

Le chemin de la sainteté est si droit et si clair que les âmes les plus simples ne peuvent pas se tromper, si elles le suivent constamment.

 

Les sages de ce monde ont beaucoup de tours et de détours et ils font cependant de terribles bévues, et souvent finissent par manquer le but.

 

La prudence de ce monde a bien courte vue et elle conduit dans de sombres passages ceux qui la choisissent pour leur chemin.

 

Les âmes sincères ne connaissent rien de mieux que de faire ce que Dieu leur montre, et c'est ce qui les maintient sur cette route royale où ils marchent sous la protection du Roi.



Ne cherchons jamais à nous tirer d'une difficulté par la tromperie ou par une action équivoque; mais gardons le milieu du chemin de la vérité et de l'intégrité; ce sera pour nous le plus sûr.

 

Que notre vie soit exempte de détours et de faux-fuyants.

 

Soyons  juste et ne craignons point.

 

Suivons Jésus sans nous préoccuper des conséquences.

 

Quand le pire des malheurs pourrait être évité par une action mauvaise, celui qui userait d'un expédient semblable courrait le risque de tomber dans des maux plus graves encore.

 

Le chemin de Dieu est le meilleur de tous.

 

Suivons-le quand bien même les hommes nous croiraient fous.

 

Ainsi nous serons  véritablement sages.


Seigneur, conduis tes serviteurs dans un sûr chemin.

 

Amen,

 

Charles Haddon Spurgeon, 

Pasteur Baptiste Réformé

 

refuge protestant

Hymne d'invitation

de Lewis Hartsough 1828-1919

 

J'entends Votre Voix bienvenue, qui m'appelle, Seigneur, à Vous, pour nettoyer dans Votre sang Précieux coulé sur le Calvaire mon coeur et ma vie.
Je viens  Seigneur en venant maintenant à Vous  ! Je viens, Seigneur.
Lavez-moi, nettoyez-moi Jésus dans Votre Sang.
Celui coulé sur le Calvaire !
En venant faible et abominable, Vous faites ma force assurée ;
Vous faites de ma vilenie nettoyage complet.
Pur et sans tâche pour tous.
C'est Jésus qui me rend visite, Celui à la Foi Parfaite, l'Amour et à l'Espoir Parfait, la Paix et la Confiance, pour la terre et au Ciel.
C'est Jésus, c'est Le Pur  qui confirme le travail béni en ajoutant La Grâce à la Grâce accueillie.
Où a régné le pouvoir de péché, Lui le témoin donne aux coeurs fidèles et maintenant libres cette promesse réalisée, dans la Foi qui apporte Pardon.
Grâce donnant la Vie !
Le cadeau de Christ notre Seigneur,
Notre Force et Droiture.
Bible 2010
 
J'entends ta douce voix,
Jésus, Je viens à toi,
Je viens, ô Sauveur, lave moi
Par le sang de ta Croix !
--
Refrain :
Jésus, Roi des rois,
Qui mourus pour moi,
Je veux rester avec toi,
Tiens moi près de ta croix
--
J'entends ta douce voix,
Qui me dit : "Crois en moi !"
Je crois, Seigneur, soutiens ma foi,
Tiens moi près de ta croix !
--
Refrain
--
J'entends ta douce voix,
Elle pénètre en moi,
Et me dit d'aimer comme toi
De l'amour de la croix
--
Refrain
 

 

 

 
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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 18:48
Le coeur Divin par John Nelson Darby

« Dieu a tant aimé le monde,

qu’Il a donné son Fils Unique »

(Jean 3:16).

 

J’acquiers la connaissance de ce qui était dans le cœur de Dieu par la preuve qu’Il en a donnée dans ses actes.

 

Il a pensé à mon état lorsque je n’étais qu’un pécheur et que j’avais besoin de Son Amour.

 

« Dieu constate son amour à Lui envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains. 5:8).

 

Ainsi j’ai le cœur de Dieu comme ressort et source de tout.

 

C’est avec la plus profonde tendresse qu’Il peut compatir, car Il est venu au centre même de notre misère.

