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Vie Protestante Réformée

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Jean Calvin

"Puisque Dieu, par conséquent, nous justifie par la Médiation du Christ, Il nous Acquitte, non pas par l'aveu de notre innocence personnelle, mais par une imputation de la justice ; de sorte que nous, qui sommes injustes en nous-mêmes, sommes considérés comme Justes en Jésus Christ."

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1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 15:19
L'Admirable par Spurgeon, (Première partie)

On appellera son nom : l'Admirable!

(Esaïe. 9, 6.)

 

 

Je me rendis une fois au bord de la mer. C'était le soir, et la tempête mugissait avec furie.

 

La voix de l'Eternel était sur les eaux; et qui étais-je pour rester tranquillement chez moi, quand la voix de mon Maître m'appelait au dehors ?

Je sortis donc, et, debout sur le rivage, je me tins en présence du Créateur, contemplant les sinistres lueurs de ses éclairs, et admirant la magnificence de son tonnerre.

L'océan et la foudre semblaient se disputer la prééminence : celui-là essayait, par ses clameurs infinies, de dominer les éclats retentissants du tonnerre ; mais bien au-dessus du mugissement des vagues, cette voix de Dieu se faisait entendre, parlant avec des flammes de feu et ouvrant les fontaines de l'étendue.

La nuit était sombre ; de lourds nuages couvraient le ciel, et c'est à peine si l'on voyait poindre çà et là, dans les trouées que-la tempête laissait sur son passage, la timide lueur d'une étoile.

Je contemplais depuis quelque temps ce magnifique spectacle, quand tout à coup j'aperçus bien loin à l'horizon une vive lumière, brillante comme de l'or.

C'était la lune, qui, voilée pour nous par les nuages, laissait tomber ses rayons sur un point de la vaste mer où aucun obstacle n'interceptait sa douce clarté.

En relisant la veille le 9ème chapitre d'Esaïe, j'ai pensé à cette nuit d'orage.

Tout autour de lui et jusque dans les profondeurs de l'avenir, le regard inspiré de l'homme de Dieu ne rencontrait qu'obscurs nuages.

Il entendait les grondements des tonnerres prophétiques ; il voyait briller par avance les éclairs menaçants de la colère divine.

L'histoire de l'humanité, pendant une longue suite de siècles, se déroulait devant lui, pleine de troubles et de ténèbres.

Mais soudain, au fond des âges, il découvre un point lumineux, un point tout resplendissant d'une clarté qui vient du ciel.

Alors il s'assied et il écrit ces mots triomphants : Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière, et la lumière a relui sur ceux qui habitaient dans le pays de l'ombre de la mort (v. 1).

Et quoique des scènes d'oppression et de violence, de tumulte et de carnage (v. 3 et 4) se pressent confusément sous les yeux du prophète, il n'en tient pas moins son regard fixé avec espérance sur ce point brillant qui illumine l'avenir, et il annonce qu'une ère de paix, de prospérité et de bénédictions se lèvera enfin sur le monde, « Car l'enfant nous est né, » s'écrie t il, « le Fils nous a été donné, et l'em­pire a été posé sur son épaule, et on appellera son nom l'Admirable! »

Mes chers amis, nous vivons aujourd'hui sur les confins de ce point lumineux.

Le monde a traversé de sombres tempêtes, de profondes obscurités ; maintenant la lumière commence à poindre, comme paraissent au matin les premières lueurs de l'aurore.

Nous marchons vers des temps plus beaux, et, sur le soir, il y aura de lumière (Zacharie, 14, 7).

Les ombres et les ténèbres seront roulés comme un manteau dont on n'a plus besoin, et Dieu apparaîtra dans sa gloire pour régner sur son peuple.

Mais, remarquez-le, mes frères et soeurs, le brillant avenir qu'entrevoyait Isaïe devait être la conséquence du grand événement qu'il nous annonce par ces paroles :

L'enfant nous est né, le Fils nous a été donné; et si nous-mêmes nous discernons quelque lumière, soit dans nos propres cœurs, soit dans l'histoire de l'humanité, souvenons-nous que cette lumière ne procède que de Celui-là seul dont le nom est l'Admirable, le Conseiller, le Dieu fort et puissant.

La personne dont il est parlé dans notre texte est sans nul doute le Seigneur Jésus-Christ.

Au point de vue de son humaine nature, il est bien, en effet, cet enfant qui nous est né ; il est né de la vierge Marie.

Evidemment l'essence divine qui habitait en lui, ne pût pas naître d'une femme, car cette essence est éternelle ; mais comme enfant, il naquit, comme fils de l'homme, il fut donné.

