L'antisémitisme et antisionisme ne se sont jamais aussi bien portés jusqu'à ce jour.
L'on pourrait dire qu'elle s'affine machiavéliquement, avec une ingéniosité telle que la relativisation, l'oubli de l'histoire font de cette prépondérance impressionnante une douloureuse démonstration.
Mais cette attristante et méprisable judeophobie viscérale ne changera jamais les promesses de Dieu à l'égard d'Israël et du peuple Juif.
Pourim à cet égard est l'un des exemples, tout comme le retour en Eretz. L'homme peut rester rebelle, mais Dieu ne change pas, ni dans Ses Promesses, ni dans Ses avertissements.
La vocation du Refuge Protestant si elle n'est nullement politique, Dieu merci, cependant ne cache pas son empathie et grande affection depuis toujours en faveur d'Israël dépassant simple amitié, ni sa faveur au sionisme réel dans l'essence que représente le sens profond du terme.
Que nos prières ne cessent en intensité tant pour eux, que pour tous les frères et soeurs souffrant de la barbarie islamiste, tant dans Gaza, en Judée Samarie, qu'en Syrie, Egypte, et tous les lieux où le nom de Christ est gravé dans le coeur par Dieu même.
En Israël comme dans la diaspora, l'on fêtera prochainement la fête dite de Pourim où, à l'énonciation du nom "d'haman", il sera fait tourner une bruyante crécelle pour étouffer le nom du méchant haman.
Cette fête de Pourim est célébrée chaque année le 14ème jour du mois hébraïque de Adar (fin de l’hiver/début du printemps).
Elle commémore le salut miraculeux que Dieu a fait pour son peuple dans l’ancien Empire perse du complot ourdi par Haman pour « détruire, exterminer et anéantir tous les juifs jeunes et vieux, enfants et femmes, en un seul jour. »
Dans toutes les Synagogues, l'on écoutera la lecture de la Méguila (le Livre d’Esther), relatant l’histoire du miracle de Pourim.
De l'argent sera donné aux pauvres, et des cadeaux de nourriture aux amis et proches, ainsi qu'un joyeux festin de Pourim.
En outre, les enfants ont l’habitude de se déguiser ce jour là.
Même si cette période en certains endroits d'Israël ont perdu son sens réel au profit d'un marketing moins honorifique, il n'en demeure pas moins que le peuple Juif en son ensemble se rappelle et se remémore encore aujourd'hui ce temps de l'Eternel, Celui ci ne cessant et n'ayant jamais cessé d'aimer Son Peuple malgré ses chutes et infidélités :
Je T'aime d'un Amour Eternel, c'est pourquoi Je te conserve Ma Bonté ; Je te rétablirai encore, et tu seras rétablie vierge d'Israël ! » (Jérémie 31 : 1 à 4).
A ce propos, dans la revue Archives Juives du 1er semestre 2007 (Revue d'histoire des Juifs de France) sous le titre "Ruben Saillens et le judaïsme", on y trouve un merveilleux poème, témoignage du philosémitisme du Pasteur Rubben Saillens et grand ami de Charles Haddon Spurgeon.
Un Juif à Hitler
Les Juifs te survivront, Hitler,
Toi qu'un peuple de fous adore !
Comme autrefois Haman tomba devant Esther
Tu mourras, - nous vivrons encore !
Caïn ! Sur ton front, l'on verra
L'affreux stigmate de ton crime
Et le peuple immortel, innocente victime,
De ta chute triomphera !
Les persécuteurs de tout temps,
Les Titus, les Néron, tombèrent,
Mais les martyrs sont devenus, depuis longtemps,
Les saints que les peuples vénèrent.
Hitler, les Juifs te survivront !
Malgré ta puissance usurpée,
Ton destin sera d'être un autre Pharaon
S'ajoutant à notre Epopée !
Ruben Saillens, d'après Philip Raskin