 

Si l’homme n’avait pas de cœur pour Christ, Christ avait du cœur pour l’homme.

 

Il y a assez de cœur en Jésus pour ouvrir celui du pécheur le plus vil.

 

Ce dernier trouve qu’il a droit au cœur de Dieu, lorsqu’il ne découvre aucun droit dans son propre cœur.

 

« La femme qui était une pécheresse « (Luc 7:37) aimait beaucoup, parce qu’il lui avait été « beaucoup pardonné ».

 

C’était un cœur brisé rencontrant le cœur de Dieu et le cœur de Dieu rencontrant un cœur brisé.

 

Chose merveilleuse que le cœur de l’homme rencontrant réellement le cœur de Dieu !

 

La main de Dieu n’agit jamais autrement que de concert avec son cœur rempli d’un Amour Infini pour nous-même s’Il juge convenable qu’une affliction nous atteigne, si même Il l’envoie, elle vient d’une Main qui ne se trompe jamais et répond toujours à un cœur dont l’amour est parfait.

 

Jésus pouvait dire :

 

« Je t’ai glorifié » (Jean 17:4)

 

Plus il y avait de mal sur la terre, plus le Père était glorifié.

 

Jamais l’irritation n’entra dans le cœur de Christ.

 

Aucune « contradiction des pécheurs » ne l’empêcha jamais d’avoir un même cœur pour l’homme et pour Dieu.

 

Ah ! Lorsque nous étudions la vie de Christ ici-bas et apprenons à connaître son cœur et les motifs qui l’animaient, combien nous nous trouvons superficiels !

 

Combien profondes et insondables pour nous sont les souffrances de son âme au milieu d’une telle scène !

 

Un cœur brisé convient à un Dieu qui guérit le cœur.

 

Tout ce qui produit en nous du souci produit la sollicitude de Dieu pour nous.

 

Il y a beaucoup plus de réalité que nous ne le pensons dans la vigilante activité de l’Amour de Dieu à notre égard.

 

Le Seigneur se donne la peine de nous confirmer Son Amour, de nous en persuader :

 

« Vous valez mieux », dit-Il, « que beaucoup de passereaux » (Luc 12:7).

 

 

« Père Saint, garde-les en Ton nom que Tu m’as donné, afin qu’ils soient un comme nous « (Jean 1 7:11).

 

Il les place sous la protection du nom du « Père Saint ».

 

Il compte qu’ils seront gardés selon toute la Tendresse du Père.

 

Confions-nous davantage en Lui ; cherchons à recevoir davantage de sa part.

 

Nous ne pouvons attendre trop de faveurs de la part de Celui qui n’a pas épargné son Fils pour nous.

 

Christ sera un Ami Fidèle ; même si nous commençons à enfoncer dans les flots, Il étendra sa main et nous en sortira.

 

Il est doux de sentir Sa Main dans toutes nos circonstances, même si, perdant pied, nous l’avons obligé à l’étendre.

 

Amen,

 

 

 

jndarby

John Nelson Darby,

 

 

 

Bible

Croix Huguenote

 

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20 juillet 2014 7 20 /07 /juillet /2014 21:36
Un enfant, un Chemin, un Père

 

Quand les montagnes s'éloigneraient,

Quand les collines chancelleraient,

Mon amour ne s'éloignera point de toi,

Et mon alliance de paix ne chancellera point,

Dit l'Éternel, qui a compassion de toi.

Esaïe 54:10

 

Avez-vous déjà vu un enfant, peut-être le vôtre, pleuré parce que vous lui avez imposé une longue marche, parce qu'il est fatigué, parce que ses chaussures lui font mal ?

 

Comment réagit-on en tant que parent ?

 

Nous le prenons dans nos bras, le consolons et l'encourageons, puis nous le portons pour finir la route...