-          L'empire a été posé sur son épaule et on appellera son nom l'Admirable.

 

Il y a dans le monde une infinité de personnes et de choses qui ne mérite pas le nom qu'elles portent; mais Jésus-Christ n’est point dans ce cas.

Mon texte ne renferme ni panégyrique ni flatterie.

Si Christ est appelé l'Admirable, c'est parce qu'il l'est Dieu le Père ne donna jamais à son Fils un nom auquel, il n'eût point droit.

C'est simplement le titre, que Jésus mérite, et ceux qui le connaissent le mieux seront les premiers à proclamer que, bien loin d'exagérer sa valeur, ce titre, emprunté à notre pauvre langage humain, reste infiniment au-dessous de la glorieuse réalité.

Et observez, je vous prie, mes chers amis, qu'il n'est pas dit seulement que le Père lui ait décerné le nom d'Admirable ; sans doute cette idée est sous-entendue dans mon texte ; mais, de plus, il est affirmé qu'il sera appelé de ce nom, c'est-à-dire qu'il le sera de siècle en siècle et de génération en génération.

Aujourd'hui il est appelé l'Admirable par son peuple croyant, il l'a été dans le passé, et tant que le soleil et la lune dureront (Psaume. 72, 5.), il y aura des hommes, des anges et des esprits glorifiés qui réaliseront la prédiction du prophète : On appellera son nom l'Admirable.

Avant d'aller plus loin, je dois dire que le mot hébreu qu'on a traduit par admirable est susceptible de diverses interprétations.

Dans d'autres passages de l'Ecriture, ce même mot a quelque fois été traduit par étonnant ou merveilleux, un savant critique allemand lui donne même le sens de miraculeux.

Christ est, en effet, la merveille des merveilles, le prodige des prodiges.

« Il sera appelé le Miraculeux » car il est le suprême miracle de Dieu son Père.

Grand est le mystère de piété !

Dieu manifesté en chair (1Timothée 3, 16.)...

–         On peut aussi donner à ce mot le sens de séparé, mis à part.

 

Et Jésus-Christ occupe bien, en effet, un rang à part au milieu de l'humanité.

De même que Saül dépassait de la tête tous les guerriers d’Israël (1 Samuel, 10, 23.), de même Christ dominent infiniment tous les enfants d'Adam.

Il a été oint d'une huile de joie au dessus de tous ses semblables ; il est plus beau qu'aucun des fils des hommes ; la grâce est répandue sur ses lèvres ; c'est pourquoi « on appellera on nom le Séparé, l'Unique, l'Incomparable. »

Tout en reconnaissant la valeur de ces diverses interprétations, je prends mon texte tel qu'il se trouve dans nos versions les plus répandues (La version anglaise porte l'Etonnant au lieu de l'Admirable, ce qui nous a obligé de modifier légèrement certains passages de ce discours. (Note du Trad.)), et je vais essayer de vous démontrer, mes chers amis, que Jésus-Christ est véritablement L'ADMIRABLE, dans le sens le plus absolu du mot.

Pour cela, je n'aurai recours à aucun argument de la sagesse humaine ; je me bornerai à vous rappeler très rapidement d'abord, CE QUE JÉSUS A ÉTÉ DANS LE. PASSÉ; en second lieu, CE QU'IL. EST DANS LE PRÉSENT, et enfin CE QU'IL SERA DANS L' AVENIR. CE QUE JÉSUS À ÉTÉ DANS LE PASSÉ : tel est donc le premier point sur lequel je vous invite à fixer votre attention.

 

Recueillez vos souvenirs, mes bien-aimés, et les concentrez un moment sur la glorieuse personne de Christ.

 

 

 

 

L'Admirable par Spurgeon, (Seconde partie)

 

 

 

 

Bible

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Charles Spurgeon

" J'avoue que je donnerais à peine un penny pour tout salut que je pourrais perdre. La vie éternelle est la chose dont nous avons besoin, la Vie de Dieu, qui ne peut jamais changer ou être enlevée de nous, et c'est ce qui est donné à toutes celles et ceux qui croient en Jésus Christ."

Car, lorsque que nous étions
encore sans force,
Christ, au temps marqué,
est mort pour des impies
 (Romains 5-6)

Croix Huguenote

  Une femme oublie-t-elle

l'enfant qu'elle allaite ?

... Quand elle l'oublierait,

Moi je ne t'oublierai point.

Voici, je t'ai gravée sur mes mains

Esaïe 49.16

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