 

Parfois on se sent comme cet enfant, fatigué par une longue marche, blessé par les cailloux parsemés sur le chemin, on pleure parce qu'on est fatigué, qu'on souffre et que l'on voudrait s'arrêter pour "se reposer un peu", le Père se retourne vers nous et nous dit :

 

"Non, ne t'arrête pas sur le bord du chemin, nous ne pouvons pas nous arrêter ici, c'est trop dangereux, nous DEVONS continuer, nous ne sommes pas encore arrivés ! Mais si tu es trop fatigué, laisse-moi te porter, laisse-moi te prendre dans mes bras, tu pourras te reposer, je panserai aussi tes blessures et nous continuerons d'avancer !"

 

Oui, Dieu est ce Père compatissant, rempli d'amour et de douceur, attentif à nos besoins, à nos craintes, à nos blessures, désireux de nous secourir, de nous encourager, de nous relever et de nous aider à aller de l'avant, même au milieu de la tempête !

 

Il est le Tout-Puissant et RIEN ne lui est impossible, lorsque le chemin nous semble trop difficile, laissons-Le nous porter...!

 

Réflexions de Natacha Thomas
par Bernard Von Ballmoos,

 

 

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Croix Huguenote

 

 
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20 avril 2014 7 20 /04 /avril /2014 00:47
Protégé(e) de partout

Dans toutes leurs détresses, il a été en détresse, et l'Ange de sa face les a sauvés : dans son amour et dans sa miséricorde il les a rachetés, et il s'est chargé d'eux ... Esaïe 63 v.9
 

 


Personne n'est aussi bien protégé que l'Enfant de Dieu.

 

Au-dessus :

 

"Les yeux du Seigneur sont sur les justes" (1 Pierre 3 v.12).

 

L’Éternel avait permis à l'ennemi de nos âmes d'éprouver son serviteur Job, à la fois pour apprendre quelque chose à ce dernier et pour mettre en valeur sa foi.

 

Mais ses yeux ne quittèrent pas Job jusqu'à la fin de l'épreuve et jusqu'à son rétablissement.

 

Au-dessous :

 

"Au-dessous de toi sont les bras éternels" (Deutéronome 33 v.27).

 

Pierre, comptant sur ses propres forces, croit pouvoir suivre le Seigneur même s'il lui faut mourir avec Lui.

 

Mais il le renie, et serait tombé dans l'abîme du désespoir si les bras du Seigneur ne s'étaient d'avance placés sous lui (Luc 22 v.32).

 

Autour :  

 

"L'ange de l'Eternel campe autour de ceux qui le craignent" (Psaume 34 v. 7).

 

A Corinthe, lors de sa première visite, Paul rencontre de l'opposition, mais le Seigneur lui dit :

 

"Ne crains point, mais parle et ne te tais point".

 

Et il ajoute :

 

"parce que Je suis avec toi", l'équivalent de "Je campe autour de toi", et "personne ne mettra la main sur
toi pour te faire du mal".

 

Paul demeurera 18 mois dans cette ville (Actes 18 v.9 à 11).

 

Devant :

 

"Quand il a mis dehors toutes ses propres brebis. il va devant elles: et les brebis le suivent car elles connaissent sa voix" (Jean 10 v.4).

 

Jésus, Notre Bon Berger, est passé devant nous comme homme sur cette terre et nous marchons à sa Suite.

 

Il a traversé avant nous toutes les détresses que nous pouvons rencontrer ; Il nous comprend donc, nous console et nous délivre.

 

Nous apprenons à reconnaître Sa Voix, et à Lui obéir.



Derrière :

 

"Oui, la bonté et la gratuité me suivront tous les jours de ma vie" (Psaume 23v.6).

 

Il y a bien des hauts et des bas dans la vie chrétienne, bien des détours aussi, mais la Grâce et la Bonté de Dieu nous suivent où que nous allions pour nous reprendre, nous délivrer, et nous bénir à la fin.

 

Telle est la Protection de Notre Père Céleste envers Tout Enfant de Dieu, ainsi que pour toutes celles et ceux désirant venir à Lui.

 

Amen,

Bible

 

Croix huguenote

 

 

 

 

 

 

 

 

 

source : Plaire au Seigneur

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 18:15
Je t'aiderai (Esaïe 41.14.)

Je t'aiderai.

(Esaïe 41.14.)

 

 

A promesse d'hier nous assurait la force pour notre tâche.

 

Celle-ci nous garantit l'aide de Dieu quand nous ne pouvons pas agir seuls.

 

Le Seigneur dit : «Je t'aiderai. »

 

La force intérieure est complétée par le secours extérieur.

 

Dieu peut, s'Il le juge à propos, nous fournir des aides pour les luttes que nous avons à soutenir.

 

Mais s'Il nous en prive, Lui-même se tiendra à notre côté, et cette assistance-là est préférable à celle de légions d'êtres humains.

 

Ce Secours vient au temps voulu.

 

Il est efficace et sage tout à la fois, il est approprié aux circonstances de celui auquel il s'adresse.

 

C'est même plus qu'un simple secours, car le Seigneur se charge de notre fardeau tout entier et subvient complètement à nos besoins.

 

« L'Eternel notre Dieu est avec nous pour nous aider et pour nous conduire dans les combats. »

 

Parce qu'Il nous a déjà secourus, nous pouvons nous confier en Lui pour le présent et pour l'avenir.

 

Notre prière est : « Seigneur, sois mon secours; »

 

Notre expérience : « L'Esprit nous soulage dans nos infirmités; »

 

Notre attente: « Mon secours vient de l'Eternel; »

 

Notre chant sera bientôt : « Mon coeur a eu confiance en Lui, et Il m'a secouru. »

 

« Ainsi, mon âme, attends-toi à l'Eternel et demeure ferme et Il fortifiera ton coeur. Attends- toi, dis-je, à l'Eternel. »

 

 

spurgeon

C.-H. SPURGEON,

Pasteur Baptiste Réformé

(Promesses Quotidiennes)

 

Bible (124)

Croix Huguenote

 

 
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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 18:10
Je te fortifierai (Esaïe 41.10)

Je te fortifierai.

(Esaïe 41 10.)

 

 

Quand nous passons par la souffrance, ou que nous sommes appelés au service de Dieu, nous cherchons souvent à faire provision de forces, puis nous nous apercevons que cette force sur laquelle nous comptions est limitée et insuffisante pour nos besoins.

 

Gardons-nous cependant de nous laisser abattre, car voici une promesse qui nous assure tout ce qui nous est nécessaire.

 

La force de Dieu est toute puissante, et Il peut nous la communiquer; Il l'a promis.

 

Il veut être la nourriture de notre âme et la santé de nos corps.

 

Il est impossible de dire quelle énergie Dieu peut mettre dans un homme; quand cette puissance Divine, nous remplit, la faiblesse humaine n'est plus un obstacle.

 

Ne nous souvenons-nous pas des temps de travail et d'épreuve particuliers pendant lesquels nous avons reçu une force spéciale dont nous nous étonnions nous-mêmes ?

 

Nous nous sommes trouvés calmes dans le danger, résignés dans l'épreuve, patients dans la souffrance, supportant avec douceur le mépris ou la contradiction.

 

Dieu donne, en effet, une force inattendue pour les épreuves extraordinaires, de telle manière que nous ne reconnaissons plus notre pauvre nature : les lâches deviennent courageux, les simples reçoivent la sagesse, les muets reçoivent à l'heure même ce qu'ils doivent dire.

 

Le sentiment de notre faiblesse peut nous faire défaillir; mais la promesse de Dieu nous « rend la vie ».

 

Seigneur, fortifie-moi donc «selon ta parole ».

 

 

 

 

spurgeon

C.-H. SPURGEON,

Pasteur Baptiste Réformé

(Promesses Quotidiennes)

Bible

Croix Huguenote

 

 

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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 14:00
Le plan de salut, inconcevable à l'esprit humain

Du commencement à la fin, l'Ecriture proclame sa Divine inspiration.

 

Les prophètes, le Christ et ses apôtres la confirment sans aucune réserve.

 

La Synagogue et l'Eglise primitive y ont aussi cru absolument.

 

Mais la Bible présente-t-elle des traits internes qui confirment son origine surnaturelle ?

 

Sans doute aucun, et Dieu a voulu qu'elle soit à elle même sa propre preuve.

 

Il n'a pas permis que la question primoridale de l'autorité de l'Ecriture dépende de recherches minutieuses pour lesquelles les savants seuls ont des loisirs et des capacités, ni d'argumentations abstraites et métaphysiques inacessibles au commun des mortels.

 

Il faut que se dégage des pages de l'Ecriture une démonstration évidente de son autorité et de son origine.

 

A cela s'ajoute bien entendu le témoignage intérieur du Saint Esprit, sans lequel il n'y a pas de foi véritable et vivante en la Parole de Dieu  (A. Saphir, christ et les Ecritures p46)

 

L'Ecriture, qui prétend à juste titre et légitimement être la Parole de Dieu, fait de Lui un portrait unique, dépassant toute représentation humaine de la divinité.

 

Seul, "l'Eternel est grand et très digne de louange (...)car tous les dieux des peuples sont des idoles". (Psaume 96 /4-5).

 

A part quelques rares vestiges d'une révélation primitive, les mythologies babylonnienne, égyptienne, grecque, romaine, germanique, celte, hindoue, chinoise, etc... témoignent d'un vaste naufrage de toutes les notions de vérités, de sainteté et de certitude.

 

Le Dieu de la Bible est le Seul Vrai Dieu, Esprit, Créateur, Maître Souverain de l'univers, Glorieux, Eternel, Saint, absolument Sage, inconnaissable en son Essence, d'une justice Parfaite, et d'un Amour insondable jaillissant de Son coeur de Père.

 

Il est aussi Le Rédempteur, souffrant avec sa créature déchue, venant à elle par la révélation et l'incarnation, réalisant - et à quel prix !!! - le plan grandiose du salut de l'humanité.

 

La personne de Jésus Christ dépasse également tout cadre terrestre.

 

"Ce n'est pas ainsi qu'on invente".

 

Aucun auteur humain n'aurait pu imaginer parmi les fils de notre race une figure aussi pure et aussi radieuse.

 

"Jamais homme n'a parlé comme cet homme" (Jean 7-46)

 

Nul n'a jamais vécu, souffert, aimé comme Lui.

 

Ressuscité, Il est Seul capable de nous régénérer avec Lui.

 

Jésus Christ, la Parole faite chair, est La Preuve par excellence de l'Inspiration Divine de la Parole faite livre.

 

Il en est même la seule preuve réellement nécessaire.

 

Celui qui, par la foi et l'illumination du Saint Esprit, a rencontré en Lui le Dieu vivant dans les pages du livre sacré, n'a pas besoin d'autre démonstration.

 

Il s'écrie :

 

"Je sais une chose : c'est que j'étais aveugle et que maintenant je vois" (Jean 9.25)

 

Cet homme-Dieu - et ce Livre - m'ont rendu voyant et vivant à la fois !

 

"Mon oreille avait entendu parler de Toi ; mais maintenant (que je t'ai lu ) mon oeil t'a vu (...)" (Job 42.5)

 

Livré à lui-même, sans son état actuel de chute, l'homme ignore l'essentiel de sa nature et de sa destinée.

 

D'où vient il, quel est le but de son existence, de ses souffrances, de sa mort, où s'en va-t-il enfin ?

 

Il ne saurait le dire.

 

Toutes les religions et toutes les philosophies, s'annulant les unes les autres par leurs contradictions, le laissent sur toute la ligne dans l'incertitude et les ténèbres.

 

La Bible Seule, Parole du Créateur, lui donne la réponse à toutes ces questions.

 

Elle lui révèle son origine, la plus haute qui soit, puisqu'il a été créé à l'image de Dieu.

 

Elle explique par la chute l'état contradictoire dans lequel il se trouve, tiraillé entre le bien et le mal, le bonheur et la souffrance, la vie et la mort.

 

Devant ce miroir, l'homme voit avec étonnement son coeur mis à nu.

 

Il se sent connu, repris, jugé, mais aussi appelé, aimé, apprécié, réhabilité.

 

L'Auteur de la Bible est omniscient.

 

Il a créé l'homme et n'a pas besoin qu'on Lui dise ce qui est en Sa créature.

 

La Bible présente tout l'être humain en raccourci, elle met en lumière ses ressorts profonds, ses passions secrètes, ses possibilités insoupçonnées (1 Corinthiens 14.25).

 

Jamais livre n'a parlé comme ce livre, et l'homme, par un instinct mystérieux (Jean 10.4), reconnaît en cette voix celle du Père qui le conduit sur le chemin de la vie éternelle.

 

Il sait désormais après avoir répondu à l'Appel Divin où il va, il découvre le sens de l'histoire comme de sa propre destinée, il se prépare en vue du royaume qui vient, il vit déjà en fonction de l'éternité.

 

Vraiment, nous reconnaissons avec Paul que de telles choses ne sont point montées au coeur de l'homme ; elles portent en elles mêmes la preuve de leur origine surnaturelle (1 Corinthiens 2. 9-10).

 

En comparant une fois de plus les diverses religions à celle de l'Ecriture, nous constatons ceci.

 

Les systèmes humains ne peuvent offrir un véritable salut parce qu'ils ne connaissent pas le Dieu trois fois Saint, Ses exigences absolues et Sa condamnation de toute désobéissance à Sa loi.

 

N'ayant pas le sens réel du péché, ils n'en offrent pas non plus la solution.

 

L'homme n'est pas irrémédiablement perdu, et peut se racheter par ses efforts et ses "bonnes oeuvres".

 

Il se sauve donc lui même, ou plutôt, il ne se sauve pas du tout et sa conscience, troublée malgré tout, ne trouve jamais la certitude du pardon, sinon quand il le peut, et lorsque Dieu Seul le lui permet, une tentative désespérée et acharnée à faire taire celle ci dans les mirages et sirènes de notre société jusqu'au jour où, pliant devant la Grâce et Amour Divin, il se jette à ses pieds pleins de repentance et de reconnaissance.

 

Mais il y a plus douloureux et terrible, c'est qu'après s'être évertué à fuir et lorsque le dernier souffle aura été donné, il faudra se retrouver inévitablement face au Trône Divin où tout compte nous sera redemandée au regard de son Appel, de nos actions, paroles, pensées, secrètes et visibles.

 

La Bible au contraire dénonce , comme Dieu Seul peut le faire, la culpabilité, l'incapacité et la perdition éternelle de l'homme.

 

Puis elle montre le Seigneur Lui même payant par Amour toute notre dette à la croix et nous offrant GRATUITEMENT Sa Grâce incompréhensible, avec l'Assurance du Salut Total.

 

Tout notre avenir, terrestre et céleste, est désormais concentré en la personne de Celui qui vient régner éternellement.

 

Quel auteur humain, quel génie religieux aurait jamais inventé un message aussi humiliant pour le pécheur orgueilleux et aussi merveilleux pour le croyant repentant ?

 

Paul a raisons de s'écrier :

 

"Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous. O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu ! Que Ses jugements sont insondables, et Ses voies incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur . (...) A Lui la gloire dans tous les siècles !!!" (Romains 11. 35-36)

 

Amen,

 

 

 

René Pache,

Bible

Croix Huguenote

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source :L'inspiration et l'autorité de la Bible

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Charles Spurgeon

" J'avoue que je donnerais à peine un penny pour tout salut que je pourrais perdre. La vie éternelle est la chose dont nous avons besoin, la Vie de Dieu, qui ne peut jamais changer ou être enlevée de nous, et c'est ce qui est donné à toutes celles et ceux qui croient en Jésus Christ."

Car, lorsque que nous étions
encore sans force,
Christ, au temps marqué,
est mort pour des impies
 (Romains 5-6)

Croix Huguenote

  Une femme oublie-t-elle

l'enfant qu'elle allaite ?

... Quand elle l'oublierait,

Moi je ne t'oublierai point.

Voici, je t'ai gravée sur mes mains

Esaïe 49.16

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